Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 24 mars : Cheikh Tidiane Dièye se retire au profit de Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle du 24 mars : Cheikh Tidiane Dièye se retire au profit de Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 20 mars (APS) – Cheikh Tidiane Dièye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a appelé, mercredi, à Dakar, à voter pour Bassirou Diomaye Faye, après avoir annoncé sa décision de retirer sa candidature.

    Il en a fait l’annonce au cours d’une conférence de presse organisée dans la capitale sénégalaise

    Cheikh Tidiane Dièye était présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Depuis le début de la campagne électorale, il a mis à profit son temps d’antenne au journal diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

    L’universitaire et chercheur a longtemps milité dans les mouvements sensibles à la doctrine tiers-mondiste et dans les plateformes citoyennes, avant de se frayer un chemin vers la politique.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

    Dakar, 20 mars (APS) – L’Eglise catholique du Sénégal, par la voix de l’abbé Alphonse Seck, le président de sa commission épiscopale, a souligné, mercredi, à Dakar, l’exigence pour chaque citoyen sénégalais d’apporter sa contribution à un bon déroulement de l’élection présidentielle de dimanche.

     »C’est une exigence que chaque compatriote ait à cœur d’apporter sa contribution à un bon déroulement du scrutin présidentiel de ce dimanche 24 mars 2024, et à l’avènement d’une paix durable, malgré les aléas qui ne peuvent manquer dans la trajectoire d’un pays comme le nôtre’’, a déclaré le religieux lors d’une conférence de presse.

    Le président de la commission épiscopale Justice et Paix de l’église catholique a estimé que le scrutin du 24 mars sera une occasion d’écrire encore de grandes et belles pages de l’histoire du Sénégal.

    ‘’Notre histoire commune, pour que le Sénégal sorte de cette période, quelque peu difficile, encore plus fort, plus uni, plus déterminé à relever les défis nombreux dans une démocratie toujours plus achevée’’, a fait valoir l’abbé Alphonse Seck.

    Il n’a pas manqué de rappeler que la commission épiscopale de l’église avait fait le choix de ne pas déployer une mission d’observation électorale stricto sensu pour l’élection présidentielle de ce 24 mars 2024.

    ‘’Elle a choisi, en revanche de privilégier une autre stratégie dictée par les récents événements survenus dans notre pays, marqués par la violence qui a été observée jusqu’au début de la campagne électorale, et ces jours-ci encore, (…)’’, a-t-il expliqué.

    ‘’A travers le digital, nous avons voulu que les jeunes soient les électeurs principaux de ces appels au rejet de la violence’’, a-t-il ajouté en souhaitant une ‘’éducation/conscientisation des pairs par les pairs’’.

    Il a de nouveau appelé à la cessation de toute violence électorale en estimant que la campagne électorale était le temps de la confrontation des idées et des programmes et non des arguments violents.

    ‘’Aucune élection, quelle que soit son importance, ne peut justifier que de la violence soit exercée sur des concitoyens dont le seul tort serait de faire un autre choix que soi’’, a-t-il insisté en signalant que la démocratie impose d’apprendre à respecter le choix de chaque citoyen lors d’une élection.

    ‘’Au nom de la commission épiscopale, je lance un appel solennel (…) à la cessation de toute violence, sous quelque forme que ce soit’’, a déclaré le président de la commission Justice et Paix.

    CS/AKS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / A Pikine, la CEDA veille à la bonne organisation du scrutin de dimanche (président)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / A Pikine, la CEDA veille à la bonne organisation du scrutin de dimanche (président)

    Pikine, 20 mars (APS) – La Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Pikine (banlieue de Dakar) continue à veiller sur le processus électoral en vue d’une bonne organisation de l’élection présidentielle de dimanche, a assuré mercredi son président, Alioune Coulibaly.

     »A Pikine, nous veillons au grain pour réussir une bonne organisation de  l’élection présidentielle. Au total, pour les 12 communes du département, nous avons 391 298 électeurs inscrits dans 65 centres de vote et 695 bureaux de vote », a-t-il indiqué lors d’un entretien avec l’APS.

    M. Coulibaly a aussi assuré qu’il va déployer le jour du vote, 695 contrôleurs et 86 supérieurs et va avec son équipe, sillonner le département pour veiller au bon déroulement des opérations de vote.

     »Nous avons tout fait. Nous avons déjà formé nos superviseurs et pour les contrôleurs, nous le ferons jeudi », a-t-il dit. Alioune Coulibaly a aussi signalé avoir reconduit pour cette élection,  »le même dispositif » que lors des dernières échéances électorales.

