Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Touba : d’importants investissements consentis dans plusieurs secteurs stratégiques (BIG)

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Touba : d’importants investissements consentis dans plusieurs secteurs stratégiques (BIG)

    Touba, 31 août (APS) – Le Bureau d’information gouvernemental (BIG), en perspective du grand Magal, a rappelé l’importance de premier plan accordé par le gouvernement à la ville de Touba, à travers ‘’plusieurs centaines de milliards (…) investis’’ ces dernières années dans plusieurs secteurs sous l’impulsion du chef de l’Etat, Macky Sall.

    Le président Sall était jeudi après-midi dans cette cité religieuse, dans le cadre de sa traditionnelle visite au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en prélude de la commémoration, lundi, du départ en exil au Gabon, du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba.

    Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le chef de l’Etat a ‘’toujours inscrit le foyer religieux de Touba au centre des préoccupations du gouvernement’’, souligne le BIG dans un dossier de presse parvenu à l’APS.

    Selon le document, ‘’plusieurs centaines de milliards [de francs CFA] ont été investis ces dernières années dans des secteurs aussi stratégiques que l’assainissement, les infrastructures routières, la lutte contre les inondations, la construction ou la réhabilitation de structures sanitaires.

    Infrastructures sanitaires

    S’agissant des infrastructures sanitaires, le BIG relève la construction de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim, une infrastructure sanitaire de niveau 3 dotée de 300 lits et bâtie sur une superficie de 10 hectares, pour un coût global de plus de 40 milliards de francs CFA.

    Il rappelle aussi la réhabilitation du centre hospitalier Matlaboul Fawzeni doté d’un nouveau bâtiment R+5, érigé en 2019 pour un montant de 6 milliards 500 millions de francs CFA.

    Ce centre totalement rénové est aujourd’hui doté de 132 lits, 06 blocs opératoires et trois services- maternité, chirurgie, réanimation-, ainsi que d’autres services comme la stérilisation. L’hôpital est équipé d’une station de traitement et d’épuration des eaux (STEP), ainsi que d’autres infrastructures modernes.

    Assainissement et gestion des inondations

    Le BIG rappelle que Touba souffrait avant 2012, ’’d’un réel déficit d’infrastructures, notamment dans le secteur de l’assainissement, avec un système d’évacuation des eaux pluviales [qui] était presque inexistant, ainsi qu’un dispositif qui ne comptait que 3 stations (Grande Mosquée, Marché Ocas et Keur-Niang) et un bassin de stockage et d’infiltration à Darou Rahman’’.

    Il souligne que ‘’depuis l’accession du président Macky SALL au pouvoir’’, le réseau d’assainissement de la ville s’est ‘’densifié à partir de 2013, avec 18 500 ml de collecteurs’’, grâce aux investissements massifs consentis dès les premières années’’, pour ‘’atténuer immédiatement les impacts des inondations.’’

    Dans le même sillage, le chef de l’Etat a mis en place “un Programme d’urgence de 27 milliards FCFA pour lutter contre les inondations, avec 4 milliards FCFA dédiés au renforcement du système de pompage et d’évacuation des eaux’’.

    A ce effet, “la capacité de la pompe du bassin de Keur Niang, qui était de 2830 m3/jour, a été renforcée avec un rajout de 2000 m3/jour, dans le cadre du plan Orsec en 2021.’’ Le gouvernement a par ailleurs mobilisé 23 milliards FCFA dans le cadre de la deuxième phase du plan d’assainissement de Touba.

    Ce programme dont l’état d’avancement est jugé satisfaisant par les autorités, prévoit la réalisation de 20 forages, le renforcement de la station de Keur Niang, la création d’un bassin et d’une nouvelle station à Nguélémou.

    Il prévoit également la réhabilitation de murs à Darou Rahmane et Pofdy, ainsi que l’achèvement des travaux du bassin de Keur Kab, dont les travaux sont presque terminés sur une superficie de huit hectares, avec la projection de l’étendre jusqu’à une superficie de soixante hectares.

    Pour tous ces projets, ‘’une autorisation d’engagement de 17 milliards FCFA est prévue en 2023 en plus des 22 milliards de marchés déjà conclus sur la base des autorisations d’engagement de 23 milliards inscrites dans le budget 2022’’.

    Ces investissements vont aussi à terme, “toucher les quartiers non encore impactés par les réalisations de la Phase 1 du Plan d’assainissement de la cité religieuse.’’

    Infrastructures routières

    D’un coût de 416 milliards de francs FCFA, ‘’l’autoroute ILA Touba, mis en service le 20 décembre 2020’’, reste, selon le BIG, ‘’l’une des meilleures illustrations de la centralité de la cité religieuse de Touba dans les préoccupations du président Macky Sall.

    Cette autoroute qui s’étend sur une distance de 113 km, ‘’en plus de réduire drastiquement la distance entre Dakar et Touba’’, ‘’constitue un réel pôle emploi dont 8000 emplois temporaires lors de sa construction, et 6000 emplois permanents décomptés depuis sa livraison.

