Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye remis en liberté

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye remis en liberté

    Dakar, 14 mars (APS) – Les opposants Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, deux des principaux responsables de l’ex-parti Pastef, ont été remis en liberté, jeudi soir, a-t-on appris de sources concordantes.

    Le responsable de la communication du parti dissous, El Malick Ndiaye, a confirmé sur ses réseaux sociaux la libération du maire de Ziguinchor et de son lieutenant.

    Détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’accusation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko était présenté comme le principal challenger du président Macky Sall, avant d’être arrêté puis placé en détention.

    Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, il a été disqualifié par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit son camp à désigner avec son assentiment son bras droit Bassirou Diomaye Faye, détenu depuis avril 2023, pour le remplacer à l’élection.

    La candidature du lieutenant de M. Sonko, en détention depuis près d’un an, pour notamment diffusion de fausses nouvelles et outrage à magistrat, a été finalement validée par le Conseil constitutionnel, pour le compte de la coalition « Diomaye président ».

    Les deux figures de l’opposition ont été remises en liberté à la faveur de la loi d’amnistie initiée par le chef de l’État, Macky Sall, dans le but de  »réconcilier notre volonté commune de réconciliation nationale, indispensable à l’accélération de la marche résolue du Sénégal vers l’émergence ».

    L’Assemblée nationale a adopté, le 6 mars dernier, cette loi portant amnistie générale des faits commis entre le 1ᵉʳ février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou ayant des motivations politiques.

    Au total, 94 députés avaient voté en faveur de cette loi, 49 s’étaient prononcés contre son adoption, et 3 obtentions ont été enregistrées.

    Selon le président Macky Sall, cette loi vise notamment à apaiser le climat politique et social.

    Elle est destinée également à renforcer « la cohésion nationale et la consolidation du dialogue national, tout en permettant à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ».

    MTN/BK/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Tivaouane : tout le matériel électoral en place, selon le préfet

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Tivaouane : tout le matériel électoral en place, selon le préfet

    Tivaouane, 14 mars (APS) – Le préfet du département de Tivaouane Mamadou Guèye a indiqué, jeudi, que tout le matériel électoral destiné à cette circonscription électorale est en place, pour l’organisation de la présidentielle du 24 mars prochain.

    S’exprimant au terme d’une visite effectuée dans les locaux de la Commission électorale départementale autonome (CEDA), le préfet a jugé « plus que satisfaisant » l’état des préparatifs du scrutin prévu dans dix jours.

    Après une présentation de la situation par le président de la CEDA, Babacar Sall Mbaye, le chef de l’exécutif départemental a relevé que « tout est fin prêt, avec tout le matériel électoral désormais sur place ».

    Mamadou Guèye a dit inscrire sa visite  dans le cadre du « raffermissement des nécessaires relations de collaboration entre la CEDA et l’administration territoriale pour une parfaite réussite de l’organisation de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain ».

    Les sous-préfets des quatre arrondissements que compte sa circonscription, à savoir Pambal, Niakhène, Méouane et Mérina Dakhar « ne vont pas tarder à venir récupérer leur matériel » à la préfecture de Tivaouane, a-t-il annoncé.

    « Il convient de préciser que dès le mois de janvier, tout ce qui est isoloirs, urnes était déjà disponible’, a-t-il renseigné, ajoutant que le deuxième lot constitué des imprimés (procès-verbaux, enveloppes, bulletins de vote des candidats, est arrivé mercredi.

    Le département de Tivaouane compte 18 communes, dont certaines comme Ngandiouf et Mbayenne sont très enclavées, d’où l’urgence d’acheminer le matériel  électoral le plus tôt possible, indique-t-on.

    MKB/ADI/SMD/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall veut redynamiser l’économie de la zone orientale

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall veut redynamiser l’économie de la zone orientale

    Tambacounda, 14 mars (APS) – Le candidat de la coalition « DéthiéFALL2024 » à la prochaine élection présidentielle, Déthié Fall, promet de travailler à la redynamisation de l’économie de la zone orientale du Sénégal, en vue de créer des emplois et de contribuer à l’amélioration de la vie des habitants de cette partie du Sénégal.

