Catégorie : Élection présidentielle 2024

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’aval du préfet à l’organisation ce samedi de la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    SENEGAL-POLITIQUE / L’aval du préfet à l’organisation ce samedi de la marche de ‘’Aar Sunu election’’

    Dakar, 17 fév (APS) – Le préfet de Dakar a donné son aval à l’organisation de la marche de la plateforme ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) en approuvant l’itinéraire proposé par les organisateurs, a appris l’APS de source officielle.

    La manifestation prévue sur l’itinéraire menant de l’échangeur SIPRES jusqu’au quartier de Liberté VI via la VDN doit démarrer à 11 heures et s’achever à 11 heures, indique l’autorité administrative dans un arrêté rendu public.

    ‘’Cette marche sera une fête pour la démocratie’’, l’occasion de ‘’dire que le peuple est debout et a le droit de dire ce qu’il pense’’, a déclaré vendredi Elimane Kane, un membre de la Coalition des acteurs non étatiques.

    Le préfet de Dakar avait interdit la marche silencieuse que les membres de l’initiative ‘’Aar Sunu election’’ (protéger notre élection) projetaient d’organiser mardi à Dakar en hommage aux trois personnes décédés lors des manifestations de protestation contre le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, a appris l’APS de source officielle.

    L’autorité administrative avait déclaré ‘’ne pas pouvoir donner une suite favorable’’ à la requête des organisateurs en raison de ‘’problèmes de mobilité’’.

    Cette marche entre dans le cadre du plan d’action initié par ‘’Aar Sunu election’’, plateforme regroupant des organisations et mouvements se réclamant de la société civile pour protester contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal.

    AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE invite les leaders politiques sénégalais à respecter la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE invite les leaders politiques sénégalais à respecter la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 16 fév (APS) – L’Union européenne (UE) invite les protagonistes de la crise politique au Sénégal à respecter la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle et demandant au gouvernement de l’organiser dans les meilleurs délais.

    « L’Union européenne a pris acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel […] et appelle toutes les parties à respecter cette décision et à mettre tout en œuvre pour organiser l’élection présidentielle selon la décision du Conseil, c’est-à-dire dans les meilleurs délais », a dit Nabila Massrali, sa porte-parole.

    Mme Massrali a fait cette recommandation aux leaders politiques sénégalais lors de son point de presse quotidien.

    Jeudi, le Conseil constitutionnel sénégalais a rendu une décision jugeant « contraire à la Constitution » la loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Vendredi, M. Sall s’est engagé, dans un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République, à « faire pleinement exécuter » la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin.

    « Garantir les libertés fondamentales »

    Le chef de l’État a promis aussi de mener, « sans tarder », et « dans les meilleurs délais », les « consultations nécessaires » pour l’organisation de l’élection.

    Le report de la présidentielle a donné lieu à des manifestations dans plusieurs villes du pays, au cours desquelles trois personnes au moins ont trouvé la mort, à Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Dakar, la capitale.

    L’UE, l’un des principaux partenaires économiques et financiers du Sénégal, demande que des enquêtes judiciaires soient menées sur la mort des trois personnes.

    Elle souhaite que les juridictions concernées enquêtent aussi sur « le grand nombre de blessés et d’arrestations » survenues lors des manifestations contre le report de l’élection.

    L’Union européenne dénonce le « recours inutile et disproportionné à la force contre les manifestations et les restrictions de l’espace civique » au Sénégal.

    L’UE souhaite que « toute la lumière soit faite sur les conditions des décès de ces personnes », en même temps qu’elle recommande aux autorités sénégalaises de « garantir les libertés fondamentales, dont la liberté de manifester pacifiquement ».

    ABB/ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / La présidentielle devrait pouvoir se tenir avant le 2 avril, selon ‘’Aar Sunu élection’’

    SENEGAL-POLITIQUE / La présidentielle devrait pouvoir se tenir avant le 2 avril, selon ‘’Aar Sunu élection’’

    Dakar, 16 fév (APS) – La plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ (Protégeons notre élection), saluant la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février, milite pour la tenue de ce scrutin le 3 mars ou le 10 du même mois, le mandat du président sortant devant prendre fin le 2 avril.

    ‘’On ne peut rien faire après le 2 avril’’, date correspondant au dernier jour du mandat du président sortant, a déclaré Babacar Guèye, un militant de la plateforme ‘’Aar Sunu élection’’, au cours d’une conférence de presse, vendredi, à Dakar.

