Catégorie : Société

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS / Pikine : des acteurs des médias initiés aux questions d’assainissement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS / Pikine : des acteurs des médias initiés aux questions d’assainissement

    Pikine, 11 avr (APS) – La salle de conférence de l’Arène nationale à Pikine (banlieue de Dakar), abrite ce mardi, une session de renforcement de capacités sur le traitement de l’information sur l’assainissement, à l’intention des journalistes et techniciens des médias, a constaté l’APS.

    Le préfet du département de Pikine Mamadou Moustapha Ndiaye et le directeur général de l’ONAS (Office national de l’Assainissement du Sénégal), Mamadou Mamour Diallo ont co-présidé l’ouverture de cette rencontre.

    Cette session de renforcement de capacités des acteurs des médias et autres acteurs dure une journée. Elle est organisée par le Cadre de  réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’Assainissement (CRAJHEA) et son partenaire International Budget Partnership (IBP).

    ‘’Ces questions d’Assainissement nous intéressent au plus haut point. Je voudrais saluer cette idée lumineuse du cadre (CRAJHEA) d’avoir bien voulu armer ses membres pour jouer un rôle de premier plan dans la vulgarisation des questions d’Assainissement’’, a déclaré le préfet de Pikine.

    Il a relevé que ‘’ces questions sont au cœur des préoccupations des populations, au centre des politiques publiques et même érigées en priorité par le gouvernement’’.

    L’autorité administrative a assuré qu’il s’agira de ‘’préserver » les ouvrages ‘’en sensibilisant les populations qui sont des acteurs et partenaires dans la lutte contre les inondations (dans la banlieue de Dakar)’’.

    ‘’Nous sommes ouverts. Nous sommes disposés à aller avec ce cadre (CRAJHEA) sur le terrain en vue d’une meilleure prise en charge des questions d’inondations et d’assainissement dans la banlieue de Dakar’’, a dit Djibril Badiane, représentant de l’ONG IBP.

    Il a fait part de l’engagement d’International Budget Partnership à participer aux efforts des pouvoirs publics et ses partenaires sur ces questions d’Assainissement et de lutte contre les inondations.

    Les acteurs des médias veulent être aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires pour travailler à arriver à un meilleur cadre de vie, en sensibilisant les populations pour adopter les bons comportement notamment dans la préservation des ouvrages de drainage des eaux’’, a soutenu pour sa part, Moussa Thiam, coordonnateur du CRAJHEA.

    Correspondant de la radio privée Sud Fm, dans la banlieue de Dakar, M. Thiam a assuré que sa structure va descendre sur le terrain pour ‘’voir, constater ce qui se passe, alerter s’il le faut, mais surtout sensibiliser les populations sur le sens de la préservation des ouvrages » en place par l’Etat et ses partenaires.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Le DG de l’ONAS satisfait des opérations précoces de curage des canaux de drainage des eaux

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Le DG de l’ONAS satisfait des opérations précoces de curage des canaux de drainage des eaux

    Pikine, 11 avr (APS) – Le directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo s’est dit satisfait de l’avancement des opérations précoces de curage des canaux de drainage des eaux dans la région de Dakar, en vue réduire les effets des inondations notamment dans la banlieue.

    ‘’Nous sommes confiants. Il est vrai que nous ne pouvons pas dire qu’il n’y aura pas d’inondations, mais avec les efforts que nous avons consentis, en termes de précocité de l’anticipation dans le pré-curage des canaux, nous pensons pouvoir arriver à des résultats satisfaisants, en tout cas à réduire les effets des inondations dans la banlieue’’, a-t-il déclaré.

    Le directeur général de l’ONAS s’exprimait en marge de l’ouverture d’une session de renforcement de capacités des acteurs des médias et divers autres acteurs sur le traitement de l’information sur l’assainissement.

    La rencontre qui se tient ce mardi dans la salle de conférence de l’Arène nationale à Pikine est organisée par le Cadre de  réflexion et  d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’Assainissement (CRAJHEA) et son partenaire International Budget Partnership (IBP).

