Catégorie : Société

  • SENEGAL-SOCIAL / La ‘’zakat al-fitr’’, une aumône pour purifier l’âme du jeûneur, selon un imam

    SENEGAL-SOCIAL / La ‘’zakat al-fitr’’, une aumône pour purifier l’âme du jeûneur, selon un imam

    Dakar, 17 avr (APS) – Le chargé de communication de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, l’imam Makhtar Ndiaye, a souligné l’importance pour le jeûneur musulman de s’acquitter à la fin du Ramadan, de la ‘’zakat al-fitr’’, une aumône recommandée par le prophète Mohamed (PSL).

     »La zakat al-fitr, communément appelée l’aumône de la rupture du jeûne à la fin du mois de Ramadan, est une sunna du Prophète de l’Islam, Mohamed qui a pour but, d’abord de purifier l’âme du jeuneur de tout acte obscène ou de toute souillure durant la période de jeûne’’, a t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    L’imam Ndiaye de la grande mosquée de Liberté 6 a expliqué que la zakat al-fitr doit être donnée sur la base de la nourriture la plus généralement en usage dans la localité, autrement dit la nourriture la plus consommée. Son but est aussi d’aider les pauvres et les nécessiteux à ne pas s’adonner à la mendicité le jour même de l’Aïd al-fitr appelée Korité, a ajouté le religieux

    Selon lui,  »tout jeûneur doit s’acquitter de cette aumône pour lui-même ainsi que pour toutes les personnes dont il assure la nourriture quotidienne (épouses, enfants, parents)’’.

    Il a précisé que la quantité de la zakat al-fitr est estimée à un kilogramme 800 g voire deux kilogrammes par personne. ‘’Cela suffit largement. Car au temps du prophète Mohamed, la quantité de la zakat al-fitr s’évaluait par un pot et il en fallait un nombre de quatre pour une tête de personne’’, a t-il fait-savoir.

    Il a rappelé que la zakat al-fitr doit être donnée le jour même de la Korité, de l’aube jusqu’avant d’aller à la prière.

    ‘’C’est le moment obligatoire préféré. Mais il est aussi permis de s’en acquitter un ou deux jours avant la fête de la Korité pour tout jeûneur qui en a les moyens ‘’, a t-il dit. Après la prière, elle sera ‘’considérée comme une simple aumône’’, a précisé l’imam.

    ‘’Les gens viennent au niveau de l’Institut islamique de Dakar pour apporter leurs zakat al-fitr afin de les distribuer aux couches les plus vulnérables’’, a indiqué l’imam.

    Il a cependant appelé les musulmans à faire la différence entre la zakat al-fitr et la zakat qui est le troisième pilier de l’islam.

    AN/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / 12 moulins à mil distribués aux communes du département de Koumpentoum

    SENEGAL-SOCIETE / 12 moulins à mil distribués aux communes du département de Koumpentoum

    Koumpentoum (Tambacounda), 17 avril (APS) –Le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA) a octroyé ce lundi un lot de 12 moulins à mil aux communes du département de Koumpentoum, a constaté l’APS.

     

     »C’est une cérémonie de remise d’équipements d’allégement des travaux des femmes, qui fait partie de la composante 2 du PUMA, englobant tous ce qu’il y a comme activités génératrices de revenus et action genre’’, a expliqué le chef du département infrastructures et désenclavement du PUMA, Mamadou Diédhiou.

     

    Il a ajouté que l’objectif est d’appuyer l’ensemble des groupements de femmes à  »avoir des équipements qui vont améliorer leurs conditions de travail, mais aussi augmenter les revenus des ménages’’.

     

     »Ces équipements sont d’une importance capitale pour nous, ce qui explique la mobilisation de toute l’équipe du PUMA’’, a fait savoir le chef d’équipe.

     

    M. Diédhiou a expliqué que des actions similaires ont été menées dans la région de Kolda notamment à Médina Yoro Foulah et à Vélingara.   »Aaujourd’hui, a t-il dit, nous sommes à Koumpentoum, qui est une zone importante, parce qu’on est là depuis 2017, particulièrement dans l’arrondissement de Bamba Thialéne où des actions ont été menées’’.

     

    Pour assurer la pérennité de ces équipements, des organes de gestion seront mis en place. Tous les acteurs qui interviendront dans le fonctionnement de ces équipements seront formés, précisément les meuniers, a t-il annoncé.

     

     »Là aussi, a t-il promis, on veillera à ce que cela soit fait, pour que la durée  de ces équipements soit respectée. Si c’est une durée d’amortissement  de 5 ou 6 ans, qu’elle puisse être atteinte. Parce qu’on a l’habitude de voir des équipements livrés dans des localités, mais un an après, quand on revient, on ne les reconnait même pas’’.

     

    Aussi, Mamadou Diédhiou a annoncé la construction d’un poste santé équipé et doté d’une ambulance dans le département et la construction  prochaine du lycée de Mereto encore en abris provisoire.

