Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les participants au dialogue national proposent la date du 2 juin pour la présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Les participants au dialogue national proposent la date du 2 juin pour la présidentielle

    Dakar, 27 fév (APS) – Les participants au dialogue national ont proposé à ce que le chef de l’Etat prenne un décret convoquant le corps électoral le 2 juin prochain pour la tenue de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février, a-t-on appris, mardi, de plusieurs membres de la commission chargée de réfléchir sur le sujet.

    ‘’La commission date et gestion de la transition a, à la quasi-unanimité de ses membres, décidé de retenir la date du 2 juin. Il restera à voir comment par quel mécanisme il va falloir régler la question de la participation des candidats’’, a confirmé à l’APS, Babacar Gaye, un de ses membres.

    Le responsable de  »Suxali » (renaissance), un mouvement politique né des flancs du Parti démocratique sénégalais (PDS) a, en même temps, fait savoir que les 19 candidats déjà retenus par le Conseil constitutionnel doivent participer à l’élection.

    ‘’Il reste maintenant à voir comment intégrer certainement les autres candidats qui ont été écartés de manière injuste’’, a-t-il signalé.

    Le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, Mamadou Lamine Thiam, a de son côté, déclaré que la gestion de l’après 2 avril était essentielle.

    Mettant en garde contre l’éventualité d’un vide institutionnel en lien avec le départ annoncé de Macky Sall du pouvoir, le 2 avril prochain, M. Thiam a soutenu que les participants avaient proposé à ce que l’actuel chef de l’Etat puisse gérer la période de transition jusqu’à l’installation de son successeur.

    Les commissions mises en place dans le cadre du dialogue national, ouvert lundi, en présence du chef de l’Etat, ont travaillé à huit clos sur une proposition de date pour la tenue de l’élection présidentielle et les voies et moyens de déterminer le processus à mettre en œuvre à l’issue le 2 avril prochain, date coïncidant avec la fin du mandat du chef de l’Etat sortant.

    Les travaux de la commission chargée de réfléchir sur la date de la prochaine présidentielle étaient dirigés par le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

    Une autre commission, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim de la ministre de la Justice, a réfléchi sur les modalités suivant lesquelles le processus électoral se poursuivrait après le 2 avril.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel du président de la République à dialoguer afin de permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, ont participé à la rencontre.

    Les accusations du PDS ont été portées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio, où se tient ces concertations.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à « pleinement exécuter » une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’un « dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé ».

    Selon la loi électorale, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême au Sénégal.

    Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie avaient demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de « connexions douteuses ».

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur les accusations portées par le PDS contre des juges du Conseil constitutionnel.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report de l’élection présidentielle.

    Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    SG/CS/AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Reprise à huis clos des travaux du dialogue national

    SENEGAL-POLITIQUE / Reprise à huis clos des travaux du dialogue national

    Diamniadio, 27 fev (APS) – Les travaux du dialogue national, convoqué par le président de la République, ont repris mardi à huis clos au Centre international de conférences Abdou Diouf d (CICAD) de Diamniadio, une commune du département de Rufisque, a constaté l’APS.

    Au deuxième jour du dialogue national lancé lundi en présence du chef de l’Etat, Macky Sall, les commissions mises en place à cet effet ont entamé à huis clos leur travaux. Il s’agit pour les membres de ces commissions de travailler sur la proposition d’une date, après le report de l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février, la suite à donner au processus électoral et l’après 2 avril, la date de la fin du mandat du président sortant.

    La commission chargée de réfléchir sur la date de la tenue de l’élection est dirigée par le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba.

    L’autre commission, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim de la ministre de la Justice, se penche sur la poursuite du processus électoral après le 2 avril.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés à l’élection présidentielle ont répondu à l’appel du président de la République destiné à dialoguer afin de permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024..

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle, ont participé à la rencontre.

    Les accusations du PDS ont été portées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile. Cette décision est une des matérialisations de la crise politique que le pays traverse depuis  l’annonce du report de l’élection présidentielle qui devait déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses.

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    SG/AKS

  • VIDEO / Report présidentielle: Mohamed Boun Abdallah Dionne dit Non à l’interruption du processus électoral

    VIDEO / Report présidentielle: Mohamed Boun Abdallah Dionne dit Non à l’interruption du processus électoral

    Notre coalition souhaite qu’il n’y ait pas d’interruption du processus électoral par respect des droits acquis, a déclaré Mouhamed Boun Abdallah Dionne. Selon ,lui S’il y a reprise du processus, il y’aura rupture du principe juridique des droits acquis qui établit la sécurité juridique et la non rétroactivité des actes administratifs a fait savoir l’ancien premier .

  • VIDEO / Dialogue national: Le Pds veut une reprise du processus électoral

    VIDEO / Dialogue national: Le Pds veut une reprise du processus électoral

    Pas d’élections sans Karim Wade ! Déclaration de Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement. Selon lui, il faut une reprise du processus électoral.

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats ‘’spoliés’’ appellent à la reprise du processus électoral 

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats ‘’spoliés’’ appellent à la reprise du processus électoral 

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Des candidats à l’élection présidentielle estimant avoir été ‘’spoliés’’ de leurs parrainages ont souhaité la reprise du processus électoral, ce qui, selon eux, sera un gage d’‘’élections inclusives’’ et permettra de ‘’réparer des injustices’’.

