Catégorie : Société

  • SENEGAL-TRANSPORT-INCIDENT / Un bus de Dakar Dem Dikk saccagé (communiqué)

    SENEGAL-TRANSPORT-INCIDENT / Un bus de Dakar Dem Dikk saccagé (communiqué)

    Dakar, 19 fev (APS) – La société nationale de transport en commun Dakar Dem Dikk a signalé, mercredi, qu’un de ses bus a été saccagé par des individus après que le véhicule a eu un accrochage avec une moto.

    ‘’Ce mercredi 19 février, le bus numéro 6054 de la ligne 121 en partance vers la gare Leclerc, avec des passagers, a été saccagé par des individus aux environs de 17h’’, indique notamment l’entreprise dans un communiqué parvenu à l’APS.

    D’après le texte, l’incident est parti d’un accrochage avec une moto montée par trois personnes, qui tentait de couper la route au bus afin de permettre le passage d’un cortège funèbre.

    ‘’La manœuvre a provoqué un accrochage. Les trois personnes à bord de la moto, après s’être relevées de leur chute s’en sont violemment prises au conducteur et au receveur. La foule qui les suivait par la suite s’est déchaînée sur le bus bien que celui-ci avait été garé au loin’’, lit-on dans le communiqué.

    La direction générale de Dakar Dem Dikk annonce qu’elle se réserve le droit de saisir la justice, tout en appelant les concitoyens à prendre conscience du fait que ‘’les bus de l’entreprise constituent un bien commun au service exclusif des populations’’.

    Le communiqué ne dit toutefois pas s’il y a eu des blessés parmi les passagers du bus. 

    ABB

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-LEGISLATION / Bassirou Diomaye Faye insiste sur l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-LEGISLATION / Bassirou Diomaye Faye insiste sur l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau

    Dakar, 19 fév (APS)- Le chef de l’Etat a rappelé, mercredi,  en Conseil des ministres, l’impératif de finaliser le projet de loi portant Code de l’eau, soulignant qu’il va renforcer la préservation de nos ressources naturelles en eau et la transparence dans leur gouvernance inclusive.

    ‘’Une Autorité de régulation du secteur de l’eau sera également mise en place’’, a annoncé le Président Bassirou Diomaye Faye, informant également qu’il procédera, le vendredi 21 février 2025 à Koungheul, au lancement du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

    En outre, le président de la République a relevé que l’accès à l’eau potable des populations, notamment en milieu rural, doit rester une priorité du gouvernement, invitant à poursuivre ‘’les  efforts consentis afin d’améliorer l’accès à l’eau potable des populations à des coûts maitrisés’’.

     Il a salué la tenue récente des concertations nationales sur le secteur de l’eau et appelé à l’accélération de la mise en œuvre d’un plan d’action global visant la sécurisation de la ressource mais également, le déploiement d’un schéma hydraulique national qui intègrera, à terme, tous les systèmes d’approvisionnement en eau en zone urbaine, péri-urbaine et rurale.

    Le Président Faye a demandé à réviser le cadre de gestion des délégations de service public en eau potable en milieu rural et à renforcer l’entretien et le renouvellement des forages et infrastructures hydrauliques.

    Il a instruit le ministre en charge de l’Hydraulique à veiller également à la transparence concernant la tarification des services et la gestion des concessions.

    A propos de l’aménagement et la réalisation des +autoroutes de l’eau+, il a invité le gouvernement à anticiper la réflexion sur le modèle économique du secteur couvrant le volet assainissement (eaux usées et eaux pluviales) et la montée en puissance des projets ‘’d’unités de dessalement’’.

    ‘’Il s’agit surtout, a-t-il précisé, de conforter la place des collectivités territoriales et des populations dans la gouvernance inclusive du secteur’’.

     Le chef de l’Etat a demandé, à ce titre, d’élargir de façon maitrisée, le périmètre dit ‘’affermé’’ au regard de l’urbanisation accélérée du territoire national et des défis climatiques nouveaux qui appellent la révision de la gouvernance stratégique, technique et financière de l’assainissement.

