Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye veut inscrire le Sénégal sur la voie du progrès

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye veut inscrire le Sénégal sur la voie du progrès

    Dakar, 2 avr (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais s’est engagé mardi à inscrire résolument et durablement le Sénégal dans la voie du progrès économique et social.

    « Je m’engage par la promotion du culte du travail, de l’éthique de la gestion, de la discipline et de l’amour de la patrie à mettre résolument et durablement le Sénégal dans la voie du progrès économique et sociale », a-t-il déclaré lors de son investiture.

    Bassirou Diomaye Faye a notamment assuré avoir « clairement entendu la voix des élites décomplexées qui clament une aspiration commune à plus de souveraineté, au développement et au bien-être ».

    « Aux côtés de mes pairs africains, je réaffirme l’engagement du Sénégal à renforcer les efforts déployés pour la paix, la sécurité, la stabilité et l’intégration africaine », a-t-il fait souligné en réitérant l’engagement et l’ouverture du Sénégal en faveur d’échanges respectueux de sa souveraineté.

    ABB/AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-INVESTITURE / Bassirou Diomaye Faye salue l’attachement des Sénégalais aux valeurs républicaines

    SENEGAL-INSTITUTIONS-INVESTITURE / Bassirou Diomaye Faye salue l’attachement des Sénégalais aux valeurs républicaines

    Diamniadio, 2 avr (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye a salué l’attachement à la paix et aux valeurs républicaines du peuple sénégalais et promis de toujours garder à l’esprit les lourds sacrifices consentis par les Sénégalais en faveur de l’avènement d’une nation indépendante et d’un Etat de droit.

    ‘’Ce grand peuple que nous sommes, au péril des vies perdues, des blessures irréversibles, des libertés confisquées, de carrières brisées a démontré à maintes occasions et dans des moments critiques son attachement à la paix et aux valeurs républicaines’’, a-t-il souligné dans son discours d’investiture.

    S’exprimant après avoir prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel, le nouveau chef de l’Etat a évoqué ‘’les douloureux souvenirs des martyrs de la démocratie sénégalaise, des amputés des blessées et des anciens prisonniers’’.

    ‘’Je garderais toujours à l’esprit les lourds sacrifices consentis afin de ne jamais vous décevoir. Hommage doit aussi être rendu à nos aînés qui se sont battus pour l’avènement de la démocratie sénégalaise’’, a-t-il fait noter.

    Il n’a pas manqué de faire remarquer que ces sacrifices ont posé les solides fondements d’une Nation indépendante et d’un État de droit secoué par moment mais toujours debout.

    ‘’Nous leur sommes redevables pour les valeurs de liberté, de justice et de progrès qu’ils nous ont donné en héritage. C’est pourquoi il est essentiel que nous connaissions les succès et échecs de nos devanciers’’, a fait observer le chef de l’Etat.

    Selon lui, c’est le peuple sénégalais qui a gagné le 24 mars 2024.

    ‘’Je suis conscient que les résultats sortis des urnes expriment un profond désir du changement systémique’’, a-t-il fait savoir.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye promet de renforcer la démocratie et l’indépendance de la justice

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye promet de renforcer la démocratie et l’indépendance de la justice

    Diamniadio, 2 avr (APS) – Le nouveau chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est engagé mardi à faire du Sénégal un pays d’espérance, à la justice indépendante et à la démocratie renforcée.

    « Le Sénégal, sous mon magistère, sera un pays d’espérance, un pays apaisé avec une justice indépendante et une démocratie renforcée. Telle est ma promesse sur la foi du serment que je viens de prêter devant Dieu et devant la nation en votre présence », a-t-il déclaré lors de son discours d’investiture.

    Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, élu le 24 mars avec plus de 54 % des suffrages, s’exprimait peu après l’audience publique au cours de laquelle le Conseil constitutionnel a recueilli son serment.

    « Qu’il me soit permis de rendre grâce à Dieu le Tout-Puissant, le maître des destins, et d’exprimer ma profonde gratitude à ma famille pour son soutien indéfectible, et surtout au peuple sénégalais pour la confiance placée en moi », a indiqué le nouveau chef de l’Etat.

    Il a promis de travailler inlassablement à la préservation de la paix et à la cohésion nationale.

