Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale ‘’prend acte’’ de la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale ‘’prend acte’’ de la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 18 fév (APS) – L’Assemblée nationale a déclaré, dimanche, prendre acte de la décision d’annulation du report de l’élection présidentielle annoncée jeudi par le Conseil constitutionnelle tout en estimant qu’elle ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’Institution parlementaire’’.

    ‘’L’Assemblée nationale du Sénégal prend acte de cette décision du Conseil constitutionnel, quand bien même elle porte le signe d’un revirement jurisprudentiel quant au contrôle de constitutionnalité d’une loi constitutionnelle’, indique l’institution parlementaire dans un communiqué.

    Le Conseil constitutionnel a annulé une loi votée 5 février par l’Assemblée nationale pour reporter au 15 décembre l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    La haute juridiction a estimé que cette loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution est ‘’contraire à la Constitution’’.

    Cette décision du Conseil constitutionnel ‘’remet en cause la souveraineté du pouvoir constituant de l’institution parlementaire, souligne l’Assemblée nationale non sans réaffirmer son ‘’attachement aux valeurs de démocratie et plus particulièrement à la séparation des pouvoirs’’.

    Elle explique que la proposition de loi, à l’initiative d’un groupe parlementaire de l’opposition, avait pour but de donner du temps aux autorités compétentes pour corriger, par le dialogue, les nombreux dysfonctionnements constatés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel.

    Dans sa décision rendue publique jeudi, le Conseil constitutionnel a également annulé le décret que le chef de l’Etat avait signé pour abroger celui qu’il avait déjà pris pour convoquer le corps électoral, le 25 février.

    En prenant cette décision, le 3 février, le président Macky Sall a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    La suspension de facto du processus électoral à la veille de l’ouverture officielle de la campagne électorale est à l’origine d’une crise politique dans le pays sur fond de heurts entre manifestants opposés au report du scrutin et forces de l’ordre.

    Trois personnes ont perdu la vie dans ces violences à Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor.

    Un nombre important de militants et d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié à partir de jeudi d’une liberté provisoire.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenu après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

     

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / La Raddho appelle à la poursuite des libérations de détenus

    SENEGAL-POLITIQUE / La Raddho appelle à la poursuite des libérations de détenus

    Dakar, 18 fév (APS) – La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) a appelé dimanche à la poursuite des libérations de détenus arrêtés lors d’évènements politiques ayant secoué le pays ces deux dernières années.

    ‘’La Raddho invite l’Etat à Poursuivre la libération de tous les détenus politiques en vue de consolider la paix sociale et politique’’, indique l’organisation dans un communiqué parvenu à l’Agence de presse sénégalaise.

    Elle se félicite notamment se félicite de la libération de concitoyens arrêtés lors des évènements politiques que le pays connus depuis plus de deux ans et qui, depuis ‘’avaient injustement été maintenus’’ dans les liens de prévention.

    La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme avance ainsi qu’un total 664 personnes auraient recouvré la liberté depuis le jeudi 15 février.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenus après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

    Dans son communiqué, la Raddho souligne l’importance de prêter une attention particulière à la situation des élèves et étudiants libérés, lesquels ayant notamment besoin d’un soutien psychologique et pédagogique pour reprendre rapidement leurs études.

    ‘’Dans un contexte pré-électoral aussi complexe, de tels élargissements vont certainement contribuer à décrisper l’atmosphère politico-sociale et créer les conditions d’une campagne électorale plus ouverte pouvant permettre aux millions de sénégalais de se faire une meilleure idée des offres politiques des candidats à l’élection présidentielle’’, estime l’organisation de défense des droits de l’homme.

     

    AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Forum du justiciable salue la vague de libérations de détenus

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Forum du justiciable salue la vague de libérations de détenus

    Dakar, 18 fév (APS) – Le Forum du justiciable, une organisation se réclamant de la société civile, a salué la vague de libérations de détenus dernièrement constatée, et encouragé les autorités judiciaires à ‘’poursuivre cette dynamique’’ afin de pacifier le climat social et politique dans le pays.

    ‘’Le Forum du justiciable accueille avec satisfaction la décrispation de l’espace public avec la vague de libérations de détenus’’, indique la structure dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Il invite dans le même temps les autorités judicaires à poursuivre cette dynamique pour non seulement désengorger les prisons mais également pour pacifier le climat social et politique.

    Le Forum du justiciable attire l’attention des autorités judiciaires sur l’impératif de faire bénéficier ces mesures aux détenus non connus du public et qui avaient été appréhendées dans les mêmes circonstances.