    AB/SBS

  • SENEGAL-UNIVERSITE-REVENDICATIONS / Le SAES exige la mise à disposition du décret sur la pension des chercheurs décédés

    SENEGAL-UNIVERSITE-REVENDICATIONS / Le SAES exige la mise à disposition du décret sur la pension des chercheurs décédés

    Dakar, 19 fév (APS) – La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a exigé, mercredi, lors d’un point de presse à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la mise à disposition du décret portant sur le reversement de la pension aux ayants droit des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés’’.

    ‘’Les familles de nos collègues disparus sont abandonnées, privées du droit légitime à une pension qui leur revient de plein droit’’, a déploré le responsable de la communication du SAES à l’UCAD, Mamadou Bodiang.

    Ce point de presse fait suite à une grève de deux jours (mardi et mercredi) décrétée par les enseignants du supérieur.

    Dans sa plateforme revendicative, le SAES fait état du  »non reversement, depuis bientôt 5 ans, des pensions de retraite aux  ayants droit des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés’’.

    ‘’Cette situation est indéfendable, inexcusable et témoigne d’une profonde indifférence des autorités à l’égard de la dignité des enseignants-chercheurs et chercheurs décédés’’, a regretté M. Bodiang.

    Le responsable de la communication de la coordination SAES de l’UCAD a également fait part de leur préoccupation concernant  »la non application du protocole d’accord du 6 janvier 2023, ainsi que le respect des engagements pris par l’État en matière de retraite des enseignants-chercheurs et chercheurs.’’

    ‘’Le SAES ne cédera ni à l’intimidation ni à l’indifférence. Nous poursuivrons ce combat avec détermination car, il est porté par un impératif moral et une exigence de justice’’,  a dit Mamadou Bodiang.

    ID/SC/ADL/SBS

  • SENEGAL-SANTE-ENVIRONNEMENT / Un projet de recherche sur les impacts du changement climatique sur les maladies non transmissibles en gestation

    SENEGAL-SANTE-ENVIRONNEMENT / Un projet de recherche sur les impacts du changement climatique sur les maladies non transmissibles en gestation

     Dakar, 19 fev (APS) – Le Centre Africain de Recherche sur la Population et la Santé (African Population and Health Research Center – APHRC) élabore avec la London School of Hygiène and Tropical Medicine (LSHTM) et la Division de la Lutte contre les Maladies Non Transmissibles (DLMNT) du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, un projet de recherche destiné à produire des données probantes et scientifiques sur les interactions entre les maladies non transmissibles et le changement climatique.

    ‘’Ces interactions sont peu étudiées en Afrique subsaharienne où les données scientifiques dans ce ces domaines sont limitées’’, a dit le Principal Investigateur du projet Dr Sokhna Thiam, Chef de l’Unité de Recherche Environnement Climat et Santé du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de APHRC lors de l’atelier d’échange et de concertation avec les parties prenantes, ouvert mercredi à Dakar.

    ‘’Les interactions entre ces facteurs restent mal comprises, bien qu’elles soient influencées par des dynamiques communes telles que l’urbanisation, l’accroissement des transports motorisés et les émissions de gaz à effet de serre’’, a-t-elle ajouté. 

    Dr Sokhna Thiam,  Epidémiologiste Environnemental, a expliqué qu’il s’agit de voir, à travers cette étude comment la chaleur, la qualité de l’air et les espaces verts interagissent et contribuent aux maladies non transmissibles dans les villes sénégalaises.

    Instigatrice de cette étude, elle a indiqué que des maladies cardiovasculaires, rénales, respiratoires sont liées parfois  aux dimensions spatiales et (…) du  réchauffement climatique extrême.

     »Un phénomène naturel à l’origine également de températures élevées, l’augmentation de la pluviométrie avec des risques d’inondation qui induisent des maladies hydriques, la pollution de l’air et la perte d’espaces verts », a ajouté Mme Thiam.

