Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Aly Ngouille Ndiaye promet d’accorder la priorité à la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Aly Ngouille Ndiaye promet d’accorder la priorité à la souveraineté alimentaire

    Kaolack, 19 mars (APS)– L’ancien ministre de l’Intérieur, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est de nouveau engagé, à ériger la souveraineté alimentaire du Sénégal en priorité, promettant notamment s’il sortait vainqueur du scrutin de dimanche, d’injecter dès la première année de son magistère, plus de mille milliards dans le secteur primaire.

    Intervenant lors d’un déplacement effectué mardi à Kaolack, dans le centre du pays, il a réaffirmé sa volonté de faire atteindre la souveraineté alimentaire au pays, s’il remportait l’élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 24 mars.

    ‘’La souveraineté alimentaire est le pilier notre programme, une fois élu, nous allons mettre le focus sur la souveraineté alimentaire. Il a été prouvé qu’avec un investissement de près de mille milliards de francs CFA par an au niveau du secteur primaire on pourra atteindre la souveraineté alimentaire’’, a-t-il expliqué.

    Il n’a pas manqué de souligner l’importance de renforcer la région de Kaolack pour qu’elle puisse jouer un rôle important dans le domaine agricole et la transformation des produits agricole, partant devenir un hub économique et d’emploi pour les jeunes.

    ‘’Je le dis et le répète, un pays ne peut pas importer l’essentiel de ses besoins en consommation. Le Sénégal importe par exemple 50 % de ses besoins en riz, 100 % en blé. Nous devons pouvoir produire ce que nous consommons’’, a estimé le candidat en faisant valoir que le Sénégal est doté d’un climat propice à la production plusieurs variétés culturales.

    ADE/AKS/ASB

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Le RENADPE interpelle les candidats sur leur programme en faveur de la petite enfance

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Le RENADPE interpelle les candidats sur leur programme en faveur de la petite enfance

    Dakar, 19 mars (APS) – Le Réseau national des acteurs pour le développement de la petite enfance au Sénégal (RENADPE), une structure regroupant une trentaine d’organisations, invite les candidats à la présidentielle du 24 février, à prendre en compte dans leur offre programmatique le développement de la petite enfance.

    ‘’Notre mission est de faire le plaidoyer pour un meilleur accès aux paquets de services intégrés de qualité en matière de stimulation, d’éveil, d’éducation, de santé, de nutrition et de protection en faveur des nourrissons et jeunes enfants’’, indique le bureau exécutif du réseau dans une déclaration transmise à l’APS.

    Il rappelle aux différents candidats ‘’l’importance capitale à accorder à ces tout-petits citoyens sans voix’’ et surtout leur prise en charge précoce pour le devenir du pays.

    Le réseau souligne que les raisons qui fondent son appel sont multiples. Il fait remarquer que ‘’la petite enfance est une période délicate et d’une haute importance pendant laquelle une protection et une stimulation des facultés cognitives, psychomotrices et socio-affectives sont essentielles pour jeter les bases du bien-être et du développement de l’enfant’’.

    ‘’De récentes découvertes en neurosciences prouvent de façon tangible que les premières années de la vie posent les fondements des compétences et des facultés d’adaptation’’, renseigne t-il. Ces premières années ont un puissant effet sur les capacités cognitives, le comportement social et la santé de l’être humain tout au long de son existence, fait-il valoir.

    Par ailleurs, le RENADPE rappelle aux candidats, les différents instruments juridiques nationaux (Préambule, articles 17, 20, 21, 22 et 23 de la Constitution) ainsi que ceux internationaux ratifiés par notre pays qui portent sur le développement et la protection des enfants. Il cite notamment la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (CADBE).

    ADL/ASG/SBS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Cheikh Tidiane Dièye, tombé en politique par le tiers-mondisme

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Cheikh Tidiane Dièye, tombé en politique par le tiers-mondisme

    Dakar, 19 mars (APS) – Universitaire et chercheur, Cheikh Tidiane Dièye a longtemps milité dans les mouvements sensibles à la doctrine tiers-mondiste et dans les plateformes citoyennes, avant de se frayer un chemin vers la politique, en devenant, pour la présidentielle du 24 mars, une des voix du projet de Pastef, le parti dissous de l’opposant Ousmane Sonko.