    Un nombre important de militants et d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié à partir de jeudi d’une liberté provisoire.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué l’avocat de 25 d’entre eux, Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Cette vague de libérations est survenue après que le chef de l’Etat a fait part lors du Conseil des ministres du 8 février de sa décision d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation dans le but de préserver et consolider la stabilité du pays.

    Macky Sall avait alors demandé à la Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle, selon le communiqué de ce Conseil des ministres.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Soupçons de corruption de juges : l’Assemblée nationale met fin aux travaux de sa commission d’enquête parlementaire (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE / Soupçons de corruption de juges : l’Assemblée nationale met fin aux travaux de sa commission d’enquête parlementaire (officiel)

    Dakar, 17 fév (APS) – L’Assemblée nationale a déclaré dimanche avoir mis fin aux travaux de la commission d’enquête parlementaire récemment mise sur pied pour enquêter sur des soupçons de corruption à l’encontre de deux juges du Conseil constitutionnel, a appris l’APS de source officielle.

    L’institution parlementaire a pris cette décision après que le Garde des Sceaux, à travers le ministre en charge de Relations avec les instituions a saisi son président de l’ouverture d’une information judiciaire, signale le bureau de la communication de l’Assemblée nationale dans un communiqué.

    ‘’Suite à cette saisine et en application des dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur, il est mis fin, à compter de ce jour, aux travaux de la Commission d’enquête parlementaire, créée par Résolution n° 01/2024, le mercredi 31 janvier 2024’’, rapporte le document rendu public dimanche.

    Citant l’article 48 de son règlement intérieur, l’institution parlementaire rappelle que la mission d’une commission d’enquête prend fin dès l’ouverture d’une information judiciaire.

    Cette information judiciaire est la conséquence d’une plainte déposée par un des juges cités dans cette affaire.

    Cette commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS (Parti démocratique sénégalais), dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, au pouvoir entre 2000 et 2012 a notamment porté des accusations de corruption, de conflits d’intérêt et de connexions douteuses sur deux des sept juges qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Cela a marqué le point de départ d’une crise politique marquée le 3 février par l’annonce de l’abrogation par le chef de l’Etat du décret qu’il avait pris pour convoquer les électeurs le 25 février, ouvrant ainsi la voie à un report du scrutin.

    Deux jours plus tard, l’Assemblée nationale adopte une proposition de loi repoussant au 15 décembre l’élection présidentielle. Une proposition rejetée jeudi par le Conseil constitutionnel, jugeant qu’elle est  »contraire à la Constitution ».

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Moussa Faki Mahamat évoque son’’ vif souhait’’ de voir le Sénégal régler sa crise

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Moussa Faki Mahamat évoque son’’ vif souhait’’ de voir le Sénégal régler sa crise

    Dakar, 17 fév (APS) – Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé, samedi, à Addis Abeba, ‘’son vif souhait’’ de voir le Sénégal régler sa crise institutionnelle conformément aux principes de l’Etat de droit et aux intérêts de son peuple.

    ‘’Notre vif souhait est que, rapidement, le Sénégal retrouve la voie de la sagesse pour régler sa crise institutionnelle conformément aux principes de l’Etat de droit et aux intérêts fondamentaux de son grand peuple’’, a-t-il notamment déclaré.

    Intervenant à l’ouverture de la 37e session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, le diplomate tchadien a auparavant rappelé qu’il était ‘’préoccupé au plus haut point’’ par la situation au Sénégal, ‘’un pays modèle en matière de démocratie’’.

    Le Sénégal est confronté à une crise politique à la suite de l’annonce de l’abrogation du décret par lequel le chef de l’Etat, Macky Sall, avait convoqué le corps électoral, le 25 février.

    Le président sénégalais, représenté à ce sommet par le ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall,  s’est engagé, vendredi, ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle.

    Dans un communiqué émanant du ministre porte-parole de la présidence, Yoro Dia, Macky Sall promet en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Je salue la position du gouvernement sénégalais de prendre en haute considération la décision du Conseil constitutionnel du pays’’, a déclaré le président de la Commission de l’UA.

    Il a, dans le même temps, souhaité un plein succès aux consultations envisagées par le gouvernement ‘’pour décider, dans un esprit consensuel, les meilleures voies pour l’organisation des élections inclusives, libres et transparentes dans les plus brefs délais possibles’’.

