Catégorie : INVITE DE LA REDACTION

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Magal de Touba :  »le gros du problème, c’est l’eau et l’assainissement » selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Magal de Touba :  »le gros du problème, c’est l’eau et l’assainissement » selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma

    Touba, 11 août (APS) – Les questions de l’eau et de l’assainissement constituent le gros du problème durant le grand Magal de Touba, a estimé le président de la commission culture et communication du comité d’organisation dudit événement religieux, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma.

     »Le gros du problème, c’est l’eau et c’est l’assainissement. Il y a moins de difficultés avec les autres secteurs », a-t-il déclaré répondant à une question liée aux préoccupations relatives à la santé, l’hygiène et à la sécurité lors du grand Magal.

    Les secteurs de la santé, la sécurité, l’électricité n’ont jamais eu pratiquement de difficultés, a t-il confié lors d’un entretien avec l’APS en prélude du Grand Magal, prévu le 23 août.

    De l’avis de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïndé Fatma également appelé Cheikh Abdou Bali, les services concernés de l’État ont l’habitude de se déployer avec les moyens qu’il faut en période de Magal.

     »Les services de l’État ont l’habitude de se déployer avec les moyens qu’il faut. Au niveau de la sécurité, on a jamais eu de problème. Au niveau également de l’électricité, il n’y a pas beaucoup de problèmes. Il y a une extension qui est en train d’être faite au niveau de la périphérie ce qu’on appelle les Santhiane », s’est-il réjoui.

    Il a également souligné que concernant l’hygiène, les opérations de saupoudrage ont commencé.  »Pratiquement toutes les grandes maisons de Touba ont connu donc ce saupoudrage et le planning est bien respecté », a t-il dit.

    Le président de la commission culture et communication du grand Magal dit attendre la prochaine réunion d’évaluation de ce grand événement religieux pour certainement avoir une idée claire du taux d’exécution des engagements pris par les pouvoirs publics.

     »Maintenant on va attendre l’évaluation pour voir où est-ce qu’on en est du niveau de l’exécution en termes de pourcentage. Mais je pense que pour ces différents points, il n’y aura pas beaucoup de difficultés », a-t-il fait savoir soulignant que c’est l’assainissement qui risque de poser des problèmes.

    Le Grand Magal est un événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927). La 130e édition sera célébrée le vendredi 23 août, date coïncidant avec le 18e jour du mois lunaire, Safar 1446h.

    CGD/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal 2024 : les usagers de la route invités à la prudence et à la responsabilité

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal 2024 : les usagers de la route invités à la prudence et à la responsabilité

    Touba, 11 août (APS) – Le président de la commission Culture et Communication du comité d’organisation du Grand Magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma, a invité, les chauffeurs et conducteurs de véhicules à faire preuve de prudence et de responsabilité durant la période du Grand Magal de Touba pour éviter les accidents.

    ‘’Je saisis cette occasion que vous m’avez offerte pour m’adresser vraiment aux chauffeurs et autres conducteurs de véhicules, les inviter à faire preuve de prudence et de responsabilité durant le Magal, pour éviter les accidents ou en tous cas les réduire autant que possible’’, a-t-il déclaré.

    Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma a lancé cet appel lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS, en visite à Touba, en prélude de la 130e édition du grand Magal de Touba prévue le 23 août.

    Selon lui, ‘’il ne sert à rien de faire la course pour décupler son chiffre d’affaires, au détriment de la vie et de la sécurité des pèlerins ». Le plus important, a t-il dit, c’est d’arriver sain et sauf et sans encombre, conformément aux recommandations du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    Il a par ailleurs invité les chauffeurs à ne pas ‘’spéculer sur les prix, au préjudice des passagers’’, appelant ainsi les autorités étatiques en charge de ce secteur ‘’à veiller au respect scrupuleux des prix homologués ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal : le niveau d’exécution des engagements de l’Etat jugé satisfaisant par le comité d’organisation

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Magal : le niveau d’exécution des engagements de l’Etat jugé satisfaisant par le comité d’organisation

    Touba, 11 août (APS) – Le président de la commission Culture et Communication du comité d’organisation du grand Magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma, juge satisfaisant le nouveau d’exécution des engagements pris par les pouvoirs publics à travers les différents services impliqués dans l’organisation de cet événement religieux annuel.

