Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Keur Madiabel, Déthié Fall propose un  »changement qualitatif sérieux » basé sur la compétence

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Keur Madiabel, Déthié Fall propose un  »changement qualitatif sérieux » basé sur la compétence

    Kaolack, 12 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle Déthié Fall a insisté lundi, à Keur Madiabel (Kaolack, centre), sur la nécessité d’aller  »très rapidement », vers un  »changement qualitatif sérieux » basé sur  »la compétence, la rigueur, la vérité et la justice ».

     »Il nous faut, très rapidement, un changement qualitatif, un changement sérieux, dans du sérieux et sur du sérieux. Un changement par la compétence, la rigueur, la vérité et la justice », a notamment dit le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP) lors de son passage dans cette commune du département de Nioro du Rip dans le cadre de la campagne électorale.

    Déthié Fall estime que  »c’est seulement ce changement-là qui nous permettra, de façon durable, à travers l’agriculture, l’industrialisation, l’autonomisation des femmes, l’encouragement et le renforcement des petites et moyennes entreprises, de résorber définitivement le chômage ».

     »Les questions d’assainissement, d’hygiène et de chômage des jeunes devraient être dépassées à Kaolack. L’industrialisation a toujours été le parent pauvre des politiques que le président Macky Sall a eues à développer ces dernières années », a déclaré M. Fall.

    Il soutient que la Société nationale de commercialisation des oléagineux (SONACOS) devrait faire partie des plus grandes industries du Sénégal.

     »Je prends l’engagement ici, si je bénéficie de votre confiance pour être le président de la République du Sénégal, de développer tout ce qui est industrie telle que la SONACOS », a promis le candidat de la coalition Déthié 2024.

     »Je sais que lorsque le président sortant (Macky Sall) sollicitait vos suffrages, il avait promis le dragage du port de Kaolack mais il ne l’a pas fait. Je prends l’engagement de faire ce dragage-là afin que certains produits puissent être débarqués ici et qu’autres aussi puissent aussi partir de ce port pour aller dans d’autres lieux », a-t-il promis.

    ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Des caravanes et du porte-à-porte au menu de la campagne électorale à Kaffrine

    SENEGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Des caravanes et du porte-à-porte au menu de la campagne électorale à Kaffrine

    Kaffrine, 12 mars (APS) – La campagne pour l’élection présidentielle du 24 mars est rythmée à Kaffrine par des caravanes et du porte-à-porte en attendant le passage des candidats dans cette région centre du pays.

    Des motos Jakarta et des voitures sont garées devant la permanence de la coalition  »Diomaye président », du candidat Diomaye Diakhar Faye, après avoir sillonné toutes les grandes artères de la capitale du Ndoucoumane.

    La coalition de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yakaar, semble avoir adopté la même stratégie en organisant une caravane pour se lancer à l’assaut des électeurs de la région de Kaffrine.

    La coalition  »Gakou2024 » du candidat Malick Gakou préfère la stratégie de proximité pour aller à la rencontre des populations.

     »Nous pensons que c’est la meilleure des manières, car, il s’agit  d’être en contact  avec les populations, leur exposer le programme alternatif ‘Souxali Sénégal’ (Pass). Nous ne sommes pas dans le folklore, ni dans une ambiance de navétanes, mais dans la politique de proximité », a expliqué Cheikh Ahmadou Bamba Mboup, coordonnateur du comité électoral de la coalition  »Gakou 2024 » à Kaffrine.

    La campagne électorale est diversement appréciée par certains habitants de Kaffrine qui invitent les différents états-majors à livrer des discours pacifiques pour l’intérêt de la région, tandis que d’autres souhaitent que les candidats en lice viennent développer leurs programmes.

    Le candidat de la coalition  »MLD Tekki 2024 », Mamadou Lamine Diallo, est attendu ce mardi à Kaffrine où il va sillonner les départements de Birkelane, Malem-Hodar et Koungheul.