    Elle favorise également, au-delà du gain de temps, le développement économique et social du pays, grâce aux échanges intérieurs, en plus de permettre aux populations riveraines d’avoir un meilleur accès aux équipements et services sociaux de base.’’

    Des avantages socio-économiques réels

    ‘’La cité religieuse de Touba, au-delà des secteurs ci-dessus énumérés, est également bien prise en compte dans le programme lancé par le président de la République en 2014 en vue de promouvoir l’habitat social’’, rapporte le BIG, précisant que “pas moins de 100 parcelles viabilisées ou logements y ont été prévus.’’

    A travers le Programme de modernisation des cités religieuses, 18 milliards FCFA ont été investis dans le projet d’adduction d’eau vers la station de pompage de Keur Niang et l’assainissement de Ñary Etages, 4 milliards FCFA dédiés à la construction d’un centre d’enfouissement technique à Kadd Balodji, et 16 milliards FCFA mobilisés pour l’implantation de la station de boues de vidange.

    Au total, 2 000 lampadaires de l’ANER et plusieurs poteaux défectueux ont été relancés par la Senelec. De même, 20 km de voirie ont aussi été réalisés en 2017-2018 pour un montant global de plus de 2 milliards FCFA

    Selon le BIG, Touba figure également au premier rang des bénéficiaires du PACASEN, avec des investissements estimés à plus de 9 milliards de francs CFA.

    Modernisation du marché “Ocas’’

    Toujours dans le cadre de la mise en œuvre de ses actions majeures à Touba, le chef de l’Etat a, au mois de juin dernier, donné des instructions pour une prise en charge diligente des travaux de modernisation du marché ‘’Ocas’’ de Touba, un projet estimé à plus de 1 milliard de francs CFA et qui s’inscrit dans le programme de modernisation de la cité religieuse.

    Le chantier est lancé avec notamment l’électrification du site et l’érection de routes pour faciliter l’accès.

    Pour ce qui est de la commune de Touba, elle a fortement bénéficié des investissements consentis ces dernières années dans le foyer religieux.

    ‘’Ainsi, entre 2012 et 2023, son budget est passé de 2,3 milliards à 5,9 milliards FCFA, soit quasiment le triple en une décennie. Une forte augmentation que les autorités locales expliquent par les multiples réalisations du Chef de l’Etat qui ont pratiquement impacté positivement tous les secteurs’’, selon le BIG.

    MK/ASG/ADC

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le khalife général des mourides remercie Macky Sall pour les réalisations à Touba

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Le khalife général des mourides remercie Macky Sall pour les réalisations à Touba

    Touba, 31 août (APS) – Le khalife général des mourides, par la voix de son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre, a remercié le président de la République Macky Sall pour les réalisations effectuées à Touba durant ces douze dernières années.

    « Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, m’a chargé de vous transmettre ses vifs remerciements pour toutes les réalisations que vous avez effectuées à Touba depuis votre accession au pouvoir », a-t-il souligné.

    S’exprimant à la suite du Président de la République qui effectue une visite de courtoisie à Touba en prélude au Magal,  Serigne Bassirou Abdou Khadre a notamment cité « l’assainissement de la ville de Touba, l’autoroute Ila Touba, l’hôpital Cheikhoul Khadim, le centre de santé Matlaboul Fawzeini, l’Université Cheikh Ahmadou Bamba ainsi que les infrastructures sociales de base réalisées dans la cité religieuse ».

    Tous ces projets, a-t-il martelé, « ont été réalisés conformément aux recommandations et volontés du khalife ».

    Le khalife général des mourides a également « salué » la décision du président Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat, selon son porte-parole.

     »Cette attitude est à la dimension des qualités humaines extraordinaires du président Macky Sall qui, durant tout son magistère, a toujours œuvré pour le développement, la paix et la stabilité au Sénégal », a poursuivi Serigne Bassirou Abdou Khadre.

    Grand événement religieux, le Magal de Touba, prévu lundi 4 septembre correspondant au 18ième jour du moi lunaire de Safar, célèbre l’exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme, l’une des plus grandes confréries au Sénégal.

    MK/ASB/SMD/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-RELIGIONS-VISITE / Macky Sall chez le khalife général des mourides, à Touba

    SENEGAL-INSTITUTIONS-RELIGIONS-VISITE / Macky Sall chez le khalife général des mourides, à Touba

    Touba, 31 août (APS) – Le président de la République, Macky Sall, est arrivé à Touba (centre), où un important dispositif sécuritaire est mis en place pour sa visite au domicile du khalife général des mourides, a constaté un journaliste de l’APS.

    Le chef de l’État s’est entretenu avec le  guide religieux Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, à Darou Miname, un quartier de la ville de Touba.

    Des éléments de la Gendarmerie nationale et de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers sont positionnés dans plusieurs endroits de la ville, que Macky Sall va visiter en prélude au Magal, le pèlerinage annuel de la communauté mouride prévu lundi.

