Catégorie : INVITE DE LA REDACTION

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    SÉNÉGAL-POLITIQUE / Situation politique : Mbagnick Diop relaie « ‘inquiétude » du secteur privé

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a fait part vendredi de l »’inquiétude » du secteur privé au sujet de la situation politique très tendue qui prévaut au Sénégal ces derniers mois, en perspective de l’élection présidentielle de 2024.

     »Aujourd’hui, le secteur privé est inquiet. Le patronat est inquiet. L’environnement des affaires est inquiet, parce que nous sommes pris en otage par les politiques et personne n’a une lisibilité objective de ce qui va arriver », a déploré Mbagnick Diop, invité vendredi de la rédaction de l’APS en prélude des Cauris d’or qu’organise le MEDS, le 10 juin prochain.

     »Lorsque nous sommes à l’étranger avec nos homologues, nous constatons que la situation politique inquiète les potentiels investisseurs », a-t-il poursuivi.

    Le président du MEDS a déploré ce qu’il qualifie de  »prise en otage » du pays par les hommes politiques, notant que  »le Sénégalais n’est aujourd’hui formaté que par la politique ».

     »Il n’y a pas que les politiques au Sénégal. Il y a aussi des scientifiques, des artistes et des capitaines d’industrie. Mais, on n’entend que les hommes politiques », a-t-il regretté. Selon Mbagnick Diop, le Sénégal est dans un  »tournant décisif » et  »nous ne devons pas laisser la parole aux seuls politiciens qui ne vont parler que de politique et d’invectives ».

     »Nous avons un pays très envié et nous devons maintenir le cap pour que le Sénégal reste un havre de paix », a-t-il exhorté, insistant sur la nécessité de  »dialoguer pour revenir à ce que le Sénégal a toujours connu en termes de respect et de solidarité ».

    L’opérateur économique a également invité les acteurs politiques à aller vers des  »compétitions saines », disant constater  »la montée d’une animosité entre les principaux acteurs politiques qui ne sont plus dans l’adversité ». Cette situation, a-t-il insisté,  »inquiète le potentiel investisseur qui a besoin d’un environnement des affaires propice et serein ».

                                                              »Changement dans le mauvais sens »

    Le président du MEDS a également déploré le ‘’désœuvrement d’une frange importante des jeunes (…) qui sont sur les réseaux sociaux, en proie à des manipulations ».

     »Il faut éviter de casser. Il faut assister les jeunes et leur donner des perspectives, les amener à prendre conscience de ce que nous avons. Nous sommes un pays envié dans le monde […] », a-t-il relevé.

     »Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de casser ce pays pour arriver au pouvoir. Nous devons tous prendre conscience de ce que nous vivons et mettre en avant le Sénégal. Le plus important, c’est le Sénégal », a-t-il ajouté.

     »La tendance aujourd’hui est de tout casser. Au Sénégal, on change de paradigme mais dans le mauvais sens. C’est à nous de porter le Sénégal et de faire tous notre job. Et c’est la somme de tout cela qui va faire développer le pays », a-t-il estimé.

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ECONMIE-PATRONAT / Le MEDS veut l’institutionnalisation d’une « rencontre périodique » entre le chef de l’Etat et le patronat

    SENEGAL-ECONMIE-PATRONAT / Le MEDS veut l’institutionnalisation d’une « rencontre périodique » entre le chef de l’Etat et le patronat

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, suggère  »l’institutionnalisation » d’une rencontre périodique tous les trois mois entre le président de la République et le secteur privé, en vue d’échanger avec des acteurs qui créent de la richesse et investissent au Sénégal.

     »Aujourd’hui, il y a une sorte de frustration du secteur privé quand on voit le président de la République recevoir certaines catégories sociales, comme les lutteurs et les artistes », a relevé le président du MDES, s’exprimant dans un entretien avec l’APS, dont il était l’invité de la rédaction.

    Selon Mbagnick Diop,  »le secteur privé qui constitue la colonne vertébrale de l’économie et qui crée de la richesse au Sénégal devrait être la priorité ». Aussi a-t-il suggéré l’institutionnalisation d’une rencontre, tous les trois mois, entre le président de la République et le patronat.