    CTS/ASB/SKS/SBS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Les potentialités de Thiès n’ont pas été exploitées à cause de  »mauvaises orientations politiques » (Mame Boye Diao)

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Les potentialités de Thiès n’ont pas été exploitées à cause de  »mauvaises orientations politiques » (Mame Boye Diao)

    Thiès, 12 mars (APS) – Le candidat de la Coalition Diao 2024, El Hadji Mamadou Diao a déploré lundi, dans la cité du rail, de  »mauvaises orientations politiques » qui ont manqué de mettre en valeur les potentialités économiques dont regorge la région de Thiès.

    Lors d’un meeting dans le quartier Takhikao, El Hadji Mamadou Diao dit Mame Boye Diao a évoqué le cas du transport ferroviaire, dont la ville de Thiès devrait être le  »cœur », tant au plan national qu’international. Il regrette le fait qu’on ait  »laissé mourir » ce moyen de transport hérité de la colonisation, si bien que les cheminots ont passé les 15 à 20 dernières années à ne parler que de réhabilitation des chemins de fer.

    Pendant ce temps, ce sont des cohortes de camions qui assurent le transport de marchandises entre Dakar et Bamako, regrette-t-il.

    A la place d’une voie ferrée assurant le maillage du pays, le  gouvernement a préféré des  »investissements très coûteux qui ne sont pas orientés vers le développement, mais vers le prestige », a-t-il relevé, faisant allusion au Train express régional (TER), qui  »ne concerne qu’un tronçon de Dakar ».

    Pour lui,  »le cœur d’une politique d’investissement dans le domaine ferroviaire doit être la région de Thiès, (qui) permet d’irradier le reste du Sénégal ». Cette région peut centraliser toute la production du pays, estime l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, dont il a été limogé en septembre 2023

    La région concentre les  »quais de pêche les plus performants du pays », mais sans accompagnement en matière de transformation, pour que qu’elle devienne le  »poumon économique du Sénégal » , a t-il déploré, non sans oublier de mentionner l’importante production de fruits et légumes.

     »Malheureusement, aucun effort structurant n’a été fait en matière de conservation, de stockage », si bien que dans des localités comme Pout, les productions, sont  »souvent jetées », faute d’équipement de froid.

    Il préconise d’aider les femmes vendant des fruits le long de la route nationale à disposer d’équipement de conservation, dans un contexte où, à cause de l’autoroute, la route nationale n’a plus le même niveau de fréquentation qui leur permettait d’écouler rapidement leurs produits.

     »Voilà une région avec un potentiel économique connu, avec des entrepreneurs très forts, mais où on n’est là que pour capter des ressources au profit de l’Etat », s’est-il désolé.

    Comme indice de ce potentiel de développement, il note que  »Thiès est l’une des rares régions au Sénégal avec un centre fiscal dans la ville chef-lieu de région et un autre dans un autre chef-lieu de département ».

    Selon lui,  »vu le potentiel de Thiès, en deux ans cette  région peut être transformée » avec ses femmes et ses jeunes qui sont actifs.  »Chacun se débrouille, mais l’Etat n’est pas derrière pour organiser les filières, créer les instruments de mécanisation, de production selon les normes », déplore-t-il.

    Soulignant l’ »importance de Thiès sur la carte universitaire », Mame Boye Diao estime que  »les filières innovantes qui peuvent porter le développement du Sénégal sont à Thiès, mais il faut qu’on aide Thiès à mieux s’en sortir ».

    Il estime que Thiès s’est vue attribuer l’image d’une ville rebelle, au point d’être oubliée.

    « Notre défi, c’est de faire en sorte que le potentiel économique de Thiès puisse servir les Thiessois en premier », a dit le candidat.  »C’est une aberration que nos ressources appartiennent à des pays tiers », regrette-t-il citant le cas des Industries chimiques du Sénégal (ICS), qui selon lui,  »ne nous appartiennent pas en réalité ».

    Le candidat de la coalition Diao 2024 considère le cas de Ngaye comme une illustration de l’ »incohérence des politiques économiques » du pays. Il relève par exemple qu’aucun atelier de cette localité de Thiès spécialisée dans l’artisanat et plus particulièrement les métiers du cuir, ne peut produire 1.000 paires de chaussures en une journée, faute d’équipement pour passer à une production industrielle.