    Dr Cheikh Faye, le Directeur du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest de APHRC, a expliqué l’apport de APHRC dans la génération d’évidences scientifiques pour une meilleure compréhension des liens complexes entre le changement climatique et la santé.

    Le point focal santé et environnement du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Codou Badiane Mané a souligné  à son tour que cette étude est ‘’d’une importance capitale puisqu’elle permettra d’avoir des données probantes, des évidences scientifiques sur les interactions entre le changement climatique et la santé ».

    ‘’Nous avons besoin des résultats  de cette étude, surtout  que nous sommes en train d’élaborer des documents politiques comme le Plan national d’adaptation aux changements climatiques, le système d’alerte précoce aux vagues de chaleur, le projet de résilience face aux changements climatiques’’, a soutenu Mme Mané.

    ‘’On a besoin des évidences scientifiques pour étayer ce lien entre les données sanitaires et les données climatiques’’, a-t-elle ajouté.

    Dr Codou Badian Mané a indiqué qu’il y a des études parcellaires faites par des académies de recherche mais s’avèrent insuffisantes en résultats.

    L’objectif de la rencontre de deux jours est de présenter et de partager les activités en cours, de favoriser les échanges entre experts et partenaires et de renforcer les collaborations en identifiant des synergies d’action.

    La rencontre a réuni des chercheurs, des professionnels de santés, des spécialistes de maladies chroniques, des décideurs politiques, des urbanistes, experts en environnement et d’un membre du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen).

    ADL/AB

  • SENEGAL-SOCIETE / Oussouye : des femmes formées aux techniques de fabrication de lait de corps

    SENEGAL-SOCIETE / Oussouye : des femmes formées aux techniques de fabrication de lait de corps

    Oussouye, 19 fév (APS) – Des femmes du département d’Oussouye (sud) ont bouclé, mercredi, une session de formation aux techniques de fabrication de lait de corps, de shampoing pour cheveux et de détergents à base de plantes médicinales.

    Cette session de formation d’un mois avait pour objectif de promouvoir l’autonomie des femmes bénéficiaires, ont expliqué ses initiatrices, les sœurs de l’institut Saint-Joseph.

    La cérémonie de présentation des réalisations de ces femmes s’est déroulée au centre de formation « Koukangoumé ».

    Selon le consultant-économiste, Joseph Diatta, membre du groupe de formateurs, « au-delà des savons, ces femmes ont pu fabriquer un lait de corps ou pommade, un shampoing pour cheveux à partir des feuilles de citron et d’eucalyptus ».

    « Cette formation offre la possibilité aux femmes de devenir meilleures dans la fabrication de produits locaux. La transformation de ces nombreux produits va concourir à la protection de la biodiversité et la valorisation de ressources naturelles », a expliqué M. Diatta.

    Il a ajouté que cette formation offerte aux femmes va être plus tard bénéfique à leurs filles.

    « Elles pourront trouver de l’emploi sur place au lieu de migrer à Dakar à la recherche d’emploi. Elles peuvent bénéficier de l’expertise de leurs mamans. Dans le cadre de cette formation, il y a eu de la rigueur dans tout le processus de fabrication de ces produits », a indiqué Joseph Diatta, précisant que le processus de fabrication peut durer toute une journée.

    Berthe Adelaïde Diatta, qui a bénéficié de la formation et de cette expertise locale, a exprimé toute sa fierté de faire partie de cette cohorte.

    « Les populations peuvent désormais utiliser ces produits dans leurs différentes tâches ménagères et pour se laver », a dit cette habitante de la commune de Mlomp, dans le département d’Oussouye.

    « Grâce à ce que nous avons appris, nous mettons du savon, du gel et autres produits de bonne qualité à la disposition de nos concitoyens. Aujourd’hui, nous appelons les uns et les autres, surtout les filles, à utiliser nos savons naturels pour leurs toilettes. Elles doivent arrêter l’utilisation des produits de dépigmentantation, qui peuvent avoir des répercussions néfastes sur leur santé », a-t-elle signalé.