     »A titre privé, on le [le président de la République] voit. Çà, il n’y a aucun souci. Mais, je parle du patronat et du secteur privé », a-t-il précisé, en faisant allusion à cette audience du chef de l’Etat avec le patronat annoncée depuis le mois de février.

    Il considère que  »c’est important même pour le président de la République de rencontrer des acteurs qui sont sur le terrain et qui investissent au Sénégal ».

     »Nous ne quémandons rien, mais le secteur privé a juste besoin de sentir qu’il y a l’Etat à ses côtés », a souligné M. Diop, donnant l’exemple de pays, comme la France, la Chine et le Maroc, où le président est souvent accompagné lors de ses déplacements à l’étranger par une forte délégation de chefs d’entreprise.

     »Un pays se développe par son secteur privé », a soutenu le président du MEDS, insistant sur la nécessité de mettre en avant  »le patriotisme économique et la préférence nationale ».

    SMD/OID/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    Dakar, 27 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va attribuer un label à ses produits agricoles et horticoles (fruits et légumes), dans le but d’en garantir la qualité, a promis son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Nous travaillons à un label propre au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Le MIN est équipé d’un laboratoire d’analyse phytosanitaire des produits commercialisés dans ses magasins, ce qui devrait faciliter la concrétisation de cette promesse, selon son directeur général.

    Inauguré par le président de la République en 2019, le marché d’intérêt national a entamé ses activités en septembre dernier, a-t-il dit.

    Selon Mahamadou Abdoulaye Mbaye, cette infrastructure construite pour ‘’booster’’ les exportations sénégalaises de produits agricoles et horticoles a coûté 55 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal.

    ‘’Pourquoi le marché d’intérêt national ? Nos braves agriculteurs ont du mal à conserver leur production. Ça pose problème. Il nous faut une infrastructure de cette envergure pour leur permettre, quelle que soit la quantité de la production, de la stocker dans de très bonnes conditions’’, a dit M. Mbaye en donnant à l’APS les raisons de la création du MIN.

    ‘’Hormis les difficultés liées à la conservation, il y a celles qui sont relatives à la commercialisation. En conséquence de cela, des gens viennent acheter à nos agriculteurs leur production à vil prix, pour la revendre très cher’’, a souligné l’ingénieur commercial nommé directeur général du marché d’intérêt national en septembre 2021.

    Le rôle de cette infrastructure construite sur plusieurs dizaines d’hectares et dotée d’équipements importants est d’aider les consommateurs à acheter à de bons prix, et les producteurs agricoles à vendre à des tarifs qui leur conviennent, tout en conservant leurs marchandises dans de bonnes conditions, a-t-il expliqué.

    ‘’Le marché d’intérêt national nous permet aussi de consommer des produits de qualité’’, a souligné M. Mbaye en parlant des conditions de stockage des fruits, légumes et denrées agricoles.

    Le MIN offre aux opérateurs économiques et à leur clientèle un bon cadre de vie, en même temps qu’il assure la sécurité-incendie de ses magasins, selon son directeur général.

    ‘’Notre mission est d’aider les producteurs à bien conserver leurs produits, à bien les commercialiser aussi […] Nous travaillons sans relâche pour atteindre ces objectifs’’, a-t-il assuré.

    ‘’Les gens sont venus occuper des magasins en sachant qu’il y a de réelles opportunités pour eux’’, a souligné Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    Des camions déchargent des produits agricoles et horticoles dans des zones proches du MIN, ce qui empêche l’infrastructure commerciale de jouer pleinement son rôle, selon M. Mbaye.

    ‘’Aucun espace de commercialisation de denrées horticoles et agricoles en gros ne doit être aménagé à moins de 70 kilomètres du marché d’intérêt national. Si vous installer des marchés de vente en gros près du MIN, vous l’empêchez de jouer pleinement son rôle’’, a-t-il prévenu, souhaitant que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour le bon fonctionnement de l’ouvrage.

    M. Mbaye ajoute que ‘’tout le commerce en gros’’ des denrées agricoles et horticoles, dans la région de Dakar, ‘’doit se faire au marché d’intérêt national, ce qui va faciliter la commercialisation, aider à maîtriser les prix et à éviter d’encombrer les marchés dakarois.