    « À travers mon élection, le peuple sénégalais s’est engagé dans la voie de la construction d’un Sénégal juste, d’un Sénégal prospère dans une Afrique en progrès », a réitéré Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

    ABB/AKS/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Début de la cérémonie d’investiture du président Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Début de la cérémonie d’investiture du président Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 2 avr (APS) – Le cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, cinquième président de la République du Sénégal, a débuté à la salle des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), a constaté l’APS.

    Bassirou Dimomaye Faye a été installé sur un fauteuil aux côtés des membres du Conseil constitutionnel.

    La cérémonie se déroule en présence de chefs d’Etat, de ministres des Affaires étrangères et présidents d’institutions du continent africain.

    Il s’agit principalement des présidents de la République de Gambie, Adama Barro, de la Guinée Bissau, Umaru Cissokho Umballo, ainsi que de leurs homologues de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, de la Guinée et de la Mauritanie.

    Le vice-président de la Côte d’Ivoire Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw, le Président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, sont également sur place.

    ABB/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Diamniadio

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye est arrivé à Diamniadio

    Diamniadio, 2 avr (APS) – Le président Bassirou Diomaye Faye est arrivé au centre des expositions du Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) où il doit incessamment prêter serment devant les membres du Conseil constitutionnel.

    Il a été accueilli à son arrivée par un des sept sage de la haute juridiction.

    Les membres du Conseil constitutionnel ont ensuite fait leur entrée dans la salle.

    ABB/AKS

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye a quitté son hôtel pour se rendre au CICAD

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Bassirou Diomaye Faye a quitté son hôtel pour se rendre au CICAD

    Dakar, 2 avr (APS) – Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté l’hôtel où il réside pour se rendre au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) qui doit abriter la cérémonie de prestation serment.

    Dans des images diffusées en direct par la RTS, la chaine de télévision publique, on voit le président élu le 24 mars, s’engouffrer dans une voiture présidentielle sous bonne escorte.

    Au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, les membres du Conseil constitutionnel sont arrivés pour l’audience publique devant consacrer la cérémonie de prestation de serment de Bassirou Diomaye Faye, 44 ans, le cinquième et plus jeune président de la République du Sénégal, a constaté un journaliste de l’APS.

    En attendant l’arrivée du nouveau chef de l’Etat au centre des expositions du CICAD, les délégations étrangères ont commencé à prendre place, à l’image du président du Cap Vert Maria Neves.

    Des chefs d’Etat, des ministres des Affaires étrangères et présidents d’institutions du continent africain sont arrivés, lundi, dans la capitale sénégalais.

    Il s’agit principalement des présidents de la République de Gambie, Adama Barro, de celui de la Guinée Bissau, Umaru Cissokho Umballo, ainsi que de leur homologue de la Sierra Leone, Julius Maada Bio.

    Ils ont été accueillis par le Premier ministre Sidiki Kaba à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, où il a également reçu le vice-président de la Côte d’Ivoire Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw en compagnie  du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.

    Le Président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, accompagné du ministre des Affaires étrangères dudit pays, sont également sur place.

    Les présidents de la Guinée et de la Mauritanie, entre autres chefs d’Etat, sont également arrivés à Diamniadio. 

    AKS/ABB/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INVESTITURE / Un universitaire rappelle la « portée substantielle » et la connotation morale du serment présidentiel

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INVESTITURE / Un universitaire rappelle la « portée substantielle » et la connotation morale du serment présidentiel

    Dakar, 1ᵉʳ avr (APS) – La prestation de serment d’un président élu revêt une formalité substantielle, qui donne une connotation juridique, morale et de sacralité à la fonction de chef de l’État, a indiqué l’enseignant-chercheur en science politique, Maurice Soudieck Dione.

    Le nouveau président élu Bassirou Diomaye Diakhar Faye va prêter serment au cours d’une audience publique du Conseil constitutionnel, prévue mardi dans la matinée, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    Il va dans la foulée se rendre au Palais de la République où il va s’entretenir avec son prédécesseur Macky Sall pour une passation de pouvoir et une investiture symbolique dans ses nouvelles fonctions.

    « C’est un moment extrêmement fort et extrêmement crucial dans la vie d’une nation », soutient l’universitaire en parlant de la prestation de serment du président nouvellement élu.

    Le serment, après l’élection, occupe une des étapes les plus déterminantes au plan des formalités juridiques et républicaines, selon l’agrégé en science politique et enseignant à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.