    Des barrières sont dressées par les forces de l’ordre de part et d’autre de la résidence du guide religieux.

    Serigne Bassirou Abdou Khadr Mbacké, le porte-parole du khalife général des mourides, la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr, Mbaye Ndiaye, ministre, conseiller du président de la République, et d’autres personnalités, dont des autorités administratives et des notables religieux, sont sur place pour la visite du chef de l’État.

    Le Magal commémore l’exil au Gabon (1895-1902) du fondateur de la confrérie des mourides, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

    L’événement fait venir des millions de pèlerins à Touba. Ils viennent des 14 régions du Sénégal et de nombreux autres pays.

    MK/ASB/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-STRATEGIES / Transition écologique : le Sénégal table sur six secteurs prioritaires (document)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-STRATEGIES / Transition écologique : le Sénégal table sur six secteurs prioritaires (document)

    Dakar, 31 août (APS) – Le gouvernement du Sénégal dans le cadre de sa politique environnementale a identifié quelque six secteurs prioritaires en vue de réussir la transition écologique, a appris l’APS de source officielle.

    La lettre de politique sectorielle de l’Environnement, du Développement durable (2022-2023) définit la transition écologique comme étant « l’évolution vers un modèle de développement résilient et faiblement émissif, qui modifie nos manières de consommer, de produire, de travailler et de vivre ».

    Pour la mise en œuvre de cette politique environnementale ces secteurs ci-dessous ont été ciblés :

    Agriculture écologique

    « Considérée comme un levier de lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté en milieu rural, elle a fait l’objet d’une attention particulière afin de réduire la pression et la dégradation des ressources naturelles », écrit le ministère de l’Environnement et du Développement durable.

    La lettre de politique sectorielle (2022-2023) fait état de la création de « plusieurs centres d’incubation sur une superficie de 200 hectares, dont 10 périmètres écologiques dans les écovillages centre et 5 jardins polyvalents sur le tracé de la Grande Muraille verte ».

    Le document note également que ces actions ont produit près de « 30.000 emplois dont les 2/3 sont occupés par des femmes et ont surtout, permis de réduire la période de soudure de 6 à 2 mois ».

    Economie circulaire

    Dans une perspective d’asseoir des modes de consommation durables, des initiatives visant à rompre l’économie linéaire pour passer à l’économie circulaire à travers le principe des 4R (recycler, réutiliser, réduire, refuser) ont été identifiés, souligne le texte .

    Il s’agira, selon la lettre de politique sectorielle, de faire « progresser les pratiques de compostage à travers le tri des ordures dans les écovillages centre avec la mise à disposition de près 5000 poubelles et de 10 charrettes pour la collecte ».

    Ecoconstruction

    Dans le domaine de la préservation des biens immobiliers, des populations en milieu rural et particulièrement dans la réduction de la forte utilisation énergétique dans les bâtiments, « des actions visant à promouvoir des matériaux thermorégulateurs et des constructions écologiques ont été initiées », li-t-on dans le document.

    La même source évoque également la mise en place « d’un projet dédié à la recherche sur la fabrication de briques en typha, et sur la construction de maisons en voûte nubienne ».

    « Des résultats probants ont d’ailleurs été enregistrés, mais leur mise à l’échelle reste à réaliser », ajoute le texte.

    Eco transport

    En matière de promotion de transport durable, un cadre de politique adéquat est mis en place avec la contribution nationale déterminée (CDN).

    Industrie verte

    La transition vers l’industrialisation verte est encadrée par un « dispositif juridique qui s’appuie au niveau international, sur les conventions et accords auxquels le Sénégal a adhéré et au niveau national, sur le code de l’environnement et les autres codes sectoriels », indique le ministère.

    Il souligne que l’objectif est de « produire mieux et autrement, en privilégiant des procédés moins consommateurs de matières premières non renouvelables et qui protègent l’environnement ».

    Pour sa mise en œuvre, le ministère de l’Environnement annonce réaliser « fréquemment » des contrôles, en accompagnant les industries et les acteurs dans « la formulation et la mise en conformité aux standards écologiques ». Le document cite à ce propos le programme de dépollution de la baie de Hann.

    Transition énergétique

    Selon le ministère de l’Environnement « le Sénégal s’est engagé dans une transition énergétique visant à atteindre une production d’énergie électrique à partir de sources renouvelables à hauteur de 30% d’ici 2025 et à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix-énergétique national à 60% d’ici 2030 ».

    La contribution de l’Etat à ces objectifs, s’est traduite par une installation de près de « 30 000 KWc de champs solaires dans des écovillages, la mise à disposition d’environ 10.000 foyers améliorés en banco et de 214 bio digesteurs », indique le document.

    Toutes ces actions, souligne le texte, ont rendu possible un « prélèvement évité en bois de chauffe/énergie de 9,2 tonnes par an. Ceci correspond à une superficie déboisée de 3 092 hectares/an et à une capacité annuelle de séquestration de carbone estimée à 6 184 en tonne équivalent CO2  (teq CO2)  par an, soit 7% du total des émissions dans les écovillages ».