    « Tambacounda, et au-delà la zone est du Sénégal, aussi bien par son histoire que par sa géographie, revêt de multiples enjeux tant sécuritaire, ferroviaire, économique, diplomatique », a-t-il déclaré, jeudi, lors de son passage dans la capitale orientale du pays.

    Déthié Fall se dit porteur d’un « programme ambitieux » axé sur « un Sénégal bon à vivre et beau à voir », dans lequel la zone est du Sénégal, qui englobe les régions de Tambacounda et de Kédougou, occupe « une place importante ».

    Il s’est engagé à lancer de grands chantiers qui devraient redonner à cette partie du Sénégal « sa stature de zone frontalière, promettant d’ouvrir « un port sec à Tambacounda pour gagner en compétitivité par rapport au port d’Abidjan via Bamako ».

    Il a fait observer que la distance séparant Dakar de Bamako est de 1370 km, alors qu’il n’y a que 1115 km entre Bamako et Abidjan, pendant que la distance entre Kidira et Bamako est de 677 km. Déthié Fall en conclut qu’un port sec à Kidira « renverserait l’avantage concurrentiel de la distance en faveur du port de Dakar ».

    Selon le candidat de la coalition « DéthiéFALL2024 », « ce grand projet va largement profiter aux habitants de Tambacounda à travers la redynamisation économique de la zone, et par voie de conséquence des emplois ».

    Il devrait également en résulter une amélioration de la vie des habitants de cette partie du pays, a-t-il dit, en s’engageant à relancer et à rendre davantage dynamique le chemin de fer Dakar-Tambacounda.

    Le candidat de la coalition « DéthiéFALL2024 » a par ailleurs fait part de sa volonté de relancer « la production à grande échelle » de coton, afin que de Tambacounda, « le Sénégal puisse trouver l’intrant essentiel pour le développement du secteur du textile et être même un hub textile sous-régional ».

    BT/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Le département de Tivaouane compte 260.773 inscrits sur les listes électorales (CEDA)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Le département de Tivaouane compte 260.773 inscrits sur les listes électorales (CEDA)

    Tivaouane, 14 mars (APS) –  Le département de Tivaouane compte 260.773 inscrits sur les listes électorales, en perspective de l’élection présidentielle du 24 mars, a appris l’APS de la Commission électorale départementale autonome (CEDA).

    Ces électeurs potentiels sont répartis entre 595 bureaux de vote.

    Dans la commune de Tivaouane, 44.204 électeurs sont appelés à s’exprimer dans les 91 bureaux de vote distribués entre 27 centres à l’occasion du scrutin présidentiel du 24 mars prochain.

    La CEDA de Tivaouane compte mobiliser 896 contrôleurs et superviseurs, 27 suppléants seront en attente, prêts à être déployés en cas d’indisponibilité chez les titulaires, a indiqué son président Babacar Sall Mbaye.

    Dans l’arrondissement de Niakhène, le nombre d’électeurs est estimé à 26.949, pour 78 bureaux de vote répartis entre 61 centres de vote.

    L’arrondissement de Pambal totalise 54.237 inscrits qui devront voter dans les 122 bureaux dispatchés entre 59 lieux de vote.

    Concernant Méouane, le plus grand arrondissement en termes d’électeurs, 78.472 personnes devront aller aux urnes dans 178 bureaux de vote logés dans 79 centres.

    L’arrondissement de Mérina Dakhar totalise 43809 électeurs inscrits, pour 98 bureaux de vote répartis dans les 68 centres de vote.

    Il faut préciser que la commune de Meckhé, forte de ses 13102 électeurs, dispose de 28 bureaux de vote répartis au niveau des 6 centres.

     MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Un nombre important de cartes d’électeur en souffrance à Kaolack (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Un nombre important de cartes d’électeur en souffrance à Kaolack (préfet)

    Kaolack, 14 mars (APS) – Le préfet de Kaolack (centre), Latyr Ndiaye, a fait état d’un nombre important de cartes d’électeur en souffrance dans les commissions de distribution, appelant les électeurs concernés à retirer leur sésame pour avoir l’occasion de participer au scrutin présidentiel.  

    « Le nombre de cartes d’électeur en souffrance au niveau de la préfecture et des sous-préfectures du département de Kaolack est énorme », a alerté le préfet.