    Présenté comme l’un des plans de substitution à la candidature avortée du leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), il met naturellement à profit son temps d’antenne au journal de la campagne électorale diffusé quotidiennement sur la télévision publique, la RTS, pour expliquer le programme du candidat de cette formation politique dissoute, Bassirou Diomaye Faye.

    Natif de Ziguinchor, au sud du pays, Cheikh Tidiane Dièye, 52 ans, est crédité d’un bon parcours académique et professionnel.

    Le sociologue du développement a notamment a obtenu une maîtrise dans cette discipline à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord), deuxième établissement d’enseignement supérieur créé au début des années 1990.

    Il a ensuite décroché son doctorat à l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, en Suisse. 

    C’est aussi à Genève qu’il va débuter sa carrière professionnelle, plus précisément au Centre international pour le commerce et le développement durable, avant de rejoindre l’ONG Enda Tiers-Monde à Dakar en 2002.

    Au sein de cette organisation il coordonnait les programmes sur le commerce et les négociations commerciales internationales.

    Alliant parfaitement ses activités professionnelles et celles politiques, Cheikh Tidiane Dièye fonde, en 2012, le Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (CACID) dont il est le directeur exécutif. Egalement responsable de la formation politique « Avenir Sénégal Bi Ñu Bëgg », il s’était fait connaitre pour son combat contre le régime de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Vice-président et rapporteur de la commission valeurs, éthiques et questions sociétales des Assises nationales en 2008, M. Dièye s’était retrouvé à la pointe de la lutte contre la volonté du président Abdoulaye Wade (2011-2012) de briguer un troisième mandat, projet que combattait le Mouvement du 23 juin (M23) dont il fut un des membres actifs.

    De nature calme et mesurée, Cheikh Tidiane Dièye s’illustre surtout sur le terrain de la lutte citoyenne pour la bonne gouvernance, l’intégration des peuples africains et la place de l’Afrique dans le commerce mondial.

    Il a consacré une bonne partie de sa carrière à défendre le développement du continent africain aussi bien dans le monde académique que sur la scène politique.

    Se considérant comme un universitaire, il a enseigné dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur au Sénégal et à l’étranger, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, principalement, mais aussi à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, à l’Université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Côte d’Ivoire) et à la Trade Capacity Building and Training Centre (TRAPCA), à Arusha, en Tanzanie.

    Il a été pendant 18 ans, directeur des cours à l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et enseignant à l’Institut des Nations unies pour le développement économique et la planification (IDEP), basé à Dakar.

    Cheikh Tidiane Dièye a aussi enseigné à l’Institut de la Francophonie de l’Université de Lyon 3, en France, et à l’Université internationale de Rabat, au Maroc. Il est aussi régulièrement professeur-invité à l’École d’été de l’Université du Québec à Montréal, au Canada.

    Membre de plusieurs comités techniques d’institutions internationales comme la CEDEAO, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, l’Organisation internationale de la francophonie, Cheikh Tidiane Dièye jouit d’une expertise reconnue dans le domaine du commerce et des négociations internationales, de l’intégration régionale, de la coopération internationale, des relations Nord-Sud et Sud-Sud, du développement durable et de la bonne gouvernance.

    Le statut de membre fondateur et coordinateur de plusieurs mouvements citoyens et plateformes politiques indépendantes, légitime la position de cette figure politique écoutée au sein de l’opposition.

    Il est décrit par ses proches et ses pairs comme une « personne intègre, respectueuse des valeurs républicaines et de la bonne gouvernance ».

    Le sociologue du développement a dirigé de nombreux travaux de recherches.

    Il est aussi l’auteur de plusieurs dizaines d’articles et d’ouvrages. Il s’intéresse beaucoup aux questions de gouvernance et de redevabilité.

    « La corruption bureaucratique au Sénégal », est l’une de ses publications sur le sujet paru en 2019.

    MTN/AKS/SMD/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Touba : Serigne Mboup promet la création de six pôles régionaux et un million d’emplois

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Touba : Serigne Mboup promet la création de six pôles régionaux et un million d’emplois

    Touba, 19 mars (APS) – Le candidat de la coalition  »And nawle and ligueey » à la présidentielle du 24 mars, Serigne Mboup, a décliné, lundi soir, à Touba (centre), une politique de développement économique dans le cadre de laquelle il envisage la création de six pôles régionaux visant la création d’un million d’emplois à travers le pays.