    ‘’Le président de la République ne peut pas prendre tout son temps parce que la question a été prise en compte par le considérant 20 de la décision du Conseil constitutionnel’’, qui a invité les autorités à organiser l’élection ‘’dans les meilleurs délais’’, après avoir constaté l’impossibilité de tenir le scrutin le 25 févier.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    ‘’Une première victoire historique’’

    M. Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    Il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    La décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection ‘’est une première victoire historique’’, estime Babacar Guèye.

    Cette décision ‘’réconcilie la justice avec le peuple sénégalais et rehausse l’image du Sénégal’’, un pays considéré comme une ‘’vitrine de la démocratie’’ en Afrique de l’Ouest.

    ‘’Le processus électoral reprend, les candidats restent. Parce que la décision est insusceptible de recours si on se réfère à l’article 80 de la Constitution’’, a précisé Babacar Guèye, spécialiste du droit constitutionnel.

    ‘’Nous avons fait plusieurs simulations et nous nous sommes rendu compte que l’élection peut se tenir le 3 mars ou le 10 mars 2024’’, a ajouté ce responsable de la plateforme ‘’Aar Sunu élection’’.

    Elimane Kane, un autre militant de la même plateforme, a insisté sur l’intérêt de ‘’maintenir la mobilisation et la dynamique citoyennes’’ autour de cette question.

    ‘’La marche de demain sera une fête pour la démocratie’’

    ‘’Le Conseil constitutionnel ne pouvait pas faire autrement. Mais il ne s’agit pas d’une panacée, parce que nous n’avons pas atteint nos objectifs. Il faut qu’un rendez-vous soit pris’’ pour cette élection, a dit M. Kane.

    Aussi a-t-il annoncé le maintien de la marche que la plateforme ‘’Aar Sunu élection’’ a décidé d’organiser ce samedi en guise de protestation contre le report de l’élection présidentielle et la prolongation du mandat du chef de l’État sortant.

    ‘’Nous n’avons pas encore reçu de lettre de la part du préfet de Dakar, mais nous pouvons espérer que sa réponse sera positive’’, a-t-il dit, concernant cette marche initialement prévue mardi 13 février.

    Cette manifestation a été interdite par le préfet de Dakar. L’autorité administrative a argué que la marche pourrait ‘’perturber gravement’’ la circulation.

    Le préfet de Dakar a ensuite invité les organisateurs à lui proposer un autre itinéraire.

    ‘’La marche de demain sera une fête pour la démocratie’’, l’occasion de ‘’dire que le peuple est debout et a le droit de dire ce qu’il pense’’, a déclaré Elimane Kane.

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats à l’élection présidentielle prônent le respect des principes constitutionnels

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats à l’élection présidentielle prônent le respect des principes constitutionnels

    Dakar, 16 fév (APS) – Des candidats à l’élection  présidentielle initialement prévue le 25 févier ont appelé les autorités chargées de l’organisation du scrutin, vendredi, à Dakar, à veiller au respect des principes constitutionnels, après la décision du Conseil constitutionnel annulant son report.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    M. Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    Il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Les acteurs politiques appelés à ‘’faire preuve d’ingéniosité et de dépassement’’

    ‘’En rejetant la loi et le décret, le Conseil [constitutionnel] nous dit qu’on poursuit le processus. Donc, ce sont les 20 candidats retenus qui iront à l’élection. Ces candidats, avec tous les autres, devront se battre pour que les normes constitutionnelles soient respectées’’, a déclaré l’un des candidats, Khalifa Sall, lors d’une conférence de presse.

    ‘’Beaucoup d’entre nous s’attendaient à ce que le Conseil constitutionnel décide des délais et modalités de l’élection, mais ce n’est pas son rôle. L’organisation de l’élection relève maintenant des acteurs […] identifiés, en l’occurrence les députés et les autres acteurs politiques’’, a-t-il ajouté.

    L’ancien maire de Dakar invite les leaders politiques à ‘’faire preuve d’ingéniosité, de dépassement et de responsabilité, pour que la démocratie sénégalaise soit préservée’’.

    Khalifa Sall, leader de la coalition Taxuwu Senegaal a salué ‘’cette décision du Conseil constitutionnel, dont les décisions ne sont pas susceptibles de recours et sont applicables au chef de l’État et aux autres entités de la République’’.

    Le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, candidat de La République des valeurs (opposition), estime qu’‘’il s’agit incontestablement de l’une des plus belles victoires enregistrées par le Sénégal depuis fort longtemps’’.