    Sur le plan juridique, le serment revêt une « formalité substantielle », a-t-il fait observer dans un entretien avec l’APS. Cela veut dire que tant que le président de la République élu n’a pas prêté serment, il n’est pas encore entré en fonction, ne pouvant prendre aucune mesure ou prendre un acte rattaché à la fonction, précise l’universitaire.

    « Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués »

    Il note également que le serment a une portée à la fois juridique, politique, morale et même religieuse, dans la mesure où  »l’on jure devant Dieu et la nation ».

    De son point de vue, « la prestation de serment donne une connotation morale et de sacralité à la fonction exercée ».

    Constitutionnalisée au Sénégal depuis 1963, la prestation de serment du président de la République est reçue par le Conseil constitutionnel.

    Le Président Léopold Sédar Senghor a prêté serment pour la première fois en décembre 1963 à l’Assemblée nationale, devant la Cour suprême.

    Élu en 1960 par le Congrès, il n’était nullement écrit dans la Constitution qu’il devait prêter serment. Il a fallu attendre la modification de la Constitution en 1963 pour que le président Senghor soit soumis à une prestation de serment. Il avait fait cette prestation de serment le 9 décembre 1963 à l’Assemblée nationale.

    Avec l’arrivée du président Abdou Diouf au pouvoir en 1981, « un cas exceptionnel » faisant suite à la démission en cours de mandat de Léopold Senghor, la prestation de serment s’est faite au palais de Justice devant Kéba Mbaye, le président de la Cour suprême d’alors.

    Cette cérémonie solennelle est passée à la postérité à travers notamment la célèbre phrase du juge Mbaye : « Monsieur le président, les Sénégalais sont fatigués ».

     À partir de 1983, le président Diouf est revenu à l’Assemblée nationale où il va prêter serment devant le président de la Cour suprême. Les prestations de serment de 1988 et 1993 ont été reçues respectivement par la Cour suprême et le Conseil constitutionnel.

    Son successeur Abdoulaye Wade a prêté serment en 2000 et 2007 au stade Léopold Sédar Senghor, devant le Conseil constitutionnel, donnant un cachet populaire à la solennité de l’exercice.

    Le Président Macky Sall a prêté serment à l’entame de son premier mandat au King Fahd Palace en 2012. En 2019, la deuxième prestation de serment marquant sa réélection à la magistrature suprême s’est déroulée au Centre des Expositions de Diamniadio, à 30 km de Dakar.

    Élu dès le premier tour avec 54, 28% lors du dernier scrutin, le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va perpétuer cette tradition, ce mardi, 2 avril.

    Plus qu’un discours d’investiture

    « Devant Dieu et devant la nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité territoriale et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’Unité africaine ».

    C’est en ces termes que le serment du président de la République est prononcé devant les juges constitutionnels, conformément à l’Article 37 de la Constitution du Sénégal qui stipule que « le président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique ».

    Sous cette forme, l’engagement du président de la République à « respecter la Constitution » et à « défendre l’intégrité du territoire », renvoie à ce qu’on attendrait d’un chef dans la société traditionnelle, c’est-à-dire qu’il ne fuit pas devant l’ennemi, renseigne de son côté l’ancien directeur des archives nationales du Sénégal, Saliou Mbaye.

    Outre des considérations matérielles, sociales et d’autres relatives à la paix, le texte termine toujours en faisant référence à l’unité africaine, le Sénégal ayant « toujours été partisan de l’unité africaine et cela se reflète dans la prestation de serment faite par le président de la République devant son peuple et devant Dieu », a-t-il relevé.

    Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays d’Afrique francophone, seul le juge constitutionnel est habilité à recevoir le serment du président de la République élu.

    Dans certains pays africains, il arrive que l’Assemblée nationale ou la Cour suprême soient chargées de recevoir le serment du président élu.

    « La prestation de serment se fait toujours oralement », a fait savoir le professeur Maurice Soudieck Dione.

    Il y a, à cet effet, la jurisprudence ivoirienne, quand en 2010, par exemple, le Conseil constitutionnel avait rejeté, non pas pour défaut de qualité du jureur, le serment prêté par écrit d’Alassane Ouattara.

    L’institution judiciaire avait été saisie afin d’interpréter la constitutionnalité de ce serment prêté par écrit, et non oralement comme le veut la tradition républicaine.

    En 1996, le juge constitutionnel béninois avait sommé le président élu, Mathieu Kérékou, de reprendre sa prestation de serment au motif que ce dernier avait omis de prononcer l’expression « les mânes des ancêtres » contenue dans le serment.