     »Pour créer un million d’emplois au Sénégal, nous allons subdiviser le pays en six pôles régionaux de développement en faisant de sorte qu’il y ait une forte gouvernance locale dans ces six pôles régionaux », a-t-il dit lors d’un  »ndogou » (repas de rupture du jeûne) auquel il a convié la presse.

    Cette rencontre avec la presse a eu lieu à son domicile, sis au quartier  Khaïra en présence de ses militants et sympathisants.

     »Un ministre d’Etat sera nommé dans chacun de ces six pôles régionaux », a indiqué Serigne Mboup.

    Il a promis qu’une enveloppe de 1000 à 1500 milliards de francs CFA sera prévue pour ces six pôles ».

    Les six pôles feront l’objet d’’’un management local’’, a-t-il précisé.

     »Nous n’aurons plus besoin de nous déplacer à Dakar pour quoi que ce soit’’, a-t-il promis, donnant l’exemple des exonérations, des avantages et même de l’impôt, qui ‘’seront payés localement’’, entre autres retombées attendues.

    Il a déclaré que la politique qu’il compte mettre en place sera portée par trois directions : la direction du  »partenariat public et privé », celle en charge des  »grands travaux » de l’Etat et une autre direction qui s’occupera du  »suivi-évaluation ».

     »Si l’on parvient à réussir la mise en place de ces mécanismes dans ces différents pôles, les populations n’auront plus besoin d’aller ailleurs ou à Dakar, car elles resteront et travailleront chez elles dans leurs régions respectives », a-t-il fait savoir.

    AN/SKS/ASG/ADL

  • SENEGAL-AFRIQUE-PRESIDENTIELLE / Conférence de presse d’une mission d’observation de la diaspora africaine, vendredi

    SENEGAL-AFRIQUE-PRESIDENTIELLE / Conférence de presse d’une mission d’observation de la diaspora africaine, vendredi

    Dakar, 19 mars (APS) – Une mission d’observation électorale de la diaspora africaine en Europe, dépêchée au Sénégal pour les besoins de la prochaine présidentielle, va animer une conférence de presse, vendredi, à Dakar, a annoncé un de ses membres à l’APS.

    La rencontre de ces observateurs électoraux avec les journalistes est prévue à partir de 10 heures, à la Maison de la presse, sur la corniche ouest dakaroise, a précisé Jean Amoïkon Eba, membre de cette mission composée de représentants de la diaspora africaine en Europe, du Groupe Agir Europe-Afrique et de Save the World (Sauver le monde, en français).

    Elle est dirigée l’ancienne ministre de la République de Guinée, Zalikatou Diallo, et la députée Aïssata Daffé, membre du Parlement de la CEDEAO et ancienne ministre de la République de Guinée.

    CS/BK/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba promet de créer un stade dans chaque département

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba promet de créer un stade dans chaque département

    Kaffrine, 19 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 mars prochain, Amadou Bâ, promet de créer un stade dans chaque département du Sénégal, afin d’accompagner le sport et la jeunesse.

     »Nous allons créer dans chaque département du Sénégal un stade pour accompagner le sport et la jeunesse de manière générale, car le sport constitue un moteur de développement […] », a-t-il dit lors d’un meeting qu’il a tenu tard dans la nuit de lundi à mardi à Kaffrine (centre), ou il a été accueilli en grande pompe par des militants et sympathisants de la coalition dont il défend les couleurs.

    Il a rappelé qu’il faisait partie de la délégation dépêchée au Club de Paris en 2014, lors duquel le gouvernement sénégalais « a amené beaucoup de milliards au Sénégal, ensuite en 2018, puis en 2024 ».

    « J’irai personnellement chercher ces financements, si vous votez massivement pour la coalition Benno Bokk Yaakaar », a-t-il dit.

    Amadou Ba s’est aussi engagé à  »davantage accompagner les femmes, qui fondent selon lui une société ».

     »Nous allons renforcer vos moyens financiers, car vous méritez d’avoir des millions. Rien ne peut se faire sans les femmes », a-t-il soutenu, en présence du ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, par ailleurs de Kaffrine.

    Par rapport au programme des bourses de sécurité familiale, il compte porter le nombre de bénéficiaires à 500.000 personnes, mais, précise-t-il, seules les personnes qui ont 65 ans et qui ne bénéficient pas de retraites seront concernées.

    Amadou Bâ prévoit, une fois élu, de doter, chaque région d’une enveloppe de 50 milliards de francs CFA, une subvention qui n’implique pas les fonds de dotation et d’équipement des collectivités territoriales.

