Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba :  »Nioro doit être un pôle de développement »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba :  »Nioro doit être un pôle de développement »

    Kaolack, 18 mars (APS) – Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 mars, a soutenu lundi que Nioro du Rip (centre) doit être un pôle de développement au vu de ses potentialités avec des mécanismes d’intégration avec la République frontalière de la Gambie. 

    ‘’Nioro doit être un pôle de développement car c’est le cœur et le centre du pays avec d’innombrables potentialités. C’est d’ailleurs pourquoi, il va falloir mettre en place des mécanismes, dans le cadre de l’intégration avec la Gambie, pour mettre en valeur les atouts de cette partie du pays tels que le tourisme et l’agriculture’’, a-t-il déclaré.

    Il intervenait lors d’une caravane politique organisée sous un chaud soleil par les responsables locaux et alliés de BBY venus en masse avec leurs militants à son accueil, dans les rues de Nioro.  

    Magnifiant la ‘’forte mobilisation’’ des populations locales, malgré ce climat qui prévaut, il a assimilé cela à signe ‘’engagement sans faille’’ mais aussi de ‘’détermination sans commune mesure’’ de la part des populations locales. Le candidat de la coalition BBY s’est engagé à renforcer les politiques publiques initiées dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE).

    A Nioro du Rip, département frontalier, le candidat de la coalition BBY, a également fait par de l’importance qu’il accorde dans son programme à la souveraineté alimentaire. ‘’A travers, l’agriculture, la pêche, l’élevage et la réhabilitation des vastes surfaces cultivables, il est fort possible d’en arriver à l’autosuffisance alimentaire’’, a fait valoir Amadou Bâ.

    ‘’Nous ne tâtonnons pas, nous savons où nous voulons aller et comment y aller. Tous nos projets, sont solidement montés, quantifiés avec des indicateurs de performance à la clé », a-t-il assuré, relevant que c’est  »tout le contraire de ceux (allusion aux leaders de la coalition Diomaye Président) qui sillonnent le territoire pour raconter des histoires à dormir debout’’.

    Selon lui, beaucoup de politiques se jouent des populations ‘’puisque que n’ayant aucune maîtrise de ce qu’ils avancent. Ne vous fiez pas à leurs histoires. Vous avez fait le choix du travail, de la paix et de la stabilité’’, a déclaré M. Ba.

     

    ADE/AB/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Diourbel : des élèves primo-votants sensibilisés sur le processus électoral

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Diourbel : des élèves primo-votants sensibilisés sur le processus électoral

    Diourbel, 18 mars (APS) – Des élèves primo-votants du lycée d’enseignement général de Ndayane dans la commune de Diourbel (centre) ont été sensibilisés, lundi, sur le processus électoral à l’initiative de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

    Cette causerie sur le processus électoral dénommée  »Jotayou xaleyi » entre dans le cadre du projet  »éducation civique et électorale, lycée modèle de la citoyenneté et du civisme (ECE-LM2C) ».

    Le but est de créer un espace d’échange de connaissances et de bonnes pratiques pour une participation citoyenne responsable des jeunes à l’élection présidentielle, selon les organisateurs.

     »Nous avons constaté que les élèves notamment les primo-votants sont souvent embarqués dans les manifestations politiques qui découlent sur des scènes de violences. C’est pourquoi, la Cosydep avec l’appui de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) organise des séances de causeries avec les élèves sur le processus électoral », a expliqué le chargé de communication de la Cosydep de Diourbel, Ibrahima Diagne.

    A l’occasion de ces rencontres, les représentants des candidats à l’élection présidentielle prochaine sont invités à partager avec les élèves les programmes de leur candidat notamment sur les questions liées à l’éducation, a-t-il ajouté.

    Selon lui, ce projet vise entre autres à promouvoir un engagement positif des élèves, jeunes électeurs et notamment, les primo votants qui représentent 2/3 de la population des lycées.

    Au lycée d’enseignement général Ndayane, les élèves composés essentiellement de filles ont partagé leurs préoccupations sur plusieurs questions autour de l’éducation, la santé, la formation professionnelle, la sécurité (…).

    Les potaches ont marqué leur intérêt pour le processus électoral et les programmes des différents candidats. Ils comptent s’investir pour une élection apaisée.