    Près de 60 participants prennent part à cet atelier ouvert par le préfet du département de Pikine Mamadou Moustapha Ndiaye.

    Le directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal a récemment lancé des travaux de curage des canaux dans la région de Dakar, confrontée ces dernières années à des inondations.

    A propos de cette formation, M. Diallo a déclaré que ‘’l’ONAS a besoin de travailler avec tous les acteurs notamment avec la presse pour amener les populations à faire un bon usage des ouvrages’’.

    Il a rappelé que les médias ont un rôle clé à jouer dans la sensibilisation de masse pour la préservation des ouvrages d’assainissement et pour le changement de comportements.

    ‘’Je peux vous rassurer que ce partenariat gagnant-gagnant va se consolider. Par ailleurs, nous restons ouverts à la collaboration avec tous les acteurs du sous-secteur de l’assainissement’’, a dit le directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS Pikine : des acteurs des médias initiés aux questions d’assainissement


    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-MEDIAS

    Pikine : des acteurs des médias initiés aux questions d’assainissement

    Pikine, 11 avr (APS) – La salle de conférence de l’Arène nationale à Pikine (banlieue de Dakar), abrite ce mardi, une session de renforcement de capacités sur le traitement de l’information sur l’assainissement, à l’intention des journalistes et techniciens des médias, a constaté l’APS.

    Le préfet du département de Pikine Mamadou Moustapha Ndiaye et le directeur général de l’ONAS (Office national de l’Assainissement du Sénégal), Mamadou Mamour Diallo ont co-présidé l’ouverture de cette rencontre.

    Cette session de renforcement de capacités des acteurs des médias et autres acteurs dure une journée. Elle est organisée par le Cadre de  réflexion et d’action des journalistes sur l’hygiène, l’eau et l’Assainissement (CRAJHEA) et son partenaire International Budget Partnership (IBP).

    ‘’Ces questions d’Assainissement nous intéressent au plus haut point. Je voudrais saluer cette idée lumineuse du cadre (CRAJHEA) d’avoir bien voulu armer ses membres pour jouer un rôle de premier plan dans la vulgarisation des questions d’Assainissement’’, a déclaré le préfet de Pikine.

    Il a relevé que ‘’ces questions sont au cœur des préoccupations des populations, au centre des politiques publiques et même érigées en priorité par le gouvernement’’.

    L’autorité administrative a assuré qu’il s’agira de ‘’préserver » les ouvrages ‘’en sensibilisant les populations qui sont des acteurs et partenaires dans la lutte contre les inondations (dans la banlieue de Dakar)’’.

    ‘’Nous sommes ouverts. Nous sommes disposés à aller avec ce cadre (CRAJHEA) sur le terrain en vue d’une meilleure prise en charge des questions d’inondations et d’assainissement dans la banlieue de Dakar’’, a dit Djibril Badiane, représentant de l’ONG IBP.

    Il a fait part de l’engagement d’International Budget Partnership à participer aux efforts des pouvoirs publics et ses partenaires sur ces questions d’Assainissement et de lutte contre les inondations.

    Les acteurs des médias veulent être aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires pour travailler à arriver à un meilleur cadre de vie, en sensibilisant les populations pour adopter les bons comportement notamment dans la préservation des ouvrages de drainage des eaux’’, a soutenu pour sa part, Moussa Thiam, coordonnateur du CRAJHEA.

    Correspondant de la radio privée Sud Fm, dans la banlieue de Dakar, M. Thiam a assuré que sa structure va descendre sur le terrain pour ‘’voir, constater ce qui se passe, alerter s’il le faut, mais surtout sensibiliser les populations sur le sens de la préservation des ouvrages » en place par l’Etat et ses partenaires.

    SG/OID/AKS

  • SENEGAL-RELIGIONS

    SENEGAL-RELIGIONS

    Le Kaolackois Mouhamadou Mahi Touré remporte le deuxième prix d’un concours international de récitation du Coran en Tanzanie

    Kaolack, 10 avr (APS) – Mouhamadou Mahi Touré, un élève coranique de la commune de Kaolack (centre), a remporté la médaille d’argent d’un concours international de récitation du Coran organisé en Tanzanie, a-t-on appris lundi d’un haut responsable local de l’enseignement coranique, Mouhamed Abdoul Malick Ibrahim Niass.