    Selon lui, l’Etat devrait accompagner les gens dans ce qu’ils savent faire. Les femmes transformatrices qui manquent d’équipements  et d’emballage nécessaires pour approvisionner les grandes surfaces, doivent être appuyées.

    Tous les corps de métiers, de la maçonnerie, à l’électricité, en passant par les tailleurs, cordonniers, mécaniciens qui forment des enfants, doivent être équipés pour être des acteurs économiques et transformer le pays, estime-t-il.

    Déplorant le fait qu’une bonne partie des jeunes sont devenus des conducteurs de mototaxis Djakarta, il relève que  »cela ne peut continuer ».  »Malheureusement notre pays est gangrené par le manque de prospective », se désole-t-il.

    ADI/ASB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Serigne Mboup, un homme d’affaires arabisant à la conquête du Palais

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Serigne Mboup, un homme d’affaires arabisant à la conquête du Palais

    Kaolack, 12 mars (APS) – Elu à la tête de la municipalité de Kaolack au sortir des élections locales de 2022, l’homme d’affaires et arabisant Serigne Mboup se met en selle pour l’élection présidentielle du 24 mars avec comme cheval de bataille ‘’un Sénégal de justice, de paix et d’équité sociale’’.

    A l’annonce de sa candidature, certains de ses administrés avaient salué l’audace d’un novice en politique qui avait réussi la prouesse de se faire élire à la tête de la mairie de Kaolack devant un parterre de concurrents issus des rangs du pouvoir composés de ministres et de directeurs généraux et nationaux.

    Les Kaolackois avaient toutefois invité leur maire à d’abord faire ses preuves à travers la gestion de la municipalité avant de prétendre diriger le Sénégal.

     »Les anciens élèves de l’école coranique n’ont pas de limite à se fixer. Aujourd’hui, si on me proposait de diriger la NASA, j’accepterais volontiers, sans appréhension aucune’’, argue-t-il. Comme pour répondre à ses détracteurs qui doutent de ses capacités intellectuelles.

    L’homme qui a repris l’entreprise familiale après le décès de son père en 1992 avant de faire de la Compagnie commerciale Bara Mboup (CCBM) l’un des fleurons de l’économie sénégalaise a cette rengaine qu’il oppose à ceux qui le critiquent :   »je sais que ce que nous faisons dans nos entreprises est plus compliqué que gérer un Etat’’, avait-t-il soutenu dans un entretien accordé au quotidien sénégalais L’Observateur (privé).

    Le leader de la coalition ‘’And Nawlé, And Suxali Sénégal’’ qui a fait ses armes dans les affaires a été président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack (CCIAK)

    Ancien pensionnaire de la célèbre école coranique de Coki fondée au début des années 1930 dans la région de Louga (nord), Serigne Mboup dit vouloir montrer, à travers sa candidature, que les daara ont évolué. Il s’agira selon lui, de démontrer que les ‘’ndongo daara’’ (sortants des daara) peuvent occuper n’importe quel poste de responsabilité.

    Si son français n’est pas des meilleurs, au point qu’il se voit par moments tourné en dérision dans les réseaux sociaux, Serigne Mboup, s’exprime aisément en anglais.

    Longtemps et largement situés à la marge, les intellectuels non europhones pour désigner les élites formées dans l’offre éducative dite arabo-islamique s’affirment de plus en plus dans l’espace public.

    Si l’économie informelle a toujours été leur trouvaille, les plus ambitieux investissent le terrain politique jusqu’à se faire élire à la tête de municipalités. Tandis que les plus téméraires se mettent en selle pour briguer le suffrage des Sénégalais à la magistrature suprême, en mettant en avant le sobriquet de  »doomou daara » pour se faire une virginité politique, quand les gens se détournent de plus en plus des politiciens classiques.

    Si certains observateurs analysent ces nouvelles affiches politiques comme des candidatures de procuration, il n’en demeure pas point qu’elles matérialisent en quelque sorte une revanche des marges.

     ADE/SMD/AKS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORAGANISATION / Makhtar Cissé : « Nous allons préserver l’exception sénégalaise »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORAGANISATION / Makhtar Cissé : « Nous allons préserver l’exception sénégalaise »

    Dakar, 11 mars (APS) – Le nouveau ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a assuré lundi que les services relevant de son département vont faire leur possible pour une bonne organisation du scrutin présidentiel prévu le 24 mars prochain avec l’ambition de « préserver l’exception sénégalaise ».