    AB/SMD/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les écosystèmes forestiers et marins favorisent l’atténuation des effets des changements climatiques (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Les écosystèmes forestiers et marins favorisent l’atténuation des effets des changements climatiques (responsable)

    Dakar, 31 août (APS) –  L’adjoint au directeur national des eaux et forêts, le colonel Babacar Dione,  a appelé de ses vœux jeudi pour la préservation des écosystèmes propres aux océans et aux forêts pour leur contribution  à l’atténuation des effets des changements climatiques.

    « A côté des océans, les forêts sont les plus grands puits de carbone. Donc, ce sont ces écosystèmes forestiers et marins qui séquestrent plus de carbone. Si on les conserve, on contribue à l’atténuation des effets des changements climatiques », a-t-il-dit au cours d’un entretien accordé à l’APS.

    L’adjoint au directeur national des eaux et forêts est longuement revenu sur le rôle du secteur de la foresterie dans le processus de transition écologique initié par l’Etat du Sénégal.

    Il a souligné « la pertinence d’aménager les massifs forestiers  qui permettent, à travers la séquestration du carbone, du dioxyde de carbone, de réduire les émissions de gaz à effet de serre ».

    « Le bois même  s’il est coupé, il séquestre le carbone, le dioxyde de carbone,  tant qu’il n’est pas carbonisé », a-t-il précisé.

    Le colonel Babacar Dione a encouragé  les communautés à préserver les forêts et à continuer les initiatives de  reboisement.  Au niveau des eaux et forêts, a-t-il relevé, des activités de  renforcement et de sensibilisation sur l’importance des forêts, sont menées auprès des populations chaque année, à l’occasion de la journée nationale de l’arbre.

    « On continue à assurer la séquestration du carbone et à préserver les puits de carbone, que sont les massifs forestiers et les océans », a-t-il fait remarquer.

    Dans un contexte climatique marqué par des vagues de chaleur répétées, rappelle-t-il, « les arbres jouent un rôle extrêmement important pour atténuer les températures et favoriser la pluie ».

    M. Dione a souligné le rôle des arbres qui favorisent  la pluie, permettant aux communautés de pouvoir cultiver et de recharger la nappe phréatique ».

    « Ils (les arbres) procurent également aux êtres humains de l’air pur en diminuant considérablement la pollution », a-t-il fait remarquer.

    « Quand on a moins d’arbres, on a beaucoup de pollution et de chaleur. Ce qui entraîne par la même occasion des problèmes de santé et la prolifération de certaines maladies des animaux », a-t-il alerté. Toutefois, il a assuré que « les écosystèmes forestiers sénégalais se portent bien », malgré les agressions constatées dans certains endroits du territoire national.

    « On peut dire que nos écosystèmes forestiers se portent bien, même s’il y a quand même des endroits où des agressions sont constatées. Il faut noter que des efforts sont faits par l’Etat à travers ses différents services de protection des forêts », a-t-il indiqué.

    Le colonel Babacar Dione a insisté sur le fait « qu’il y a toujours des îlots de préservation où la biodiversité et ses écosystèmes portent bien, au Sénégal ».

    « Dès fois, on dit que le Sénégal a perdu 40 000 hectares de forêts par an,  mais ce n’est pas une perte liée à des coupes de bois mais plutôt liée à des activités économiques ou communautaires, comme l’utilisation de nouvelles pratiques agricoles, l’aménagement d’habitats, et d’infrastructures socio-économiques », a-t-il fait remarquer. Il a signalé que des plantations sont souvent réalisées pour compenser les hectares de forêts perdus.

    D’après lui, il existe « des îlots de biodiversité, où des efforts sont faits pour leurs préservation » et « favoriser la régénération naturelle ». « Dans les champs aussi, par exemple, vous voyez les bassins arachidiers et les réserves naturelles, à côté des forêts classées et des parcs, des écosystèmes qui permettent de préserver la biodiversité », a-t-il-ajouté.

    Pour lui, « de manière générale,  la situation des forêts n’est pas encore alarmante même s’il y a des efforts énormes à faire en terme de sensibilisation des populations dans l’objectif de diminuer la pression et le coupe du bois, afin de mieux préserver les forêts au profit des communautés pour un développement durable ».

    ABD/AB/ASG/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Transition écologique : des supports didactiques pour promouvoir l’écocitoyenneté

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Transition écologique : des supports didactiques pour promouvoir l’écocitoyenneté

    Dakar, 31 août (APS) – Le ministère de l’Environnement, du Développement durable, et de la Transition écologique (MEDDTE) a développé plusieurs supports communicationnels et didactiques pour amener les populations à adopter davantage de comportements écocitoyens, a indiqué le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Dr Gora Niang.

    ‘’Nous faisons ce travail d’impulsion de la politique de transition écologique du Sénégal en rapport avec d’autres départements ministériels ’’, a expliqué M. Niang dans un entretien accordé à l’APS.