    MNF/OID/ABB/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : les réalisations du PADEF-EJ mises en exergue

    Saint-Louis, 19 fév (APS) – Le coordonnateur du Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) du ministère de la Famille et des Solidarités, Mame Thierno Guèye, a listé, mercredi, les réalisations dudit projet dans la région de Saint-Louis (nord), notamment de sa composante Développement des filières.

     »En termes de bilan, il faut dire que le projet a fait beaucoup de réalisations dans la région de Saint-Louis, notamment à travers les financements islamiques octroyés à des femmes, à des groupements féminins pour une enveloppe qui avoisine les 70 millions de francs CFA avec un impact (sur) au moins 769 femmes’’, a-t-il assuré.

    M. Guèye s’entretenait avec des journalistes en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) dédié au partage et à la validation des résultats du diagnostic des bénéficiaires des infrastructures et chaînes de valeur de la région de Saint-Louis.

    Cette réunion a été présidée par Sidy Guissé Diongue, adjoint au gouverneur de la région en charge des affaires administratives.

    Dans le cadre de la composante Développement des filières, le projet a fini de réaliser quatre magasins de stockage d’une capacité de 500 tonnes de riz, deux usines de traitement de riz paddy en riz blanc à Médina Ndiathbé, dans l’arrondissement de Cas-Cas (Podor). Une autre rizerie a été implantée à Niandane, une commune du département de Podor.

    Dans sa communication, le coordonnateur du PADEF-EJ est également revenu sur l’importance de cette rencontre, relativement notamment à la validation des choix des groupements féminins.

    L’idée, a-t-il expliqué, consistait à procéder à la validation des choix des groupements féminins qui auront en charge la gouvernance des infrastructures agricoles réalisées par le projet dans la région de Saint-Louis.

    Le projet, a-t-il rappelé, est une initiative cofinancée par la Banque islamique de développement [BID] et l’État du Sénégal à travers une contrepartie. Son coût initial était évalué à 11 milliards 250 millions de francs CFA.

     »Maintenant, poursuit-il, nous sommes en train de boucler à travers cette activité les réalisations de la première phase du projet, étant entendu que le ministère de l’Économie a déjà saisi le bailleur principal pour la formulation d’un document portant sur la deuxième phase qui pourra permettre de consolider les acquis de la phase actuelle du Projet ».

    Le directeur régional du développement communautaire de Saint-Louis, Yankhoba Lô, a souligné l’impact positif des réalisations de ce projet, surtout chez les femmes. ‘’Effectivement, ces résultats vont impacter positivement l’allègement des travaux des femmes, surtout les femmes qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’’, a-t-il fait valoir.

    Des responsables d’organisations féminines, des bénéficiaires, entre autres, ont pris part à la réunion.

    CGD/AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITE / Université de Bambey : plaidoyer pour le paiement des pensions de retraite des enseignants-chercheurs décédés

    SENEGAL-UNIVERSITE / Université de Bambey : plaidoyer pour le paiement des pensions de retraite des enseignants-chercheurs décédés

    Bambey, 19 fév (APS) – La coordination du Syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’université Alioune Diop de Bambey (SAES-UADB) a plaidé, mercredi, pour le paiement des pensions de retraite « aux ayants cause de leurs collègues décédés », conformément au Code des pensions civiles et militaires.

    « La principale revendication à l’origine de cette grève est le refus persistant de l’État du Sénégal de procéder à la régularisation des ayants cause des collègues décédés en ce qui concerne la pension de retraite », a déclaré le porte-parole de la coordination SAES-UADB, Dr Malick Touré, au terme d’une assemblée générale consacrée à l’examen de la situation de l’enseignement supérieur, après deux jours de grève.