    Le jeune Kaolackois, représentant du Sénégal, a remporté cette distinction, dimanche, à Dar es Salaam, selon M. Niass, coordinateur général du concours international Cheikh-Ibrahim-Niass de récitation du saint Coran, à Kaolack.

    L’Egyptien Omar Mouhamad Hussein a remporté le premier prix, qui est doté d’une récompense de 10.000 dollars US (environ 6 millions de francs CFA), a précisé Mouhamed Abdoul Malick Ibrahim Niass dans un communiqué.

    Le concours auquel le jeune Kaolackois a participé est la plus grande compétition internationale de récitation du Coran en Afrique, selon l’auteur du communiqué.

    Mouhamadou Mahi Touré est né à Médina Baye, dans la commune de Kaolack.

    Vingt-six candidats venus de pays africains, de l’Arabie Saoudite, de l’Indonésie et du Pakistan ont pris part au concours international, selon le communiqué.

    La même source précise que l’aptitude à réciter le Coran avec précision, le respect des règles de ponctuation et la diction font partie des critères d’évaluation des candidats.

     

    ADE/ESF

     

  • SENEGAL-SOCIETE

    SENEGAL-SOCIETE

    Matam : les enseignants invités à dissocier la politique de l’enseignement

    Thiambé (Matam), 11 avr (APS) – Le coordonnateur du Mouvement des enseignants républicains de la commune de Nabadji Civol, Mamadou Demba Sy, a invité les enseignants engagés politiquement à ‘’dissocier la politique de l’enseignement et (à) mettre en avant les apprentissages’’.

     

    ‘’Nous avons toujours demandé à ce que les revendications des enseignants soient satisfaites, quel que soit leur appartenance politique, ce qui est en train d’être fait. Mais, nous ne pouvons pas accepter que des enseignants se mettent derrière les syndicats pour faire de la politique. Ils n’ont qu’à dissocier les deux’’, a-t-il dit.

    Il intervenait lundi lors d’un ‘’Ndogou débat’’ organisé par cette structure de la mouvance présidentielle que réunit les enseignants de cette commune du département de Matam, tenu dans le village de Thiambé, à une dizaine de kilomètres de Ourossogui.

    Selon lui, chacun peut militer au sein du parti où se sent le mieux que ce soit dans l’opposition comme dans le pouvoir.

    Le thème de cette rencontre a porté sur ‘’le rôle et la place de l’enseignant républicain dans le deuxième quinquennat de Macky Sall’’.

     

    AT/ADC

     

  • La cuisine, un héritage au service du spirituel dans la famille de Serigne Babacar Sy

    La cuisine, un héritage au service du spirituel dans la famille de Serigne Babacar Sy

    Tivaouane, 31 mars (APS) – La gestion de la cuisine familiale par les femmes, en appoint aux pratiques cultuelles, est un héritage qui se transmet de mère en fille dans l’entourage de Serigne Babacar Sy, fils et premier khalife de Seydi El Hadj Malick Sy, un des propagateurs de la confrérie tidiane au Sénégal.

    Sokhna Astou Kane, surnommée ‘’Borom wagn-wi’’ (maîtresse de la cuisine, en langue nationale wolof), doit sa réputation dans la cité religieuse de Tivaouane, une localité de la région de Thiès (Ouest) moins au fait d’être l’épouse de Serigne Babacar Sy qu’à son art culinaire au service de la confrérie.

    Si le fondateur de la cité religieuse de Tivaouane, devenue capitale sénégalaise de la tidiania, s’est imposé en son temps par son érudition dans les sciences islamiques, son premier successeur s’est distingué comme le gardien de l’orthodoxie tidiane, fixant à jamais les bases de la formation spirituelle des fidèles.