    ‘’Nous avons un certain nombre de rencontres avec les autorités publiques (…), là il ne reste que la réunion d’évaluation pour voir le niveau d’exécution, mais je dois dire qu’à l’heure actuelle, le comité est satisfait du taux de réalisation’’, a-t-il déclaré.

    Le président de la commission Culture et Communication s’exprimait ainsi lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS en déplacement à Touba en perspective de la 130e édition du grand Magal prévue le 23 août.

    Selon lui, ‘’le problème qui reste à être résolu concerne surtout l’eau et l’assainissement. Et là aussi, d’énormes sacrifices sont consentis par l’État avec des gros moyens qui sont déployés pour soulager les populations qui sont aujourd’hui dans l’eau, sachant qu’il va encore pleuvoir d’ici le Magal ».

    Pour y faire face, ‘’en plus des gros œuvres et autres interventions des services techniques de l’Etat, beaucoup de motos-pompes sont distribuées dans la ville, et il y a aussi une forte mobilisation citoyenne également, des associations, des dahiras, pour aider toutes ces populations qui sont dans l’eau’’, a-t-il indiqué.

    Le guide religieux a rappelé que le réseau hydraulique de Touba est conçu pour ravitailler à la base,  »à peu près un million trois-cent mille habitants ».

     »Quand maintenant on en reçoit cinq fois plus en si peu de temps, c’est sûr qu’il va y avoir des difficultés », a-t-il ajouté, rassurant que ‘’le comité d’organisation, les services impliqués, travaillent de concert pour atténuer au maximum ces souffrances que vivent ces populations ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma explique le  »18 safar »

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma explique le  »18 safar »

    Touba, 11 août (APS) – La célébration du 18 safar marquant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké est l’accomplissement d’une adoration de Dieu et d’un service sans précédent à son prophète Mouhamed (PSL), a indiqué le président de la commission culture et communication du grand magal de Touba, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma.

    « La date de la célébration de ce grand magal coïncide avec le 18ème jour du mois musulman de Safar, date à laquelle Cheikh Ahmadou Bamba quitta sa demeure de Mbacké Bari pour aller à la rencontre des colons français sur ordre de son Seigneur. Mais ce jour marque surtout le début de l’accomplissement d’une adoration de Dieu et d’un service sans précédent à son Prophète (PSL) », a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.

    « Ce périple a été ponctué de profondes souffrances et d’énormes épreuves », a-t-il ajouté

    Selon lui, le Cheikh a décidé de célébrer son départ en exil car en partant il savait qu’il allait vaincre les colonisateurs.

    « Ce jour (18 safar) marque son accession à des grâces d’ordre mystique et des faveurs infinies au prix d’énormes sacrifices, de dures épreuves et de souffrances endurées durant ses sept ans d’exil au Gabon », a-t-il fait savoir.

    Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaindé Fatma a souligné que la confrontation de Cheikh Ahmadou Bamba avec le colonisateur était en réalité le prétexte pour qu’il accède à une station jamais occupée auparavant, celui de Serviteur privilégié du Prophète Mouhamed (PSL). Il a précisé que ce départ était indispensable pour que le Cheikh ait une station auprès de son Seigneur.

    Le président de la commission Culture et Communication du Grand Magal a rappelé que le fondateur du mouridisme a commencé à commémorer la date du 18 safar entre 1920 et 1921.

    A la suite de cette date dit-il, « il a demandé à tous ces fidèles mais également à toute la communauté musulmane de célébrer cette date chaque année ».

    « C’est du temps de Serigne Fallou Mbacké (1888-1968), deuxième Khalife général des mourides que le Magal, est célébré à Touba », a-t-il rappelé

    Le  »Magal » est un terme wolof qui signifie glorifier ou exalter. L’ensemble des pratiques et festivités accomplies en ce jour par les disciples mourides et par tout musulman de manière générale, constitue des actes d’adoration d’Allah dans le but de lui rendre grâce. L’évènement commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

    MS/SKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Une quinzaine de pays attendue au grand Magal de Touba (officiel)

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Une quinzaine de pays attendue au grand Magal de Touba (officiel)

    Touba, 11 août (APS) – Une quinzaine de pays dont le Nigéria, l’Egypte et les Etats-Unis d’Amérique sont attendus à la 130ème édition du grand Magal de Touba prévue le 23 août, a annoncé le président de la Commission Culture et Communication du comité d’organisation, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké Gaïnde Fatma.