     

    ‘’Toutes les femmes des communes bénéficières sont satisfaites de la remise de ces moulins à mil, car nos difficultés sont réglées dans ce domaine’’, s’est pour sa part réjouie une des femmes des communes bénéficiaires, Amy Diéye Thiam.

     

    Elle a en outre remercié le chef de l’Etat pour les actions que son gouvernement mène à travers le PUMA pour améliorer le quotidien des femmes dans le département.

    BT/OID

     

  • SENEGAL-RAMADAN-SPORT / Le sport nocturne, une alternative pendant le ramadan

    SENEGAL-RAMADAN-SPORT / Le sport nocturne, une alternative pendant le ramadan

    Dakar, 17 avr (APS) – Le ramadan n’est pas une contrainte chez certains férus de sport, qui prennent d’assaut, par exemple des lieux comme les plages après la rupture du jeune, pour s’adonner à leur activité favorite.

    ‘’Je commence mes séances d’entraînement à 20 h durant le ramadan et je termine aux environs de 22h. La première chose que je fais quand j’arrive c’est de travailler les jambes puis je fais ensuite quelques pompes avec les bras’’, confie Dame Ka, commerçant, rencontré à la plage des Parcelles-Assainies.

    Il souligne l’importance de la pratique du sport durant cette période marquée par une forte consommation du sucre.

    ‘’Nous avons l’habitude de consommer beaucoup de sucre avec tous ces jus café et thé. C’est la raison pour laquelle je suis là chaque soir pour que cela n’ait pas d’effet néfaste sur ma santé’’, a-t-il expliqué.

    Dame Ka exhorte à pratiquer le sport pour prévenir certaines maladies dues à la sédentarité et à la forte consommation d’aliments gras.

    ‘’Même si on n’est pas en ramadan, je pratique du sport car on dit souvent que certaines maladies sont dues à la non pratique de sport. Donc, faire du sport est une bonne chose car cela favorise même la bonne circulation sanguine’’, a-t-il avancé.

    Trouvée elle aussi à la plage des Parcelles Assainies, après la rupture du jeûne, Ami Touré, une asthmatique, confie que le sport lui procure du bien.

    ‘’Je vais à la plage du lundi au vendredi faire du sport pendant le ramadan parce que cela me fait énormément de bien. C’est bien pour ma santé et pour mon bien-être de manière générale’’, a soutenu Ami Touré.

    Selon elle, ‘’la course est bonne pour les personnes asthmatiques’’. ‘’Je le fais chaque jour. Je cours une longue distance et j’essaie de m’adapte’’, renseigne-t-elle.

    Elle signale qu’il y a une grande différence entre la personne asthmatique qui fait du sport et celle qui n’en fait pas.

    ‘’Mon médecin m’a toujours recommandé de faire du sport mais je ne l’avais jamais pris au sérieux et c’est la raison pour laquelle je faisais beaucoup de crises avant. Depuis que j’en fais, je dis Alhamdoulilah. Je me sens bien dans ma peau, je suis hyper légère et je vis mieux ma maladie’’, a expliqué Ami Touré.

    A quelques mètres d’elle, Alain Ba, la quarantaine est lui aussi adepte de la pratique sportive notamment durant le ramadan.

    ‘’J’ai commencé le coaching depuis 2007. Ici, nous démarrons les entraînements pendant le ramadan à 20h 30 avec régulièrement une trentaine de personnes qui s’entraînent ici tous les jours’’, a indiqué le coach de fitness à la plage.

    Sur place, il encadre des hommes comme des femmes même si ces dernières ne sont pas très assidues durant ce mois.

    ‘’Durant le ramadan, remarque-t-il, les femmes se font rares car elles sont trop prises dans les travaux ménagers donc ce sont les hommes que nous recevons actuellement le plus’’.

    Selon lui, les exercices pour les hommes sont différents de ceux des femmes.

    ‘’Le cardio c’est un exercice unisexe, ils le font tous de même que le renforcement musculaire. Mais quand il s’agit des abdominaux, du gainage et des appuis avant c’est seulement les hommes qui le font’’, fait-il savoir.

    ‘’Je les encourage toujours car ce n’est pas facile ; beaucoup de personnes ont la paresse de venir ici pour s’entraîner et eux ils ont choisi de le faire et ne vont jamais le regretter parce que le sport est l’un des premiers remèdes pour être en parfaite santé’’, a conclu Alain Ba.

     

    NAN/FD/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la crise du couple passée à la loupe par une psychothérapeute

    SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la crise du couple passée à la loupe par une psychothérapeute

    Saint-Louis, 17 avr (APS) –  »Le couple en couleur », nouveau livre de la psychothérapeute Geneviève Platteau, évoque la crise qui frappe cette institution en Europe et en Afrique, ainsi que les caractéristiques des unions entre personnes de couleur différente en partant de son expérience personnelle.