    Il s’agit de deux lots de cartes d’électeur, issues des anciennes révisions exceptionnelles des listes électorales et de la dernière révision, dit-il.

    « Pour l’ancien stock, nous sommes à 4204 cartes d’électeur qui ne sont pas encore retirées alors que pour les cartes issues de la dernière révision exceptionnelle des listes électorales, on est à 7065 cartes en souffrance à la date du 13 mars 2024 », a révélé Latyr Ndiaye.

    Le préfet de Kaolack a lancé un appel aux électeurs concernés, les invitant à se rapprocher des commissions installées dans les communes et des Sous-préfectures pour retirer leur carte à temps afin de pouvoir participer au processus électoral.

    Le préfet a rappelé que la distribution des cartes d’électeur est un processus continue qui, bien avant la tenue de l’élection présidentielle, se faisait au niveau de la préfecture et des sous-préfectures.

    « Aujourd’hui, conformément au code électoral, à l’approche de l’élection, on met en place des commissions administratives qui sont chargées de prendre le relais pour poursuivre la distribution jusqu’à la veille du scrutin », a-t-il indiqué.

    Le département de Kaolack compte 531 bureaux de vote répartis à travers 199 lieux de vote pour une population électorale de 250 406 électeurs, a précisé le chef de l’exécutif départemental.

    « Aujourd’hui, on est dans les dispositions d’organiser l’élection présidentielle, parce que l’essentiel du matériel nécessaire au bon déroulement du vote est mis en place, y compris les documents électoraux », a-t-il renseigné.

    Pour une bonne organisation du prochain scrutin présidentiel, il mise sur « l’expertise et l’expérience » des agents de l’Etat au niveau déconcentré, notamment les chefs de service départementaux qui ont eu la chance de participer à plusieurs processus électoraux.

    « Nous les avons organisés en groupes pour qu’ils soient nos superviseurs au niveau des lieux de vote, pour nous faciliter la mise en place du matériel électoral, le contrôle des membres des bureaux de vote, entre autres tâches », a souligné le préfet de Kaolack.

    L’administration s’appuie également sur les enseignants pour couvrir l’ensemble des bureaux de vote.

    Ces derniers ont commencé leur formation ce jeudi 14 mars avec deux groupes. Cette session se termine demain, vendredi.

    « Ce choix a été fait en rapport avec l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF), qui maitrise mieux le personnel, et les chefs d’établissement. L’arrêté a été publié et partagé avec toutes les parties prenantes. Avant la fin de la semaine, tous les membres des bureaux de vote seront formés et recevront leur convocation pour se présenter le jour du scrutin », a rassuré Latyr Ndiaye.

    Le préfet a demandé aux populations de « faire confiance à l’administration et aux agents […] pour organiser le scrutin ». Il a appelé les électeurs à « se mobiliser tous » pour s’exprimer le jour du scrutin.

    « Les discours, c’est bien, mais aujourd’hui, nous avons l’occasion de choisir le président qui nous rassure, en qui nous avons confiance et dont on pense qu’il pourra prendre en charge les destinées de notre pays », a-t-il dit.

    « L’heure n’est plus aux discours, il s’agit de se présenter, de voter dans le calme, de retourner chez soi et d’accepter les résultats qui sortiront des urnes », a insisté M. Ndiaye.

    ADE/BK/ADL

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Des Matamois évoquent leurs attentes du futur président de la République

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Des Matamois évoquent leurs attentes du futur président de la République

    Matam, 14 mars (APS) – Des populations de Matam interrogées par le correspondant de l’APS attendent du futur président de la République, l’achèvement des travaux de plusieurs chantiers en cours de réalisation dans cette région nord du Sénégal.

    Un bon nombre de Matamois ont souhaité par exemple que les travaux de la route du Dandé Mayo sud, de l’Hôpital régional Ourossogui-Matam et de l’aérodrome soient achevés dans des délais raisonnables.

    Elles ont en même temps exprimé le souhait d’une résolution du bras de fer entre les populations impactées par l’exploitation du phosphate dans les communes de Ndendory, Hamady Hounaré et Orkadiéré, dans le département de Kanel.