    ‘’On recevra 15 nationalités à Touba,  cette année, pour le Magal […] et à peu près une quarantaine de personnalités », a-t-il dit samedi lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS en déplacement à Touba en perspective de l’évènement religieux.

    L’Égypte, le Maroc, l’Algérie, le Burkina Faso, le Nigéria, le Ghana, la Guinée-Bissau, les Etats-Unis, la France, les Émirats arabes unis seront présents avec des délégations composées pratiquement que de ‘’soufis’’, un critère important pour le comité d’organisation.

    De plus, ‘’une centaine de délégations religieuses avec plus de 400 personnalités vont assister au Magal’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Beaucoup sont des universitaires, des personnes qui ont une certaine crédibilité, qui sont bien connues dans leur pays’’ et au retour elles ‘’vont faire un peu la promotion de l’islam tel que c’est vécu au Sénégal’’, a-t-il avancé.

    Selon lui, de nombreux pays arabes notamment ne connaissent pas l’islam confrérique tel que pratiqué au Sénégal.

    Le président de la Commission Culture et Communication du comité d’organisation du grand Magal de Touba a évoqué les nombreuses sollicitations étrangères pour assister à la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mouridisme.

    ‘’On est obligé de faire une sélection pour voir qui va venir, selon l’intérêt que présentent ces personnalités pour le Sénégal et pour la communauté mouride’’, a-t-il déclaré.

    Plusieurs activités dont des conférences religieuses sont prévues dans le programme culturel du grand Magal de Touba à l’initiative de ‘’Rawdu Rayaahin’’.

    Le comité d’organisation a prévu une conférence avec l’ensemble des confréries qui seront présentes à Touba, le jeudi 22 août, veille du Magal.

    Le jour du Magal, deux conférences religieuses seront organisées avec les hôtes étrangers des quinze pays.

    Des plateaux de télévision sont organisés autour du thème de l’éducation à l’ère de la mondialisation pour davantage impacter les jeunes, les éducateurs et la population.

    FD/OID/SKS

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-AFRIQUE-TIC / Enseignement virtuel: le modèle sénégalais inspire en Afrique (Recteur)

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-AFRIQUE-TIC / Enseignement virtuel: le modèle sénégalais inspire en Afrique (Recteur)

    Dakar, 26 oct (APS) – Des pays africains veulent s’inspire du modèle sénégalais d’enseignement à distance, a confié le recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex-Université virtuelle du Sénégal, UVS).

     »La plupart des pays africains sont en train de s’inspirer du modèle sénégalais de l’université virtuelle’’, a déclaré le professeur Mousso Lo qui était l’invité de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »C’est le cas de la Cote d’Ivoire, du Burkina qui est même allé plus loin que la Cote d’Ivoire qui a entamé la construction des Espaces numériques ouverts ENO. Il y a le Gabon, le Mali, le Niger qui n’a pas encore démarré, et le Congo’’, a-t-il ajouté.

    L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane a un rôle  »de leader à jouer » dans ce réseau, selon M. Lô, estimant aussi que  »c’est une occasion pour partager des expériences ».

    Selon lui,  »il y a des choses qu’on arrive à faire peut-être mieux ici qu’en Côte d’Ivoire, Mali ou vice versa ou l’inverse ».

    ‘’Il s’agit de voir ce qui se fait de mieux quelque part de le copier pour que les autres puissent s’en inspirer. On est dans cette dynamique-là’’, a-t-il renchéri.

     »'(…). Nous avons déjà une convention signée avec l’université virtuelle de la Cote d’Ivoire, une convention avec celle du Burkina. Nous sommes en train de travailler vers un réseau beaucoup plus large d’une université virtuelle francophone pour pouvoir partager des expériences’’, a dit Pr Moussa Lo.

