Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • VIDEO / Dialogue politique : Benno Bokk Yaakaar apporte son soutien à Macky Sall

    VIDEO / Dialogue politique : Benno Bokk Yaakaar apporte son soutien à Macky Sall

    La coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) a apporté, samedi, son soutien au chef de l’Etat pour la réussite du dialogue auquel il a confié les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle. La coalition présidentielle appelle ‘’toutes les forces politiques du pays sans exclusive, la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation, à prendre part à ce dialogue salutaire pour le modèle démocratique sénégalais’’.

  • VIDEO / Présidentielle : Le F24 manifeste contre le dialogue initié par le président et exige une date

    VIDEO / Présidentielle : Le F24 manifeste contre le dialogue initié par le président et exige une date

    Une forte mobilisation à Dakar pour exiger la tenue de la présidentielle. Des centaines de personnes ont répondu à l’appel du mouvement des forces vives de la nation F24. Plusieurs leaders et candidats ont pris part à ce rassemblement. Dethié Fall, Thierno Alassane Sall réitèrent leurs refus au dialogue et exigent le respect des consignes du conseil constitutionnel.

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un grand nombre de personnes au rassemblement du F24 pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Un grand nombre de personnes au rassemblement du F24 pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle

    Dakar, 24 fév (APS) – Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, samedi, à Grand Yoff, un quartier de Dakar, pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle à l’appel du Mouvement des forces vives de la nation (F24).

    Des leaders de l’opposition et des candidats retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle, dont Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Thierno Alassane Sall, les mandataires des candidats Khalifa Sall et Bassirou Diomaye Faye, entre autres, y ont pris part.

    ‘’Il s’agit de faire savoir à Macky Sall que son mandat s’achève le 02 avril. Le Conseil constitutionnel lui avait clairement demandé de fixer une date pour l’élection présidentielle avant cette date, mais cela n’est pas inclus dans ces dispositions’’, a déclaré Cheikh Tidiane Dièye, membre fondateur du F24, candidat à la présidentielle.

    Selon lui, ce rassemblement n’est qu’un début, car il y aura d’autres plans d’actions que le mouvement des forces vives de la nation (F24), le front des candidats à la présidentielle (FC25) et la plateforme ‘’Aar sunu election’’ comptent mener ensemble.

    Concernant l’appel au dialogue lancé par Macky Sall, il a rappelé la décision des 16 sur les 19 candidats de ne pas y prendre part.

    Vendredi, 16 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de ne pas participer au dialogue convoqué par le chef de l’État.

    En guise de protestation contre le rapport du scrutin, le F24 a demandé à chaque électeur de se rendre à son bureau de vote habituel le dimanche 25 février.

    ALT/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Macky Sall va recevoir les 19 candidats à la présidentielle et les recalés, lundi (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE / Dialogue national : Macky Sall va recevoir les 19 candidats à la présidentielle et les recalés, lundi (officiel)

    Dakar, 24 fev (APS) – Le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba a annoncé, samedi, que le président de la République recevra, lundi, en prélude du Dialogue national, les 19 candidats à l’élection présidentielle avant de s’entretenir avec ceux qui ont été recalés.

    ‘’Le ministre de l’Intérieur informe que Monsieur le président de la République Macky Sall recevra, en prélude du Dialogue national, le lundi 26 février 2024 au Centre international Abdou Diouf (CICAD) les 19 candidats retenus par le Conseil Constitutionnel à 11h et les candidats recalés à 12h’’, indique un communiqué dont l’APS a eu connaissance.

    La même source ajoute que l’ouverture du Dialogue aura lieu ce lundi à 16h au CICAD sous la présidence effective du chef de l’Etat.

    Vendredi, lors d’une conférence de presse, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel avaient décliné l’invitation du chef de l’Etat qui a appelé à des concertations lundi et mardi pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    Cette rencontre de deux jours portera sur la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril, a expliqué Macky Sall, jeudi soir, lors d’une interview avec quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Le décret [fixant la nouvelle date de la présidentielle] ne peut être pris avant que la concertation ne se réunisse ; et j’ai convoqué cette concertation le lundi. (…) On devrait entre lundi et mardi terminer puisqu’il n’y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités, choisir une date pour l’élection et qu’est-ce qu’il faut faire concernant l’après-2 avril”’, a-t-il notamment déclaré.

    Macky Sall a estimé que les deux sujets peuvent être simples si les gens mettent en avant l’intérêt supérieur de la nation, dès lors que la participation du président à la tête du pays n’est plus en jeu.

    La coalition Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) a apporté, samedi, son soutien au chef de l’Etat pour la réussite du dialogue.