    Guide religieux charismatique doublé d’un meneur d’hommes, Serigne Babacar Sy a inspiré la création des ‘’dahiras’’, ces groupements religieux qui, aujourd’hui encore, essaiment dans le pays, pour assurer la formation spirituelle des fidèles de la confrérie.

    Pour l’accomplissement de sa mission, le premier khalife de Maodo a eu besoin de l’investissement à ses côtés de son épouse dévouée et engagée.

    « Borom Wagn-wi » apportait sa contribution par sa bonne cuisine qui ravissait toujours autant l’entourage immédiat du khalife que les simples fidèles, raconte Sokhna Rokhaya Mbaye, qui poursuit avec ses sœurs Sokhna Nafissatou et Sokhna Kala Mbaye, l’œuvre de  leur défunte grand-mère.

    Première gérante du  »Wagn-wi », Sokhna Astou Kane faisait aussi de l’élevage et cultivait de la pomme de terre. Grâce aux revenus tirés de ces activités, elle dépensait sans compter pour faire la cuisine, au grand bonheur de son époux de khalife et de ses disciples.

    Sa piété et sa conduite exemplaires impressionnaient et inspiraient un grand nombre de dignitaires et de fidèles, visiteurs occasionnels ou habitués de la table de Serigne Babacar Sy, raconte sa petite-fille.

    Pendant de longues années, et jusqu’à son rappel à Dieu en 1965, les notables de la confrérie, les adeptes et les populations de Tivaouane  ont goûté aux mets généreusement servis par Sokhna Astou Kane.

    Après sa disparition, sa fille Sokhna Oumou Khaïry Sy a hérité de la cuisine familiale. Dans la lignée de Sokhna Astou Kane jusqu’à sa petite-fille Sokhna Rokhaya Mbaye, qui porte aujourd’hui le flambeau culinaire dans la famille, la cuisine est devenue à la fois un élément de filiation et d’allégeance spirituelle.

    Sokhna Astou Kane avait très tôt transmis la passion de la cuisine et des travaux ménagers à Sokhna Oumou Khaïry Sy, une des filles qu’elle a eues avec Serigne Ababacar Sy, en l’initiant à l’art culinaire, dont les exigences et les codes n’étaient pas un secret pour elle.

    Dans le cocon familial, elle avait reçu, comme il est de coutume dans de nombreuses familles religieuses, une formation traditionnelle musulmane.  Parallèlement aux travaux ménagers, qui sont un art de vivre, elle avait appris d’abord le Coran auprès de son père, avant de s’orienter vers des activités de tissage, de teinture et de maraîchage.

    Donner à manger, un acte de dévotion 

    Suivant les traces de sa mère, Sokhna Oumou Khaïry Sy avait veillé à impliquer ses filles dès leur bas âge à la tenue de la  cuisine familiale.

    Se basant sur les recommandations islamiques, Sokhna Oumou Khaïry Sy s’employait plus que d’ordinaire à servir les personnes démunies, pendant le Ramadan, le mois du jeûne musulman.

    Durant cette période, elle supervisait toujours la préparation de trois repas différents (‘’lakh’’ (bouillie de mil), ‘’tiéré’’ (couscous) et riz), ne lésinant pas sur ses moyens pour contenter ses convives.

     

    Elle en préparait en si grande quantité qu’on avait l’impression qu’il en resterait, raconte Sokhna Daba Mbaye. Mame Marème Diop Makhtar, mère de feu Bassirou Diagne, ancien Grand Serigne de Dakar, l’interpellait souvent en ces termes : « Sokhna Oumou Khaïry Sy, tous ces plats que nous préparons vont rester ici ». Pourtant, elle en faisait toujours autant ou plus le lendemain.

    Faire à manger était comme un acte de dévotion pour Sokhna Oumou Khaïry,  »Borom Wagn-wi » qui, même malade, refusait de garder le lit. Il lui arrivait souvent de prendre ses médicaments devant la cuisine pour tenir et continuer à superviser la cuisson des plats, se souvient encore sa fille.