    Mme Platteau a présenté son livre à l’Institut français de Saint-Louis devant un public intéressé et en présence du professeur Amadou Alpha Sy, philosophe et modérateur des débats ainsi que de Baye Ndaraw Diop, contributeur dans le livre où il expose une partie de son vécu après 30 ans au service de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO).

    L’auteure, une belge qui exerce sa profession à Mbour où elle est établie depuis une trentaine d’années, aborde l’histoire du couple en Europe d’abord en partant du 12e siècle, période marquée par une forte prégnance de l’Eglise qui régissait les unions.

    Elle passe ensuite en revue les différentes étapes qui ont abouti à l’époque contemporaine.  »Le couple aujourd’hui, on peut dire qu’il est fondé sur l’amour. Il y a un déplacement du sacré.  Tout ce qui prime, c’est l’amour entre deux personnes », remarque-t-elle.

    Elle indique qu’il y a  »une crise des couples en Europe », symbolisée par  »l’augmentation des séparations et la multiplication des divorces’’. ‘’Il y a que les unions sont de plus en plus brèves et successives. Ce qui donne une augmentation du nombre de célibataires », relève-t-elle.

    Par contre, en Afrique, le couple devient une affaire de famille et revêt un caractère religieux, fait observer Mme Platteau. Il donne l’exemple du Sénégal, où le mariage ‘’est une obligation sociale et une recommandation religieuse’’. ‘’Le mariage est l’accomplissement de la moitié de la vie », déclare-t-elle.

    Sous les tropiques également, le couple vit des moments difficiles, note Baye Ndaraw Diop dont la contribution est intitulée  »Les intermittents du mariage ». Fort de son expérience à l’AEMO, il rappelle les  »soucis permanents racontés par des femmes abandonnées par leur mari juste après avoir passé leur première nuit de noce pour certaines ».

    Il cite parmi cette catégorie, les charlatans, les hommes de tenue, les routiers, les consultants qui, du fait de leurs activités, délaissent souvent épouses et enfants pour ne plus donner signe de vie au grand désarroi de ces derniers.

    Dans ce livre, l’auteure principale évoque les conditions de succès pour les couples de couleur, qui doivent privilégier l’ouverture et la compréhension entre partenaires issus d’ethnies, de couleurs et de cultures différentes.

    Pour le philosophe Alpha Sy, modérateur de cette cérémonie et également préfacier du livre, l’auteure a la légitimité de parler de son sujet pour avoir séjourné en Europe ainsi qu’au Sénégal où elle reçoit des patients depuis une trentaine d’années.

    Saint-Louis, également terre d’accueil par excellence des étrangers, est pour lui un lieu bien indiqué pour abriter une telle cérémonie.

    AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-RELIGION-PORTRAIT / Mohamed Lamine Diop, une voix pour une communauté mieux éclairée en islam

    SENEGAL-RELIGION-PORTRAIT / Mohamed Lamine Diop, une voix pour une communauté mieux éclairée en islam

    Dakar, 17 avr (APS) – Mohamed Lamine Diop, spécialiste des questions d’héritage, prêcheur dans l’émission ‘’Tandarma’’ diffusée sur la RTS1 pendant le ramadan, dit être animé par une volonté de partage du savoir pour aider ses coreligionnaires à mieux maitriser les règles de l’islam.

    « Je suis un maître coranique mais je travaille aussi dans le suivi des projets. J’ai également depuis 2 ans un cabinet de consultance spécialisé dans le domaine de l’héritage’’, indique t-il.

    Après l’obtention de son certificat en langue arabe au Sénégal, il décide d’aller en Mauritanie à l’âge de 12 ans pour poursuivre ses études à l’Institut des sciences arabes et islamiques.

    Imam Diop a fait une grande partie de ses études coraniques en Mauritanie où il s’est spécialisé en Charia (loi islamique).

    ‘’J’ai fait plus de 10 ans d’études en Mauritanie. Je profitais aussi des vacances pour retourner au bercail pour rencontrer les parents’’, rappelle l’imam soulignant que parfois, il y restait  plus de temps pour pouvoir approfondir ses connaissances en sciences religieuses.

    Ses 23 ans révolus, après l’obtention de son certificat de Maitrise, il revient au Sénégal en 2003 et se rend dans les Iles Carabane en Casamance où il séjourna jusqu’en 2007 pour y donner des cours de Coran.

    L’émission ‘’Tandarma’’ vise à éclairer les sénégalais

    Mohamed Lamine Diop se fait remarquer avec l’émission ‘’Tandarma’’ qu’il anime sur la RTS1 pour éclairer les musulmans sur les questions touchant à leur religion. Un plaisir de partager le savoir avec la communauté, selon lui.