     »Nous avons reçu tout le matériel électoral que nous avons mis en ordre », a ajouté le président de la Commission départemental électorale autonome de Pikine.

    SG/AB/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Des candidats dévoilent leurs priorités pour l’environnement

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Des candidats dévoilent leurs priorités pour l’environnement

    Dakar, 20 mars (APS) – La transition énergétique, la conservation de la biodiversité et des forêts ainsi que la création des emplois verts figurent parmi les thématiques environnementales de certains candidats à l’élection présidentielle du 24 mars. 

    Le candidat de la coalition Diomaye Président, Bassirou Diomaye Faye, compte réactualiser et renforcer la stratégie nationale de conservation de la biodiversité dont la finalité est de recueillir toutes les informations scientifiques et mettre en œuvre les axes stratégiques pour une conservation efficace de la biodiversité. M. Faye veut aussi œuvrer pour l’amélioration des connaissances sur la biodiversité à travers des études et des recherches dans différents domaines tels que l’écologie, la foresterie, la botanique et la socio-économie.

    Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a promis pour sa part de lancer “un grand projet de restauration des sols” dans le Saloum, afin de permettre à l’agriculture de jouer son rôle dans la souveraineté alimentaire du Sénégal.

    “Nous allons lancer un grand projet de restauration des sols ici, dans le Saloum, qui représentait quelque chose dans l’histoire du Sénégal. Nous devons donc travailler à renforcer et amplifier ce rôle-là, parce que le Saloum peut contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal”, a-t-il dit, lors d’un meeting organisé, lundi à Kaolack (centre), en présence des responsables de la coalition Benno Bokk Yaakaar, dans le cadre de la campagne électorale en perspective du scrutin présidentiel du 24 mars.

    Abordant la question de l’emploi des jeunes, Thierno Alassane Sall, candidat de la République des valeurs dit vouloir créer des emplois verts à travers le développement d’une stratégie nationale pour identifier et promouvoir les métiers liés au développement durable. Il a indiqué que ce volet comprendra l’élaboration de programmes de formation adaptés et le soutien à l’insertion professionnelle dans les secteurs verts.

    Concernant la transition énergétique nationale, le leader de la République des valeurs veut élaborer et implémenter une stratégie de transition vers les énergies renouvelables, prévoyant la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles et l’intégration des énergies propres dans le mix énergétique national.

    Thierno Alassane Sall compte aussi protéger l’environnement marin à travers la mise en place des mesures de sauvegarde des écosystèmes marins et côtiers contre les impacts de l’exploitation des hydrocarbures, incluant la protection des aires marines importantes.

    S’agissant de l’érosion côtière, Anta Babacar Ngom, candidate de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) veut aussi lancer une stratégie de protection du littoral contre l’érosion côtière afin de préserver les côtes et garantir la sécurité aux populations qui habitent les zones côtières. Seule femme candidate à l’élection présidentielle, elle entend mettre en place un programme de villes durables dont  »l’objectif est d’améliorer le cadre de vie de trente villes pilotes ».

    Khalifa Ababacar Sall, leader de la collation Taxawu Sénégal, souhaite renforcer les moyens des services des eaux et forêts afin de garantir la protection des écosystèmes et la lutte contre la sécheresse et la désertification. L’ancien maire de la ville de Dakar ambitionne de développer des programmes de reforestation et promouvoir des pratiques agricoles pour restaurer les écosystèmes et prévenir la dégradation des terres.

    Il promet aussi d’assurer la protection des zones côtière et des aires marines, de renforcer les capacités d’adaptation des populations et des écosystèmes face aux effets des changements climatiques et de restructurer l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV) à travers une révision de son articulation avec les eaux et forêts et les collectivités territoriales. 

    Le candidat Idrissa Seck promet également  de renforcer la stratégie nationale de gestion et mise en valeur des déchets et de mettre en place une armée verte de volontaires de reboisement. Il compte aussi travailler pour améliorer le plan de protection du littoral et la dépollution de certains sites stratégiques comme la Baie de Hann et les eaux de la Falémé.

    ABD/ADC/AB/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet de  »redressement national »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye, héritier désigné d’un projet de  »redressement national »

    Dakar, 20 mars (APS) – Elargi de prison six jours après le lancement officiel de la campagne électorale pour la présidentielle de ce dimanche, Bassirou Diomaye Faye est aussitôt monté au front, à l’assaut des suffrages, dans les habits d’un lieutenant devenu, par la forces des choses, le leader de troupes engagées dans une lutte sans merci pour faire triompher un projet politique dans lequel beaucoup voient un idéal de renouveau.