    Une vie dédiée à la cuisine bénie par Serigne Babacar Sy

    Elle a contribué à la renommée de cette cuisine. Il se dit que Sokhna Oumou Khaïry Sy se réveillait toujours dès l’aurore et ne se retirait dans ses appartements privés qu’après avoir supervisé la cuisine et le service des trois repas journaliers.

    Par les plats succulents qu’elle servait aux milliers de talibés qui débarquaient à Tivaouane pour des visites de courtoisie à leurs guides, elle participait à la vie de la confrérie.

    Ses frères Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Sy  »Al Maktoum », Serigne Abdou Aziz Sy “Al Amine” et Serigne Papa Malick Sy s’évertuaient à la convaincre de prendre soin de sa santé en priorité, mais elle leur répondait toujours : ‘’laissez-moi bien m’occuper de la cuisine bénie par notre vénéré père Seydi Ababacar Sy ».

    Son fils Serigne Babacar Sy Cissé raconte souvent cette anecdote qui renseigne sur l’attachement de Sokhna Oumou Khaïry à la cuisine. En quittant un jour la clinique Brévier de l’hôpital Principal de Dakar où elle était internée, pour aller faire des analyses, Sokhna Oumou Khaïry s’était arrêtée longuement pour observer la cuisine de l’établissement sanitaire.

    Le lendemain, elle dit à son accompagnant : ‘’Ce que j’ai vu hier, ressemble à la cuisine de l’hôpital. J’ai vu qu’il y a des bonbonnes de gaz. Quand je retournerai à Tivaouane après ma guérison, on pourrait voir comment utiliser le gaz dans notre cuisine ».

    A son rappel à Dieu le 2 décembre 1991, elle n’a laissé aucun bijou de valeur, malgré ses nombreuses activités économiques jugées très florissantes. Elle a dédié toute sa vie à la cuisine bénie par son père Serigne Babacar Sy.

     »Cette cuisine est une recommandation de Serigne Babacar Sy. Considérez que vous ne serez pas seules à l’entretenir », a dit un jour à Sokhna Rokhaya Mbaye et à ses sœurs, Serigne Abdou Aziz Sy  »Al Amine » qui, réservait un traitement spécial à la gestion de la cuisine.

     »Il ne lésinait pas sur les moyens pour entretenir la cuisine ainsi que toutes les cuisinières. Il nous réservait des surprises inimaginables », se souvient Sokhna Rokhaya Mbaye, actuelle cheffe de la cuisine familiale.

    Jusqu’à son rappel à Dieu le 22 septembre 2017, Serigne Abdou Aziz Sy   »Al Amine » s’était toujours distingué par son souci permanent d’une bonne gestion de la restauration.

    Les héritières de Sokhna Astou Kane ont préféré renoncer aux avoirs mondains et à tout autre type de privilège auxquels elles pouvaient prétendre en raison de leur statut, pour se consacrer à la sauvegarde de l’œuvre de leur mère et grand-mère.

    Soutenue par Serigne Papa Malick Sy, qui de son vivant, avait exhorté ses nièces à  »redoubler d’efforts et de sacrifices pour honorer les défuntes gestionnaires de la cuisine », la patronne de  »Wagnou Sokhna Oumou Khaïry Sy » Sokhna Rokhaya Mbaye, plus connue sous le nom de Daba Mbaye, a pris très au sérieux ces recommandations.

    Aujourd’hui, elle se dit réconfortée par le soutien de l’actuel khalife général des tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, et de celui de ses autres oncles.

     »Tous les petits fils de Seydi Hadj Malick sont conscients de l’importance de la cuisine [Wagne Wi]. Leurs soutiens me (renforcent) tant sur le plan affectif que spirituel », dit Sokhna Rokhaya Mbaye.

    MKB/ADI/ASB/AKS

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Matam réceptionne un nouveau bâtiment administratif

    SENEGAL-SOCIETE / Matam réceptionne un nouveau bâtiment administratif

    Matam, 28 fév (APS) – Le directeur général de la Société de gestion et d’exploitation du patrimoine de l’Etat (SOGEPA SN), Yaya Abdoul Kane, a remis, mardi, au gouverneur de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, les clés du nouveau bâtiment administratif de cette région, a constaté l’APS.