    Selon lui, il a récemment été ‘’mis en place’’ dans ce cadre, ‘‘une plateforme web numérique appelée +Aalam-bi+, un outil didactique qui renferme beaucoup d’enseignements sur l’environnement,  le développement durable et la transition écologique’’.

    ‘’Nous voulons, à travers cette plateforme, mettre à la disposition du public, des enseignants, des étudiants, un outil didactique où ils peuvent trouver des ressources pédagogiques sur l’environnement, le développement durable et l’éco-citoyenneté’’, a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que cette plateforme propose ‘’beaucoup de fiches pédagogiques et documents, des films élaborés par des techniciens du MEDDTE et d’autres experts des ministères de l’Energie, de l’Agriculture ou encore des Transports’’.

    Au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE) est le socle de la promotion de l’éducation à l’environnement, au développement durable et à l’écocitoyenneté.

    Il élabore et met en œuvre une stratégie de formation et de renforcement des capacités en environnement et en développement durable, appuie les services du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et les partenaires dans leurs actions de formation et d’éducation.

    Le centre est également chargé de nouer des partenariats stratégiques autour de l’éducation à l’environnement et au développement durable, et de coordonner les actions d’éducation et de formation environnementales au sein de ce ministère.

    ‘’Nous visons, à travers nos actions de sensibilisation, le changement de comportement chez les populations, pour accompagner la transition écologique du pays’’, a-t-il insisté, appelant le citoyen à être bienveillant envers la nature, car n’ayant pas d’autre planète que la Terre.

    Il a exhorté à utiliser les ressources naturelles de ‘’manière rationnelle grâce à un changement de comportement en adoptant l’éco-citoyenneté’’.

    ‘’Nous visons un changement positif des comportements, un changement écoresponsable, des attitudes écoresponsables, c’est-à-dire être responsable de nos actions sur l’environnement’’, a-t-il salué.

    Il a indiqué qu’au-delà de la plateforme numérique « Aalam-bi », d’autres programmes de renforcement de capacités, de formations adaptées au type de public (groupements féminins, élèves, élus locaux, fonctionnaires etc.), seront déroulés. C’est ainsi que le CEFE a mis en place dans des établissements scolaires le programme des ‘’mercredis verts’’.

    Dans le cadre de ce programme, a-t-il expliqué, le CEFE reçoit des élèves le temps d’une après-midi à l’amphithéâtre du ministère d’une capacité de 300 places, pour projeter un film sur la dégradation de l’environnement, la pollution marine, le déboisement, ou sur d’autres formes de dégradation de l’environnement.

    Le CEFE travaille ainsi en complémentarité avec l’école et les enseignants dans le cadre de l’éveil d’une conscience écoresponsable et de la promotion de l’écocitoyenneté. Cette année, dit-il, le centre est parvenu à toucher 10 établissements scolaires (collèges, lycées et écoles élémentaires) dans le cadre du programme des ‘’mercredis verts’’.

     

     Le programme ‘’bois d’école’’

    ‘’Outre le programme des +mercredis verts+, nous avons aussi pour les établissements scolaires, le programme des +bois d’école+’’, a-t-il informé. Celui-ci a remplacé à partir de 2000, le Programme ‘’Formation, information environnementale’’ (PFIE).

    Logé au MEDDTE, ce programme participe à la promotion de l’écocitoyenneté à partir de l’école par la mise en œuvre d’activités pratiques éducatives, économiques sociales, environnementales, de reboisement, d’arboriculture, de jardinage, et de maraîchage.

    Il a indiqué qu’une trentaine d’établissements scolaires ont bénéficié cette année d’activités de reboisement dans le cadre du programme ‘’bois d’école’’.

    Quant au projet ‘’projet éco-geste’’, initié également par le CEFE, il vise à promouvoir l’éco-citoyenneté chez les agents de l’administration, dans les maisons, ou encore les écoles, a-t-il précisé.

    L’objectif, selon lui, est de développer chez cette frange de la population, des réflexes et attitudes écoresponsables, de promouvoir des modes de consommation durables de l’énergie dans les bureaux, les maisons, en vue de réduire le montant des factures énergétiques.

    Cette politique vise, dans le long terme, un changement positif des comportements individuels envers la nature et à faciliter la  transition écologique vers un modèle économique résilient au changement climatique, a-t-il ajouté.

    ‘’Un modèle économique où la biodiversité sera protégée, évite la pollution, réduit la dépendance aux énergies fossiles au profit des énergies renouvelables’’, a-t-il ajouté.

    Mis en place en 2017 et logé au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le CEFE compte 15 agents.

    AB/OID/ASB

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Touba : l’ONAS double la capacité du bassin d’évacuation des eaux de pluie de Keur Niang

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Touba : l’ONAS double la capacité du bassin d’évacuation des eaux de pluie de Keur Niang

    Touba, 30 août (APS) – L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) a doublé cette année la capacité du bassin d’évacuation des eaux de pluie de Keur Niang, un quartier de la ville de Touba (centre), en le faisant passer de 2.800 mètres cubes par heure à 6.000 mètres cubes par heure, a-t-on appris mercredi de son directeur général, Mamadou Mamour Diallo.