    L’entrepreneur Ibrahima Bâ dit TP soutient que plusieurs chantiers sont en cours de réalisation dans la région de Matam pour lesquels, le futur président doit s’atteler à terminer une fois élu.

     »Nous attendons à ce que tous les chantiers en cours soient achevés. Le nouvel hôpital est toujours en construction de même que l’aérodrome de Ourossogui, sans oublier l’université Souleymane Niang de Matam qui, jusqu’à présent, n’est pas sortie de terre », a-t-il déclaré.

    D’après lui, la région attend depuis les indépendances  »la satisfaction de plusieurs doléances qui ne cessent de revenir avec le passage des différents présidents ».

    Le président du mouvement Dandé Mayo émergent (DME), Yaya Ndiaye a de son côté souligné que l’achèvement des travaux de la route du Dandé Mayo sud reste l’une des plus grandes préoccupations des populations, notamment celles vivant dans cette partie de la région.

    Entamés en 2022, les travaux de cette route devant permettre aux populations du Dandé Mayo sud composé des villages du département de Matam et de Kanel de rejoindre les grandes villes de la région situées sur la Route nationale n°2, suivent leur cours malgré beaucoup de retard, selon M. Ndiaye.

    Il dit attendre du prochain président de la République, la livraison de la route dans  »les meilleurs délais, qui devra être accompagnée par des projets dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) et l’emploi des jeunes ».

    Les attentes de ces populations, par la voix de Yaya Ndiaye concernent également le recrutement de la main-d’œuvre locale, l’accélération du volet lié au dédommagement des impactés.

    Yaya Ndiaye et ses camarades du mouvement DME espèrent des actions concrètes concernant ce chantier, notamment la pose d’une couche de goudron entre Navel et Thiempeng  »pour rassurer les populations ».

    Dans le département de Kanel, l’exploitation du phosphate attire des attentions avec les sorties fréquentes des populations impactées par la mine exploitée dans les communes de Ndendory, Hamady Hounaré et Orkadiéré.

    Pour Djibril Diawara, membre du Collectif pour la défense des intérêts des populations impactées, celui qui va succéder à Macky Sall  »devra régler les problématiques qui ruinent les communautés ».

     »Elles concernent l’emploi des jeunes, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), le décaissement des fonds destinés à l’appui des collectivités territoriales et l’indemnisation des propriétaires de champs », a fait savoir M. Diawara.

    Il invite le prochain chef de l’Etat à venir au secours des populations impactées par l’exploitation des phosphates.

    De plus, a-t-il précisé,  »1804 personnes ont été recensées comme étant impactées, pour un montant total de 162 500 000 francs CFA à  partager entre les trois communes ».

    La mine de  phosphates est exploitée par la Société minière de la vallée, SOMIVA.

    Par ailleurs, les candidats à la présidentielle du 24 mars sont attendus dans la région de Matam à partir de ce jeudi.

    AT/SBS/ASB/AKS

  • SENEGAL-PREIDENTIELLE-CARTES / Cartes d’électeur : un taux de distribution de 45 % à Richard-Toll

    SENEGAL-PREIDENTIELLE-CARTES / Cartes d’électeur : un taux de distribution de 45 % à Richard-Toll

    Dagana, 14 mars (APS) – Le taux de distribution des cartes d’électeur s’élève à 45% dans la commune de Richard-Toll (nord), a indiqué le président de la commission de distribution des cartes d’électeur de la capitale sucrière, Amadou Mactar Dia.

     »Nous avons distribué 1356 cartes sur les 3025 reçues de la préfecture, ce qui représente un pourcentage de 45% », a-t-il confié à l’APS.

    Il signale que 1669 cartes d’électeur attendent encore d’être retirées, précisant qu’outre la commune de Richard-Toll, ces cartes concernent aussi celle de Ndombo et d’autres communes encore.

    OG/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Bâ :  »Saint-Louis va jouer un rôle déterminant dans notre politique de souveraineté alimentaire »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Bâ :  »Saint-Louis va jouer un rôle déterminant dans notre politique de souveraineté alimentaire »

    Saint-Louis, 14 mars (APS) – La région de Saint-Louis (nord) va jouer un  »rôle déterminant » dans la politique de souveraineté alimentaire du Sénégal, a affirmé le candidat de la coalition  »Benno bokk yakaar » (BBY, mouvance présidentielle) à l’élection présidentielle, Amadou Bâ.