    Cette infrastructure servira de bureau à différents services de l’Etat exerçant à Matam. Construite sur deux niveaux, elle compte 24 bureaux pouvant accueillir 8 services, pour un coût de plus de 282 millions de francs CFA, selon un document remis à la presse.

    ‘’La construction de ce bâtiment entre dans le cadre d’un ambitieux programme pluriannuel d’un montant de 605 milliards de francs CFA, qui va couvrir toute l’étendue du territoire national. Il consiste à construire des sphères administratives au niveau des régions, des départements et des arrondissements’’, a déclaré Yaya Abdoul Kane.

    S’exprimant au cours d’une cérémonie de remise de clés de ce nouveau bâtiment administratif, il a annoncé également que ce programme ambitionne de construire des logements pour les fonctionnaires de l’Etat et d’autres infrastructures connexes.

    Selon lui, cela permettra à l’administration d’avoir un environnement propice ‘’la rendant beaucoup plus performante dans le cadre de l’exercice de ses missions’’.

    ‘’En plus du bâtiment administratif, la SOGEPA prévoit l’achèvement des travaux de construction du bâtiment administratif de Kanel et la réhabilitation des logements administratifs à Matam’’, a indiqué M. Kane.

    Il a rappelé que l’Etat continue de payer annuellement la somme de 17 milliards de francs CFA de charges locatives pour loger son administration.

    Le gouverneur Mouhamadou Moctar Watt a rappelé que la région a hérité d’un patrimoine bâti de l’Etat de l’ancien département de Matam.

    ‘’Ce patrimoine n’est pas si important et n’a pas pu couvrir les nouveaux besoins de logement et de bureaux de l’administration de la région. L’alternative qui a été trouvée était de favoriser le conventionnement de bâtiments afin de mettre les agents de l’Etat dans un minimum de confort pour arriver à un résultat probant’’, a-t-il dit.

    Selon lui, l’Etat a engagé des réformes afin de réduire certaines dépenses, notamment la charge locative.

    AT/MD/ASG

  • Kédougou : formation sur le contenu local et les revenus tirés du secteur extractif

    Kédougou : formation sur le contenu local et les revenus tirés du secteur extractif

    Nioro du Rip, 19 fév (APS) – L’école de la République doit être portée et soutenue pour qu’elle continue d’être « le lieu privilégié de la socialisation » et du renforcement de la cohésion nationale, a déclaré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.

     

    « L’école de la République est le lieu privilégié de la socialisation, de la construction de l’identité, du renforcement de la cohésion nationale. Il est donc fondamental que la communauté puisse s’impliquer fortement pour la porter, la soutenir et contribuer à créer les conditions [qui font ] qu’elle demeure un creuset d’excellence et de promotion des valeurs citoyennes ».

    M. Bâ intervenait samedi lors d’une « journée d’excellence » dont il était le parrain, une initiative du conseil départemental de Nioro (centre), en partenariat avec l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de ce département de la région de Kaolack.

    Dans un monde « devenu plus compliqué, il n’est pas permis d’être moyen. Il ne suffit plus d’être bon, il faut devenir excellent », a-t-il dit à l’endroit des apprenants et du corps enseignant.

    « Si j’ai pu arriver au niveau où je suis, c’est grâce aux valeurs qui m’ont été transmises dans ma communauté, parallèlement à l’encadrement rigoureux et de qualité dont j’ai pu bénéficier tout au long de mon parcours scolaire », a signalé le ministre des Finances et du Budget.

    La formation d’un élève « n’est pas seulement celle qu’il reçoit de l’instituteur », les parents également doivent y apporter leur contribution, a souligné Mamadou Moustapha Bâ, insistant sur le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-vivre.

    Ces trois dimensions du savoir  « permettent à l’enfant de devenir un adulte responsable utile à sa société, bref un acteur de développement », a soutenu M. Bâ.

    Les livres et les cahiers, « des intrants fondamentaux, sont importants pour les enseignements-apprentissages », mais les valeurs sont ce dont l’individu « a besoin pour s’accomplir et se réaliser ».