    ‘’Le bassin versant du réseau d’assainissement de Touba se trouve au quartier Keur Niang. Cette année, l’ONAS a tout fait pour doubler la capacité de pompage du bassin, qui est passée de 2.800 mètres cubes par heure à 6.000 mètres cubes par heure’’, a annoncé M. Diallo.

    Il effectuait une visite de travail à Touba pour les préparatifs du Magal, le pèlerinage annuel de la communauté mouride, qui fait venir des millions de fidèles dans cette ville.

    ‘’Malgré les fortes pluies enregistrées à Touba durant ces derniers jours, il n’y a pas encore eu de débordement du bassin de Keur Niang’’ en raison de l’augmentation de sa capacité de pompage, qui permet d’éviter les inondations, a expliqué le directeur général de l’Office national de l’assainissement.

    ‘’L’ONAS a décidé, durant cette période hivernale, de prendre des mesures importantes dans le but d’atténuer considérablement le phénomène des inondations et de soulager les populations de Touba, surtout pendant le Magal’’, a ajouté Mamadou Mamour Diallo.

    Il a rendu visite au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, et au porte-parole de ce dernier, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr.

    Les mourides vont célébrer le Magal, lundi prochain.

    L’événement commémore l’exil au Gabon du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), entre 1895 et 1902.

    En raison des millions de pèlerins que le Magal fait venir à Touba, la deuxième ville du pays sur le plan démographique, les pouvoirs publics sont obligés d’augmenter la capacité des ouvrages d’assainissement, d’autant plus que l’événement se tient en saison pluviale cette année.

    CGD/MK/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / Le Sénégal est sur une bonne trajectoire en matière de transition énergétique (officiel)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / Le Sénégal est sur une bonne trajectoire en matière de transition énergétique (officiel)

    Dakar, 30 août (APS) – Le Sénégal est sur une bonne trajectoire en matière de transition énergétique, puisque son mix énergétique a atteint 30 %, a souligné, mercredi, à Dakar, le colonel Boucar Ndiaye, directeur de la planification et de la veille environnementale au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.

    ‘’Si on est à un taux de 30 % de mix énergétique, cela veut dire que nous ne sommes pas les derniers de la classe. Nous faisons partie des pays qui ont fait de grands efforts dans ce domaine, que ce soit en Afrique où ailleurs’’, a-t-il souligné lors d’un entretien avec l’APS.

    L’objectif des pouvoirs publics sénégalais, dans le cadre du plan Sénégal émergent, le référentiel des politiques publiques, est d’accélérer le développement des énergies renouvelables en faisant en sorte qu’elles puissent atteindre 40 % de l’énergie consommée dans le pays, d’ici à 2030, a rappelé Boucar Ndiaye.

    Il assure que ‘’le Sénégal va continuer sa progression dans ce domaine, dans les années à venir, en misant sur des énergies propres’’.

    Le parc éolien de Taïba Ndiaye a une puissance de 158,7 mégawatts

    ‘’Nous allons utiliser moins de charbon ou même pas du tout de charbon’’, a promis le colonel des parcs nationaux, soulignant que le recours à l’énergie solaire assure une bonne transition énergique.

    En outre, la création de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), le 17 mai 2013, aide à assurer un ravitaillement du pays en énergies renouvelables satisfaisantes, tout en permettant d’atténuer le changement climatique, selon le directeur de la planification et de la veille environnementale.

    L’une des missions de l’ANER est de participer à la formulation de la politique énergétique et à l’élaboration d’un cadre législatif et réglementaire attractif pour le développement des énergies renouvelables.

    Cette agence est également chargée de mener les études techniques, économiques et financières des projets relatifs aux énergies renouvelables et d’assurer leur mise en œuvre.

    Selon l’ANER, le Sénégal déroule une politique visant à ‘’rechercher des solutions alternatives à ses problèmes d’approvisionnement en énergie, en favorisant […] le développement des énergies renouvelables au moyen de la diversification des sources de production’’.

    Le parc éolien de Taïba Ndiaye, dans la région de Thiès (ouest), avec une puissance de 158,7 mégawatts, fait du Sénégal un pionnier de l’énergie propre, fiable et à prix concurrentiel, selon le site Internet de l’ANER.

    Avec le parc de Taïba Ndiaye, le Sénégal a l’opportunité de devenir un modèle pour d’autres pays africains, dans le domaine de l’énergie éolienne, selon l’ANER.

    Des centrales photovoltaïques à Malicounda et dans d’autres localités

    Le président de la République, Macky Sall, a inauguré, jeudi 3 novembre 2016, la centrale solaire photovoltaïque de Malicounda, dans le département de Mbour (ouest).

    Cette centrale d’une capacité de 22 mégawatts est le fruit d’un contrat de concession qui lie la Senelec à la société italienne Solaria Group.

