Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROCESSUS / Tambacounda : le nombre de primo-votants inscrits a  »sensiblement augmenté » (président CEDA)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROCESSUS / Tambacounda : le nombre de primo-votants inscrits a  »sensiblement augmenté » (président CEDA)

    Tambacounda, 19 mars (APS) – Le nombre de primo-votants inscrits sur les listes électorales du département de Tambacounda en vue de l’ élection présidentielle du 24 mars prochain a  »sensiblement augmenté », a indiqué mardi le président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA), Abdoul Khadre Tall.

     »Il y a beaucoup de primo-votants inscrits sur les listes électorales. Cette augmentation de primo-votants peut être interprétée par l’engagement de plus en plus remarqué des jeunes, surtout dans les partis politiques », a expliqué M. Tall, lors d’un entretien accordé à l’APS.

    ‘’Dans toutes les élections, il y a des primo-votants, c’est-à-dire les jeunes qui viennent d’avoir dix-huit ans au moment de l’élection présidentielle’’, a-t-il expliqué, relevant également un engouement  »réel » des jeunes dans les opérations d’enrôlement des contrôleurs et superviseurs de la CEDA. ‘’Nous avons reçu beaucoup de dossiers de jeunes’’, a-t-il signalé.

    Un tour à la préfecture de Tambacounda a permis de rencontrer Salif  Bâ, primo votant et élève en classe de première au lycée Mame Cheikh Mbaye. Il  déclare être venu pour retirer sa carte d’électeur auprès de la commission de distribution.

     »Je n’ai jamais voté de ma vie.  C’est pourquoi je me suis inscrit cette année sur les listes électorales pour pouvoir voter à l’élection présidentielle », a-t-il dit.

    ‘’Plusieurs de mes camarades se sont déjà inscrits et ont déjà récupéré leur carte d’électeur. L’inscription sur les listes électorales est aussi une occasion pour moi de disposer d’une carte nationale d’identité’’, a expliqué le jeune élève.

    Concernant le retrait des cartes d’électeur, le préfet du département de Tambacounda, Alioune Badara Mbengue, a reconnu qu’il se fait  »timidement, malgré l’inscription massive des primo-votants sur les listes électorales ».

    Abdoul Khadre Tall, président de la Commission électorale départementale autonome (CEDA) de Tambacounda, précise qu »’à peu près 6000 cartes dorment encore dans les commissions de retrait » du département.

     »Mais, nous ne désespérons pas. Nous espérons que ces milliers de jeunes engagés et qui se sont inscrits massivement sur les listes viendront retirer leur carte,  avant le samedi 23 mars, date limite de retrait des cartes’’, déclare-t-il.

    BT/AB/SBS/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Sédhiou, Aliou Mamadou Dia s’engage à promouvoir l’artisanat et l’agriculture

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Sédhiou, Aliou Mamadou Dia s’engage à promouvoir l’artisanat et l’agriculture

    Sédhiou, 19 mars (APS) – Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est engagé mardi à Sédhiou (sud), à promouvoir les secteurs de l’artisanat et de l’agriculture afin de sortir la région de la pauvreté et du chômage.

     »L’artisanat est un facteur de développement durable qui occupe une place centrale dans une stratégie de développement d’une localité », a-t-il notamment déclaré.

    Lors d’une caravane à Sédhiou dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle prévue ce dimanche, le candidat du PUR a dévoilé sa vision de développement pour cette région méridionale du pays devant ses militants et sympathisants.

    Selon lui,  »pour parvenir à la modernisation de ce secteur  et il est impératif de créer une identité propre au Sénégal ».

    Dans cette perspective, Aliou Mamadou Dia propose de mettre l’accent sur la formation, l’outillage, et l’encadrement des acteurs de l’artisanat de la région de Sédhiou.

     »Mon objectif ultime est d’outiller les artisanats pour donner naissance à la marque +Made in Sénégal+,  a fait valoir M. Dia.

    Le leader du PUR aspire à investir dans l’agriculture,  »ce secteur  »vital » pourvoyeur d’emplois pour booster l’agriculture et permettre aux agriculteurs de travailler toute l’année et que la jeunesse revienne à l’agriculture », a-t-il dit.  »Les paysans doivent être formés pour qu’ils soient à la pointe de l’évolution agricole grâce à un encadrement adéquat », a-t-il ajouté.