    La présidente du gouvernement scolaire, Diyala Ba, a plaidé pour la dématérialisation afin de faciliter l’octroi des pièces d’état civil aux élèves. Elle estime que certains élèves en classes d’examen rencontrent beaucoup de difficultés pour obtenir un extrait de naissance.

    De même, les lycéens ont soulevé la question de l’insécurité à laquelle ils sont confrontée sur la route de l’école, citant les cas d’accidents qui impliquent des motos Jakarta.

    Concernant les abris provisoires, ils ont demandé au futur président de la République de faire de l’éducation sa priorité pour améliorer les conditions d’études et de travail des élèves et des enseignants.

    La présidente du gouvernement scolaire du lycée de Ndayane a invité les candidats à prendre en compte dans leurs programmes les préoccupations soulevées par les élèves.

    Pour sa part, le coordonnateur du gouvernement scolaire, Lamine Sow, a appelé les élèves à aller voter dans la paix, rappelant que le Sénégal reste un grand pays de démocratie.

    MS/ASB/OID

  • SENEGAL- PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Fatick, Anta Babacar Ngom appelle à voter pour la rupture et la relève

    SENEGAL- PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Fatick, Anta Babacar Ngom appelle à voter pour la rupture et la relève

    Fatick, 18 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate à l’élection présidentielle de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a invité lundi, à Fatick, les électeurs à voter pour la rupture et le changement.

     »Nous devons voter le 24 mars 2024 pour la rupture et la relève. Il faut aller vers le changement. Et, ensemble, nous allons travailler pour ce pays », a-t-elle déclaré lors d’une caravane organisée par ses militants dans les artères de la ville de Fatick.

    Le jour du scrutin, a souligné Anta Babacar Ngom,  »la valeur et l’engagement de la femme doivent être montrés afin que tout le monde sache que les femmes s’expriment ».

    La présidente de l’ARC, seule candidate à l’élection présidentielle, estime que  »le poste de président de la République ne doit pas être seulement réservé aux hommes ».

    « Nous, les femmes, gérons les entreprises, les Groupements d’intérêt économique, les foyers entres autres. Alors pourquoi, seuls les hommes doivent être en lice? », s’interroge-t-elle.

    Elle a invité ses militants à  »débaucher le maximum d’électeurs pour assurer une victoire éclatante le 24 mars » à l’Alliance pour la relève citoyenne.

    SDI/ASB/SBS/AB/OID 

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye promet un fonds de soutien à l’artisanat d’un montant de 5 milliards de francs CFA

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Bassirou Diomaye Faye promet un fonds de soutien à l’artisanat d’un montant de 5 milliards de francs CFA

    Kolda, 18 mars (APS) – Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition   »DiomayePrésident », a promis lundi à Kolda (sud) de mettre en place un Fonds de soutien à l’artisanat d’un montant de 5 milliards de francs CFA, s’il est élu président de la République, le 24 mars.

     »Nous allons soutenir l’artisanat une fois élu, dès les premières années. Nous allons mettre en place un Fonds de soutien de 5 milliards francs CFA dédié à ce secteur », a déclaré Bassirou Diomaye Faye, lors d’une caravane organisée par sa coalition dans les artères de la ville de Kolda où elle a été accueillie par une foule en liesse.

     »L’artisanat regroupe 120 corps de métiers et les artisans sont exclus de la commande publique. Ici à Kolda,  je vous promets, si vous choisissez de voter la coalition DiomayePrésident, des centres de formations techniques et des zones économiques et aménagées pour développer le secteur de l’artisanat », a-t-il ajouté en présence du leader de Pastef, Ousmane Sonko.

     »Il y a de l’énergie à Kolda et des populations acquises à la cause de notre projet de changement. Ce qu’il faut, c’est de transformer cette énergie en créant des opportunités d’emplois. Nous allons créer des zones aménagées et économiques, des centres de formation, pour accompagner les jeunes et les femmes,  dans chaque département du Sénégal », a-t-il insisté.

    Le candidat de la coalition DiomayePrésident a appelé ses militants à se mobiliser pour assurer la victoire dès le premier tour.