    ‘’Un grand jour pour la démocratie sénégalaise’’

    ‘’En Afrique et dans le monde, elle résonnera fortement et pour longtemps’’, a-t-il écrit sur sa page Facebook.

    Le candidat de la coalition Gakou 2024, El Hadji Malick Gakou, parle, lui, d’une ‘’décision historique’’.

    ‘’Le Conseil constitutionnel vient de dire le droit pour le respect de la Constitution. Je salue ce grand jour pour la démocratie sénégalaise’’, a-t-il souligné sur Facebook en appelant à la poursuite du processus électoral pour trouver une nouvelle date du scrutin, avec les exigences de la Constitution et du code électoral.

    Sur le même réseau social, Anta Babacar Ngom, leader de l’Alliance pour la relève citoyenne, également candidate à l’élection présidentielle, a salué à son tour la décision du Conseil constitutionnel et réaffirmé son attachement aux principes démocratiques.

    Elle a insisté sur la tenue de l’élection avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant.

    Statuant sur trois requêtes visant à maintenir la date initialement prévue, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    ‘’La loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, adoptée […] par l’Assemblée nationale en sa séance du 5 février 2024, est contraire à la Constitution’’, écrivent les membres de cette haute juridiction dans la même décision.

    ‘’Le décret […] du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé’’, ajoutent-ils

    ABD/ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Paris invite les leaders politiques sénégalais à l’apaisement

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Paris invite les leaders politiques sénégalais à l’apaisement

    Dakar, 16 fév (APS) – Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a déclaré, vendredi, encourager les leaders politiques sénégalais à travailler à l’apaisement de la tension engendrée par le report de l’élection présidentielle.

    ‘’La France encourage tous les acteurs sénégalais à travailler à l’apaisement du climat politique, conformément à la longue tradition démocratique du Sénégal’’, lit-on dans une déclaration publiée par ledit ministère sur le réseau social X.

    La diplomatie française lance cet appel à la suite de la décision rendue jeudi par le Conseil constitutionnel du Sénégal, qui annule le report de l’élection présidentielle.

    La haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain le scrutin.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février prochain.

    ‘’La France prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à respecter la décision’’ de ladite institution ‘’dans son entièreté’’.

    Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères invite aussi les autorités sénégalaises à ‘’organiser l’élection dans les meilleurs délais’’.

    Vendredi, Macky Sall s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin présidentiel.

    Il a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de cette élection, selon un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République, Yoro Dia.

    ‘’Une élection libre, transparente et inclusive’’

    Le Sénégal est confronté à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes, le 25 février, pour l’élection de son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive, dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont trouvé la mort en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants de l’opposition placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall promet de ‘’faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall promet de ‘’faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 16 fév (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé, vendredi, ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a-t-on appris du ministre, porte-parole de la présidence, Yoro Dia.

    Dans un communiqué de ce dernier, le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le Conseil constitutionnel, après avoir reçu des recours introduits à son greffe par des députés et des candidats à l’élection présidentielle opposés au report du scrutin, a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain.

    Dans une décision rendue jeudi, cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Le mandat en cours du chef de l’État prend officiellement fin le 2 avril prochain.

    ‘’Le président de la République a pris acte de cette décision qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit tels que consacrés par la Constitution sénégalaise’’, lit-on dans un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/OID/ESF

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington dit espérer que les électeurs sénégalais vont ‘’se rendre aux urnes très bientôt’’

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington dit espérer que les électeurs sénégalais vont ‘’se rendre aux urnes très bientôt’’

    Dakar, 16 fév (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont salué, vendredi, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle, en faisant en même temps part de leur souhait de voir les électeurs sénégalais ‘’se rendre très bientôt aux urnes’’.

    ‘’Nous nous réjouissons de la décision du Conseil constitutionnel de remettre le Sénégal sur la voie d’une élection présidentielle dans les délais’’, indique le Bureau des affaires africaines du Département d’Etat américain.

    Dans un message publié sur le réseau social X, la diplomatie américaine dit espérer que les citoyens sénégalais auront l’occasion de se rendre aux urnes très bientôt.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    La Haute juridiction a également  invité les autorités compétentes à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la Nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Conseil constitutionnel invite les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Conseil constitutionnel invite les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    Dakar, 16 fév (APS) – Le Conseil constitutionnel a invité les autorités compétentes à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    ‘’Le Conseil constitutionnel, constatant l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais’’, lit-on dans la décision de la juridiction rendue publique jeudi dans la soirée.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    “La loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, adoptée […] par l’Assemblée nationale en sa séance du 5 février 2024, est contraire à la Constitution”, écrivent les membres de cette haute juridiction dans la même décision.