    « Nous n’avons pas d’inquiétudes parce que notre pays a une forte tradition d’organisation d’élections. Je suis un soldat dans l’âme qui est prêt à servir. Nous allons préserver l’exception sénégalaise », a-t-il assuré.

    M. Cissé s’exprimait au cours de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba, promu chef du gouvernement.

    « Nous allons garder la ligne droite et la tête haute. Il faut être froid et ne faire que ce que l’on a à faire (…) nous sommes des hauts fonctionnaires nourris au lait de la République. J’ai toujours appris à servir », a poursuivi l’ancien ministre du Budget et ex directeur général de Senelec, la société nationale d’électricité.

    Mouhamadou Makhtar Cissé, ancien élève du Prytanée militaire de Saint-Louis, dit ressentir sur ses épaules le poids de « la grande responsabilité » de diriger un ministère « important et stratégique pour la bonne marche du pays ».

    « Agir sur le destin de la nation est une mission exaltante. Il s’agit du service public, c’est à dire du service au public (…), nous nous trouvons à un moment important de la vie de notre pays. Mais le Sénégal continuera après cette élection », a dit celui qui a assuré les fonctions de directeur général des douanes et directeur de cabinet du président de la République.

    Il a appelé les acteurs politiques à jouer à l’apaisement. « Nous invitons les différents états-majors sur le terrain des idées et des programmes. Il faut s’abstenir de tout propos violents », a lancé Mouhamadou Makhtar Cissé.

    Le nouveau ministre de l’Intérieur, docteur en droit et sciences politiques, est titulaire d’un master en finances et gestion publiques.

    Il est également diplômé de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature, d’où il est sorti comme inspecteur des douanes.

     »La tradition démocratique au Sénégal est de voter le dimanche et de vaquer à ses occupations lundi. Même si la période préélectorale peut être inflammatoire », a pour sa part réagi le ministre de l’Intérieur sortant, Sidiki Kaba.

    M. Kaba, devenu chef du gouvernement à la faveur du dernier remaniement ministériel, a assuré que « le matériel électoral est déjà éclaté ainsi que les bulletins de vote ».

    MTN/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-LOGISTIQUE / Diourbel : le matériel électoral réceptionné (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-LOGISTIQUE / Diourbel : le matériel électoral réceptionné (préfet)

    Diourbel, 11 mars (APS) – Le préfet du département de Diourbel (centre), Magatte Diouck, a réceptionné, lundi, une partie du matériel électoral destiné à cette circonscription, en perspective du scrutin présidentiel prévu le 24 mars prochain.

    Le matériel réceptionné est « composé essentiellement des imprimés, à savoir les bulletins de vote des candidats et les enveloppes » devant permettre d’organiser « le scrutin dans le calme et la sérénité », a déclaré le chef de l’exécutif départemental.

    La grande partie du matériel électoral avait été déjà réceptionnée, a-t-il indiqué, ajoutant qu’à ce jour, « tous les équipements » liés à l’organisation de l’élection présidentielle ont été distribués dans les différents arrondissements du département de Diourbel.

    M. Diouck a dit avoir donné instruction aux sous-préfets de mettre le matériel reçu dans des endroits sécurisés, mais surtout d’en faire le conditionnement pour assurer sa mise à disposition « dans les meilleurs délais ».

    Le préfet avait auparavant présidé un comité départemental électoral pour discuter, avec les acteurs concernés, du processus électoral et de l’organisation du scrutin.

    Maguatte Diouck a invité les plénipotentiaires à partager avec l’autorité administrative les plannings de campagne de candidats dans le département, pour éviter des chevauchements de caravanes.

    Il a aussi invité les mandataires des candidats à envoyer la liste de leurs représentants dans les bureaux de vote « dans les meilleurs délais ».

    Le préfet de Diourbel a de même demandé aux responsables des différentes coalitions de déposer leur déclaration de caravane vingt-quatre heures avant, conformément, dit-il, aux dispositions du code électoral, pour permettre aux forces de défense et de sécurité « d’avoir la bonne information et de prendre les dispositions nécessaires ».