    La participation de l’inspecteur principal des impôts de 43 ans à l’élection présidentielle du 24 mars est à l’image des péripéties et nombreux obstacles auxquels sa formation politique fait face depuis 2021, date à laquelle des accusations de viols ont été portées contre Ousmane Sonko, le leader des Patriotes africains pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), formation aujourd’hui dissoute.

    La candidature de Bassirou Diomaye Faye est, sans doute, l’une des conséquences de l’âpre lutte menée depuis plus de trois ans par ce parti, un ‘’mortal kombat’’ avec le pouvoir en place, une adversité quasiment inédite qui a parfois des pris des tournures tragiques et dramatiques : la prison, la mort et les blessures. Contrecoups de l’opposition de deux logiques apparues inconciliables tant les antagonismes sont restés vivaces entre les deux camps.

    ‘’Les morts ne reviendront pas, les amputés ne retrouveront ni leurs bras, ni leurs jambes, les éborgnés ne retrouveront pas leurs yeux et on a toujours des malades qui ont été évacués à l’étranger du fait de cette répression aveugle’’, a regretté le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’, lors d’une conférence de presse organisée au lendemain de sa libération de prison.

    Un séjour carcéral de près d’un an qui a sans aucun doute contribué à augmenter la cote du lieutenant d’Ousmane Sonko au sein des alliés et sympathisants de leur camp. Son engagement en est devenu plus raffermi, au même titre que son désir de lutter jusqu’au bout pour ‘’le projet’’, y compris par le sacrifice et le don de soi si nécessaire, toutes choses qui donnent des accents mystiques à une conviction, perçue dès le début : le pays vaut tout, jusqu’à mourir même pour lui.

    Tout se passe comme si la prison a eu un effet d’accélération de la maturation politique de celui qui passait jusque-là comme un ‘’cerveau’’ dans l’ombre d’un mentor à l’exposition médiatique sans pareil. La prison a créé un leader tranquille, mais un leader quand même.

    En atteste la posture adoptée par Bassirou Diomaye Faye dès sa sortie de la Prison du Cap Manuel, après avoir bénéficié, comme son leader, d’une remise en liberté à la faveur du vote d’une loi d’amnistie.

    Les militants et soutiens d’Ousmane Sonko étaient sans doute loin de se douter que le véhicule qui fendaient la foule hystérique ce 14 mars là, n’était pas celui qu’ils croyaient. Jusqu’à ce que Bassirou Diomaye Faye, vêtu d’un boubou de couleur bleue, casquette vissée sur la tête, émerge du véhicule et déploie ses bras sous les acclamations.

    Cette image, analysée à rebours du temps et du destin, sonne comme une intronisation populaire, d’autant qu’Ousmane Sonko, sorti de prison en même temps que le candidat de son groupe politique, n’a pas été aperçu par la foule. Il se susurre que le mentor a préféré s’éclipser cette nuit-là pour que son fidèle lieutenant attire toute la lumière possible d’un moment de vérité que seule la politique autorise.

    ‘’Bassirou est plus honnête que moi. Bassirou est un homme extrêmement brillant. Il est un homme d’action qui fait partie du projet depuis le début. Je place le projet entre ses mains. Bassirou, c’est moi’’, témoignait d’ailleurs Ousmane Sonko dans une vidéo consacrant la désignation du natif de Ndiaganiao comme candidat à l’élection présidentielle pour le compte de sa formation politique dissoute.

    Bassirou Diomaye Faye, pendant longtemps numéro du deux du PASTEF, à travers ses fonctions de secrétaire général ou président des cadres de ce parti dissous, devient de fait la surprise du chef. L’héritier désigné, appelé à combattre, par une légitimation par substitution, un système que son mentor ne rêve que de terrasser.

    De l’ambition à revendre

    Si au premier abord il paraît de peu d’étoffe pour un homme aspirant à la magistrature suprême, il semble désormais établi que le candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’ a de l’ambition à revendre.

    Il est tout aussi avéré, pour avoir de la vision pour son pays, il ne suffit pas seulement de savoir haranguer les foules, comme ces politiciens professionnels passés maîtres dans l’art de faire le show.

    Bassirou Diomaye Faye peut compter sur plus que cela. Le germe qui crée l’ambition s’était manifesté en lui depuis ses jeunes années.