    NSS/OID/ASB

  • SENEGAL-TECHNOLOGIE-ENSEIGNEMENT / L’Université Numérique du Sénégal veut développer des initiatives pour générer des ressources propres

    SENEGAL-TECHNOLOGIE-ENSEIGNEMENT / L’Université Numérique du Sénégal veut développer des initiatives pour générer des ressources propres

    Dakar, 26 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal (UN-CHK) multiplie les initiatives pour la prise en charge correcte de ses besoins dans son développement et son fonctionnement, a révélé son Recteur, le Professeur Moussa Lo, estimant que ‘’les ressources octroyées par l’Etat ne pourront jamais suffire pour atteindre les objectifs’’.

    ‘’Dans les perspectives du nouveau plan stratégique, il va falloir renforcer les ressources propres parce qu’on ne pourra pas toujours dépendre de la subvention de l’Etat qui ne suffira jamais de toutes les façons’’, a-t-il expliqué, estimant que ‘’l’Etat a aussi d’autres priorités’’.

     »Pour prendre en compte certaines de nos préoccupations, notamment l’insertion professionnelle, l’amélioration de l’insertion professionnelle de nos apprenants, nous avons prévu l’ouverture de nos formations à un public beaucoup plus large’’, confie-t-il.

    Le Professeur Moussa Lô, invité de la rédaction de l’APS, mercredi, a souligné que la recherche de moyens est en marche à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal.

    ‘’Nous sommes encore en train de chercher d’autres moyens pour accomplir nos missions parce que les moyens de l’Etat ne permettent pas toujours de le faire (…)’’, fait savoir le recteur.

    L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal développe dans ce sens un programme avec un partenaire technique et financier.

    ‘’C’est un programme de formation ouverte pour le renforcement des compétences, l’emploi et entrepreneuriat dans le numérique comme le marketing digital, la broderie numérique, le commerce digital, l’intelligence artificielle pour tous’’, a-t-il précisé.

    Il s’agit d’un programme financé par la Fondation Mastercard sur la période 2022-2026 avec comme ambition de former 90 mille jeunes dans les métiers du numérique, même s’ils n’ont pas de diplôme, a expliqué le recteur.

    Selon lui, ‘’ce programme a aussi un volet très important en termes d’employabilité et d’insertion professionnelle’’.

    Le Recteur de l’UN-CHK-S soutient qu’‘’au bout d’un an, ce programme a déjà permis de certifier dix mille jeunes dont quatre mille sont déjà insérés dans différents métiers’’.

    Il pense par ailleurs que ‘’dans quatre ans, ce programme produira des résultats beaucoup plus importants’’.

    Le Professeur Moussa Lo estime qu’‘’au vu de sa dynamique, l’Université numérique du Sénégal pourrait devenir dans dix ans la plus grande université de l’Afrique’’.

    Il confie, par ailleurs, que l’Université Numérique du Sénégal ‘’c’est une centaine de partenaires sur le plan national et sur le plan international’’.

    ‘’Ce sera aussi une université qui aura un maillage territorial, avec beaucoup d’alumni, que ce soit des diplômés ou  des certifiés dans tous les milieux socio-économiques’’, selon le recteur.

    Elle permettra aussi de ‘’tirer vers le haut le système éducatif en termes d’innovations pédagogiques’’.

    Selon lui, c’était la question en jeu lors du colloque ‘’Africa digital Edu’’ sur les opportunités et défis du numérique que l’université  avait organisé au début du mois d’octobre dans le cadre de la célébration de ses dix ans.

    L’idée est de pouvoir susciter des échanges sur les opportunités offertes par le numérique pour renforcer, améliorer la qualité de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur et aussi dans l’éducation de base, selon le Professeur Moussa Lo.

    CS/ADL/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-TIC / Hébergement des plateformes de formation: L’UN-CHK a fait le choix de la souveraineté depuis 2018 (Recteur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-TIC / Hébergement des plateformes de formation: L’UN-CHK a fait le choix de la souveraineté depuis 2018 (Recteur)

    Dakar, 26 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane a fait le choix de la souveraineté en hébergeant au Sénégal toutes ses plateformes de formation depuis 2018, a soutenu son recteur, Pr Moussa Lo, soulignant que sa structure travaille en étroite collaboration avec la Société nationale Sénégal numérique ex-ADIE  (agence de l’informatique de l’Etat) qui joue un rôle important dans le processus.