    En Guinée, le président élu, Alpha Condé, avait aussi repris, le 21 décembre 2015, sa prestation de serment pour avoir omis de prononcer « et de faire respecter la Constitution ».

    Contrairement au Bénin, en Guinée, le président élu avait repris sa prestation de serment, non sur injonction du juge constitutionnel, mais à cause de la controverse doctrinale soulevée par la tribune d’un intellectuel du pays, souligne l’universitaire congolais, Sergelin Briguel Omboula, auteur d’une thèse de doctorat sur le juge constitutionnel africain et la prestation de serment du président de la République élu.

    SMD/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INSTITUTIONS / Un ancien directeur du Protocole d’Etat explique les étapes de la prise officielle de pouvoir du président élu

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-INSTITUTIONS / Un ancien directeur du Protocole d’Etat explique les étapes de la prise officielle de pouvoir du président élu

    Dakar, 1er avr (APS) – La prestation de serment du nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, devant les membres du Conseil constitutionnel en séance publique est la dimension la plus solennelle de la journée du mardi 2 avril 2024, a expliqué à l’APS Chérif Oumar Diagne, un ancien directeur du Protocole d’Etat.

    ‘’Dans la charte fondamentale de notre constitution, il est dit clairement dans l’article 36 que le président de la République élu va entrer en fonction après la proclamation définitive de son élection et l’expiration du mandat de son prédécesseur. Ces deux conditions étant réunies la prestation de serment va donc pouvoir se faire le 2 avril’’, a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’Agence de presse sénégalaise.

    « La manifestation prévue à Diamniadio, comme la dernière fois en 2019 après la réélection du président Macky Sall, est la dimension la plus solennelle de la journée du 2 avril, devant notamment se tenir devant le conseil constitutionnel et en séance publique’’, a souligné l’ancien diplomate qui dit s’attendre à la probable participation de chefs d’Etat étrangers pour rehausser la solennité de l’évènement.

    Chérif Oumar Diagne a insisté sur le fait que le protocole va se charger de l’organisation de l’évènement, en collaboration avec le Conseil constitutionnel qui est maître d’œuvre de cette cérémonie.

    Il fait savoir qu’une sorte de bouclier de fer à cheval sera aménagé comme au Tribunal pour installer les membres de cette haute juridiction. Après l’installation de ses membres, le président du Conseil constitutionnel va désigner deux parmi les sept sages pour aller chercher le chef de l’Etat élu.

    ‘’On va ensuite l’installer dans un fauteuil à côté, et c’est le président du Conseil constitutionnel qui lui désigne sa place et regagne sagement son siège’’, a expliqué M. Diagne.

    « Le président du Conseil constitutionnel va d’abord ouvrir la séance et faire un discours pour expliquer le sens et la symbolique qui s’attache à la cérémonie. Une fois qu’il a terminé, il invite le chef de l’Etat à se lever et venir devant le Conseil, comme au tribunal pour prêter serment’’, a-t-il poursuivi.

    Le Grand chancelier, personnage central de l’investiture au Palais

    La prise de parole du nouveau président de la République, suivie de la réponse du président de la haute juridiction dans laquelle il déclare avoir retenu la prestation mettent fin à la cérémonie, a relevé l’ancien directeur du Protocole d’Etat.

    Il a indiqué qu’à ce stade, le nouveau chef de l’Etat est tenu de se rendre au Palais de la République où l’attend son prédécesseur.

    Après la passation de pouvoir entre les deux hommes à la suite d’un entretien, l’investiture du nouveau président de la République s’en suit.

    Le Grand chancelier de l’Ordre national, devient à ce stade, le personnage central dans le cérémonial.

    ‘’Il va avoir en face le président de la République élu qui devient de plein droit le grand maître de l’ordre national du lion. Il va lui faire porter au cou le grand collier de la grande maitrise de l’ordre national’’, a ajouté Chérif Oumar Diagne en faisant remarquer qu’il s’agit d’un collier en or massif de 13 annaux, l’insigne et le symbole de la grande maîtrise de l’ordre national du Lion.

    Le diplomate n’a pas manqué d’assurer qu’en deuxième séquence, le président investi sera élevé à la dignité de Grand-croix de l’ordre national du lion par le Grand chancelier qui va lui faire porter les insignes et le ruban vert à partir de l’épaule droite vers la hanche gauche opposée.