    En témoigne, son refus de regagner son village natal, Ndiaganiao, dans le département de Mbour (ouest), après la proclamation des résultats du Baccalauréat pour lequel il pensait mériter plus qu’une mention passable.

    Car, bien souvent premier de sa classe, Bassirou a reçu l’annonce des résultats du Bac par des larmes de déception.

    Déception parce qu’il ne cherchait pas seulement le Bac mais avec la mention !

    Ayant obtenu ce sésame d’office mais sans mention, Bassirou a été cueilli par son frère car il refusait de rentrer à la maison, renseigne une note biographique qui lui est consacrée. C’était en 2000, à Mbour.

    Bac en poche, le natif de Ndiaganiao, né en 1980, fut orienté à la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu sa maîtrise en droit.

    Ce sésame lui permettra de se présenter au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration et à celle de la magistrature. Il opta finalement pour la branche des impôts et domaines, section fréquentée quelques années plutôt par son leader Ousmane Sonko, tout comme certains autres cadres du PASTEF.

    Qu’il soit arrêté quelques années plus tard, en avril 2023, avant d’être inculpé de plusieurs chefs, notamment outrage à magistrat, relève d’une véritable ironie du sort.

    A sa sortie de l’ENA en 2007, son chemin croise avec celui d’Ousmane Sonko avec qui il partage le travail au quotidien à la direction générale des impôts et domaines mais aussi la même salle de sport.

    Une amitié est née. En 2014, lors d’une des réunions ayant conduit à porter sur les fonts baptismaux le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il n’était que simple invité, indique une note consacrée à sa biographie. La même source renseigne que l’intrus a fini par taper à l’œil de ses hôtes, en se faisant remarquer, de par la pertinence de ses idées, sa rigueur surtout et sa production intellectuelle lors des réunions du bureau politique.

    Très proche de Sonko, il sera vite copté pour diriger les cadres de Pastef, poste qu’il cumule avec celui de chargé de la diaspora. Il est décrit, à ce titre, comme l’artisan du maillage de PASTEF à l’étranger, notamment en Europe, où il a multiplié les tournées pour vendre le nouveau parti et partager ses valeurs et ses aspirations pour un Sénégal renouvelé et prospère.

     »Bassirou est un esprit brillant, très discret, froid dans l’analyse, cohérent dans les idées et sait exactement dans chaque situation donnée comment maîtriser ses sentiments’’, peut-on lire dans sa biographie.

    Il est aussi dépeint comme une personne qui  »s’oppose farouchement lorsqu’il n’est pas d’accord avec une idée ou une approche, mais aussi qui se range avec fidélité et loyauté lorsqu’une décision est prise, fut-elle en contradiction avec la sienne ».

    En fin de compte, une victoire à l’issue de la présidentielle viendrait consacrer, aux yeux de certains inconditionnels, l’accomplissement d’une prophétie : voir le candidat célébrer son anniversaire, le 25 mars, par une consécration, au lendemain du premier tour de la présidentielle.

    AKS/SMD/BK/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Tout le matériel électoral a été réceptionné à Mbour (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ORGANISATION / Tout le matériel électoral a été réceptionné à Mbour (préfet)

    Mbour, 18 mars (APS ) – Le préfet du département de Mbour, Mamadou Lamine Mané, a déclaré avoir réceptionné tout le matériel électoral destiné à l’organisation du scrutin présidentiel de dimanche.

    ”Nous avons reçu l’ensemble du matériel. Actuellement nous sommes dans une phase où nous allions le conditionnement et le déploiement d’une partie du matériel“, a dit M. Mané. Selon lui, des équipes sont déjà sur le terrain pour déployer le matériel lourd.

    Pour cette élection, le département de Mbour compte 351.023 électeurs répartis dans 219 lieux de vote et 729 bureaux de vote. ”Il n’y a pas de nouveaux lieux de vote pour cette élection“, a précisé M. Mané. Il rassure que sur le plan sécuritaire, ”toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité“.

    Mamadou Lamine Mané indique que huit communes seront totalement couvertes par la gendarmerie. Les autres sont confiées à l’armée. Quant à la zone urbaine de Mbour commune et Saly, elle relève de la compétence de la police, a ajouté Mamadou Lamine Mané.

    L’autorité préfectorale rassure également que le déploiement des forces de l’ordre et de sécurité se fera au plus tard vendredi, soit deux jours avant le scrutin.