    ‘’Maintenant, nous avons aussi depuis 2018 fait un choix, c’est le choix de la souveraineté numérique, c’est d’avoir toutes nos plateformes de formation hébergées en local c’est à dire au niveau national’’, a-t-il dit à une équipe de journalistes de l’APS.

    Selon lui, ce ‘’choix fort’’ de souveraineté peut bien évidemment avoir des avantages et des inconvénients dans le travail.

    Le Pr Moussa Lo a magnifié la franche collaboration entre l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et la Société nationale Sénégal numérique.

    ‘’On collabore avec Sénégal numérique ex- ADIE depuis la création de l’université. Nous sommes deux structures publiques qui sont dans le secteur du numérique. Et depuis le départ, c’est le réseau fibre optique de l’ADIE qui nous permet l’interconnexion de nos espaces numériques ouverts (ENO) », a-t-il rappelé.

    D’ailleurs dans certaines localités du pays, les premiers espaces numériques ouverts ont été construits après la disponibilité du réseau de l’ADIE.

    ‘’Et jusqu’à présent, tous nos ENO ont une liaison à travers ce réseau même si on a tenu à avoir une seconde liaison spécialisée avec un opérateur de télécommunication’’ dans chaque espace, a-t-il expliqué.

    Le Recteur de l’UN-CHK a signalé que dans ce choix stratégique, Sénégal numérique SA joue un rôle  »important’’ en ce sens que le site de reprise se trouve à au technopole de Pikine.

    Dans le même temps, les deux structures publiques collaborent dans différents domaines notamment au niveau des espaces Sénégal services implantés ‘’un peu partout au niveau national et qui sont souvent d’ailleurs collés à nos ENO, Espaces numériques ouverts’’, a-t-il affirmé.

    FD/SBS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ORIENTATION / « Le modèle pédagogique de l’université numérique permet d’améliorer le processus d’apprentissage », dit le recteur de l’UNCHK

    SENEGAL-UNIVERSITE-ORIENTATION / « Le modèle pédagogique de l’université numérique permet d’améliorer le processus d’apprentissage », dit le recteur de l’UNCHK

    Dakar, 25 oct (APS) – Le modèle pédagogique de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane contribue à améliorer le processus d’apprentissage à travers la personnalisation du parcours de l’apprenant et une stratégie institutionnelle axée sur la recherche et l’innovation, a indiqué son recteur, le professeur Moussa Lo.

    Le modèle pédagogique de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane « tient compte des nouvelles techniques existantes », comme « l’intelligence artificielle générative qui permet d’améliorer le processus d’apprentissage », a expliqué le professeur Lô, dans un entretien avec la rédaction de l’APS dont il était mercredi l’invité.

    « Il y a un modèle d’organisation qui est venu compléter l’existant, parce qu’il y avait un décret qui datait de 2016 et qui avait mis en place une certaine organisation qui a permis d’améliorer le processus d’apprentissage », a-t-il dit.

    « Cela concerne la méthode d’évaluation mais aussi la personnalisation du parcours de l’apprenant. Cela, en tenant en compte son profil et de la prise en compte de la stratégie institutionnelle de recherche et d’innovation adoptée au mois de décembre 2022 avec le conseil d’administration », a ajouté le professeur Moussa Lo.

    Le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane note que cette stratégie institutionnelle a été prise en compte dans le nouveau plan stratégique, sans compter que le conseil d’administration a été selon lui renforcé avec le nouveau décret portant sur le fonctionnement de l’institution.

    Plusieurs représentants du monde socio-économique ont ainsi fait leur entrée au sein du conseil d’administration. « Ce qui implique une réorganisation de la pédagogie et de la recherche au sein de l’institution, avec trois pôles de formation dont un pôle de recherche », a relevé le professeur Lo.

    « Nous sommes à un moment où le numérique est devenu incontournable. Les entreprises du numérique dominent l’économie mondiale. La transformation numérique ne laisse en tout cas aucun secteur indifférent », a-t-il dit.

    « Je pense que dans ce contexte-là, réaffirmer le caractère numérique de l’institution, en le mettant en exergue dans la dénomination, c’est quelque chose qu’il faut saluer », a dit le recteur de l’université numérique, se félicitant que son institution soit baptisée du nom de Cheikh Hamidou Kane, « un illustre Sénégalais que tout le monde connait […] ».