    Il a assuré qu’un dispositif sécuritaire « conséquent » est déjà en place pour éviter les violences pendant la campagne et jusqu’à la fin du scrutin.

    Concernant les cartes d’électeur, le préfet de Diourbel a relevé qu’il reste encore « plus d’un millier » à distribuer, notamment dans l’arrondissement de Ndoulo.

    MS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Kaffrine : un chef religieux invite les candidats à « civiliser leurs discours »  durant la campagne

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Kaffrine : un chef religieux invite les candidats à « civiliser leurs discours » durant la campagne

    Kaffrine, 11 mars (APS) – Cheikh El Hadji Babacar Cissé, khalife général de Madina Layène, une cité religieuse de la région de Kaffrine (centre), invite les différents candidats à la présidentielle à « civiliser leurs discours », dans le cadre de la campagne pour l’élection du 24 mars prochain.

    « Nous invitons les différents candidats à la présidentielle à civiliser leurs discours durant la campagne, afin de davantage faciliter la stabilité de l’espace politique », a-t-il lancé.

    Il intervenait dimanche, en marge de la cérémonie officielle de la 17e édition de « la nuit du Prophète et de Dieu », une manifestation annuelle qui se tient dans cette cité religieuse dépendant de la commune de Missirah.

    S’exprimant en présence du maire de la commune, Moustapha Ndong, le marabout a de même invité la jeunesse à faire preuve de discipline et de patience.

    « Nous prions pour la stabilité du pays. Nous savons que le Sénégal est un pays de paix, et il restera toujours ce modèle, donc, préservons cet acquis », a dit Sergine El Hadji Ousmane Tambédou, représentant du khalife général d’Aynou Madi, autre cité religieuse de la région de Kaffrine.

    Des récitals de Coran, séances de « zikr » et des prières ont mis fin à l’édition de cette année de « la nuit du Prophète et de Dieu ».

    CTS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-FONCIER / Malika : le futur président de la République invité à faire des litiges fonciers une priorité

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-FONCIER / Malika : le futur président de la République invité à faire des litiges fonciers une priorité

    Malika, 11 mars (APS) – Des producteurs maraîchers de la commune de Malika, dans le département de Keur Massar (banlieue dakaroise), exhortent le futur vainqueur de la présidentielle du 24 mars 2024 prochain, à faire de la gestion des litiges fonciers « sa priorité ».

    « La campagne présidentielle est lancée. Nous disons aux candidats en course que le futur président élu devra avoir comme priorité la gestion correcte du foncier, à Malika. Le foncier est un réel problème qu’il faut vite régler. En plus, la décharge de Mbeubeuss a grignoté nos champs », a déclaré Fatou Laye Gadiaga, une habitante de Malika.

    Elle intervenait lors d’une séance de sensibilisation sur les litiges fonciers dans cette commune de la banlieue dakaroise. Une rencontre organisée par des producteurs maraîchers de Malika qui se plaignent de la récurrence des litiges fonciers dans leur terroir.

    « Nous invitons le futur président de la République à venir régler les litiges fonciers ici à Malika », a-t-elle ajouté.

    Les maraîchers ont « effectué de nombreuses démarches administratives sur les litiges fonciers dans la commune de Malika », signale Seydina Nguer, autre maraîcher habitant cette commune.

    Les litiges fonciers sont un problème qui « préoccupe » les producteurs, dit-il.

    « Nous avons beaucoup de litiges fonciers ici entre promoteurs privés, la municipalité et les populations. Nous avons décidé de défendre nos champs sur lesquels nous comptons pour mener nos activités agricoles qui nous servent de sources de revenus », a-t-il souligné.

    Des producteurs se plaignent de la perte progressive de leurs périmètres maraîchers, avec notamment la présence de la décharge des ordures de Mbeubeuss. Il invite, à cet effet, le futur président de la République à prendre en compte ces questions.

    « Nous avons des inquiétudes. La décharge de Mbeubeuss est ici, les réservoirs d’eaux usées sont [aussi] au détriment des espaces maraîchers et de la flore », lance Mamadou Diène, 76 ans.