    La plateforme dénommée Synergie des organisations pour la sauvegarde de la paix (SOS/PAIX) a annoncé, vendredi, son intention de ne pas participer au dialogue lancé par le président Macky Sall.

    La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Aar Sunu éléction et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / Aar Sunu éléction et 16 candidats ne participeront pas au dialogue appelé par Macky Sall

    Dakar, 23 fév (APS) – La plateforme Aar Sunu élection (protéger notre élection), un regroupement d’organisations se réclamant de la société civile, a annoncé, vendredi, à Dakar, sa décision de ne pas participer au dialogue national auquel appelle le président Macky Sall et rejeté par seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel.

    Le chef de l’Etat a appelé à des concertations avec les forces vives de la nation afin de résoudre la crise politique née de l’interruption de facto du processus électoral à la veille du démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    “Aar sunu élection informe l’opinion nationale et internationale qu’elle ne participera pas à un simulacre de dialogue qui relèverait de la compromission, sèmerait les germes de la division et ne pourrait aboutir à aucun consensus au vu des intérêts divergents des parties invitées », ont indiqué les membres de cette plateforme, par la voix de Thiaba Camara Sy.

    Les responsables de Aar Sunu élection rencontraient les journalistes au lendemain d’une sortie publique du chef de l’Etat lors de laquelle il a invité les forces vives du pays à prendre part à un dialogue devant se tenir lundi et mardi afin de déterminer une nouvelle date pour l’élection présidentielle et trouver les voies et moyens de permettre au pays de dépasser la crise politico-institutionnelle qu’il traverse.

    “Cette posture du président de la République risque de plonger le Sénégal dans le chaos en créant les conditions d’une instabilité institutionnelle, économique et sociale dont le pays mettrait du temps à se relever », a alerté Mme Sy, en lisant une déclaration devant des journalistes.

    Disant tirer les conséquences des propos du chef de l’Etat lors de son entretien en direct à la télévision publique (RTS) avec des médias sénégalais, Aar Sunu election invite le Conseil constitutionnel à prendre ses responsabilités en fixant une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Les responsables de la plateforme d’organisations se réclamant de la société civile ont ainsi fait part de leur volonté d’organiser un rassemblement samedi à Grand Yoff, un quartier de Dakar.

    Ils ont également demandé à chaque électeur de se rendre, dimanche 25 février, à son bureau habituel de vote en guise de protestation contre le report du scrutin.

    Aar Sunu election dit envisager d’appeler à une journée villes mortes sur toute l’étendue du territoire, mardi.

    Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.

    Vendredi, plus tôt dans la journée, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.

    La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    Il s’était notamment engagé le 16 février à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.

    Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’, l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.

    Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    Les accusations de corruptions ont été portées par des députés du groupe parlementaire du PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature de son leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité française et sénégalaise du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Au Sénégal, il faut être de nationalité exclusivement sénégalaise pour briguer la magistrature suprême, selon la loi électorale. Les membres du groupe parlementaire Liberté et démocratie ont demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les allégations de corruption et de connexions douteuses. 

    L’ouverture d’une information judiciaire a mis fin aux travaux de cette commission d’enquête parlementaire.

    Quatre personnes ont perdu la vie dans les violences qui ont émaillé les manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle. Ces victimes ont été enregistrées à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor lors de heurts ayant opposé des protestataires aux forces de l’ordre.

    Ces évènements ont été suivis quelques jours plus tard par une vague de libérations d’activistes et de militants arrêtés dans le cadre d’activités en lien avec leur engagement politique.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un militant africain des droits de l’homme appelle à la « perpétuation » de la démocratie sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / Un militant africain des droits de l’homme appelle à la « perpétuation » de la démocratie sénégalaise

    Dakar, 23 fév (APS) – Le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme, Hassan Shire, a insisté, vendredi, à Dakar, pour la tenue d’une élection présidentielle « libre et transparente au Sénégal », en vue d’une passation pacifique du pouvoir qui puisse préserver la tradition démocratique du pays.

    « Il faut qu’il y ait des élections libres et transparentes. Il faut que le pouvoir se passe pacifiquement à travers les urnes et que ceux qui viendront après ce régime puissent faire perdurer cette tradition qu’ils ont héritée de ce régime », a-t-il déclaré au cours d’une rencontre avec des journalistes.

    Hassan Shire faisait le compte rendu de la  »visite de solidarité » qu’il a effectuée pendant deux jours au Sénégal, au cours de laquelle il a rencontré des acteurs de la société civile et des représentants du gouvernement sénégalais.

    « L’objectif de ces rencontres est de s’assurer que le pays veille au respect strict des droits de l’homme, à la préservation de l’Etat de droit mais également au respect des libertés », a expliqué le directeur exécutif du Réseau panafricain pour la protection des droits de l’homme qui compte, selon lui, huit antennes en Afrique.