    ‘’Dans l’émission Tardarma, je me focalise surtout sur ce dont les Sénégalais ont besoin pour être de bons musulmans. Je donne des sources fiables où ils peuvent puiser une connaissance solide’’, soutient-il.

    Chaque émission est ponctuée d’un thème. Il a déjà abordé ‘’l’Islam et la cohésion sociale’’. ‘’Les téléspectateurs en profitent pour poser des questions et nous apportons des éclairages au maximum’’, dit-il.

    L’imam estime que dans ce contexte marqué par une forte influence des médias sociaux, la jeunesse a besoin de prêcheurs capables de ‘’les éclairer, les aider à suivre le droit chemin ».

    ‘’Nous faisons aussi des prêches pour la jeunesse, c’est pour cela d’ailleurs que je ne suis pas contre les médias sociaux mais il faut encadrer leur utilisation, les réseaux sociaux doivent être un moyen de vulgarisation des bienfaits de l’islam’’, plaide t-il.

    ‘’Un musulman n’a rien de plus important que sa religion. C’est pour cela, souligne-t-il, qu’il doit apprendre le coran pour bien connaître la religion et savoir identifier les sources authentiques’’.

    Selon lui, ‘’Dieu nous a dit que tous les musulmans ne doivent pas s’occuper des préoccupations de la vie, il faut que certains acceptent d’apprendre et de partager cette connaissance avec les autres’’.

                                    2017, début dans les médias

    La présence de Mohamed Lamine Diop dans les médias débute en 2017 lorsqu’il intègre la télévision ‘’Dtv’’ avec Sokhna Zenab.

    En 2021, il rejoint définitivement la RTS en tant que consultant de l’émission ‘’Autour des funérailles’’, co animée avec Iman Moustapha Lo.

    ‘’C’est quand je suis revenu des îles Carabanes en 2007 que j’ai commencé à être invité à des émissions de radios et de télévisions », rappelle t-il.

    Imam Diop affirme ne pas être dans les médias ‘’pour une question d’argent ou pour une quelconque célébrité ». Son seul objectif: ‘’avoir une très grande audience pour pouvoir parler des questions d’islam ».

    ‘’Je me rappelle, quand j’ai annoncé mon départ de la Dtv, les responsables m’ont proposé de tripler ce que je gagnais là-bas mais je leur ai dit qu’il ne s’agit pas d’une question d’argent, c’est juste qu’avec la RTS, je peux atteindre une plus grande cible’’, dit-il.

    Il explique que le partage du savoir est une recommandation divine.

    ‘’C’est la seule chose qui me motive. Je ne le fais pas pour être célèbre ou pour chercher le buzz, je suis là pour aider les populations de ma Nation à suivre le bon chemin de l’islam’’, soutient-il.

    Le prêcheur invite les musulmans à apprendre le Coran, car rappelle t-il, ‘’pour être un bon musulman, il faut bien connaître la religion d’ailleurs ce n’est pas pour rien que la première sourate s’appelle ‘’Iqra’’ qui signifie, lire ».

    Mes actions, une récompense à ma mère

     

    L’imam Diop déclare que le public appréciait son travail.

    ‘’J’ai beaucoup de retour par rapport à mes prêches, les gens apprécient ce que je fais, cela me réconforte mais en réalité, je le fais pour faire plaisir à ma mère qui a financé mes études coraniques’’, confie t-il.

    Il dit vouloir que son œuvre sur terre ‘’soit une récompense pour elle dans l’au-delà ». ‘’J’espère que grâce à ce que je fais, elle aura la miséricorde d’Allah, le Tout Puissant’’, prie t-il.

    Ce natif de Yeumbeul, en banlieue dakaroise, en 1980 a grandi dans le département de Mbour. Il réside actuellement à Sébikhotane entouré de ses enfants et ses quatre épouses qui suivent un enseignement coranique.

    Mohamed Lamine Diop un vibrant hommage à ses épouses.

    ‘’On sait tous combien la femme sénégalaise aime honorer son époux en ce mois béni de ramadan. Mais émission passe au moment de la rupture du jeûne et elles le comprennent parfaitement. Je les remercie toutes pour l’amour et leur esprit de compréhension’’, déclare t-il.

     

    ABD/SBS/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-FINANCES / Universités : Une rectrice relève la part importante des budgets de fonctionnement

    Dakar, 17 avr (APS) – La rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (IUDT), Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue, a déploré la part importante que représentent les dépenses de fonctionnement dans les budgets des universités en comparaison avec celles dédiées à la recherche et à l’innovation.

    ‘’D’année en année, le pourcentage du budget consacré aux salaires, aux sommes dues, aux différentes primes, aux voyages d’études et aux per-diem y afférents devient plus important, tandis que le pourcentage consacré à la pédagogie, à la recherche et à l’innovation diminue voire disparait’’, relevé Pr Mbengue dans un rapport d’activités (2017-2023).