    Le candidat du parti de l’unité et de rassemblement a indiqué que,  »pour concrétiser ces ambitions, il est envisageable d’ériger la région de Sédhiou comme grenier du Sénégal ».

    De plus, il prévoit d’implanter des  »unités » de transformation céréalières à Sédhiou, pour créer des emplois et soutenir les jeunes et les femmes.

     »Je suis convaincu qu’ensemble, nous pouvons réaliser le rêve d’un Sénégal nouveau », a conclu le candidat Aliou Mamadou Dia.

    OB/ASB/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des organisations de la société civile plaident le renforcement de l’indépendance de la justice

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Des organisations de la société civile plaident le renforcement de l’indépendance de la justice

    Dakar, 19 mars (APS) – Les ONG Amnesty Sénégal, Article 19, la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO), la Ligue sénégalaise de défense des droits humains (LSDH) et le think-thank Africa Jom center ont rendu publique mardi une étude recommandant le renforcement de l’indépendance de la justice au Sénégal.

    ‘’Cette étude recommande que le prochain président de la République mène des réformes en profondeur dont la première devra être le retrait du président de la République et du garde des Sceaux du Conseil supérieur de la magistrature’’, a déclaré Seydi Gassama, le secrétaire général d’Amnesty international en présence de représentants de candidats à l’élection présidentielle du 24 mars.

    Il a indiqué que l’étude suggère la ‘’mise à terme’’ de certaines formes d’ ‘’injusticiabilité’’ du pouvoir politique. ‘’Nous avons pensé à la question de la Haute cour de justice qui devrait être supprimée. Nous estimons que les hommes politiques doivent, comme tous les citoyens, être soumis aux juridictions ordinaires du pays’’, a fait savoir M. Gassama.

    Les organisation de la société civile souhaitent également que ‘’les magistrats du parquet ne soient plus sous l’autorité du garde des sceaux, qui est une autorité politique (…)’’.

    ‘’Nous pensons que tous les problèmes d’indépendance de la justice, la perception de la soumission de la justice que nous avons dans ce pays est due à la soumission du parquet à l’Exécutif’’, a justifié Seydi Gassama.

    Il estime que  »les magistrats du parquet doivent être sous l’autorité d’un autre magistrat du parquet de grade supérieur en l’occurrence l’avocat général, qui est le procureur de la cour suprême’’.

    L’étude a également soulevé la question des moyens de la justice, proposant que le pouvoir judiciaire puisse élaborer, lui-même, son budget, le négocier avec l’Assemblée nationale et le faire voter par l’institution parlementaire.

    ‘’Cela évitera de se retrouver dans des situations où des magistrats vont négocier, quémander des augmentations de salaires ou de moyens au président ou au chef de l’Exécutif », ont expliqué leurs auteurs de l’étude.

    L’initiative saluée par les représentants des candidats

    La publication de cette étude a permis à cette société civile d’avoir ‘’un dialogue interactif’’ avec des représentants des candidats en lice pour le scrutin du 24 mars prochain.

    ‘’Je pense que dans l’ensemble il y a des convergences qui laissent des perspectives pour que ces réformes puissent être mises en œuvre si la société civile fait le suivi et si elle arrive à mobiliser les citoyens autour’’, a souligné Seydi Gassama à la fin des discussions.

    Cheikh Guèye, de la coalition  »Taxawu Sénégal » de Khalifa Sall, a salué l’initiative de la société civile.

    ‘’Nous sommes tous conscients que le prochain président de la République aura la lourde mission de procéder à des réformes en profondeur dans différents domaines, particulièrement dans le domaine de la justice’’, a t-il dit.

    M. Guèye appelle à ’‘’approfondir la réflexion et à prolonger les discussions pour arriver à un consensus fort’’, relevant que ‘’tout cela doit être l’affaire des citoyens parce que la justice est rendue au nom du peuple sénégalais’’.

    A l’en croire, ‘’les différents candidats ont pris en charge ce secteur de la justice et ont apporté des contributions de qualité à appliquer quand ils arriveront à la magistrature suprême parce que la justice a été agitée, chahutée et même charcutée ces dernières années’’.