    PAS/AKS/SMD

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-RESULTATS / Le Conseil constitutionnel confirme la victoire de Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-RESULTATS / Le Conseil constitutionnel confirme la victoire de Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 29 mars (APS) – Le Conseil constitutionnel a publié vendredi les résultats officiels définitifs de l’élection présidentielle, confirmant la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour avec un score de 54,28% des suffrages, annonce une décision transmise vendredi à l’APS.

    Dans une décision rendue publique le Conseil constitutionnel a officialisé la victoire de l’opposant Bassirou Diomaye Diakhar Faye, 44 ans, qui sort vainqueur de l’élection présidentielle du 24 mars dernier.

    Le candidat du pouvoir sortant, Amadou Ba, est arrivé deuxième du scrutin avec un score de 35, 79 %, d’après les résultats définitifs publiés par la haute juridiction.

    Le candidat du PUR, le parti de l’unité et du rassemblement, Aliou Mamadou Dia est classé troisième avec 2, 80 %

    Cette publication des résultats définitifs sera suivie de la prestation de serment du président élu et de la passation officielle du pouvoir avec le chef de l’Etat sortant, Macky Sall, dont le mandat s’achève le 2 avril.

    La prestation de serment est prévue mardi à 11 heures au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    Les chiffres du scrutin

    — Nombre d’électeurs inscrits : 7 millions 371 mille 890

    — Nombre de votants : 4 millions 519 mille 253

    — Nombre de bulletins nuls : 33 mille 991

    — Nombres de suffrages valablement exprimés : 4 millions 485 mille 128

    — Taux de participation : 61, 30 %

    Voici les résultats officiels pour les dix-neuf candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024

    Boubacar Camara : 23 359 voix, soit 0,52%

    Cheikh Tidiane Dieye : 15 172 voix, soit 0,34%

    Déthié Fall : 15 836 voix, soit 0,35%

    Daouda Ndiaye : 15 895 voix, soit 0,35%

    Habib Sy : 3 206 voix, soit 0,07%

    Khalifa Ababacar Sall : 69 760 voix, soit 1,56 %

    Anta Babacar Ngom : 15 457 voix, soit 0,34%

    Amadou Ba : 1 605 086 voix, soit 35,79%

    Idrissa Seck : 40 286 voix, soit 0,90%

    Aliou Mamadou Dia : 125 690 voix, soit 2,80%

    Serigne Mboup : 16 049 voix, soit 0,36%

    Papa Djibril Fall : 18 304 voix, soit 0,41%

    Mamadou Lamine Diallo : 9 998 voix, soit 0,22%

    Muhammed Boun Abdallah Dionne : 8 435 voix, soit 0,19%

    El Hadji Malick Gackou : 6 343 voix, soit 0,14%

    Aly Ngouille Ndiaye : 20 964 voix, soit 0,47%

    El Hadji Mamadou Diao : 14 591 voix, soit 0,33%

    Bassirou Diomaye Diakhar Faye : 2 434 751 voix, soit 54,28%

    Thierno Alassane Sall : 25 946 voix, soit 0,58%

    MTN/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REPORTAGE / A Ndiaye Ndiaye où tout a commencé, le destin prodigieux de Bassirou Diomaye Faye était tracé

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REPORTAGE / A Ndiaye Ndiaye où tout a commencé, le destin prodigieux de Bassirou Diomaye Faye était tracé

    • +++Par Amadou Baba Ba, envoyé spécial à Ndiaganiao+++

    Ndiaye-Ndiaye, 29  mars (APS) – L’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême est tout sauf une surprise pour les habitants de Ndiaye-Ndiaye, qui avaient déjà tracé un destin prodigieux à ‘’l’honorable’’ fils prodige.

    Pour beaucoup, l’élection de Bassirou Diomaye Faye comme cinquième président de la République du Sénégal, dès le premier tour, tient du miracle en raison notamment des vents contraires qui soufflaient pour freiner l’accomplissement de cette ambition, le 24 mars.

    Dix jours plus tôt, il dormait encore en prison. Alors, lorsque les premières tendances le créditent d’une victoire dès le premier tour, ses partisans peinent à y croire, estimant sans doute qu’une telle perspective s’avérait trop beau pour être vrai.

    Sauf pour les habitants de Ndiaye-Ndiaye, un village de la commune rurale de Ndiaganiao, située à 105 kilomètres de Dakar, qui ont vu naître Bassirou Diomaye Faye.