    Il a salué les dernières déclarations du président de la République lors de son entretien avec des médias sénégalais avec lesquels il a abordé la situation politique du pays résultant du report de la présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, s’est de nouveau engagé, lors de cet entretien avec quatre médias du pays, à quitter ses fonctions le 2 avril, la date de la fin de son deuxième mandat.

    Il n’a pas manqué de réaffirmer sa volonté de respecter une récente décision du Conseil constitutionnel demandant à ce que les autorités compétentes fixent une nouvelle date pour l’élection présidentielle après avoir constaté l’impossibilité de tenir le scrutin à celle initialement prévue, le 25 février.

    « Le message du président Sall d’hier nous a réconfortés sur notre position que le Sénégal est un pays de démocratie qui ne doit pas être foulée au pied », a-t-il relevé, ajoutant que l’appel à la concertation du chef de l’Etat « ne doit pas tomber dans l’oreille d’un sourd ».

    « Il faut que les Sénégalais de tout bord puissent s’unir pour perpétuer son image de pays de démocratie », a suggéré Hassan Shire, selon qui « les propos du président Macky Sall ne doivent pas être considérés comme des propos vides de sens car il a alerté sur bien des éléments ».

    Le chef de l’Etat, « a fait appel aux Sénégalais de tous bords », a insisté Hassan Shire, au sujet de l’entretien accordé par Macky Sall, lors duquel il a appelé à des concertations des  »forces vives » de la nation sénégalaise pour des consensus pouvant débloquer la situation de crise née du report de la présidentielle.

    Il estime que « même les pays de plus de cinq-cents ans de tradition démocratie ne sont pas à l’abri » de crises de la démocratie.

    « La démocratie se renouvelle au quotidien, et il faut que les peuples surveillent les acquis démocratiques dans leurs territoires respectifs », a-t-il recommandé.

    Le Sénégal fait face à une crise politique après que le chef de l’Etat a annoncé le 3 février, l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes, le 25 février, entrainant de facto, la suspension du processus électoral.

    Dans sa décision rendue publique le 15 février, le Conseil constitutionnel a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ une proposition de loi portant report jusqu’au 15 décembre de l’élection présidentielle.

    La juridiction a dans le même temps annulé le décret par lequel le président de la République a renoncé à la convocation du corps électoral.

    Le report annoncé de l’élection présidentielle a été suivi de heurts mettant aux prises des forces de l’ordre et des manifestants réclamant le respect du calendrier électoral.

    Quatre décès ont été enregistrés dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    CS/BK/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

    Dakar, 23 fév (APS) – Le Département d’Etat américain a salué la confirmation par le président sénégalais, Macky Sall, de son intention de se retirer à l’issue de son mandat et appelé à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

    ‘’Nous saluons la confirmation par le président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril.  Nous exhortons les parties prenantes à fixer une date pour l’élection’’, a réagi la diplomatie américaine à l’annonce faite jeudi soir du chef de l’Etat sénégalais.

     »Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a notamment déclaré Macky Sall lors d’une interview avec des médias sénégalais. Il a précisé que le dialogue auquel il appelle devra permettre de déterminer la date de l’élection présidentielle.

    Dans un communiqué relayé sur le réseau social X, le Bureau africain du Département d’Etat américain a insisté sur l’importance de fixer la date de l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président dans un avenir proche.

    ‘’Grâce à ces mesures, les dirigeants sénégalais préserveront l’honorable tradition démocratique du pays’’, a rapporté le communiqué relayé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar.

    Le Sénégal traverse une crise politique depuis la suspension du processus électoral matérialisée par l’annonce du président Sall de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes le 25 février.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / La date de l’élection présidentielle et la période post-2 avril au menu de la concertation

    SENEGAL-POLITIQUE / La date de l’élection présidentielle et la période post-2 avril au menu de la concertation

    Dakar, 22 fev (APS) – Le président Macky Sall a annoncé, jeudi soir, vouloir tenir la concertation à laquelle il a convié ‘’les forces vives de la nation’’ lundi et mardi prochains pour déterminer la date de l’élection présidentielle et la continuité du pouvoir à l’expiration de son mandat, le 2 avril.

    Cette rencontre de deux jours portera sur la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle et sur la continuité du pouvoir au-delà de la date de l’expiration du mandat présidentiel, le 2 avril., a-t-il expliqué lors d’une interview avec quatre groupes de médias sénégalais.

    ‘’Le décret [fixant la nouvelle date de la présidentielle] ne peut être pris avant que la concertation ne se réunisse ; et j’ai convoqué cette concertation le lundi. (…) On devrait entre lundi et mardi terminer puisqu’il n’y a pas beaucoup de sujets en réalité qui doivent être traités, choisir une date pour l’élection et qu’est-ce qu’il faut faire concernant l’après-2 avril »’, a-t-il notamment déclaré.