    « Soyons conscients que c’est l’école qui doit permettre à nos enfants de trouver leur place dans le monde. Mais elle n’y arrivera pas si la communauté ne s’implique pas à ses côtés », soutient le ministre des Finances et du Budget.

    « Les connaissances dans la tête, les valeurs citoyenne dans le cœur, c’est ainsi armés que les enfants du Sénégal pourront relever n’importe quel défi », a conclu Mamadou Moustapha Bâ.

     

     

     

    ADE/BK

  • Saint-Louis : Début d’une mission de supervision du Projet de développement touristique à partir de lundi

    Saint-Louis : Début d’une mission de supervision du Projet de développement touristique à partir de lundi

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Une mission de supervision du Projet de développement touristique (PDT) de Saint-Louis et sa région séjourne dans la ville de Saint-Louis du 20 au 22 février, annonce un communiqué de l’Agence de la promotion des investissements APIX reçu à l’APS.

     

    Financé à hauteur de 24,5 millions d’euros par l’Agence française de développement (AFD), le PDT, mis en œuvre par l’APIX, vise entre autres à financer la rénovation des principaux espaces publics de Saint-Louis, de son patrimoine bâti public et privé, l’amélioration de la gestion locale des déchets.

    AMD/ADC

  • Kaolack : des travailleurs municipaux déplorent une ‘’situation délétère et regrettable’’ au sein de leur institution

    Kaolack : des travailleurs municipaux déplorent une ‘’situation délétère et regrettable’’ au sein de leur institution

    Kaolack, 14 fév (APS) – Des agents municipaux de la commune de Kaolack (centre), regroupé au sein de l’intersyndicale des travailleurs de cette collectivité territoriale, ont déploré mardi une ‘’situation délétère et regrettable’’ qui prévaut au sein de l’institution qui les emploie.

    Réunis jusque tard dans la soirée pour ‘’examiner’’ la situation actuelle de la municipalité de Kaolack, ils ont dénoncé le ‘’comportement incompréhensible et inadmissible’’ des autorités municipales.

    ‘’Les autorités municipales manifestent mépris, arrogance et excès d’autorité vis-à-vis d’un personnel pourtant totalement dévoué et consciencieux, avec la fermeture à tout dialogue, seul gage de compréhension et de paix’’, a déclaré Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs des collectivités locales du Sénégal (SATCOLS).

    1. Seck et ses camarades, qui faisaient face à la presse au terme de leur réunion qui s’est tenue dans les locaux de l’institution municipale, déplorent les ‘’menaces répétées’’ des autorités municipales.

    ‘’Considérant les tentatives de musellement des syndicats, consciente de la mission de défendre, à tous prix, les intérêts matériels et moraux des travailleurs et de toujours veiller à leur bien-être, l’assemblée générale de l’intersyndicale fustige ce comportement aux antipodes de l’élégance du management’’, a souligné Seck au nom de ses camarades.

    Se disant conscients du ‘’bien fondé » et de la ‘’justesse » de leur combat, les travailleurs municipaux de Kaolack exhorte ‘’tous les militants’’ à ‘’plus de solidarité et de combativité pour mettre fin ‘’agissements caduques’’, ‘’parce que d’un autre âge », selon eux.

    ‘’Les travailleurs, convaincus qu’on ne doit pas scier la branche sur laquelle on est assis, soucieux de la préservation de notre outil de travail qui est un bien commun, lance un appel pressant au maire (Serigne Mboup), afin qu’il revoie sa copie et reconsidère son comportement, au nom de l’intérêt supérieur de l’institution municipale et de toutes les populations de Kaolack’’, a lancé Cheikh Tidiane Seck.

    Ces travailleurs ont annoncé le dépôt, ‘’très prochainement », d’un préavis de grève pour dénoncer les ‘’licenciements abusifs » et autres ‘’mal gouvernance » qui prévalent dans leur commune.

    Les tentatives de l’Agence de presse sénégalaise d’entrer en contact avec le maire de la commune de Kaolack ou autres autorités municipales sont restées vaines.

    ADE/ADC