    Il a souligné que cette revendication relève de la justice sociale et a rappelé que les militants de la coordination SAES-UADB ont largement suivi le mot d’ordre de grève de 48 heures décrété au niveau national, entraînant la suspension de toutes les activités pédagogiques et administratives.

    « Le SAES exige le respect du Code des pensions civiles et militaires », a-t-il ajouté. Il précise que « les enseignants-chercheurs ont accepté d’augmenter leurs cotisations et leur charge de travail de 20 % ».

    Les enseignants de l’Université Alioune Diop de Bambey ont donné mandat au bureau national du SAES d’engager toutes les voies légales, pour que les familles de leurs collègues décédés puissent entrer dans leurs droits.

    Évoquant les difficultés spécifiques de l’UADB, les syndicalistes ont pointé un déficit budgétaire et un manque criard d’infrastructures.

    « L’UADB est aujourd’hui la quatrième université du pays en termes d’effectifs, mais la dernière en matière d’infrastructures », a déploré Dr Malick Touré. Il se désole de ce que les enseignants travaillent « dans des conditions très difficiles ».

    La coordination SAES-UADB appelle les autorités à prendre les dispositions nécessaires pour pallier ces manquements et répondre aux revendications des enseignants afin de garantir la stabilité de l’année académique.

    MS/SBS/

  • SENEGAL-SOCIETE / Des OSC plaident pour un cadre de promotion de la protection sociale des personnes vulnérables

    SENEGAL-SOCIETE / Des OSC plaident pour un cadre de promotion de la protection sociale des personnes vulnérables

    Dakar, 19 fev (APS) – Un atelier s’est ouvert, mercredi, à Dakar, à l’initiative du Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD), en vue de créer un cadre de concertation, de dialogue et d’intervention des organisations de la société civile (OSC) pour la promotion de la protection sociale des personnes vulnérables.

    Cette rencontre de deux jours est organisée en partenariat avec Plan International Sénégal et l’ONG britannique Sightsavers, et avec l’appui technique de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN).

    Elle a vu la participation de plusieurs autres organisations de la société civiles telles que la Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées (FSAPH) et CICODEV, entre autres.

    ‘’Cette première rencontre avec la société civile vise à renforcer l’accompagnement des OSC dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale de protection sociale pour la période -SNPS 2016-2035, en vue d’apporter des réponses adaptées à la Stratégie nationale de développement 2025 – 2029 contenue dans le référentiel Sénégal 2050’’, a notamment indiqué le délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale, Matar Sène.

    Cet atelier vise à raffermir le partenariat fécond et dynamique entre les pouvoirs publics les OSC, pour la co-construction d’un système de protection sociale universelle, notamment dans la mise en œuvre de projets de programmes d’inclusions des personnes vulnérables.

    ‘’Malgré les efforts considérables de l’Etat, des défis, qui exigent la contribution des collectivités locales et du secteur privé. C’est pourquoi, il faut aller dans le sens de renforcer cette collaboration entre pouvoirs publics, OSC et secteur privé’’, a plaidé Moussa Thiaré, président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH).

    Cette implication du secteur privé passe, selon lui, par l’activation de leviers comme la promotion de l’emploi inclusif, la lutte contre certaines formes de marginalisation. 

    Le Sénégal, en effet, dispose d’un arsenal de mécanismes de protection sociale parmi lesquels on peut citer : les bourses de sécurité familiale (BSF), la carte maladie universelle (CMU), qui va devenir carte de santé universelle (CSU).

    Malgré cela, ‘’seul 1% des personnes handicapées bénéficient des services de protection sociale’’, a souligné le président de la FSAPH.

    C’est pourquoi, le président du CONGAD, Ibrahima Yade, a exhorté les OSC à créer un réseau pour porter le plaidoyer d’une meilleure prise en charge des personnes vulnérables au premier rang desquelles se trouvent les personnes handicapées’’.