    Macky Sall a estimé que les deux sujets peuvent être simples si les gens mettent en avant l’intérêt supérieur de la nation, dès lors que la participation du président à la tête du pays n’est plus en jeu.

    ABB/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall :  »seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation »

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall :  »seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation »

    Dakar, 22 fév (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a estimé jeudi soir que seul le dialogue entre toutes les forces vives de la nation peut permettre de passer cette situation de crise et fixer une nouvelle date pour la tenue de l’élection présidentielle.

     »Tous les candidats et il y a également les partis politiques qui sont prêts à venir discuter parce qu’il faut bien que l’on discute parce que seul le dialogue peut nous permettre de passer cette situation », a-t-il dit lors d’une interview accordée à quatre groupes de médias sénégalais.

    Le président de la République a déclaré que des acteurs sont disposés à répondre favorablement à son appel au dialogue en vue de la tenue d’une nouvelle date pour le scrutin présidentiel.

    ‘’Je ne connais pas de candidats qui refusent le dialogue’’, a-t-il dit.

    Il a rappelé que ce n’était pas la première fois que le Sénégal organise le dialogue.

    Le chef de l’Etat a précisé que les concertations qui vont démarrer lundi concerne les acteurs politiques notamment les candidats à la présidentielle, la majorité, l’opposition, les non-alignés et aussi la société civile et les forces vives de la nation.

    ‘’Vous avez les candidats qui ont été dans ce processus, tous les candidats qui en dernier ressort ont été validés (…) »’, a-t-il fait valoir.

    Macky Sall a fait part de sa volonté de décrisper l’espace politique et social à travers ce dialogue et la libération de détenus.

    ‘’Dans le cadre du dialogue et de l’apaisement que j’ai souhaité, j’ai indiqué ces derniers temps à mon gouvernement la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà puisque le pays aujourd’hui a besoin de pardon. Le pays a besoin de réconciliation. Le pays a besoin de traverser cette période dans la paix, la stabilité’’, a-t-il indiqué.

    Le président de la République est d’avis que le Sénégal doit poursuivre sa trajectoire d’émergence au-delà même de la présidentielle qui sera bientôt dépassée.

    ‘’Au-delà de l’élection qui va passer très bientôt, nous avons besoin de voir notre pays poursuivre sa trajectoire d’émergence pour le bénéfice de nos populations. Donc, on ne peut pas faire d’émergence sans la paix, sans la stabilité’’, a-t-il soutenu.

    FD/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : Macky Sall dit accueillir avec beaucoup de peine les condamnations internationales

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : Macky Sall dit accueillir avec beaucoup de peine les condamnations internationales

    Dakar, 22 fév (APS) – Le président Macky Sall a déclaré jeudi soir avoir accueilli beaucoup de peine les réactions de condamnation à l’internationale qui ont suivi l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    ‘’Je l’accueille avec beaucoup de peine. (…) des partenaires qui sont avec le Sénégal, qui travaillent avec nous sur les mêmes principes, lorsqu’il se passe quelque chose dans notre pays, doivent d’abord venir à la source, voir ce qu’il se passe exactement, au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon préélémentaire, de façon très violente parfois, le président de la République, le Sénégal’’, a-t-il dit lors d’une interview avec quatre médias dont la télévision nationale.

    ‘’Cela m’a fait de la peine’’, a ajouté Macky Sall, soulignant que ‘’tous les pays peuvent avoir des difficultés conjoncturelles’’.

    Selon lui, ‘’le Sénégal n’a violé aucune loi’’.

    Il estime que ‘’personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret convoquant le collège électoral n’était pas dans son droit’’.

    ‘’Le Sénégal est un véritable Etat de droit’’, a soutenu Macky Sall, évoquant la procédure législative et l’annulation par le Conseil constitutionnel de la loi reportant l’élection présidentielle et du décret abrogeant la convocation du corps électoral.

    Il a dénoncé une ‘’levée de bouclier’’, une ‘’campagne de presse aux antipodes’’ de sa ‘’pratique de démocrate’’’ depuis qu’il est à la tête du pays

    ‘’Je suis venu en gagnant des élections, je viens de l’opposition, c’est moi qui ai proposé la réforme qui a fixé définitivement la limitation et la durée du mandat du président de la République’’, a-t-il rappelé.

    Macky Sall a dit avoir refusé ‘’d’être tenté par un troisième mandat’’.

    ‘’Je ne mérite pas cette campagne internationale nauséabonde. Je n’ai violé aucune règle. Je suis un homme libre. Je la dénonce’’, a-t-il dit.

    OID/AKS