    La centrale solaire photovoltaïque, qui a coûté 22 milliards de francs CFA, est également le fruit d’un partenariat public-privé.

    Construite sur une superficie de 100 hectares, elle est constituée de 90.000 panneaux solaires.

    Cet ouvrage est connecté au réseau électrique de la Senelec et fournit un apport énergétique annuel de 36 gigawattheures, soit la consommation d’environ 9.000 ménages.

    D’autres centrales solaires ont vu le jour récemment au Sénégal. On peut citer celles de Sinthiou Mékhé (29,5 mégawatts), de Kahone (20 mégawatts) et de Mérina Dakhar (29 mégawatts), de Diass (15 mégawatts), de Sakal (20 mégawatts), de Médina Gounass et de Goudiry.

    La transition écologique englobe l’énergie, l’agro-écologique, l’économie circulaire, la foresterie durable, l’écoconstruction et le transport durable.

    ABD/AB/OID/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Baba Dramé : « La transition écologique doit s’adosser à une stratégie institutionnelle »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Baba Dramé : « La transition écologique doit s’adosser à une stratégie institutionnelle »

    Dakar, 30 août (APS) – La transition écologique « doit d’abord s’adosser à une stratégie institutionnelle » permettant d’avoir des structures en mesure de concevoir et assurer la mise en œuvre d’un modèle de développement résilient et faiblement émissif, a estimé le directeur de l’environnement et des établissements classés (DEEC) du Sénégal, Baba Dramé.

    ‘’La question du développement durable, de la transition écologique doit d’abord s’adosser à une stratégie institutionnelle qui permette d’avoir des structures qui puissent concevoir les politiques mais également assurer leur mise en œuvre vers un modèle de développement résilient et faiblement émissif’’, a-t-il-dit dans un entretien avec l’APS.

    La transition écologique, précise-t-il, consiste d’abord à « quitter un modèle de développement qui engendre des problèmes environnementaux vers un modèle de développement qui contrôle et réduit ces problèmes environnementaux ».

    Lutter contre ces problèmes environnementaux implique donc de « promouvoir des modes de production et de consommation qui utilisent des énergies, notamment les énergies renouvelables’’, souligne-t-il.

    Il estime que « le Sénégal l’a bien compris », soulignant que « c’est la raison pour laquelle notre politique énergétique repose fondamentalement sur le mix-énergétique, où nous sommes en train de réaliser des résultats importants en matière d’intégration des énergies renouvelables dans nos modes de production énergétique’’.

    Il a relevé que le Sénégal produit aujourd’hui plus de 30% de son énergie électrique à partir des énergies renouvelables. ‘’Nous sommes en train de nous projeter à 40% de mix-énergétique d’ici 2030, sur la transition énergétique juste’’, a-t-il fait savoir.

    Il estime que ce sont ces changements dans les modes de production qui permettent d’assurer cette transition écologique qui englobe la transition énergétique.

    Il signale que dans d’autres secteurs d’activités comme la foresterie, menacée par la déforestation et la désertification, le service des eaux et forêts se bat pour intégrer la dimension ‘’développement durable et transition écologique’’ dans les modes d’exploitation de nos ressources forestières, à travers l’aménagement des massifs forestiers.

    ‘’Cet aménagement, a-t-il expliqué, permet de tirer profit des opportunités qu’offrent les forêts tout en travaillant à leur régénération avec l’utilisation des foyers améliorés, ou encore la meule casamançaise dans la production de charbon’’.

    De son point de vue, dans chaque secteur d’activité,  il est possible de faire une analyse, pour inverser la tendance à la dégradation de l’environnement. Il rappelle que c’est cette démarche consistant à passer d’une économie brune à une économie verte qu’on appelle la transition écologique.

    ‘’C’est cette dynamique que le ministère de l’Environnement est en train d’impulser à travers ses différents politiques et services à travers la lettre de politique sectorielle 2022-2026, destinée à améliorer l’action de l’Etat en matière de protection de l’environnement’’, a-t-il ajouté.

    Il a cité, à cet effet, le transport durable dans le cadre duquel ‘’ il y a beaucoup de projets de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, comme le projet Bus Rapid Transit (BR) et le TER [Train Express régional] qui permettent aux Sénégalais de se déplacer sans utiliser leurs véhicules’’.

    Il a rappelé que la création du ministère de l’Environnement, du Développement durable, articulé au concept ‘’Transition écologique’’, remonte à seulement il y a environ un an. ‘’On avait avant le ministère de l’Environnement et du Développement durable mais le président de la République (Macky Sall) a voulu élever le niveau en créant ce ministère avec le concept transition écologique, beaucoup plus englobant pour la gestion de l’environnement », a-t-il fait valoir.

    Selon lui, la transition écologique est transversale et le ministère de l’Environnement se charge d’impulser, de coordonner et d’assurer le suivi du mécanisme qui permet de retracer les efforts du Sénégal en matière de lutte contre les changements climatiques.