    En ce qui concerne la Recherche et l’Innovation, Ramatoulaye Diagne Mbengue, en fin de mandat, signale dans le document de treize pages,  que le rectorat a consenti d’importants efforts pour que l’UIDT puisse participer à l’atteinte des objectifs de la Directive présidentielle n°8 (DP8) pour ‘’donner un nouvel élan à la
    recherche et à l’innovation’’.

    Dans cette optique, en dépit des contraintes, le Fonds d’appui à la Recherche et à l’Innovation (FARI) a été revalorisé chaque année pour financer la recherche et la promotion des carrières des personnels d’enseignement et de recherche (PER), souligne la rectrice, qui ne brigue pas un second mandat à la tête de l’Université Iba Der Thiam.

    ‘’Des actions sont également initiées par les chercheurs pour mobiliser des financements conséquents en faveur de la recherche et de l’innovation’’, relève le rapport.

    Le document rappelle qu’il y a trois ans, un prix de l’innovation a été instauré par le rectorat pour créer une émulation chez les étudiants et promouvoir leur créativité.

    Un des objectifs majeurs était de donner à la recherche, à l’innovation et à la coopération, la place qu’elles méritent dans la gouvernance universitaire, selon la rectrice Ramatoulaye Diagne Mbengue.

    Ainsi, le conseil d’administration a validé la proposition du Rectorat d’ériger la division de la recherche et de l’innovation ainsi que la division de la coopération, en
    une direction à part entière, pour une augmentation des ressources financières.

    ADL/OID/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-GENRE-PROFIL / Sayda Fatou Bintou Diop, une voix de l’islam au féminin

    SENEGAL-RELIGION-GENRE-PROFIL / Sayda Fatou Bintou Diop, une voix de l’islam au féminin

    Dakar, 17 avr (APS) – Avec une élégance dans le port vestimentaire comme dans le verbe, Sayda Fatou Bintou Diop, a réussi le pari de se faire une place dans le cercle très masculin des animateurs religieux, renversant ainsi les représentations misogynes à travers l’exemplarité de son comportement et son érudition.

    Néé à Tivaouane, une cité religieuse de la région de Thiès (ouest), Sayda Fatou Bintou Diop, qui préfère garder le mystère sur sa date de naissance, est une enseignante de langue arabe à la retraite. Une vie de retraitée d’ailleurs qu’elle occupe aujourd’hui par des causeries religieuses à la télévision, à l’animation de conférences et le convoiement de pèlerins à La Mecque.

    Trouvée confortablement assise dans son studio d’émission à la Télé Futurs Médias (privée), bien à l’aise dans un boubou en brodé aux couleurs rose et jaune, la tête bien voilée, la mère de famille de deux enfants, un garçon et fille, affirme avoir très tôt mémorisé le saint Coran.

    ‘’J’ai connu la popularité bien avant l’âge de 10 ans. Pour avoir mémorisé le Coran et avoir eu la capacité de le réciter limpidement’’, s’est remémorée la native de Tivaouane, une ville connue pour sa place de choix dans l’enseignement arabo-islamique et abritant l’une des branches les plus représentatives de la confrérie des Tidianes au Sénégal.

    Elle dit s’être bien préparée à cet exercice de communication des savoirs à travers les causeries qu’elle animait déjà lors de sa scolarité, lorsque les enseignants les initiaient à la prise de parole en public avec des causeries (da’wa) dans les lieux de grandes rencontres et des prestations organisées les vendredis soir.

    ‘’A l’époque, nous avions un daara chez nous à la maison et à la fin de chaque année on faisait une démonstration. Personnellement, je faisais tout pour maîtriser mon discours avant la célébration pour ne pas faire d’erreurs’’, s’est souvenue la prêcheuse.

    ‘’Un jour, j’ai été retenue pour participer à une conférence. J’avais 6 à 7 ans et c’était la première fois que je faisais un discours sur Cheikh Ahmadou Bamba sous une tente bien décorée. On m’avait offert beaucoup d’argent que j’ai bien gardé dans le voile qui était sur ma tête’’, dit-elle dans un large sourire.

    Son histoire n’est pas le fruit d’un hasard. Après l’obtention du certificat d’études arabes, elle décroche juste un an après, le Bfem (Brevet de fin d’études moyennes) en raison de ses performances scolaires. C’était en 1977. Après l’obtention du baccalauréat arabe, en 1980, elle est recrutée comme enseignante à l’école Al Azhar de Thiès.

    L’ex animatrice de la RTS (télévision publique) n’a jamais nourri un complexe d’infériorité envers les hommes et tient rigueur envers eux.

    ‘’Je ne crois pas en ces choses. L’essentiel pour moi est de s’instruire, de se retrousser les manches, de croire en soi et de poser les germes de sa réussite. Je ne me sens pas inférieure à l’homme’’ souligne-t-elle.