    SG/ASG/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL  / Aly Ngouille, un polytechnicien sur la ligne de départ de la course à la présidentielle  

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL  / Aly Ngouille, un polytechnicien sur la ligne de départ de la course à la présidentielle  

    Louga, 11 mars (APS) – Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, est un polytechnicien ayant géré d’importants portefeuilles ministériels durant ces 12 dernières années aux côtés de Macky Sall, avant de s’affranchir pour aller à la conquête des suffrages des Sénégalais.

    Cet ancien ministre de l’Intérieur est né le 16 août 1964, à Linguère, dans la région de Louga. Il est ingénieur en génie civil, diplômé de l’Ecole Polytechnique de Thiès où il est sorti major de sa promotion en 1988.

    Brillant étudiant, le polytechnicien part ensuite aux Etats-Unis, pour compléter sa formation à l’institut de technologie de l’Illinois à Chicago où il obtient un diplôme de MBA avec une double spécialisation en Finance et Recherche opérationnelle en 1993.

    A la fin de ses études au pays de l’Oncle Sam, il décline toutes les propositions qui lui ont été faites pour rentrer au bercail afin de servir son pays.

    Une fois au Sénégal, il découvre le secteur bancaire sous les couleurs de la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS), où il a très vite gravi les échelons, en occupant respectivement plusieurs postes, auditeur, chef du service des caisses et guichets, chef de département des opérations de la clientèle, directeur du crédit et directeur de la clientèle et du réseau.

    Il décide un départ négocié pour entreprendre et donner du temps à la politique.

    Pionnier du microcrédit dans le Djolof, son terroir d’origine, il a marqué d’une empreinte indélébile ce secteur avec la création d’une structure financière dénommée DjoMEC (Djolof Mutuelle d’Epargne et de Crédit), comptant 12 000 adhérents pour un capital qui dépasse un milliard de francs CFA, permettant ainsi beaucoup de réalisation en termes de biens immobiliers.

    Pour marquer son entrée en politique, il met sur pied le Mouvement pour la renaissance du Djolof (MRD), en 2007.

    Il noue une alliance avec le parti de Macky Sall, l’APR (Alliance pour la République), une année plus tard. Une fois élu, en 2012, ce dernier va le coopter au gouvernement où il va siéger pendant plusieurs années, occupant différents postes ministériels.

    Fils de l’ancien maire de Linguère, feu Ibra Ndiatté Ndiaye, Aly Ngouille Ndiaye a marché sur les pas de son père, en briguant les suffrages des populations de sa ville natale aux élections locales de 2014 qu’il remporta devant son rival Habib Sy, un autre candidat à la prochaine élection présidentielle.

    Réputé rigoureux et compétent, jouissant d’une bonne réputation, il était à la tête d’Aris Engineering, une société d’ingénierie immobilière, jusqu’à sa nomination en qualité de ministre de l’Industrie et des Mines.

    Il a également été le président du conseil d’administration (PCA) de l’ASC Dahra lorsque ce club évoluait en ligue 1 de football. 

    Entre 2012-2017, il a été ministre sous la direction de trois Premiers ministres qui se sont respectivement succédé à la Primature, à savoir Abdoul Mbaye, Aminata Touré et Mohamed Boune Abdallah Dionne.

    Il a été ministre de l’Energie, des Mines et de l’Industrie, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique sous le gouvernement de Mohamed Boune Abdallah Dionne.

    Il quitte le gouvernement lors du remaniement intervenu en 2020, avant de revenir aux affaires avec la nomination d’Amadou Ba, en occupant le poste de ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural en 2023.

    Nourrissant des ambitions présidentielles, il fait part de sa volonté d’être candidat à l’élection présidentielle après que le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé ne pas se représenter à sa propre succession.

    Il démissionne alors de son poste de ministre de l’Agriculture pour briguer les suffrages des Sénégalais.

    Aly Ngouille Ndiaye parle couramment anglais.