    Pour la petite histoire, le tout nouveau chef de l’État du Sénégal a soufflé sa 44e bougie le lendemain du scrutin.

    Un miracle, ce succès ? Que non, pour les Ndiaganiaois. Pour eux, l’explication est toute simple : à enfant prodige, destin prodigieux. Diomaye ne signifie-t-il pas ‘’L’Honorable’’ en langue sereer ?

    Le baobab, arbre tutélaire  de Ndiaganiao, village d’origine  du nouveau chef de l’Etat

    Garçon bien né 

    A l’école comme dans la vie de tous les jours, Bassirou Domaye Diakhar Faye, son nom complet, a toujours fait preuve d’honorabilité. Ce qui lui a valu tableaux d’honneur et éloges fervents de tous les habitants du village tant le jeune garçon est d’un comportement irréprochable.

    De l’élémentaire à l’école du village au CEM, à Mbour, à 32 kilomètres de là, Diomaye a toujours été parmi les premiers de sa classe. A part une admission au Bac dès le premier tour, sans la mention qu’il convoitait, il a toujours fait la course en tête jusqu’à l’obtention de sa Maîtrise en Droit et son admission à l’ENA, l’Ecole nationale d’administration. Il en sort inspecteur principal des Impôts.

    Mor Sarr, son camarade de classe en 6e se souvient : ‘’Diomaye était un élève brillant et calme, qui donnait les bonnes réponses aux questions des professeurs. Il était très fort en français. J’étais plus attiré par les mathématiques, la seule matière où je parvenais dès fois à le dépasser’’.

    Nous sommes en 1992-1993, les deux collégiens viennent du même village et naturellement une certaine proximité se crée entre eux. Elle sera renforcée par le sain désir du petit Diomaye d’exceller dans toutes les matières. ‘’J’étais bon dans les matières dites scientifiques et lui dans celles littéraires’’, rappelle Mor Sarr.

    Diomaye se rapproche davantage de Mor, qui l’aide, après les heures de cours, à déchiffrer les équations mathématiques que leur posait leur professeur. ‘’Cela nous a rapproché’’.

    De cette soif de savoir naîtra une amitié qui résiste au temps, la conscience politique s’y étant greffée. Mor est d’ailleurs le responsable local de PASTEF, la formation de Diomaye.

    Entre  le président Diomaye et le responsable départemental de PASTEF, Mor Sarr, une amitié  de plus de 30 ans.

    Village le plus célèbre du Sénégal 

    Dans leur quartier général, un grand local en dur au toit en tôle ondulée, au cœur de Ndiaganiao, les vestiges de la campagne électorale sont toujours visibles : des chaises utilisées lors des meetings, des affiches à l’effigie du président élu et à celle d’Ousmane Sonko, son mentor politique.

    Quelques militants, bracelets aux couleurs du parti au poignet, jettent des yeux distraits sur un téléviseur qui diffuse le journal de 12 heures. Dans le siège local de PASTEF, des journalistes, étrangers et sénégalais, d’ailleurs plus nombreux que les militants, ce jour-là, s’impatientent.

    Comme le président Léopold Senghor pour Joal et Djilor, Diomaye Faye, plus jeune président du Sénégal, a réussi à mettre Ndiaganiao et Ndiaye Ndiaye sur la mappe. Il est devenu le village le plus célèbre du pays. De partout, Mor Sarr reçoit des sollicitations des médias qui pour une interview qui pour être accompagnés à la maison familiale du nouveau président sénégalais.

    Pour arriver sur les lieux, il faut passer par des ruelles sablonneuses jonchées pour certaines d’excréments d’ânes et de chevaux.

    Ndiaye Ndiaye, la bourgade natale

     

    Sise à Ndiaye Ndiaye, bourgade paisible de Ndiaganiao, cette concession modeste à la cour spacieuse, est, ce jour-là, le lieu de ralliement de notables du village, des parents et de visiteurs.

     

    Installés sur des chaises en plastique, disposés en demi-cercle, sur une vaste véranda, ils sont parés de leurs plus beaux caftans.

    Tous ont vu grandir Diomaye, avoir d’excellents résultats à l’école et montrer une ardeur et une ingéniosité dans les travaux champêtres pendant les vacances scolaires.

    Solane Diouf, fait partie des notables du village. Il dit : ‘’Je suis un voisin mais je fais partie de la famille depuis très longtemps, des gens dignes, et Diomaye est quelqu’un de bien éduqué, à qui ses parents ont inculqué des valeurs fortes, qui ont développé en lui un leadership précoce’’.

