Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba : « Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions »

    SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba : « Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions »

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Le Sénégal doit tenir « vite » son élection présidentielle, « dans la paix et le respect des institutions de la République », a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), lundi, à Diamniadio (ouest).

    « Ma préoccupation, c’est surtout le pays. Nous devons aller vite à l’élection, dans le respect des institutions, dans la paix aussi », a dit M. Ba en prenant part au dialogue national, au centre international de conférences Abdou-Diouf.

    À son avis, les leaders politiques doivent discuter en veillant au respect des institutions, des lois et règlements du pays, pour parvenir à des consensus, concernant la date du scrutin présidentiel et les autres questions de la concertation.

    « Aujourd’hui, nous devons dialoguer. En ce qui me concerne, je suis un partisan acharné du dialogue, un partisan acharné de la paix. De ce point de vue, je salue cette initiative », a dit le chef du gouvernement.

    Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.

    Des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel sont venus prendre part à la concertation.

    Selon Macky Sall, le but de cette rencontre est de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle.

    Une amnistie relative aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024 fait partie des questions à aborder, selon le chef de l’État.

    Il a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024, et ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.

    Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.

    Seize des 19 candidats dont les dossiers sont déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont refusé de participer à cette concertation.

    Des organisations de la société civile se sont abstenues aussi d’y prendre part.

    ABD/ESF/BK

  • VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    Venu répondre à l’appel du chef de l’État, le président de l’Ong Jamra, Mame Makhtar Gueye, pense que le dialogue est la seule issue pour sortir de l’impasse politique. Il a magnifié la décision du chef de l’État en appelant au dialogue.

  • VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    L’église a répondu à l’appel du chef de l’État. Le président du conseil national des laïcs du Sénégal a souligné la nécessité pour l’ensemble des acteurs de discuter afin de sortir de l’impasse.

  • SENEGAL-POLITIQUE-DIALOGUE / Macky Sall annonce vouloir organiser la présidentielle avant l’hivernage

    SENEGAL-POLITIQUE-DIALOGUE / Macky Sall annonce vouloir organiser la présidentielle avant l’hivernage

    Diamniadio, 26 fév (APS) – Le président de la République a fait part lundi de son  »vœu le plus cher » d’organiser,  »avant l’hivernage prochain », la présidentielle initialement prévue le 25 février avant son report.
     »Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, et ceci avant l’hivernage prochain, dans les meilleurs délais », a déclaré Macky Sall, à l’ouverture du dialogue national qu’il a initié en vue de trouver un date consensuelle pour la tenue de cette élection initialement prévue le 25 février dernier avant d’être reportée sine die.
     »Le gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection comme d’habitude », a-t-il assuré.
    Le président Macky Sall a de nouveau exhorté les acteurs politiques au dialogue.
     »Dialoguons, restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces », a-t-il lancé, invitant ses concitoyens  »à se transcender et à se lever à la hauteur du Sénégal que nous voulons ».
    Un Sénégal « de paix et de stabilité ».  »C’est ce qui confirmera notre grandeur de nation unie […] », a insisté Macky Sall.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

     

    Vendredi, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé, le 16 février, à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », une loi adoptée par l’Assemblée nationale, repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il avait invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    CS/BK/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / « Aar Sunu election » appelle de nouveau Macky Sall à fixer une date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / « Aar Sunu election » appelle de nouveau Macky Sall à fixer une date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 26 fév (APS) – « Aar Sunu élection » (Protéger notre élection), un regroupement d’entités et d’acteurs se réclamant de la société civile, a de nouveau appelé, lundi, le chef de l’Etat, à fixer une date pour l’organisation de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date coïncidant avec la fin du mandat de 5 ans de Macky Sall à la tête du pays.

    « Toutes les organisations membres de la plateforme Aar Sunu élection exigent du président de la République de prendre toutes les dispositions utiles pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 02 avril 2024, date marquant la fin de son mandat », ont-ils indiqué lors d’une conférence de presse.

    Les responsables de « Aar Sunu élection » ont rencontré la presse, lundi, à Dakar, alors que devait s’ouvrir à partir de 16 heures, les travaux du dialogue national initié par le président Macky Sall et auquel 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel n’ont pas répondu.

    « Au lieu de fixer une date pour la tenue de l’élection présidentielle avant la date du 02 avril marquant la fin de son mandat, le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle », ont déploré les membres de cette plateforme.

    Ils estiment que la décision du président de la République d’appeler à un dialogue revêt un caractère inopportun et se situe aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février.

    Au lieu de fixer une date pour la tenue de l’élection présidentielle avant la date du 2 avril, marquant la fin de son mandat, le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle.

    Ils ont ainsi demandé à cette haute juridiction d’assumer « pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables ».

    AKS/BK

  • VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    La présidente du mouvement  »Nafi pour Rufisque » par ailleurs directrice générale de TDS, Dr. Nafissatou Diouf, a répondu au dialogue lancé par le chef de l’État. Elle a salué l’engagement du chef de l’État à trouver une solution à la crise politique née du report de l’élection présidentielle du 25 février.

  • VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    Le dialogue national convoqué par le président Macky Sall, s’est ouvert ce lundi au centre international Abdou Diouf de Diamniadio. Seydou Gueye, Ministre secrétaire général du gouvernement a souligné la nécessité pour l’ensemble des acteurs politiques de discuter afin de sortir le pays de l’impasse.

  • VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad

    Dialogue national, les vérités de Mamadou DIOP Decroix

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : arrivée des délégations à Diamniadio

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : arrivée des délégations à Diamniadio

    Diamniadio, 26 fev (APS) – De nombreux acteurs politiques, élus territoriaux et officiels de l’administration sénégalaise sont arrivés lundi en début d’après-midi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CCIAD) où doit s’ouvrir à partir de 16 heures les travaux du dialogue national auquel le chef de l’Etat a appelé pour trouver une solution à la crise politique née du report de l’élection présidentielle du 25 février, a constaté l’APS.

    Des responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique à l’origine des accusations portées sur certains des membres du Conseil constitutionnel qui ont procédé au contrôle de la régularité des candidats à l’élection présidentielle sont sur place. Ces accusations ont été soulevées après que le dossier de candidature du leader de cette formation, Karim Wade, a été déclaré irrecevable en raison de la double nationalité sénégalaise et française du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le Premier ministre Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité), des candidats recalés et plusieurs autres acteurs politiques ont également fait le déplacement au Centre de conférence de Diamniadio.

    Le but de cette rencontre est de déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration du mandat présidentiel le 2 avril, avait expliqué Macky Sall lors d’un entretien accordé à des médias sénégalais.

    Seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.

    SG/AKS/OID