    DS/OID/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Malick Gakou, une longue carrière politique et professionnelle doublée d’un engagement social et sportif

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Malick Gakou, une longue carrière politique et professionnelle doublée d’un engagement social et sportif

    Guédiawaye, 11 mars (APS) –  Recalé en 2019 à l’étape des parrainages, Malick Gakou, cette fois-ci dans le peloton des candidats du scrutin présidentiel du 24 mars, a une longue carrière politique et professionnelle doublée d’un engagement en faveur du social et du sport.

    Le président du Grand parti (GP), formé en Pologne après son cycle primaire et secondaire à Pikine et Guédiawaye (banlieue de Dakar), ambitionne de diriger le Sénégal selon une vision déclinée dans le Projet alternatif suxali Sénégal (PASS) dont le but est de remettre le pays sur les rails du développement.

    Né le 17 août 1961 à Dakar, Gakou, orphelin de mère à sa naissance (sa mère est décédée en couche) a été formé en Pologne, avant de faire ses premiers pas en politique au Parti socialiste (PS), puis à l’Alliance des Forces de Progrès (AFP). Il créa par la suite sa propre formation politique dénommée  »Le Grand parti ».

    Malick Gakou a vécu son enfance à Thiaroye Sur Mer, auprès de sa grand-mère Astou Seck. Il fit ses premiers pas à l’école primaire numéro 1 de ce village traditionnel Lébou, où il obtient son CEPE (Certificat de fin d’études primaires et élémentaires) et l’entrée en 6-ème.

    Après l’école primaire, sa grand-mère déménagea à Pikine Guinaw-Rails où il fréquente le Collège de Pikine sud, renommé CEM Cherif Mouhamadoul Habib Tijani. Par la suite, sa famille se déplace à Guédiawaye où elle se fixa définitivement. Il décroche au lycée Seydina Limamou Laye son baccalauréat série F2 (électrotechnique).

    Le tournant de la Pologne

    Après le bac, Gakou obtient quatre (4) bourses étrangères pour poursuivre, selon son souhait, ses études, soit en Italie, en Chine, en Bulgarie ou en Pologne. Il choisit d’aller en Pologne après le conseil avisé d’un grand frère, qui était son vrai ami qui venait de terminer ses études en Ukraine.

    En 1984/85, il entra à l’école des langues de Lodz, où il décroche un diplôme de langue polonaise avec mention et fut orienté à la célèbre école centrale de planification et des statistiques de Varsovie (SGPIS), première école des hautes études économiques en Pologne (1906), devenue Warsaw school of economics (SGH) en 1991.

    Durant son séjour dans ce pays, le jeune étudiant sénégalais fut ainsi profondément marqué par l’histoire du roi Kazimierz Wielki (Casimir III) et les déchirements des années d’occupation nazie, suscitant chez lui un profond sentiment de  »polonité ».

    Gakou dit avoir vécu de plein fouet toutes ces transformations engendrées par les conséquences de l’après-guerre et du partage du monde en deux blocs antagonistes (Est-Ouest).

    C’est au firmament de cette ambiance historique qu’il obtient un master en commerce extérieur, et puis un doctorat en sciences économiques suivi d’une spécialisation en politique de développement en décembre 1992.

    En Pologne, il mena parallèlement, aux études, une vie associative très intense au sein des Associations des étudiants sénégalais et africains, en plus de sa participation active au sein de l’Association Internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC). Il fut ainsi le premier président de l’Association africaine des anciens étudiants en Pologne.

    Une vie professionnelle forgée dans le secteur privé

    A son retour au Sénégal, avec son doctorat en économie et une spécialisation en politiques de développement, il vécut deux années de chômage avant d’être repéré par Famara Ibrahima Sagna, président du Conseil économiques et Social (CES) devenu aujourd’hui Conseil économique social et environnemental (CESE) qui le recrute.

    Il y occupa, tour à tour, les fonctions de consultant, conseiller technique, expert-conseiller technique et, enfin conseiller spécial.

    En 2000, il fut nommé Directeur de Cabinet du ministre des Transports et des Infrastructures, Madieyna Diouf. Il quitte ce poste en mars 2001, à la suite du départ du Gouvernement du Premier ministre Moustapha Niasse et ses partisans. Ce départ du gouvernement le contraint à quitter l’administration.