    Cela devrait, selon lui, faciliter le développement de chaque région, en prenant en compte ses besoins spécifiques et potentialités.

    CTS/ADL/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall s’engage à refaire de Thiès la capitale du rail

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall s’engage à refaire de Thiès la capitale du rail

    Thiès, 19 mars (APS) – Le président du Parti républicain pour le progrès (PRP), Déthié Fall, candidat à la prochaine présidentielle, a promis de refaire de Thiès la capitale du rail, s’il est élu à la magistrature suprême.

    « Il faut que Thiès redevienne la capitale du rail », pour qu’à partir de Thiès, on puisse aller jusqu’à Tambacounda, Diourbel, Linguère, Ranérou et jusqu’à Saint-Louis, a dit Déthié Fall.

    L’ancien lieutenant de Idrissa Seck dit avoir toujours du plaisir à revisiter la ville où il a obtenu son diplôme d’ingénieur à l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT).

    Il estime que « personne ne doit laisser mourir un bon outil qui a donné au Sénégal des années durant, du succès, une image et une existence, du point de vue économique et social ».

    « Donc, je prends l’engagement à partir d’ici […], de vous doter d’une gare comparable à celle de Montparnasse, à la gare de l’Est [en France] et à toutes les autres que vous connaissez en Europe et partout ailleurs ».

    Cette gare, il la veut « moderne » avec des équipements neufs. « Si Dieu nous accorde la victoire, quiconque reviendra à Thiès, verra, à travers la réhabilitation du chemin de fer […] une preuve suffisante que des gens compétents, qui aiment le Sénégal et veulent le changer ont pris les rênes du pays », a-t-il poursuivi.

    Déthié Fall a évoqué les questions d’éclairage public, de cadre de vie et d’assainissement qu’il entend prendre en charge, en rapport avec les collectivités territoriales.

    Il entend aussi procéder à la réhabilitation des industries qui ont longtemps été une « fierté nationale ».

    « A partir d’ici, nous allons promouvoir toute l’expertise et les promesses que nous avons faites dans le cadre de l’industrialisation », a-t-il promis, en annonçant la mise en place de « grandes industries » aptes à produire ce qui est consommé au Sénégal.

    « Je n’oublie pas le chômage des jeunes, l’autonomisation des femmes, toutes les questions liées à la santé, à l’éducation, à l’environnement », a ajouté Fall.

    ADI/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Khalifa Sall prône la co-construction pour développer la Casamance

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE / Khalifa Sall prône la co-construction pour développer la Casamance

    Ziguinchor, 19 mars (APS) – Khalifa Sall, candidat de la coalition « Khalifa Président », dit miser sur la co-construction pour impliquer les populations de la Casamance dans les initiatives de développement de cette région méridionale du Sénégal.

    « Nous avons une démarche de co-construction pour que chaque fils ou fille de la Casamance puisse avoir son idée, son opinion et sa part dans la construction d’une Casamance dans un Sénégal uni, unifié et prospère », a-t-il déclaré lors du passage de sa caravane à Ziguinchor, tard lundi soir, dans le cadre de la campagne pour la présidentielle du 24 mars.

    Selon le candidat de la coalition  »Khalifa Président », « les problèmes fonciers sont à la base de la crise Casamance ».

    « Mais ces problèmes fonciers sont sous-tendus par des frustrations qui ne s’étaient pas exprimées. Nous avons une démarche de co-construction. Il faut raisonner en termes de Casamance pour régler de façon durable cette crise », a indiqué Khalifa Sall.

    « La paix, c’est d’abord régler les problèmes sociaux, [faire en sorte que les gens ont à manger et du travail]. Si les gens ont la paix, ils se soucient moins d’aller dans la forêt. Une fois élu, nous allons tendre la main aux gens qui sont dans la forêt pour construire une paix durable », a ajouté l’ancien maire de Dakar.

    Khalifa Sall a par ailleurs répété son ambition de « reverdir la Casamance », pour en faire « une zone riche et de paix ».

    « Nous sommes dans le cœur de la basse Casamance. Cette région stratégique qui mérite toute notre attention. Je suis certain que la Casamance naturelle, le Sénégal oriental naturel et le fleuve naturel, ces trois régions peuvent nous permettre d’aller à l’autosuffisance alimentaire », a-t-il dit.