    CS/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Cheikh Tidiane Dièye veut ériger Bakel en pôle d’intégration culturelle

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Cheikh Tidiane Dièye veut ériger Bakel en pôle d’intégration culturelle

    Bakel, 19 mars (APS) – Cheikh Tidiane Dièye, candidat de la coalition  »Président bi ñu bëgg » à l’élection présidentielle, s’est engagé mardi à Bakel, à œuvrer pour que cette commune de la région de Tambacounda (est), retrouve son rayonnement culturel à travers son érection en pôle d’intégration des populations sénégalaises.

     »Ce département est très important pour nous. Bakel doit être reprise, le département à une historicité importante dans l’histoire du Sénégal et il faut remettre cela au goût du jour », a-t-il rappelé.

    En campagne électorale à Bakel, le candidat de la coalition  »Président bi ñu bëgg », a soutenu que  »Bakel doit revenir au-devant de la scène », en  »reprenant reprendre sa vocation de brassage des cultures et d’ouverture dans l’espace d’intégration » des populations sénégalaises.

     »Je veux faire de cette zone un moteur sur tout ce qui est création, activité, art, culture et autres », a promis Cheikh Tidiane Dièye.

    Evoquant la forte émigration dans la zone, M. Dièye estime que Bakel peut être un pionnier dans cette espèce d’économie de l’émigration. Selon lui,  »mis dans de bonnes conditions, les Sénégalais de l’extérieur vont développer leur terroir mais aussi contribuer au développement socio-économique du Sénégal ».

    Il s’engage également à rebooster l’agriculture dans le département avec des unités de transformation pour que les jeunes puissent y trouver de l’emploi.

    Elu président, il compte organiser des festivals, des salons pour pousser les européens à venir en tourisme visité la zone.

    En campagne pour l’élection présidentielle, le candidat de la coalition ‘‘Président bi ñu bëgg’’ a regretté que le fort colonial abrite la préfecture de Bakel.

     »On est un pays indépendant. On va construire une préfecture digne de ce nom à Bakel et faire de ce fort un musée, un espace d’archivage pour y remettre les messages, les témoignages, la vie et l’œuvre de nos héros », a-t-il dit.

    AND/ASB/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Podor : des acteurs de la pêche fluviale déplorent l’absence de ce sous-secteur dans les programmes des candidats 

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Podor : des acteurs de la pêche fluviale déplorent l’absence de ce sous-secteur dans les programmes des candidats 

    Podor, 19 mars (APS) – Les responsables d’organisations de la pêche continentale (nord) ont déploré l’absence de ce sous-secteur économique important dans les programmes des candidats à la présidentielle, après une dizaine de jours de campagne électorale.

     »C’est une grosse frustration de voir que nous faisons l’objet d’un oubli notoire dans les politiques publiques de tous les jours voir depuis plusieurs années (…) », a dit à l’APS, Iba Maal, président du conseil local de pêche de Podor.

     »C’est la même attitude que nous constatons et déplorons chez les différents candidats, à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, au sujet de la pêche fluviale », a-t-il ajouté, évoquant une situation  »déplorable ».

    Selon lui,  »les candidats ne parlent que de la pêche maritime, notamment de réviser les accords de pêche signés avec l’Union européenne (UE), de renégocier les licences de pêche, de pirogues, entre autres et laissent en rade, la pêche fluviale ».

    Or, souligne t-il, le pays dispose d’un important maillage hydrographique, avec de grands fleuves à l’image du fleuve Sénégal.  »Dans les autres régions du pays, nous avons d’autres cours d’eau, comme la Casamance, le Saloum, etc…. », a-t-il cité.

    Dans le département de Podor, il y a quatre cours d’eau permanents : le fleuve Sénégal et ses affluents  »le Doué », le ‘’Gayo’’ et le ‘’Ngallenka’’, a-t-il encore rapporté, soulignant que des villages de pêcheurs sont établis autour de ces cours d’eau depuis des siècles.

     »Ils vivent d’activités de pêche et ancestrales. Ils ont également développer d’autres sources de revenus », a pour sa part expliqué, Silèye Bocar Wade, un des responsables de la pêche locale, originaire du village de Guia, dans la commune de Guédé village.

     »La pêche fluviale, selon lui, connait d’énormes difficultés depuis l’avènement des barrages sur le fleuve Sénégal ».  »A cause de ces barrages, les poissons n’ont plus de zones de reproduction », a-t-il soutenu.