     »On a une politique de souveraineté alimentaire. Et Saint-Louis va jouer un rôle déterminant parce que la pêche constitue un élément essentiel dans cette politique’’, a-t-il déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’occasion d’un meeting dans le cadre de la campagne pour la présidentielle du 24 mars.

    Compte tenu de la,  »si on veut régler la question de l’emploi, on doit revoir la pêche », a-t-il estimé.

    L’ancien Premier ministre promet également de régler le problème de la brèche de Saint-Louis, une fois élu à la tête du pays.  »Quand on voit la manière dont elle évolue, cela montre qu’on doit l’attaquer. On va investir beaucoup d’argent là-dessus. On va aussi chercher des experts pour régler ce problème », a-t-il fait déclaré.

    Le meeting, organisé à la place Baya, a enregistré la présence du maire de la ville de Saint-Louis Mansour Faye, par ailleurs ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de militants et de sympathisants de la mouvance présidentielle.

    CGD/AMD/ASB/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Mamadou Lamine Diallo, l’ambition présidentielle d’un technocrate compétent

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Mamadou Lamine Diallo, l’ambition présidentielle d’un technocrate compétent

    Dakar, 14 mars (APS) – Candidat à une élection présidentielle pour la deuxième fois, Mamadou Lamine Diallo, 64 ans, présente le profil du brillant technocrate à la grande capacité de propositions, féru des questions économiques et de développement industriel du Sénégal et du continent africain en général.

    Le candidat de la coalition  »MLDTEKKI2024 » au scrutin du 24 mars, s’était présenté comme candidat indépendant à l’élection présidentielle de février 2007 au Sénégal, obtenant 0,48 % des votes. Il avait développé, au cours de la campagne électorale, des idées pour, disait-il,  »montrer aux Sénégalais qu’une autre voie est possible », estimant que des « solutions pertinentes » pouvaient être trouvées aux difficultés rencontrées par les populations, la jeunesse notamment.

    En sa qualité de président du Mouvement Tekki, il est membre de la Conférence des leaders de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, victorieuse lors des élections locales de 2009. Il a également pris une part active aux travaux des Assises nationales, organisées en 2008-2009 par des organisations socioprofessionnelles, de la société civile, des partis politiques, pour faire un inventaire de la trajectoire du Sénégal depuis 1960 et jeter les bases d’une refondation.

    Né en 1959 à Dakar, il effectue ses études primaires à la Zone B et secondaires au lycée Van Vollenhoven (actuel lycée Lamine Gueye), où il obtint son baccalauréat en 1977. Il intègre alors les classes préparatoires au Lycée Louis le Grand à Paris (France) avant d’être admis à l’École polytechnique de Paris, puis à l’École des Mines de Paris, obtenant un diplôme d’ingénieur de ces deux établissements. En 1988, il obtient son doctorat en économie de l’École des Mines de Paris.

    Pour 2024, Mamadou Lamine Diallo propose un programme dénommé ‘’Agenda de redressement national du Sénégal’’, axé sur quatre piliers et six mesures d’urgence. Leur mise en œuvre, selon lui, permettra à court terme d’apaiser le climat socio-politique, à moyen terme d’apporter des réponses aux urgences auxquelles font face les Sénégalais, et, à long terme, de réformer l’économie pour créer des emplois.

    Les quatre piliers de son programme de candidat sont : la restauration des valeurs qui sous-tendent la République ; la réconciliation du Sénégalais avec les institutions ; la construction d’une nouvelle économie offensive planifiée d’industrialisation et, enfin, la construction d’un Sénégal brillant en Afrique et dans le monde.

    L’objectif du deuxième pilier du programme est de  »réconcilier le Sénégalais avec ses Institutions ». Il est axé notamment sur la réduction des pouvoirs du président de la République.  »Je propose de réduire, dès ma prise de fonction, les pouvoirs du président de la République et de les encadrer dans certains domaines : le président de la République ne sera plus président du Conseil supérieur de la magistrature ; les nominations aux emplois civils et militaires seront organisées par des règles précises selon les postes considérés », dit Diallo dans son programme.