    La conférencière s’est très tôt donnée les moyens de ne pas dépendre d’un homme. Déjà à 17 ans, dit-elle ‘’j’avais une certaine autonomie financière grâce aux cours d’arabe que je dispensais.’’

    Mais l’ascension n’a pas été facile pour ce membre fondateur du mouvement des Moustarchidines, très proche du marabout et leader politique Serigne Moustapha Sy.

    Disposant d’une solide formation, l’animatrice religieuse à la TFM est une femme passionnée qui a eu à convoyer des centaines de pèlerins à la Mecque par l’entremise de son agence de voyage.

    ‘’J’ai accompli le pèlerinage à La Mecque plusieurs fois. La Mecque, c’est comme ma maison, j’ai pris le soin de connaître tous les endroits symboliques de ce lieu sacré. Je n’envie aucun homme sur ce plan. Je peux vous conter toute l’histoire de La Mecque et vous orienter vers les coins les plus reculés de cette contrée’’, dit-t-elle.

    Elle annonce avoir comme projet la construction d’un complexe scolaire qui fera office d’école franco-arabe dont elle a entamé les travaux.

    Sayda Fatou Bintou Diop a eu à livrer des batailles épiques dans la vie. Toutefois elle est parvenue à briller au soleil grâce à une foi vive et une abnégation sans faille.

     

    BSF/SMD/SBS/OID/AKS

  • SENEGAL-EDUCATION-TIC / L’enseignement doit tirer profit du numérique (rectrice)

    Dakar, 17 avr (APS) – La Rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Ramatoulaye Diagne Mbengue, a invité à enseigner autrement en profitant des avantages qu’offre le numérique.

    L’enseignement doit tirer profit du numérique et devenir bimodal, à la fois en présentiel et en ligne, a soutenu Pr Mbengue, première rectrice de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.

    Dans un rapport d’activités (2017-2023), la rectrice en fin de mandat a souligné que ‘’grâce au numérique, l’UIDT a pu faire preuve de résilience pendant la pandémie de Covid-19 aussi bien pour la continuité de ses activités pédagogiques que pour l’exercice de ses missions administratives et financières.

    Il est nécessaire désormais, avec l’application du système LMD (Licence Master Doctorat), d’enseigner autrement, d’apprendre autrement et d’évaluer autrement, a dit Ramatoulaye Diagne Mbengue dans ce document dont l’APS a eu connaissance.

    Elle a relevé que le rectorat, depuis l’ouverture de l’Université, a ainsi accordé une attention particulière aux innovations pédagogiques avec l’organisation d’un colloque sur les métiers du futur et d’un autre sur l’accueil des bacheliers issus des séries littéraires.

    Cela a permis, selon la rectrice, de concrétiser le projet d’ouvrir de nouvelles formations et d’accueillir les bacheliers dits littéraires dans des filières jusque-là réservées aux bacheliers dits scientifiques.

    L’organisation de ces importantes activités d’animation scientifique a contribué au rayonnement de l’UIDT, tant au plan national qu’international, a salué Pr Ramatoulaye Diagne Mbengue qui ne brigue pas un second pas mandat à la tête de l’UIDT.

    ‘’Nous pouvons mentionner, outre les deux colloques internationaux précédemment cités, les deux éditions des Doctoriales, les Journées de la recherche, le Gingembre littéraire …’’, a-t-elle énuméré.

    Tout récemment, peut-on lire dans le document, l’UIDT a abrité la journée de lancement officiel du Consortium ‘’Nouvelles compréhensions du Monde’’ qui a réuni l’Ecole nationale supérieure de Paris, l’Université sud-africaine de Witwatersrand et l’Université Iba Der Thiam de Thiès

    Ainsi, ‘’de nombreux défis ont été relevés avec succès au cours de ces cinq dernières années, sous l’éclairage de la feuille de route présentée à la communauté universitaire de Thiès dès mon arrivée’’, a salué la rectrice.

    ‘’Des efforts devront encore être déployés pour poursuivre la politique d’amélioration de l’environnement de la recherche et de l’innovation, de renforcement de la part des ressources propres dans le budget de l’université, d’élargissement de l’offre de formation et de son alignement sur les besoins du monde socio-économique’’, a-t-elle relevé.

    L’Université Iba Der Thiam (UIDT) compte quatre 4 Unités de Formation et de Recherch, un institut universitaire de technologie (IUT) répartis en quatre pôles : pôle technologique, pôle tertiaire, pôle agronomique et pôle santé. Elle abrite également une École doctorale transversale dénommée École doctorale Développement durable et Société (ED-2DS).

    L’effectif total des étudiants inscrits administrativement à l’UIDT en 2022, est de 7 256 contre 3200 en 2017. Cette population estudiantine est répartie selon le genre comme suit : 54% d’hommes et 46% de femmes. Les étudiants inscrits à l’École doctorale représentent environ 02,5% de l’effectif total des étudiants.