    Malick Gakou entame ainsi une carrière dans le secteur privé. A la suite des élections locales de 2009, il devient le président du Conseil régional de Dakar après avoir remporté haut la main les élections à Guédiawaye. A ce poste, il posa les prémices d’une réelle prise en charge de la problématique des inondations à Dakar, à la suite des fortes pluies de 2009.

    Il est nommé ministre des Sports en 2012, puis ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel. Il démissionne à la suite de profondes divergences avec le Gouvernement en février 2013. Depuis lors, il a retrouvé sa fonction d’administrateur de plusieurs sociétés qui exercent dans le secteur privé national comme international.

    Une carrière politique entamée au Parti socialiste (PS)

    Sur le plan politique, Malick Gakou qui se définit lui-même comme ‘’un socialiste invétéré’’ a milité au Parti socialiste aux côtés de feu Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass, feu Djibo Leyti Ka, feu Assane Diagne, Mata Sy Diallo, Babacar Sine, Abdourahim Agne entre autres.

    Il a passé toute sa jeunesse au sein de ce Parti, avant d’aller répondre en 1999, à l’appel de Moustapha Niass qui venait de créer l’Alliance des forces de progrès (AFP) dont il devient le numéro 2 en succédant à Madieyna Diouf.

    A la suite de profondes divergences avec la Direction de l’AFP (juin 2015) sur l’orientation du Parti, il y fut exclu. Gackou met sur pied, le 17 août 2015 le Grand parti (GP). Recalé de la présidentielle de 2019 à l’étape des parrainages, il décide de soutenir la campagne du candidat Idrissa Seck dans le cadre de la ‘’Coalition Idy 2019’’, arrivée deuxième de l’élection, derrière le président sortant, réélu pour un second mandat.

    Malick Gakou assure avoir été de tous ‘’les combats et justes causes’’ des populations. Ce qui lui a valu d’être désigné, le 31 mars 2022, ‘’Maire honoraire’’ de la ville de Guédiawaye.

    Pour le scrutin présidentiel du 25 février, le leader du Grand parti se présente avec son Projet alternatif suxali Sénégal (PASS) qui ambitionne de remettre le Sénégal sur les rails du développement.

    ‘’Progressiste et humaniste dans l’âme’’

    La trajectoire de Malick Gackou, c’est aussi un engagement dans le social et le sport.

    ‘’Progressiste et humaniste dans l’âme’’, porteurs des valeurs de la social-démocratie, M. Gackou est connu pour sa contribution au rayonnement du sport, de la culture, de l’éducation, de la santé et du développement humain dans sa ville Guédiawaye.

    Mentor des artistes et mécène des événements culturels, Malick Gakou participe à travers divers actions à l’épanouissement de sa communauté.

    Parrain de la Scolarisation des filles (SCOFI) dans le département de Guédiawaye, il participe au renforcement de la promotion du genre dans le système éducatif. La mise sur pied du Prix Seydina Limamoulaye qui distingue les meilleurs élèves de ce lycée emblématique éponyme est la traduction de l’importance qu’il accorde à la valorisation et la promotion de la jeunesse intellectuelle.

    Président de la Fondation maternité solidaire, il contribue à la lutte contre la mortalité maternelle et infanto- juvénile partout dans le pays. Ladite Fondation a remis un don à l’Hôpital Mame Abdou Aziz SY Dabakh de Tivaouane à la suite de l’incendie qui a causé la mort de onze (11) bébés en juin 2022.

    Il a organisé un téléthon qui a récolté cent millions de francs pour venir en aide aux sinistrés de la banlieue pendant des inondations.

    Malick Gakou se décrit aussi comme un sportif ‘’de cœur, d’esprit et d’action’’. Président de Guédiawaye football club pendant 10 ans, il se définit comme ‘’un symbole vivant au-devant de tous les succès des champions de l’arène, des talents des stades et des stars des podiums’’.

    Son engagement en faveur du sport lui a valu son entrée à la Fédération sénégalaise de Football (FSF) où il a tour à tour occupé les postes de Trésorier général adjoint, Président de la commission centrale des finances et vice-président en charge du marketing, jusqu’en 2009.

    SG/OID/AKS/ASB/