    Selon Khalifa Sall, le  »bay doundou »,  »bay dounder » et  »baye dieurigne », c’est-à-dire le fait de vivre de ce que l’on produit, devrait trouver toute sa place dans ces trois régions présentant les « mêmes particularités » géo-climatiques et pédologiques.

    La Casamance, par exemple, peut compter sur « une belle pluviométrie malgré la salinisation des terres. La Casamance est un grenier inexploité », a soutenu l’ancien maire de Dakar.

    Il a invité les populations de la Casamance naturelle à prendre conscience du « potentiel immense que représente leur région, pour qu’ensemble nous puissions nous donner la main en donnant la priorité aux secteurs primaires et secondaires et l’industrialisation ».

    « La Casamance peut être un poumon du Sénégal », a insisté Khalifa Sall, selon qui le développement de cette région peut tirer profit du chemin de fer, des corridors Cap-Skirring-Dakar, Kédougou-Dakar et Matam-Dakar.

    « Tous les pays se sont développés par le chemin de fer. Le chemin de fer sera un cordon ombilical pour nourrir toutes les régions du Sénégal », a soutenu le candidat de la coalition « Khalifa Président ».

    Khalifa Sall a expliqué que c’est ce changement de paradigme qu’il ambitionne d’introduire dans le développement économique et social du Sénégal.

    « Nous voulons faire en sorte qu’il n’y ait plus jamais d’exportation de matières premières au Sénégal », a-t-il dit, regrettant la disparition de la SONACOS – société nationale de commercialisation des oléagineux – et de certaines industries à Ziguinchor.

    « Il faut faire en sorte que nos ressources naturelles servent notre pays. En Casamance, les mangues pourrissent parce qu’on n’a même pas de quoi les conserver », a regretté Khalifa Sall.

    MNF/BK

  • SENEGAL–PRÉSIDENTIELLE –CAMPAGNE / A Saint-Louis, Thierno Alassane Sall promet de renégocier les licences de pêche

    SENEGAL–PRÉSIDENTIELLE –CAMPAGNE / A Saint-Louis, Thierno Alassane Sall promet de renégocier les licences de pêche

    Saint-Louis, 18 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, Thierno Alassane Sall, a promis lundi à Saint-Louis (nord),  de renégocier les licences de pêche, s’il accédait à la magistrature suprême.

    S’entretenant avec des journalistes en marge d’une tournée dans la ville de Saint-Louis, M. Sall  a déclaré qu’il allait  »renégocier les licences de pêche et revoir l’ensemble des licences qui ont fait que le Sénégal est perdant sur toute la ligne ».

     »Saint-Louis, c’est une ville de pêcheurs. Et aujourd’hui, vous savez que beaucoup de gens de Guet Ndar et d’ailleurs sont parmi ceux qui se sont lancés dans l’aventure de l’émigration clandestine +Barça ou Barsakh+ », estimant que le Sénégal doit reprendre sa souveraineté culturelle, notamment Saint-Louis.

     »Saint-Louis, le nom même c’est un roi français. Pour une République quand même c’est déjà une aberration. En plus qu’on continue à garder le nom d’un roi étranger pour une ville aussi importante, ça n’a aucun sens. Et tout Saint-Louis d’ailleurs porte les stigmates de la colonisation, Faidherbe, etc. », a dénoncé Thierno Alassane Sall.

     »Donc, il nous faut d’abord reprendre notre souveraineté culturelle, notre souveraineté économique », a préconisé le leader du parti République des valeurs.

    CGD/AMD/ASB/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-STATISTIQUES / Ziguinchor : 308.260 électeurs attendus aux urnes

    SENEGAL-POLITIQUE-STATISTIQUES / Ziguinchor : 308.260 électeurs attendus aux urnes

    Ziguinchor, 18 mars (APS) – Le vote à l’élection présidentielle de dimanche 24 mars prochain concerne 308.260 électeurs inscrits dans la région de Ziguinchor (sud), a appris l’APS auprès des autorités administratives locales.

    Le département de Bignona arrive en tête avec 140.315 électeurs, 189 centres de vote pour 340 bureaux de vote. Il est suivi du département de Ziguinchor avec 134.669 électeurs inscrits sur les listes électorales répartis entre 278 bureaux de vote.

    Et en fin, arrive le département d’Oussouye qui compte 33.287 électeurs répartis dans 47 centres de vote pour 79 bureaux de vote.

    Dix-neuf candidats sont en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

    MNF/ADC