    Il a appelé les candidats à la présidentielle à prendre en compte les besoins de ce secteur qui nourrit des milliers de familles. 

     »Les candidats ont une obligation de trouver des solutions aux différents maux qui assaillent la pêche continentale », a-t-il dit, invitant les futurs gouvernants à aménager, dans les cours d’eau, des zones de reproduction des poissons et permettre un agenda de repos biologique de la ressource.

    Mamoudou Niang, membre de l’organisation  »Fedde Guélaye » du village de Walaldé, a appelé les candidats à revoir leurs copies pour le secteur de la pêche fluviale.  »Ils ne peuvent pas ignorer la pêche fluviale. Le poisson d’eau douce peut contribuer à la sécurité alimentaire », a-t-il fait valoir.

    Dans la commune de Ndioum, les acteurs de la pêche fluviale ont déclaré avoir des projets et programmes pour la relance du secteur.

     »Ici, nous nous sommes organisés en associations, en groupements d’intérêt économique et même en fédérations pour bénéficier d’un accompagnement, mais toujours rien », se désole Silèye Ndiongue, président de  »Fedde Subalbe » (association des Soubalbés, pêcheurs) de Ndioum.

    Thillo Sy, porte parole des femmes qui travaillent dans la filière locale de transformation des produits halieutiques, ne cache pas son étonnement de voir que le secteur de la pêche continentale  »est complétement oublié dans les programmes des candidats à la présidentielle ».

     »Nous ne comprenons pas pourquoi des gens qui veulent diriger ce pays mettent de côté cette activité importante », a souligné Mme Sy, par ailleurs présidente de  »Rewbe Subalbe » (Femmes Soubalbés).

     »Dans le cadre de nos activités, nous vendons, transformons  le poisson. Donc, nous avons besoin d’équipements, de camions frigorifiques, de financements, de sessions de formation, au même titre que  les hommes, avec qui nous travaillons, dans la pisciculture »,  a-t-elle déclaré.

     »Nous espérons qu’ils (candidats) vont se souvenir de nous d’ici vendredi, dernier jour de la campagne », a dit, pour sa part, Amadou Moussa Ndiongue, jeune pêcheur à Ndioum.

    AHD/AMD/AB/OID

  • SENEGAL-ELECTION-PRSIDENTIELLE / Le F24 invite les autorités compétentes à sécuriser  »le verdict » issu des urnes

    SENEGAL-ELECTION-PRSIDENTIELLE / Le F24 invite les autorités compétentes à sécuriser  »le verdict » issu des urnes

    Dakar, 19 mars (APS) – La plateforme  »Forces vives du Sénégal » (F24) a invité, mardi, à Dakar, les autorités compétentes à œuvrer pour qu’au terme du scrutin de la présidentielle du 24 mars,  »le verdict » issu des urnes  »soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain ».

     »Après les mobilisations contre la troisième candidature, contre le report de la présidentielle et la prorogation du mandat, l’heure est à celle de la sécurisation du scrutin, afin que le 24 mars, le verdict des urnes soit conforme à l’expression de la volonté du peuple souverain », a déclaré Mamadou Mbodji, coordinateur de la plateforme F24, lors d’une conférence de presse.

    Le F24 exige le contrôle préalable de l’encre indélébile qui, selon elle, doit être certifiée et aurait dû faire l’objet d’un appel d’offres transparent.

    Elle attend du gouvernement la prise de mesures sécuritaires idoines, lui demandant de ne pas couper l’accès à l’Internet le 24 mars prochain.

    La plateforme exhorte la CENA et ses membres à veiller, en relation avec les forces de défense et de sécurité, au ramassage  »correct » et à l’acheminement diligent de tous les procès-verbaux.

    Le F24 invite les citoyens à aller retirer leurs cartes d’électeurs et à vérifier leur présence sur les listes électorales.

    Elle lance un appel aux enseignants, aux étudiants et à tous les Sénégalais à se  »constituer volontaires de F24 pour la sécurisation du vote et pour une remontée fiable et diligente des résultats et des procès-verbaux par l’envoi de leur numéro de téléphone et de lieu de vote ».

    La plateforme invite les observateurs de la société civile et des organismes internationaux à s’organiser de sorte à mailler tout le territoire national.

    Elle assure avoir pris toutes les dispositions pour la localisation de tous les bureaux de vote en général et des abris provisoires en particulier. Elle estime que tout bureau de vote non localisable sera considéré comme  »fictif ».