    “Le décret […] du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé”, ajoutent-ils.

    Les membres du Conseil constitutionnel avaient reçu trois requêtes visant à maintenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue.

    L’une des requêtes a été déposée par 40 députés, dont Mouhamed Ayib Salim Daffé et Samba Dang.

    Une autre requête émanait de 17 autres députés, dont Babacar Mbaye.

    Une troisième requête a été déposée au Conseil constitutionnel par El Hadji Malick Gakou, Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy, Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Mamadou Diao, Thierno Alassane Sall et Daouda Ndiaye, tous des candidats à l’élection présidentielle.

    Les dossiers de candidature de ces sept personnalités ont été jugés recevables par le Conseil constitutionnel, comme ceux de 13 autres candidats, avant l’annulation, par Macky Sall, du décret avec lequel il a convoqué les électeurs aux urnes le 25 février prochain.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la Nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 16 fev (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a exhorté vendredi les parties prenantes à la crise politique au Sénégal à respecter la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle.

     »La commission de la Cedeao exhorte toutes les parties prenantes à respecter la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal relative au report de l’élection présidentielle », indique l’organisation communautaire dans un communiqué rendu public jeudi.

    La veille au soir, le Conseil constitutionnel du Sénégal, a notamment jugé  »contraire à la Constitution » la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

     »La Commission de la Cedeao prend acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal le 15 février 2024 relative au report de l’élection présidentielle au Sénégal et demande aux autorités compétentes de fixer la date pour la tenue de l’élection présidentielle conformément à cette décision’’, a-t-on appris par la même source.

    Déclarant suivre l’évolution de la situation, le Cedeao invite toutes les parties prenantes au respect de l’Etat de droit afin de garantir la tenue d’une élection libre, inclusive et transparente.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / L’Ordre des avocats appelle au respect de la constitution pour préserver l’Etat de droit

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / L’Ordre des avocats appelle au respect de la constitution pour préserver l’Etat de droit

    Dakar, 15 fév (APS) – L’Ordre des avocats du Sénégal, se prononçant sur la crise née du report de la prochaine présidentielle, appelle à « remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations », en vue de « préserver les fondements de l’Etat de droit » par le « respect scrupuleux » de la Constitution et des droits qu’elle consacre au citoyen.

    « Le barreau du Sénégal appelle au respect scrupuleux de la loi fondamentale et des droits qu’elle consacre au citoyen », écrit l’Ordre des avocats du Sénégal dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS.

    Pour ce faire, ajoute le communiqué, « il ne suffira pas d’ouvrir des concertations entre seuls acteurs de la classe politique ni de trouver des solutions ponctuelles à des questions structurelles profondes ».

    « Il s’agit surtout, pour préserver les fondements de l’Etat de droit, de remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations afin de trouver autour de l’intérêt supérieur de la nation les raisons de taire les divergences partisanes et de rendre compatibles les ambitions proclamées pour le peuple sénégalais », peut-on lire dans ce communiqué.

    « Une nouvelle fois, le jeu et les enjeux politiques convoquent les organisations et les institutions républicaines de notre pays mais aussi et surtout le peuple profond, silencieux et majoritaire à démontrer leur capacité à démontrer leur capacité à appréhender cette crise et à en sortir le peuple sénégalais indemne et uni », estime l’Ordre des avocats, en allusion à la situation politique prévalant actuellement au Sénégal.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

    « Soucieux de la préservation des valeurs de l’Etat de droit et rigoureusement attaché aux principes de légalité, le Barreau du Sénégal proscrit toute atteinte à l’ordre constitutionnel qui viole les principes démocratiques et pourrait installer le pays dans un cercle de violence et d’insécurité majeure », lit-on encore dans ce communiqué.

    L’Ordre des avocats, rappelant la « longue tradition de légalité » du Sénégal, dit condamner « vigoureusement toute violence dans l’espace social » et déplore les dégâts matériels ainsi que les pertes en vies humaines, tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées.

    « Le constat intangible dans la situation que nous vivons actuellement est que le citoyen, le peuple, n’est qu’une variable d’ajustement pour les acteurs politiques qui rusent avec les principes du vivre en commun », déplore la structure disciplinaire et déontologique des avocats. 

    Or, fait valoir l’Ordre des avocats du Sénégal, les intérêts du peuple sénégalais « ne peuvent se mesurer à l’aune des objectifs et attentes politiques ou des défaillances dans l’application de la règle de droit ».

    NSS/BK