    Baba Dramé a rappelé que tous les autres départements ministériels sont interpellés dans la mise en œuvre de cette politique de transition écologique. Selon lui, ‘’c’est la raison pour laquelle la question institutionnelle est centrale dans la transition écologique »’.

    Il a magnifié la création du ministère de l’Environnemental, du Développement durable et de la Transition écologique de même que la mutation du Conseil économique et social (CES) en Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    ‘’Cette nouvelle stratégie institutionnelle au CESE a permis à l’Etat de toucher les trois piliers du développement durable, à savoir l’économie, le social et l’environnement’’, a-t-il indiqué.

    Baba Dramé a par ailleurs salué la création de la Conférence nationale sur le développement durable, qui regroupe l’ensemble des acteurs du développement, que sont les structures étatiques et privées, les collectivités territoriales, la société civile et les structures de recherche, pour évaluer les politiques de développement durable.

    Il a insisté également sur le fait que ‘’la protection de l’environnement, reste également une question de mentalité’’. ‘’L’Etat a beau mettre en place des politiques, des projets, des programmes de préservation de l’environnement, si les mentalités et les comportements de préservation de la nature n’évoluent pas en intégrant le développement durable, cela ne servira à rien du tout’’, a-t-il-prévenu.

    ABD/AB/OID/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT-ENERGIE / Transition écologique: une étude met en exergue les avantages du BRT

    SENEGAL-TRANSPORT-ENERGIE / Transition écologique: une étude met en exergue les avantages du BRT

    Dakar, 30 août (APS) – Des études socio-économiques et environnementales menées dans le cadre du projet du Bus rapid transit (BRT), un moyen de transport destiné à améliorer la mobilité à Dakar, ont indiqué qu’il permettra d’économiser 446 480 tonnes de CO2 sur une période de quinze ans.

    ‘’Ceci concerne la contribution du BRT à la réduction de la pollution atmosphérique et qui correspond à des gains monétaires pouvant atteindre 1,3 milliard de FCFA en 2030’’, rapporte une étude axée sur la prise en compte par le BRT de la dimension environnementale par le projet Bus rapid transit (BRT) transmise à l’APS.

    Ce moyen de transport urbain qu’est le BRT sera électrique, ce qui permettra d’être à ‘’zéro émission polluante’’, souligne le texte qui annonce que cette économie de carbone concerne aussi le matériel roulant dans le cadre de la deuxième composante du projet du BRT.

    Cette deuxième composante, précise le document porte sur la restructuration globale du réseau qui va induire la réalisation de travaux d’infrastructures mais aussi d’importantes réformes pour la modernisation du système de transport de la capitale Dakar afin de répondre à l’ambition d’une économie moderne, compétitive et durable.

    ‘’En définitive, poursuit-il,  l’enjeu  majeur de cette prise en compte de la dimension environnementale est de démontrer qu’un projet de cette envergure peut être réalisé en milieu urbain en respectant les normes environnementales en terme de maitrise des pollutions et nuisances et de gestion de la commodité du voisinage’’

    Il permet surtout  »d’intégrer l’aménagement paysager, en prévoyant un reboisement compensatoire et en créant des emplois verts’’, selon la même source.

    Le projet BRT a fait l’objet d’une évaluation environnementale stratégique (EES) et d’un cadre de politique de réinstallation (CPR) qui ont permis de déterminer les enjeux environnementaux et sociaux du projet en termes de déplacement involontaire, rentabilité économique, et d’impact sur le déplacement à Dakar, note le texte.

    Il a précisé qu’à cet effet,  la ligne pilote allant de la préfecture de Guédiawaye à la gare de Petersen, soit 18,3 km a été retenue et a fait de l’objet d’une étude d’impact environnemental approfondie et dispose d’un certificat de conformité environnementale.

    Les questions de développement durable occupent une place de choix dans le plan Sénégal émergent et plus particulièrement dans sa phase 2. En effet, il s’agit pour l’Etat de bâtir un développement humain durable dans lequel chaque sénégalais sera réconcilié avec son environnement et prêt à le préserver à tout prix, a souligné le texte.

    Cette volonté politique s’est traduite, dans le secteur des transports, par la mise en œuvre de projets structurants : le Train express régional (TER) et le Bus rapid transit (BRT) sur voie réservée.

    Le document rappelle que ce projet BRT qui découle de la lettre de politique des déplacements urbains à Dakar a pour objectif d’améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et Guédiawaye sur un linéaire de 18,3 kilomètres desservant 14 collectivités territoriales, deux villes avec une réduction du temps de parcours passant de 95 à 45 minutes en moyenne pour une capacité de transport de 300 000 passagers/jour.

    A travers ce projet pilote du BRT, l’Etat du Sénégal s’est fixé comme objectifs sur le plan environnemental : l’amélioration de la qualité de l’air par la réduction de la pollution atmosphérique, la réduction de la facture énergétique, le recours à des solutions alternatives au diésel en s’appuyant sur des technologies plus propres.

    AB/OID/ASB