    Le F24 réitère  »sa condamnation de la loi d’amnistie » et demande au gouvernement de libérer les détenus politiques encore en prison et l’encourage à  »tout mettre en œuvre pour un scrutin apaisé ».

    AFD/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CITOYENNETE / Thiès : Y en a marre entame une campagne pour le retrait des cartes d’électeur

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CITOYENNETE / Thiès : Y en a marre entame une campagne pour le retrait des cartes d’électeur

    Thiès, 19 mars (APS) – Le mouvement citoyen Y en a marre a entamé, mardi à Thiès, une campagne citoyenne dénommée  »Diéli sama carte nguir mana voté », pour sensibiliser les jeunes à la nécessité d’aller retirer leurs cartes d’électeur, avant l’élection présidentielle, prévue dimanche.

    Y en a marre Esprit Thiès a organisé une caravane à laquelle se sont joints des membres du bureau national de ce mouvement, dont notamment le coordinateur national, Aliou Sané.

    Pour Bassirou Diop, coordinateur de Y en a marre Esprit Thiès, le mouvement est parti du constat selon lequel, sur un électorat de plus de 7 millions de personnes inscrites sur les listes électorales, seules 3,2 millions votent lors des différentes élections.

    Il a rapporté des informations faisant état de  »55% des cartes ont été retirées à la préfecture de Thiès ».

    D’où la nécessité d’amener surtout les jeunes à récupérer leur carte d’électeur, pour participer au vote. Un moyen, selon Diop, de soutenir le processus électoral. Cette campagne vise à leur faire comprendre que leur carte représente leur voix.

    Jugeant  »relativement faible » le niveau de retrait à Thiès, considéré comme un pôle électoral, Aliou Sané, de Y en a marre, a noté que cette campagne sera mise à profit pour faire comprendre aux primo-votants qu’ils peuvent, d’ici à dimanche, aller récupérer leurs cartes d’électeur.

    Il a fait part de son souhait pour une  »élection transparente et apaisée », non sans exprimer ses  »inquiétudes » par rapport à des  »alertes » faisant état de supposés  »bureaux fictifs », de nature à mettre en doute la fiabilité de la carte électorale.

    Sané a invité le nouveau ministre de l’Intérieur à œuvrer dans le sens d’un scrutin transparent, lui qui a hérité de ce département, après toute cette période trouble que le pays a traversée. Ce faisant, il contribuerait à restaurer l’image de  »référence démocratique » acquise par le Sénégal à l’échelle mondiale, a-t-il dit.

    La société civile dans toutes ses composantes, ainsi que la classe politique,  »se donnent les moyens de contrôler ce scrutin », a-t-il poursuivi, appelant dans le même moment les jeunes  »à sécuriser leur vote ».

     »C’est vrai qu’il faut voter massivement, mais il faut sécuriser le vote également », a-t-il recommandé, ajoutant:  »quand on vote, il ne faut pas aller dormir, il faut sécuriser le scrutin jusqu’à la fermeture des bureaux de vote et jusqu’aux dépouillements finaux ».

    Aliou Sané a condamné, en passant, les cas de violence notés ces derniers jours dans le cadre de cette campagne électorale, relevant que cette période doit plutôt donner lieu à une confrontation d’idées, de programmes, de visions et de propositions à l’intention des Sénégalais.

    En lieu et place de la confrontation physique qu’il juge  »inutile » à ce moment du processus, l’activiste recommande plutôt aux acteurs politiques de travailler à convaincre les électeurs à voter pour eux dimanche.

    ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SOCIAL / Une haute autorité chargée des politiques publiques inclusives au handicap préconisée

    Dakar, 19 mars (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (Fsaph) préconise la place d’une haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi des politiques publiques inclusives au handicap, entres préoccupations qu’elle souhaite voir être prises par les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024.

     »La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées (FSAPH) adresse aux candidat (es) des attentes très fortes concernant les points suivants : la mise en place de la haute autorité devant servir de cadre de coordination et de suivi de politiques publiques inclusives au handicap’’, déclare-t-elle dans un communiqué.

    Elle souhaite aussi l’effectivité des services visés par la carte d’égalité des chances (santé, éducation, formation professionnelle, appareillage, transport, assistance personnelle, emploi,  la mise en place du fonds d’appui aux personnes handicapées pour promouvoir l’autonomisation économique de ces dernières).