    Il a insisté sur les avantages à tirer du fait d’avoir Cheikh Hamidou Kane « comme référence et modèle à donner aux étudiants et à la communauté [de cette institution de manière générale] », dans la mesure où cela constitue « un atout sur lequel [s’appuyer] pour davantage véhiculer des valeurs autour de ces jeunes et développer l’institution à travers les valeurs qu’incarnait l’illustre parrain ».

    Il est revenu sur un autre « aspect important » lié à l’insertion professionnelle des étudiants. « Nous avons déjà commencé à y travailler avec un bailleur qu’est le Master Card, dans le cadre du programme FORCE-N (Formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique) », a signalé le recteur de l’université numérique.

    Un autre volet est « lié à la gestion de ressources additionnelles, nous avons aujourd’hui un modèle économique principalement basé sur la subvention de l’Etat. Mais ce qui est sûr, c’est que dans les années à venir, nous comptons renforcer nos ressources propres pour prendre en compte nos ambitions », a annoncé Moussa Lo.

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-LOGISTIQUE / Besoins d’ordinateurs des étudiants : un recteur suggère une usine d’assemblage d’outils numériques

    SENEGAL-UNIVERSITE-LOGISTIQUE / Besoins d’ordinateurs des étudiants : un recteur suggère une usine d’assemblage d’outils numériques

    Dakar, 25 oct (APS) – Le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane suggère « une planification bien maîtrisée au niveau national », pour répondre aux besoins en ordinateurs des étudiants en mettant sur pied une usine d’assemblage d’outils numériques.

    « Il faut qu’on arrive à rassembler nous-mêmes les ordinateurs en fonction des besoins exprimés », a préconisé le professeur Moussa Lo, invité mercredi de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    « La solution qui nous semble la plus pérenne, c’est d’aller vers une usine d’assemblage au niveau national, qui nous permettra de prendre en compte et automatiquement une planification bien maitrisée au niveau national pour avoir ces outils à temps et surtout avoir des outils plus adaptés », a-t-il dit.

    Selon le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, cela permettrait en même temps de « prendre en charge d’autres besoins », au regard de la « forte demande » en ordinateurs et outils numériques, mais aussi de « créer de l’emploi ».

    « Il s’agit d’une option sur laquelle nous sommes en train de travailler, et nous espérons y arriver dans quelques années », a-t-il lancé.

    « On distribue 22.000 ordinateurs à des étudiants cette année dans certaines filières, lesquels sont demandeurs de beaucoup de cas de performance et disent que les ordinateurs dont ils disposent ne leur permettent pas de faire ce qu’ils doivent faire », a-t-il expliqué, insistant sur le fait que les ordinateurs destinés aux apprenants doivent répondre aux « attentes » de ces derniers.

    Le professeur Moussa Lo note que cette question impacte le fonctionnement de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et sur le calendrier académique. Il dit travailler avec le ministère concerné par ce problème « pour trouver une solution plus pérenne ».

    D’autant que pour acquérir autant d’ordinateurs à l’étranger, « il y a toujours des délais et des aspects qu’on ne maitrise pas ».

    Il rappelle par ailleurs que l’enseignement à distance a toujours existé au Sénégal avec l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD), ainsi que la Fastef, Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation de la formation de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, mais aussi à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    « Ce qui a changé avec l’université numérique, c’est de s’adresser à un public beaucoup plus jeune », sans compter qu’apprendre à distance constitue quelque chose de nouveau par rapport aux habitudes des étudiants.

    « Cela les déroute et déroute leurs parents aussi. Comme on a l’habitude de dire, le parent est content lorsqu’il voit son enfant se lever le matin pour aller à l’école pour apprendre », a souligné Moussa Lo.

    Il considère en outre que le numérique offre l’opportunité « d’avoir accès à tout là où on est », même si « tout changement nécessite une période d’appropriation ».

    « Il fallait d’abord que les gens s’habituent à ce nouveau modèle. La Covid nous a permis de nous rendre compte des opportunités offertes par le numérique », a-t-il soutenu.

    NSS/BK/MTN