    ESF/AKS

  • SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    SÉNÉGAL- TRANSPORT- INFRASTRUCTURE / La gare des gros porteurs de Diamniadio est une réponse au stationnement anarchique (directeur)

    Dakar, 27 avr (APS) – L’érection d’une gare dédiée aux gros porteurs à Diamniadio constitue ‘’une réponse au stationnements anarchique à Dakar’’, a souligné son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Avec l’extension prochaine du périmètre de la gare, les gros porteurs qui stationnent sur les routes, à hauteur des marchés et autres endroits de Dakar pourront se limiter à Diamniadio’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de Gare des gros porteurs de Diamniadio en a donné l’assurance lors d’un entretien avec des journalistes de l’Agence de presse sénégalaise.

    Diamniadio est une zone ‘’plus que stratégique’’ pour les gros porteurs en raison de sa proximité avec l’aéroport Blaise Diagne de Diass, le futur  Port multifonctions de Ndayane, l’autoroute à péage et la zone des Niayes, a fait valoir M. Mbaye.

    La localité située dans le département de Rufisque n’est pas non plus éloignée des marchés classiques de la zone, a ajouté Mouhamedoun Mbaye.

    La gare des gros porteurs est construite sur neuf hectares. Elle a une capacité d’accueil de 200 véhicules. M Mbaye a assuré que l’infrastructure était déjà opérationnelle et recevait des centaines de camions dans le cadre de leurs activités dans le Marché d’intérêt national de Diamniadio.

    ‘’C’est un endroit moderne où toutes les commodités sont réunies pour permettre aux conducteurs des gros porteurs de bien se reposer avant de reprendre la route’’, a-t-il signalé non sans préciser que l’infrastructure était dotée d’une station à essence, d’un atelier de maintenance, d’un restaurant, et des lieux de prières, et aires de repos entre autres.

    Mbaye invite les gros porteurs à fréquenter cette gare car, ‘’en plus de toutes les commodités réunies pour leur permettre de bien se reposer, ils seront dans un confort sécuritaire’’.

    La gare des gros porteurs a été construite pour faciliter les activités du marché d’intérêt national dont l’objectif est de ‘’contribuer à booster le volume des exportations à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’, a rappelé son directeur.

    CS/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    SENEGAL-AGRICULTURE-COMMERCE / Plus de 5.000 tonnes d’oignon stockées au marché d’intérêt national en 2022  

    Diamniadio, 26 avr (APS) – Plus de 5.000 tonnes d’oignon ont été stockées au marché d’intérêt national (MIN) au cours de l’année dernière, a appris l’APS mercredi du directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG), Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’L’année dernière, on a eu à stocker plus de 5.000 tonnes d’oignon venant de Ngomène, dans la zone des Niayes’’, a-t-il dit.

    Le MIN dispose de 167 magasins, dont certains sont dotés de chambres froides, a précisé M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Selon lui, d’autres magasins équipés de chambres froides communes s’étendant sur plus de 700 mètres carrés sont mis à la disposition des producteurs aux faibles moyens.

    Le MIN a des ‘’offres adaptées, qui peuvent permettre à ces derniers, quel que soit leur niveau de production et de solidité financière’’, de disposer d’un espace de stockage et de bénéficier d’une assistance, a expliqué le directeur général de la SEMIG.

    Le marché d’intérêt national, a-t-il rappelé, est destiné aux produits agroalimentaires, les fruits et légumes notamment.

    Mouhamadou Abdoulaye Mbaye précise que les produits qui y sont stockés viennent de toutes les régions du Sénégal et d’autres pays.

    ‘’Il y a aussi la banane, qui nous vient du sud du pays. L’oignon nous vient de Podor mais la majorité des produits proviennent de la zone des Niayes. Les Marocains aussi viennent avec beaucoup de fruits, dont la clémentine et la banane’’, a-t-il énuméré.

    M. Mbaye signale que la transformation fait partie maintenant des activités du marché d’intérêt national, qui s’active en même temps dans l’importation et l’exportation.

    ‘’Notre défi véritable, c’est de favoriser les produits locaux, afin qu’on puisse accompagner nos producteurs et travailler à ce que la souveraineté alimentaire soit une réalité. Ça pourrait passer par le marché d’intérêt national’’, a-t-il expliqué.

    FD/ASG