    ADL/OID

     

  • SENEGAL-MEDIAS-RELIGIONS / Talk-shows ramadan, des émissions en manque de créativité, selon des spécialistes des médias

    SENEGAL-MEDIAS-RELIGIONS / Talk-shows ramadan, des émissions en manque de créativité, selon des spécialistes des médias

    Par Fatou Kiné Sène (APS)

    Dakar, 17 avr (APS) – Les talk-shows ramadan, en vogue depuis le début du mois du jeûne musulman sur toutes les télévisions sénégalaises qui les diffusent du lundi au dimanche, souffrent d’un manque de créativité, estiment des spécialistes des médias dont les avis sont à l’opposé de ceux des animateurs de ces émissions, lesquels se targuent de proposer des thèmes variés et éducateurs.

    Depuis le début du jeûne musulman, ces émissions foisonnent sur toutes les chaînes de télévision sénégalaises, qui les diffusent parfois jusque tard dans la nuit. La Télévision Futurs Médias (TFM), initiatrice de ce format d’émission en 2016, mise sur son émission culte ‘’Quartier général’’, alors que la Radiodiffusion Télévision sénégalaise (RTS) a décidé de séduire les téléspectateurs avec ‘’Tandarma’’, qui en est à sa deuxième saison.

    Les autres chaînes de télévision ne sont pas en reste : ‘’Grand Plateau’’ (SenTV), ‘’Salon d’honneur’’ (Walf TV), ‘’Gudi Gui’’ (DTV), ‘’Ramadan Show’’ (7TV) et ‘’Iftaar’’ (iTV). Ces émissions interactives, diffusées entre 18 heures et minuit et parfois même jusqu’à l’aube, sont conduites par des animateurs et animatrices aux côtés de journalistes pour mener des débats en société, politique, culture, sport, etc.

    Animatrice principale de l’émission de la RTS, Yakham Thiam estime que ‘’Tandarma’’ se démarque des autres talk-shows dans la mesure où cette émission se focalise sur les enseignements du Coran. Aussi cette émission fait-elle une large place à sa rubrique ‘’Wareef Koor’’, où le maître coranique Mohamed Lamine Diop s’évertue avec pédagogie à répondre aux questions des internautes, le digital y tenant une place importante, explique-t-elle à l’APS.

    ‘’Tandarma’’, précise Yakham Thiam, ne parle pas de confréries, mais se focalise plutôt sur des thèmes en rapport avec l’islam tels que ‘’Islam et dialogue islamo-chrétien’’ ou encore ‘’Islam et troisième âge’’, ‘’Islam et sport’’, etc. Pour décortiquer ces sujets, la chaîne publique fait appel à des personnes ressources, des experts pour la plupart.

    L’animateur vedette Boubacar Diallo, alias Dj Boubs, précise qu’‘’Iftaar’’, l’émission qu’il conduit sur la chaîne de télévision iTV, de 22 h 30 à 1 heure du matin, est un rendez-vous destiné à ‘’éclairer la nuit du ramadan’’.

    ‘’Nous nous évertuons à servir un débat productif, des sujets de société, des débats contradictoires aux gens qui, après avoir mangé et fait leurs prières, sont assis devant leur téléviseur pour suivre un rendez-vous avec la société, les politiques’’, dit-il.

    Boubacar Diallo rappelle que l’émission a déjà reçu comme invité le colonel Antoine Wardini, ancien commandant de la zone militaire n °1, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le 4 avril dernier, tout comme le ministre des Pêches, Papa Sagna Mbaye, Yaye Fatou Diagne, la maire de la commune de Ngathie Naoudé (centre)… Boubacar Diallo précise que les sujets sont choisis par la rédaction d’iTV.

    L’émission ouvre la voie à un concours de récitation du Coran et aux actions sociales, avec des dons de produits alimentaires pour les nécessiteux. ‘’Chez nous, on ne montre pas les visages des bénéficiaires’’, prend-il soin de préciser. Pour lui, les contenus des talk-shows ramadan diffèrent d’une chaîne de télévision à une autre.

    Le manque de créativité décrié

    Cette analyse n’est cependant pas partagée par l’expert audiovisuel Mamadou Baal, ancien directeur de la chaîne publique sénégalaise, la RTS, qui relève un ‘’manque de créativité’’ de ces talk-shows qui ont, selon lui, les mêmes contenus. ‘’Dès qu’une télévision propose quelque chose qui accroche, tout le monde fait la même chose. Il y a une paresse de l’esprit, on ne cherche pas, on triche’’, constate-t-il.

    Mamadou Baal explique que les chaînes de télévision locales n’ont pas de budget de production. Faire de la télévision nécessite des moyens financiers importants, rappelle Mamadou Baal, estimant que ‘’la télévision doit être confiée à des gens qui ont des moyens pour la faire’’.