    Un grand poster à son effigie trône sur un mur, derrière son père assis sur sa chaise, élégant, le châle assorti à son fez. Samba Ndiagne Faye, malgré l’âge avancé et les nombreuses interviews sans prise de rendez-vous se prête gentiment au jeu. Son épouse, elle, à la santé fragile, préfère se reposer dans sa chambre.

    Samba Ndiagne Faye, ne tarit pas d’eloges sur son fils de président, a qui ses parents ont inculque des valeurs cardinales.

    ‘’Diomaye a toujours été un enfant calme, poli et obéissant à ses parents et à ses aînés tant qu’il s’agisse d’agir en droite ligne des valeurs de droiture, de justice, d’équité que je lui ai inculquées’’, témoigne-t-il d’une voix posée. ‘’C’est pour cela que je n’ai jamais levé la main sur lui’’, dit-il.

     ‘’Thiapathioly’’

    Une chose de rare sous nos cieux, que lui envieraient nombre d’enfants. Car, à une certaine époque, la chicotte, les gifles ou les fessées faisaient partie intégrante de l’éducation. Qui aime bien, châtie bien, dit-on. Mais Diomaye est un jeune premier qui ne se permet aucun écart de conduite, un ‘’thiapathioly’’ comme on dit en wolof.

    ‘’Du temps où il était écolier, après ses cours, c’est lui qui partait chercher des fagots de bois pour sa mère, lavait la vaisselle, pilait pour elle le mil et les graines ; bref, il s’adonnait à toutes les tâches dévolues aux filles dans nos contrées’’, se souvient Abdoulaye Diouf, ce sexagénaire, tirant de grosses bouffées de sa pipe.

    Pour Abdoulaye Diouf ,qui a vu  grandir le jeune président, l’accession de Diomaye a la magistrature est un mérite gagne au prix de service rendus a sa mère, Khady Diouf

    ‘’Dieu l’a gratifié pour services rendus à sa mère ’’, dit-il fièrement, avant d’ajouter : ‘’Autre chose que je peux dire de ce garçon : personne – ni même son père, ni sa mère- ne peut le dévier de la droiture’’.

    Son père, justement, avoue qu’il ne l’a jamais ‘’vu être mêlé à une bagarre, ce qui est courant entre enfants à bas-âge.’’

    ‘’Vous pouvez demander au hasard aux habitants du village. Ils te diront la même chose’’, soutient-il. Djodie Diéry Faye, qui a joué avec Diomaye enfant, confirme. ‘’On attelait ensemble les chevaux de nos parents pour aller aux champs, en compagnie de ses frères Abdou Aziz et Mansour. On devait avoir 13-14 ans, mais jamais, il n’a eu le moindre accrochage avec quiconque’’.

    Plus âgé que lui de deux ans, Djodie Diery est aux anges lorsqu’il se représente son camarade de jeu devenu président de la République du Sénégal.

    Témoin privilégié d’un évènement historique 

    Il se considère comme un privilégié pour être témoin de cet évènement historique. Quand il évoque ce soir du 24 mars 2024, il a des étoiles dans les yeux, comme s’il n’était pas toujours revenu de son euphorie.

    Djodie Diery espère vivre assez longtemps pour voir Diomaye réaliser de grands desseins pour le pays. ‘’Avec lui, le Sénégal vivra une période faste, connaîtra un réel développement, et la CEDEAO se réconciliera avec ses habitants’’, pense savoir cet ancien globe-trotter, passé par plusieurs pays de la région ouest-africaine.

    Fortes attentes

    Sur les questions internationales comme sur les priorités nationales, les attentes des habitants de Ndiaganiao sont nombreuses envers leur président.

    Tenning Ndour, la cinquantaine, est femme au foyer. Sous le chaud soleil de midi, elle discute avec son fils adolescent, attendant que leur charrette, principal moyen de transport ici, soit attelée.

    Il était revenu voter, mais s’apprête à retourner à Kayar où il exerce de petits boulots. Elle espère que le nouveau chef de l’Etat trouvera une solution afin que ‘’nos enfants ne quittent plus nos terroirs et prennent le chemin de la migration irrégulière’’.

    A voir le nombre de groupes de jeunes et de moins jeunes massés à l’ombre des arbres, devisant et buvant du thé, l’oisiveté fille d’un chômage endémique, semble être leur lot quotidien.