    DOB/ADI/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE- CAMPAGNE / Fatick : Amadou Bâ promet la désalinisation des terres pour davantage de surfaces cultivables

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE- CAMPAGNE / Fatick : Amadou Bâ promet la désalinisation des terres pour davantage de surfaces cultivables

    Fatick, 20 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Bâ, a promis de mettre en place, s’il est élu, un programme de désalinisation de terres pour permettre aux agriculteurs de Fatick de disposer davantage de surfaces cultivables.

    « La terre de Fatick a un taux important en sel. C’est pourquoi je compte mettre en place un programme de désalinisation qui va redonner à la terre sa force pour de meilleures productions agricoles », a-t-il dit lors d’un meeting tenu dans la soirée de mardi à mercredi.

    Amadou Ba dit vouloir implanter des usines dans la région afin que les produits issus de l’agriculture soient transformés et commercialisés par les Fatickois.

    « Nous allons soutenir les hommes d’affaires afin qu’ils disposent d’entreprises prêtes à employer les jeunes de Fatick. Ils ont l’expertise et la volonté, il ne leur manque que l’accompagnement et je m’engage à le faire », a-t-il déclaré.

    Le candidat de la coalition BBY a également promis d’exécuter toutes « les mesures prises » par le gouvernement lors du Conseil présidentiel tenu en novembre dernier dans cette région.

    SDI/ASG/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Cheikh Tidiane Diéye veut faire de Tambacounda une référence en matière d’énergie solaire

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Cheikh Tidiane Diéye veut faire de Tambacounda une référence en matière d’énergie solaire

    Tambacounda, 19 mars (APS) – Le candidat Cheikh Tidiane Dièye, de la coalition « Président bi ñu bëgg », a fait part de son ambition de faire de la région de Tambacounda (est) une référence en matière de production de d’énergie solaire, s’il est élu à la magistrature suprême.

    Cheikh Tidiane Dièye compte précisément amener la région à se spécialiser dans les panneaux photovoltaïques et les batteries nécessaires au fonctionnement des installations solaires.

    « Dans une vingtaine d’années, la plupart des lampadaires solaires au Sénégal vont être changés, soit la batterie ou le panneau, c’est des millions qui sont déjà installés dans le pays », a-t-il argumenté dans un entretien avec l’APS.

    « Si nous n’avons pas d’unité de production de ces pièces dans le pays dans les prochaines années, on va encore les importer de Chine. Il faut donc arrêter l’importation, et la région de Tambacounda va offrir le meilleur espace dans le pays pour installer des usines de fabrication de panneaux et de batteries pour les installations solaires », a dit le candidat de la coalition « Président bi ñu bëgg ».

    Cette perspective devrait générer « des millions d’emplois pour les jeunes de Tambacounda mais également du Sénégal », a indiqué Cheikh Tidiane Dièye, insistant sur la question de l’emploi.

    Selon lui, « la question est de savoir quels sont les secteurs porteurs qui peuvent générer beaucoup d’emplois surtout pour les femmes et les jeunes, c’est là qu’il faut aller et spécialiser ces derniers dans ces secteurs ».

    Le fonio et la banane sont des secteurs agricoles représentant des niches d’opportunités dans la région, qui peut miser sur « une panoplie de variétés agricoles » susceptibles d’être produites « à grande échelle, revalorisées surplace et commercialisées ici au Sénégal et dans la sous-région ».

    « Le travail sera fait avec les acteurs de la région pour les repérer, les trouver, ensuite faire des études autour de chaque filière agricole et voir comment les développer avec des investissements ciblés, par l’accompagnement technique, l’organisation et la professionnalisation des filières et le développement des marchés », a-t-il-détaillé.

    « Si vous produisez de bonnes choses et que vous n’avez pas de marchés au niveau national ou à l’international, vous ne pouvez vendre nulle part vos produits », a relevé Cheikh Tidiane Dièye.

    BT/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-STATISTIQUES    / Le département de Mbour compte 351.023 électeurs inscrits (préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-STATISTIQUES   / Le département de Mbour compte 351.023 électeurs inscrits (préfet)

    Mbour, 18 mars (APS) – Le département de Mbour compte 351.023 électeurs inscrits sur les listes électorales pour l’élection présidentielle de dimanche, a appris l’APS du préfet Mamadou Lamine Mané.

    « Le département compte 351.023 électeurs inscrits, répartis dans 219 lieux de vote et 729 bureaux de vote », a-t-il indiqué à l’APS.