    ABB/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un jeune se noie dans le fleuve Gambie

    SENEGAL-DIVERS / Kédougou : un jeune se noie dans le fleuve Gambie

    Kédougou, 19 fév (APS) – Un jeune de nationalité sierra léonaise s’est noyé dans le fleuve Gambie, ce mercredi, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le corps de la victime a été retrouvée aux environs vers midi dans un endroit du fleuve dénommé  »Tounka ».

    Alertés par les appels au secours, des riverains se sont rendus sur les lieux et ont fait appel aux sapeurs-pompiers.

    Après d’intenses recherches, ces derniers ont trouvé le corps sans vie de la  victime qui, par la suite, a été par  acheminé à la morgue du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou.

    Les cas de noyade sont récurrents sur le fleuve Gambie en cette période de canicule où il est très fréquenté par les populations, en particulier les adolescents.

    PID/ABD/ASG

  • AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-INITIATIVE / Assainissement: un acteur annonce la mise en place d’un projet intitulé ‘’une ville, une station de traitement de boue de vidange’’

    AFRIQUE-ASSAINISSEMENT-INITIATIVE / Assainissement: un acteur annonce la mise en place d’un projet intitulé ‘’une ville, une station de traitement de boue de vidange’’

    Kampala (Ouganda), 19 fév (APS)- Le président de l’Association panafricaine des acteurs de l’Assainissement, Ibra Sow, a annoncé mercredi à Kampala, en Ouganda la mise en place d’un grand projet intitulé ‘’une ville, une station de traitement de boue de vidange’’ destiné à solutionner les problèmes d’assainissement des villes du continent. 

    ‘’Actuellement, +une ville, une station+ est un projet qui peut sous-entendre même, +un département, une station+ parce que des pays comme le Sénégal ont dépassé une ville, une station. Le Sénégal, a 18 stations de boues de vidange et est en train de passer à 30 autres (…) alors qu’ il y a des pays où, il n’existe pas de station de traitement de boue de vidange’’, a-t-il dit.

    Ibra Sow intervenait à la fin d’une session qui a enregistré la participation de maires, de partenaires techniques, d’experts et responsables d’organisations œuvrant dans le secteur de l’Assainissement. Cette rencontre entre dans le cadre du 22ème Congrès international et l’exposition de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) qui se tient du 16-20 février 2025 à Kampala (Ouganda).

    Cette édition est placée sur le thème: ‘’Eau et Assainissement pour tous: un avenir sûr pour l’Afrique’’.

    Selon M. Sow, il est nécessaire de bien informer les acteurs, les maires, et amener en particulier les pouvoirs publics à prendre des décisions concernant la mise en place de stations de traitement de boues de vidange et ne surtout pas laisser cette tache à la municipalité ‘’pas assez puissante’’ pour pouvoir réaliser ces types d’ouvrages.

    ‘’Nos défis, aujourd’hui, a-t-il indiqué, c’est informer, sensibiliser mais aussi et surtout, trouver des solutions de financement aux problèmes d’assainissement en Afrique ».

     »Il y a des institutions financières pour cela mais, il faut savoir comment aller vers ces fonds pour les décrocher’’, a expliqué le président de l’Association panafricaine des acteurs de l’Assainissement.

    Il a estimé que les maires devraient davantage participer aux rencontres dédiées à l’assainissement pour être mieux outillés sur ces questions-là.

    ‘’Ces maires auront lors de ces rencontres assez d’informations pour la maintenance et l’entretien de leurs stations de traitement de boues de vidange, en plus de savoir comment trouver des financements pour leurs programmes d’assainissement’’, a-t-il avancé.

    Le congrès international et l’exposition de l’AAEA rassemblent les parties prenantes et les principaux contacts du secteur conventionnel de l’eau et d’autres secteurs. Il est l’un des principaux événements du calendrier du secteur de l’eau.

    L’AAEA est une association professionnelle qui rassemble des entités, des entreprises et des opérateurs du secteur de l’eau potable, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique. L’organisation compte plus de 237 membres, dont 100 sont des opérateurs publics de plus de 40 pays à travers le continent.

    SG/MT/AB/SBS