    Dans cette commune rurale défavorisée, mais avec un réel potentiel agricole, seuls six des trente-sept villages qui la composent sont électrifiés, renseigne Mor Sarr de PASTEF. L’eau courante est toujours un luxe. Il en était ainsi lorsque Diomaye Faye était encore élève. Ndiaganiao ne dispose toujours pas d’hôpital, juste un dispensaire. Heureusement que Diomaye est là. L’énarque y organise souvent des journées de consultation médicale gratuite. Il a offert une ambulance au village. ‘’Ses actions caritatives sont nombreuses’’, soutient-on ici, rappelant que leurs doléances sont connues de leur président.

    Commune rurale défavorisée, Ndiaganiao, désormais village le plus célèbre du pays, les charrettes constituent le moyen de transport privilégie des habitants

    L’une des attentes de Fatou Sène, la quarantaine, réside dans la construction d’une route praticable. Elle qui effectue de fréquents aller-retours entre Gossas, où elle est originaire, et Ndiganiao où elle mène sa vie d’épouse, sait de quoi elle parle. La piste allant du croisement de Sandiara à Ndiaganio n’est sans doute pas meilleure.

    Des travaux sont en train d’y être effectués. Ils seront sûrement accélérés, maintenant qu’un fils de Ndiaganiao est à la tête de l’Etat. Rien que pour l’image du Sénégal, il ne serait pas bien vu que la route menant au domicile familial du président soit truffée de nids de poule et de crevasses.

    ‘’Diomaye relèvera le défi’’ 

    Malgré ‘’la vie chère, le manque d’eau et toutes les difficultés’’ qui affectent leur contrée et au-delà, le pays entier, Anta Dione, paysanne, et tous les Niaganiaois, n’ont pas de doute que le fils du terroir relèvera ces défis et bien d’autres. ‘’C’est une personne bien, de grand cœur et qui sait d’où il vient’’, soutiennent-ils en chœur.

     »Je sais que le président Diomaye relèvera les défis qui se présenteront a lui » dit son oncle et homonyme.

    Diomaye Diakhar Faye est l’homonyme du président, frère cadet de son papa. Il n’est pas adepte d’un optimisme béat.

    Avec la distance axiologique caractéristique du monde académique, il sait que la fonction présidentielle n’est pas une sinécure.

    Diomaye sait d’où il vient

    ‘’En tant que politologue, je saisis la pleine mesure de cette noble et lourde charge, parce que je connais la réalité du Sénégal. Pendant ces 24 dernières années, le comportement de certaines personnes qui représentent les institutions a bien terni l’image du pays. La corruption s’est presque sclérosée. Et si dans un pays, les mauvaises pratiques politiques se perpétuent pendant des années, presque pendant une génération, elles deviennent comme normales et finissent par faire partie plus ou moins des mœurs’’, analyse-t-il.

    Aussi, ‘’voir (son) fils se retrouver dans cette situation compliquée et pour laquelle le peuple lui fait confiance afin d’apporter les corrections idoines’’ lui procure à la fois ‘’fierté’’ et ‘‘prudence’’.

    Toutefois, dit-il, ‘’il sait plus que quiconque qu’il ne peut y avoir de développement industriel et économique sans passer par le secteur primaire. Sa culture de fils de paysan est certainement l’une des raisons pour lesquelles la question de l’agriculture est aussi importante pour lui. De plus, il est allergique à l’injustice et est très généreux avec les personnes démunies. C’est une personne avec beaucoup de qualités’’.

    ‘’Tout ça peut être compliqué, mais je sais que Diomaye peut relever le défi’’, ajoute-il.

    En attendant, son élection a créé une réelle émulation auprès des écoliers et collégiens qui reviennent de l’école primaire où le chef de l’Etat élu a étudié. Enfants d’ouvriers, de paysans, qui n’ont pas les bras assez longs pour bénéficier de pistons et autres passe-droits, ils savent désormais que ‘’tout est possible à force d’y croire, poussés par une forte abnégation’’, comme le dit avec détermination Astou Dione, élève en Seconde L.

    Mansour, lui est un neveu du président. Il est le fils du grand frère de ce dernier. A la question de savoir ce qu’il aimerait faire plus tard, quand il sera grand, la réponse est toute trouvée : ‘’président de la République’’.

     

    ABB/AKS/OID