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Un grand nombre de personnes à la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Un grand nombre de personnes à la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    Dakar, 17 fév (APS) – Des milliers de personnes ont manifesté samedi sur les Deux voies de Liberté VI, un quartier de Dakar, à l’appel de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection), pour réclamer, entre autres, le respect du calendrier électoral, a constaté l’APS.

    Les manifestants, partis du Rond-point Sipres, sur la voie de dégagement nord (VDN), ont arpenté par la suite les Deux voies de Liberté VI, avant de se disperser arrivés au sens giratoire de ce quartier. La marche qui s’est déroulée sans grande difficulté a été encadrée par la gendarmerie et la police.

    Sur tout l’itinéraire, les participants, arborant des écharpes aux couleurs nationales, ou agitants des drapeaux ont, sur fond de chansons diffusées par une sonorisation hissée sur un pick-up, scandé des slogans appelant au respect du calendrier électoral et à la libération de ceux qu’ils considèrent comme des détenus politiques.

    Dans une déclaration remise aux journalistes à l’issue de la manifestation, les organisateurs, Aar Sunu election, une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, ont appelé au maintien de la mobilisation citoyenne afin de pousser au respect du calendrier électoral, tel défini dans la Constitution du Sénégal.

    Elle a, dans le même temps, invité ‘’les organisations et personnalités indépendantes à accompagner les citoyens qui ont fini de démontrer à la face du monde leur attachement fondamental au respect de la constitution’’.

    Le regroupement d’acteurs se réclamant de société civile n’a pas manqué de saluer la décision rendue jeudi par le Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle et de recommander sa tenue dans les meilleurs délais.

    Cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise. Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Cette décision témoigne de la ‘’séparation effective’’ des pouvoirs au Sénégal et est la preuve de la solidité de ‘’ses institutions’’, ont estimé les membres de Aar Sunu election.

    Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé vendredi le ministre, porte-parole de la présidence, Yoro Dia.

    Dans un communiqué de ce dernier, le chef de l’État a promis, en même temps, de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un certain nombre d’activistes et de militants placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont commencé à être élargi de prison à la faveur d’une mesure de liberté provisoire initiée par le ministère public, selon un de leurs avocats, M. Moussa Sarr.

    MYK/BB/AKS

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington prend acte de l’engagement du président Sall d’exécuter la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington prend acte de l’engagement du président Sall d’exécuter la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 17 fev (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont déclaré avoir pris acte de l’engagement du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, d’appliquer la décision du Conseil constitutionnel recommandant la tenue  »dans les meilleurs délais » de l’élection présidentielle.

    ‘’Nous prenons acte de la déclaration du président Sall selon laquelle il appliquera pleinement la décision du Conseil constitutionnel et prendra les mesures nécessaires pour organiser l’élection le plus rapidement possible’’, a déclaré vendredi Mathew Miller, un porte-parole du Secrétaire d’Etat américain dans un communiqué.

    La diplomatie réagit après que le président Macky Sall a fait part de son engagement à “faire pleinement exécuter” la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin et recommandant sa tenue dans les meilleurs délais.

    Plutôt dans la journée, le Département d’Etat américain avait salué la décision du Conseil constitutionnel au Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle exprimant dans la foulée le souhait du gouvernement américain de voir les citoyens sénégalais se rendre ‘’très bientôt’’ aux urnes.

    Jeudi, la juridiction constitutionnelle sénégalaise a annulé le décret du chef de l’État révoquant la convocation des électeurs pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Elle a, en même temps,  jugé “contraire à la Constitution” la loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre.

    Les Etats-Unis d’Amérique exhortent toutes les parties prenantes à s’unir dans l’esprit de la robuste tradition démocratique du Sénégal de façon à assurer une élection libre et juste, menée de manière pacifique et dans les meilleurs délais’’, rapporte le communiqué.

    Le porte-parole du secrétaire d’Etat américain y réitère la solidarité de son pays au peuple sénégalais.

    Le report annoncé de la présidentielle a donné lieu à des manifestations dans plusieurs villes du pays, au cours desquelles trois personnes au moins ont trouvé la mort, à Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Dakar, la capitale.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / L’imam de Sédhiou appelle les acteurs politiques à dialoguer

    SENEGAL-SOCIETE / L’imam de Sédhiou appelle les acteurs politiques à dialoguer

    Sédhiou, 17 fév (APS) – L’imam de la grande mosquée de Sédhiou (sud), Elhadji Talla Cissé, a invité vendredi les acteurs politiques et la société civile à dialoguer afin de permettre au pays de dépasser la crise politique qu’elle traverse.