    ‘’On doit reprendre le processus électoral dans les plus brefs délais’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam, s’exprimant au nom du candidat Karim Wade, lors de l’ouverture du dialogue national organisé par le président de la République pour, entre autres objectifs, trouver une date consensuelle de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 et reportée sine die.

    Pour Mamadou Lamine Thiam, il est possible de reprendre le processus et d’arriver à ce que l’élection se tienne ‘’d’ici au mois de mai’’. ‘’On peut le faire dans le cadre de la légalité’’, a-t-il assuré en invoquant le code électoral.

    ‘’Il y a des délais dans lesquels on doit organiser des élections’’, a insisté M. Thiam, laissant entendre que l’élection présidentielle ne peut être organisée d’ici au 2 avril prochain, date de la fin du mandat de Macky Sall, qui a déclaré ne pas vouloir être candidat au scrutin à venir.

    Dix-sept des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, de même que des leaders de la société civile, ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette concertation pour fixer une nouvelle date de la présidentielle.

    ‘’Plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés

    Alioune Sarr, se présentant comme un candidat ‘’spolié’’, est allé dans le même sens en jugeant ‘’inacceptable’’ que des candidats soient écartés simplement parce que les clés USB contenant leurs parrainages n’étaient pas exploitables.

    Le député Cheikh Abdou Bara Mbacké, candidat se trouvant dans la même situation que les premiers, a réclamé avec insistance la reprise du processus électoral.

    Il a fait valoir que ‘’plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés.

    Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.

    Le président de la République a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024, ce qui a ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.

    Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.

    CS/BK/ESF

  • VIDEO / Loi d’amnistie: La position tranchée d’Abdou Mbow …

    VIDEO / Loi d’amnistie: La position tranchée d’Abdou Mbow …

    Le chef de l’Etat a informé qu’il va saisir l’Assemblée nationale pour un projet de loi d’amnistie portant sur les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Une initiative que le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow compte accompagner.

  • VIDEO / Dialogue national: Le candidat BBY vote pour une élection présidentielle dans les meilleurs délais

    VIDEO / Dialogue national: Le candidat BBY vote pour une élection présidentielle dans les meilleurs délais

    Le Sénégal doit tenir “vite” son élection présidentielle, “dans la paix et le respect des institutions de la République”, a déclaré lundi Amadou Ba, candidat de BBY, lundi lors de l’ouverture du dialogue national. Le premier ministre, par ailleurs candidat à la présidentielle de conclure qu’il est un partisan acharné du dialogue, un partisan acharné de la paix.

  • VIDEO / Dialogue national: la présidente du HCDS invite la classe politique au dialogue

    VIDEO / Dialogue national: la présidente du HCDS invite la classe politique au dialogue

    La présidente du Haut conseil du Dialogue Social au Sénégal s’est prononcée sur le dialogue national en invitant l’opposition à répondre à l’invite du président Macky Sall. Mme Innonce Ntap Ndiaye demande aux candidats et autres partis politiques à rejoindre la table du dialogue .

  • VIDEO / Loi d’amnistie: le président Macky Sall annonce la saisine de l’assemblée nationale…

    VIDEO / Loi d’amnistie: le président Macky Sall annonce la saisine de l’assemblée nationale…

    « Je saisirai l’Assemblée nationale dès ce mercredi d’une loi d’amnistie sur les faits se rapportant aux manifestations politiques entre 2021 et 2024 », a déclaré, le président Macky Sall. Il a en fait l’annonce lundi, lors de l’ouverture du dialogue nationale.

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / Mahammed Boun Abdallah Dionne salue l’idée du dialogue national 

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / Mahammed Boun Abdallah Dionne salue l’idée du dialogue national 

    Diamniadio, 26 fév (APS) – L’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat à l’élection présidentielle, juge que « rien ne doit être de trop, dans le respect des principes de droit, pour trouver une solution devant assurer l’apaisement » et « la réconciliation » nationale.

    Intervenant, lundi, à l’ouverture des travaux de la première journée du dialogue national, il a félicité le président de la République pour avoir organisé cette concertation qu’il a initiée en vue de trouver une date consensuelle pour la tenue de la présidentielle devant initialement se tenir le 25 février avant d’être reportée sine die.

    « Rien ne doit être de trop dans le respect des principes de droit pour trouver une solution devant assurer l’apaisement et la paix sociale et la réconciliation », a plaidé Mahammed Boun Abdallah Dionne, en présence des membres du gouvernement et de plusieurs acteurs politiques.

    Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés ont répondu à l’appel du président de la République.

    Cette concertation devrait permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Mahammed Boun Abdallah Dionne estime qu’il est opportun d’accompagner cette initiative pour arriver à la fixation de la date de l’élection présidentielle.

    Selon lui, il est important que le processus électoral se poursuive.

    Dix-sept des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

    Vendredi, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé, le 16 février, à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », une loi adoptée par l’Assemblée nationale, repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il avait invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    SG/BK/AKS