    Les personnes en situation de handicap réclament également l’application de l’article 29 relatif au quota de 15% lors des recrutements dans la fonction publique et dans le secteur privé.

    La Fédération sénégalaise des associations des personnes handicapées souligne que ‘’la maîtrise des données statistiques constitue un défi majeur qui devra être relevé pour assurer l’allocation de ressources conséquentes lors de la budgétisation aux niveaux national et territorial’’. Elle se félicite de voir que ‘ »certains candidats ont inscrit dans leur programme quelques axes relatifs au handicap’’.

    Elle saisit cette occasion pour les encourager et leur exprimer ‘’sa disponibilité à les accompagner à approfondir les questions d’inclusion du handicap’’.

    Le 24 mars 2024, les Sénégalais vont choisir le cinquième président de la République. Dix-neuf candidats sont en lice.

    NSS/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Saint-Louis : Anta Babacar Ngom promet de lancer des fermes intégrées pour créer un million d’emplois par an

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Saint-Louis : Anta Babacar Ngom promet de lancer des fermes intégrées pour créer un million d’emplois par an

    Saint-Louis, 19 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à la présidentielle du 24 mars, a promis, mardi à Saint-Louis (nord), de lancer des « complexes industriels intégrés » dans le but de créer un million d’emplois par an et mettre un terme au chômage des jeunes tentés par l’émigration irrégulière.

     »Je vais lancer des complexes industriels intégrés qui vont créer un million d’emplois », a-t-elle dit,  insistant sur la nécessité de développer concomitamment  »l’agriculture, la pêche et l’élevage ».

    A Saint-Louis où la candidate était dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars, elle a déploré que 400 000 ha de terre aménageables soient inexploités.  »Ce qui est une aberration et nous allons y mettre fin pour occuper cette jeunesse qui s’exile en Europe dans des conditions risquées pour trouver de l’emploi », a-t-elle dit.

    Comme pour l’agriculture, le potentiel en matière de pêche et d’élevage sera exploité, a promis Anta Babacar NGom. Elle a annoncé que son arrivée au pouvoir sonnerait l’avènement  »des producteurs, pêcheurs et éleveurs milliardaires », et la fin des  »fonctionnaires milliardaires ».

     »Le temps de la relève est arrivée », a-t-elle lancé, invitant les populations  »à rompre avec une génération d’hommes politiques dont l’échec est patent ».

    Elle a loué le succès du Prytanée militaire de Saint-Louis, une école d’excellence qui doit être  »ouverte aux filles », selon elle.

    AMD/ASB/

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Sédhiou : Khalifa Sall mise sur la pêche et l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Sédhiou : Khalifa Sall mise sur la pêche et l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire

    Sédhiou, 19 mars (APS) – Le candidat à la présidentielle, Khalifa Ababacar Sall, a promis de revitaliser les secteurs de la pêche et de l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire dans la région de Sédhiou (sud).

    Lors de son passage dans le Pakao, Khalifa Sall, accueilli par une foule de militants et sympathisants, a souligné l’importance  »stratégique » de Sédhiou, une région dont la géographie favorise la pêche et l’agriculture, deux  »piliers potentiels » pour résoudre la question de l’autosuffisance alimentaire.

    Au cours de ses visites de proximités au marché central de Sédhiou, Khalifa Sall a exprimé son intention de revoir les secteurs de la pêche et l’agriculture pour favoriser l’indépendance économique et soutenir les communautés locales.

    L’importation de produits halieutiques et agricoles est  »une situation inacceptable » dans une région dotée de ressources abondantes, a t-il relevé.

    Il a également abordé les problèmes de  »salinisation » des terres et les enjeux fonciers qui  »entravent » le développement local.

    Khalifa Sall envisage, une fois élu, de mettre en place des politiques qui transformeront la région en un  »acteur clé » du développement national, en s’attaquant aux problèmes d’enclavement et en améliorant l’accès aux semences et aux soins médicaux.

    Avec une  »vision claire » pour l’avenir de Sédhiou, Khalifa Sall s’engage à intégrer pleinement la région dans le tissu économique du Sénégal, promettant de faire de la lutte contre la précarité, la promotion de l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois ses principaux combats.OB/SKS/OID