    ‘’Face à cette situation, il faut que chacun agisse avec responsabilité. Cela fait partie de la civilisation et de la citoyenneté d’une société. Le Sénégal a toujours été un pays de paix, de stabilité et de tolérance, basés sur la concertation et le dialogue entre les citoyens’’, a-t-il déclaré dans son sermon à la grande prière du vendredi.

    ‘’Il est important de dialoguer face à une crise qui peut faire plonger le pays dans l’instabilité. Il est temps de se mettre autour d’une table et de discuter sérieusement de la situation du pays’’, a insisté le religieux.

    Il fait notamment allusion aux conséquences de la crise politique à laquelle le Sénégal fait face depuis le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 avril.

    L’imam de la grande mosquée de Sédhiou invite en même temps les figures religieuses du pays à s’inscrire dans la lignée de leurs illustres ainés et parents en appelant à la paix et au dialogue.

    Il a par ailleurs appelé les jeunes à faire preuve de retenu et à analyser les enjeux du moment afin d’éviter de se retrouver dans des situations regrettables.

    Rappelant aux fidèles l’importance du respect des préceptes de l’islam, l’imam de Sédhiou a appelé à davantage de solidarité d’amour et de responsabilité et de générosité afin de renforcer la cohésion sociale.

    OB/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile veulent la tenue d’une élection respectant la  »limite temporelle » du mandat présidentiel

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile veulent la tenue d’une élection respectant la  »limite temporelle » du mandat présidentiel

    Dakar, 17 fev (APS) – La Synergie des organisations de sociétés civiles pour la paix (SOS/paix), a proposé vendredi que l’élection présidentielle soit organisée le 3 ou le 10 mars afin de respecter la limite temporelle du mandat du président de la République, fixée au 2 avril.

    ‘’Nous avons conclu qu’il est possible d’organiser l’élection présidentielle le 3 mars ou le 10 mars, pour ne pas dépasser la date limite du mandat du président de la République fixé au 2 avril’’, a notamment déclaré Moundiaye Cissé, un membre de cette plateforme.

    Intervenant lors d’une rencontre avec des journaliste, M. Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, a insisté sur le fait que le choix de ces dates s’inscrit dans la volonté de respecter la Constitution après que le Conseil constitutionnel a constaté l’impossibilité d’organiser le scrutin à la date initialement prévue, le 25 février.

    Choisir entre ces dates permettra de préserver le droit des candidats à une campagne électorale d’au moins 21 jours, a-t-il fait valoir en insistant sur nécessité d’organiser l’élection présidentielle avant le 2 avril.

    Il n’a pas manqué de signaler que la Synergie des organisations de sociétés civiles pour la paix doutait de l’opportunité de lancer un dialogue national en raison de l’urgence de tenir l’élection dans les délais qui ne dépassent pas la fin du mandat du président sortant.

    ‘’On peut envisager cette concertation, mais elle ne devrait pas durer plus de 48 heures. C’est la raison pourquoi nous venons, en éclaireur, proposer une solution qui peut servir de base de discussion’’, a expliqué Moundiaye Cissé.

    Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé, vendredi, ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a annoncé le ministre, porte-parole de la présidence, Yoro Dia.

    Dans un communiqué de ce dernier, le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Jeudi dans la soirée, le Conseil constitutionnel a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain, après avoir jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    AFD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’APR salue la ‘’volonté affichée’’ de Macky Sall d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    SENEGAL-POLITIQUE / L’APR salue la ‘’volonté affichée’’ de Macky Sall d’organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    Dakar, 17 fév (APS) – L’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) se réjouit de la volonté affichée du président Macky Sall d’entamer des consultations visant à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

    ‘’L’APR se réjouit de la volonté clairement indiquée du président Macky SALL, en sa qualité de garant du fonctionnement régulier des Institutions et de la cohésion nationale, d’entamer les consultations utiles et nécessaires afin de tenir l’élection présidentielle, dans les meilleurs délais’’, rapporte un communiqué du secrétariat exécutif du parti présidentiel.

    Il appelle en même temps ‘’tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité, dans cette dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes à l’issue d’un scrutin sincère’’.

    La formation politique du président Sall ‘’exhorte en outre ses militants, responsables et sympathisants, à poursuivre, aux côtés des populations, électrices et électeurs, dans l‘unité et la solidarité, le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti’’.

    Le parti au pouvoir estime que cela permettra d’assurer à son candidat, le Premier ministre Amadou Ba, ‘’une victoire éclatante dès le premier tour à la prochaine élection présidentielle’’.

    AKS