    La télévision, précise-t-il, c’est de l’édition incluant la programmation et le contenu dévolu à la télé, alors que la production doit revenir aux artistes habilités à créer. Il a rappelé que la Télédiffusion du Sénégal, appelée aussi TDS SA, s’occupe de l’archivage, du transport et de la diffusion. Ailleurs, dans les pays anglo-saxons, dit-il, la production est confiée à d’autres acteurs. L’expert audiovisuel salue toutefois les émissions ‘’Quartier général’’ et ‘’Tandarma’’, qui essaient d’être créatives.

    ‘’‘Quartier général’ et ‘Tandarma’ sont de belles émissions, avec un décor réussi, une variété de rubriques. Ils essaient d’être créatifs, il y a du spectacle. La télévision, c’est du spectacle…’’ soutient le consultant en audiovisuel, qui conseille un dosage du temps d’antenne des émissions.

    Les journalistes Adama Sow et Ousmane Sène sont eux aussi on ne peut plus critiques. Ils relèvent le manque de créativité dont souffrent ces émissions. ‘’C’est vraiment le symbole de la panne en termes de créativité, en concept ou contenu audiovisuel dans nos télévisions sénégalaises. C’est un format qui a été recopié par toutes les télévisions’’, s’est désolé Adama Sow, rappelant en avoir fait le constat il y a deux ans.

    Ces émissions copiées par les chaînes de télévision relèvent de ‘’l’anti-télévision’’, raille le journaliste et expert en communication.

    ‘’Les décors sont faux et inadaptés, si on parle de télévision. Je suis désolé ! Ils sont inappropriés en télévision. Regardez ces fauteuils […] dans un espace tellement grand. C’est de l’ostentatoire et c’est vraiment en porte-à-faux avec ce que l’émission veut véhiculer’’, critique Sow.

    Il estime que le problème avec les concepts de ces émissions est le placement des produits. ‘’Le caractère commercial est très violent, c’est de la tromperie sur la marchandise’’, relève le spécialiste des médias. Ce sont des tribunes pour ‘’des navétanes’’ (championnats populaires de football organisés au Sénégal pendant l’hivernage) entre des confréries’’.

    ‘’Il faut que les gens se ressaisissent. Le côté griotico-religieux dévoile le sens et masque le côté spirituel. Les sociologues diraient que c’est le reflet miroir de la pratique religieuse au Sénégal où tout est buzz’’, conclut Adama Sow.

    Un problème de timing et de contenus

    Directeur de la radio UCAD FM, le journaliste Ousmane Sène déplore la généralisation de ce type de talk-show sur les chaînes de télévision sénégalaises. ‘’Il y a un problème de timing, de contenus et un suivisme remarqué par tous’’, déplore-t-il.

    Sène, qui a exercé d’importantes fonctions à la chaîne Walf TV, estime que le ramadan devrait être mis à profit pour mieux apprendre et maîtriser la pratique religieuse, ainsi qu’une occasion de mettre les religieux au-devant de la scène. La parole devrait leur être donnée, pour des interventions en profondeur dans le domaine de la religion. ‘’Malheureusement, ces émissions fourre-tout tournent en bourrique certaines pratiques religieuses. Il y a des débats politiques, une sorte de redondance sur les autres émissions quotidiennes’’, relève-t-il, déplorant que sur les plateaux de ces émissions, ‘’la parole prend le dessus sur l’image’’.

    Mais tout cela ne semble guère tourmenter les téléspectateurs qui préfèrent zapper selon le contenu des émissions et leur degré de fidélité ou non à une chaîne de télévision. Maguette Ba, un balai à la main, promène son chariot sur la rue 6 de La Médina. La technicienne de surface dit regarder ‘’Quartier général’’ de la TFM pendant les week-ends, car elle doit se coucher tôt les autres jours de la semaine, pour être d’attaque au boulot du lendemain.

    De retour d’une séance d’entraînement, un jeune homme rencontré sur la corniche est un habitué de l’émission ‘’Grand Plateau’’ de la SenTV. Mbayang se décrit, elle, comme un accro de l’émission ‘’Tandarma’’ de la RTS, qu’elle trouve plus ‘’instructive’’ que ses concurrentes.

    FKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-SECURITE / Une cérémonie d’au revoir du général d’armée Cheikh Wade, mardi

    SENEGAL-SECURITE / Une cérémonie d’au revoir du général d’armée Cheikh Wade, mardi

    Dakar, 17 avril (APS) – La cérémonie d’au revoir aux armées du général d’armée Cheikh Wade, ancien chef d’état-major des armées, se tiendra ce mardi à partir de 09 heures, au quartier Dial Diop, selon un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPAR) reçu à l’APS.

    La cérémonie sera présidée par ministre des Forces armées, Sidiki Kaba. Le programme prévoit une prise d’armes, un dépôt de gerbe au mémorial du souvenir, la signature du livre d’or et une allocution du ministre des Forces armées.

    MFD/ASG