    Il précise que l’arrondissement de Sindia, regroupant les communes de Diass, Malicounda, Ngaparou, Nguékokh, Popenguine-Ndayane, Saly-Portudal, Sindia et Somone, « polarise le plus grand nombre, soit 132.158 électeurs, répartis dans 67 lieux de vote et 258 bureaux de vote ».

    « La commune de Mbour vient en deuxième position avec ses 112.832 électeurs répartis dans 20 lieux de vote et 215 bureaux de vote », a ajouté M. Mané.

    Il s’ensuit l’arrondissement de Séssène polarisant les communes de Nguéniène, Sandiara, Séssène et Thiadiaye, avec 47.883 inscrits répartis dans 57 lieux de vote et 108 bureaux.

    Vient ensuite l’arrondissement de Fissel, qui regroupe les communes de Fissel et Ndiaganiao, avec 34.583 électeurs répartis dans 67 lieux de vote et 95 bureaux.

    La commune de Joal occupe la dernière position, avec 23.567 électeurs, pour 8 lieux et 53 bureaux de vote.

    Le préfet de Mbour, notant que beaucoup de cartes sont en souffrance dans les commissions, appelle les citoyens à aller retirer leur carte pour participer au scrutin.

    « Beaucoup de cartes sont en souffrance dans les commissions. L’appel que je lance, c’est d’inviter les gens à venir retirer leur carte », a-t-il dit à l’endroit des électeurs, en signalant que les commissions fonctionneront jusqu’à minuit à la veille du scrutin.

    DOB/ ADI/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo insiste sur l’industrialisation du pays

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mamadou Lamine Diallo insiste sur l’industrialisation du pays

    Louga, 20 mars (APS) – Le leader du mouvement Tekki et candidat à la présidentielle, Mamadou Lamine Diallo, ambitionne de lancer l’industrialisation du pays, s’il est élu président de la République, en vue d’apporter des solutions à la question du chômage notamment.

    « Nous devons être dans la perspective de faire des usines parce que c’est la seule solution pour trouver du travail aux jeunes sénégalais », a-t-il déclaré à l’issue de la caravane qu’il a organisée mardi soir à Keur Serigne Louga, un quartier de la commune du même nom, dans le cadre de la campagne électorale.

    Selon Mamadou Lamine Diallo, « la région de Louga a beaucoup de potentialités notamment des ressources minières, qui ne sont pas encore exploitées, qui doivent nous permettre d’inverser la tendance parce que ses jeunes ne travaillent pas et vont dans la diaspora ».

    « On doit cesser de tromper les jeunes parce qu’on parle souvent d’auto-emploi, mais tout cela, c’est du mercurochrome sur une blessure, ça ne soigne pas la blessure », a-t-il dit.

    Pour régler les problèmes liés à l’emploi des jeunes, il a préconisé la création d’usines « dans toutes les régions du pays en prenant en compte le potentiel de chacune d’elles ».

    La coalition « Tekki 2024 » sait comment faire cela, assure son candidat à la présidentielle prévue ce dimanche, avant d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle les jeunes et leurs familles doivent nous faire confiance pour qu’on puisse prendre ce pays afin de lancer l’industrialisation et les usines ».

    Dans cette dynamique, il promet de « faire appel à la diaspora pour qu’on puisse ensemble voir comment travailler, afin qu’elle puisse apporter sa contribution dans l’industrialisation de notre pays ».

    Il prévoit également d’organiser des assises de la diaspora, de mettre en place une administration de la diaspora, en remplacement du ministère des Sénégalais de l’extérieur.

    Mamadou Lamine Diallo préconise par ailleurs la création de pôles régionaux de développement « pour une répartition plus équitable des ressources du pays ».

    Il a rendu « un vibrant rendre hommage » à l’ancien président Abdou Diouf (1981-2000), dont il a salué le rôle « dans l’amélioration du modèle démocratique sénégalais ».

    Il a rappelé que « le président Abdou Diouf est celui qui a fait l’ouverture démocratique, mais également c’est lui qui a accepté l’alternance [politique] en l’an 2000 ».

    « C’est très important pour que le modèle démocratique soit testé.  C’est lui qui l’a initié », a dit Mamadou Lamine Diallo.

    Selon le leader du mouvement Tekki, rendre hommage à Abdou Diouf, c’est aussi rappeler que « nous autres, on a l’impérieuse responsabilité de défendre ce modèle démocratique et de le perpétuer parce que le Sénégal en a besoin mais aussi l’Afrique en a besoin ».

    DS/BK