    Le président de la République  »sera un justiciable et pourra être attrait devant la justice pour des décisions contraires aux intérêts du Sénégal. En particulier, les faits constitutifs de la haute trahison seront précisés dans la loi pour donner un contenu concret à la haute trahison », souligne le candidat, relevant que  »cette redevabilité juridique sera étendue à l’ensemble de l’administration : pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire ».

    Sur la feuille de son expérience, Mamadou Lamine Diallo aligne de prestigieuses positions : économiste Senior de l’Energie aux bureaux d’études SEED et SYNDEX à Paris, effectuant des études sur les marchés pétroliers, le raffinage et les énergies domestiques (1988-90) ; conseiller de l’administrateur de la Banque mondiale à Washington D.C., chargé du suivi des programmes d’ajustement structurels (1990-93).

    Diallo a été, entre 1993 et 1994, directeur adjoint à la Direction des études de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), y effectuant des travaux sur la dévaluation du franc CFA, les taux de change d’équilibre, la mise en chantier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

    De 1994 à 2002, il a été conseiller technique du Premier ministre, chargé du suivi des réformes sectorielles pour le renforcement de la compétitivité de l’économie, successivement président du Conseil d’administration de la Société nationale de recouvrement (SNR), président du Conseil d’administration du Centre expérimental de recherches et d’études pour l’équipement (CEREEQ), président du Comité de gestion de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor.

    Entre 2002 et 2010, il est directeur adjoint à la Direction de la recherche et de la statistique de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), directeur adjoint de Cabinet puis directeur de Cabinet du président de la Commission de l’Union africaine à Addis Abeba, conseiller du directeur du département des études économiques et monétaires de la BCEAO, à Dakar.

    En juillet 2022, Mamadou Lamine Diallo est élu député à l’Assemblée nationale pour la troisième fois.

    ADC/AKS/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Tivaouane, Aliou Mamadou Dia évoque son projet de professionnalisation des « daara »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Tivaouane, Aliou Mamadou Dia évoque son projet de professionnalisation des « daara »

    Tivaouane, 14 mars (APS) – Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à la présidentielle du 24 mars, Aliou Mamadou Dia, a décliné jeudi, sa vision d’une professionnalisation des “daaras“ (écoles coraniques), à l’échelle nationale, pour “réparer une injustice qui a trop duré“.

    Arrivé mercredi peu avant minuit dans la cité religieuse, Aliou Mamadou Dia, accueilli par une foule nombreuse et déchaînée, a promis de “réparer une injustice qui n’a que trop duré“.

    “C’est injuste de voir des Sénégalais diplômés des grandes universités arabes en biologie, en mathématiques, en informatique et revenir au pays sans aucune perspective d’insertion“, a-t-il dit.

    “Avec moi comme président de la République, cette politique de deux poids deux mesures sera une histoire oubliée, car nous sommes tous des fils du Sénégal“, a-t-il promis.

    Le candidat du PUR prône aussi un retour aux valeurs traditionnelles sénégalaises, estimant que la revalorisation de nos cultures est un préalable à l’essor de notre pays.

    “La politique politicienne ne développera jamais notre pays, estime-t-il, il nous faut une rupture totale pour opérer les réglages  nécessaires et conformes  aux lignes contenues dans la théorie du changement si chère au PUR“.

    Il s’est désolé du “contraste saisissant“ entre la richesse du département de Tivaouane et la pauvreté qui sévit dans cette localité

    “Tivaouane avec son gaz, son zircon, ses centrales  éolienne et électrique, ses riches terres, sa façade maritime, doit bien profiter du capital humain dont regorge le Sénégal pour construire un vrai développement“, a-t-il lancé.

    Pour  Aliou Mamadou Dia, “il nous manque un bon leadership pour porter tout ce potentiel“.

    Il promet qu’une fois élu président de la république, “le visage de Tivaouane, l’un des départements les plus riches du Sénégal va radicalement changer avec (son programme) Nitte Ak Naatangué“ (l’homme et le développement, en langue wolof).

    Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à Seydi Elhadji Malick Sy, grand-père de l’inspirateur du PUR, Serigne Moustapha Sy.

    MKB/ADI/AKS