    MG/AB/OID

  • SÉNÉGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Tambacounda: Aliou Mamadou Dia veut rendre les femmes économiquement autonomes

    SÉNÉGAL-CAMPAGNE-PRESIDENTIELLE / Tambacounda: Aliou Mamadou Dia veut rendre les femmes économiquement autonomes

    Tambacounda, 18 mars (APS) – Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti pour l’unité et le rassemblement (PUR), a exprimé lundi sa volonté de rendre les femmes de la région de Tambacounda (est) économiquement autonomes, s’il est élu président de la République.

    ‘’L’accompagnement dont elles ont besoin pour leur autonomisation fait partie de nos ambitions », a dit M. Dia lors d’une caravane initiée par sa coalition à travers les rues de la ville de Tambacounda.

    Pour leur autonomisation financière,  »elles ont besoin d’accéder à l’eau, à l’énergie mais également aux services sociaux de base et à la terre », a-t-il expliqué, ajoutant que s’il est élu,  »l’accès au financement des femmes et la formation » leur seront facilités.

     »Le but, selon lui, c’est d’accélérer leur autonomie financière », a-t-il précisé.

    Le candidat Aliou Mamadou Dia a déclaré sa volonté de lutter contre la pauvreté, rappelant que le taux de pauvreté de Tambacounda s’élève à plus de 60%.  »Hors, les deux régions orientales, à savoir Tambacounda et Kédougou,  sont les plus riches en termes de potentialités, d’opportunités et de ressources’’, a-t-il fait valoir.

    Il a fait part de son ambition  »de reprendre entièrement la construction du chemin de fer pour en faire un chemin de fer moderne ».

    Le candidat s’est engagé a inauguré d’ici les dix prochaines années,  »le premier train à grande vitesse (TGV) du Sénégal ».

    Il a promis  »d’œuvrer pour la relance du tourisme dans la région en repeuplant le Parc National de Niokolo Koba  (PNKK) d’animaux sauvages disparus de cette aire faunique et floristique protégée,  à l’image du parc Kruger en Afrique du Sud ».

     »Nous allons également valoriser toutes les opportunités culturelles de la région en mettant l’accent sur l’expression culturelle des minorités: les bédiks, les bassaris, les cognaguis », a-t-il ajouté.

    Pour Aliou Mamadou Dia, la ville de Tambacounda doit être modernisée en prenant en compte toutes les opportunités qu’offre la région éponyme. Il a émis son souhait de transformer la région en hub touristique en valorisant ses potentialités.

    BT/AB/SBS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Kaolack, Anta Babacar Ngom prône le  »patriotisme économique »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Kaolack, Anta Babacar Ngom prône le  »patriotisme économique »

    Kaolack, 18 mars (APS) –La candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à l’élection présidentielle du 24 mars prône le ‘’patriotisme économique’’, estimant que le Sénégal ne peut être développé que par les Sénégalais.

     »Nous aimons notre pays mais ce que nous acceptions depuis des années, nous le refusons aujourd’hui. Nous n’accepterons plus que nos ressources naturelles soient dilapidées ou exportées à l’étranger, au détriment du peuple sénégalais. Nous sommes pour le patriotisme économique. Le Sénégal ne peut être développé que par les Sénégalais’’, a-t-elle fait valoir.

    S’exprimant à l’étape de Kaolack (centre) dans le cadre de la campagne électorale, Anta Babacar Ngom a insisté sur la nécessité de développer et de promouvoir le concept ‘’consommer ce que nous cultivons, cultiver ce que nous consommons’’.

     »Personne ne peut venir nous construire notre pays ! C’est à nous de le faire par nos compétences, notre savoir-faire, nos forces, nos croyances, nos atouts et la force de notre jeunesse’’, a-t-elle indiqué.

    Elle a aussi souligné que le Sénégal dispose d’’’un atout sans commune mesure, qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde, le capital humain » avec la jeunesse et les  »braves » femmes.

     »Nous jeunes et femmes constituons la richesse de notre pays. C’est pourquoi, j’invite tout le monde à œuvrer pour le développement du Sénégal au lieu de croire que d’autres viendront le faire à notre place’’, a-t-elle insisté.

    Elle invite les Sénégalais à ‘’marquer la rupture et la relève’’, le 24 mars, soulignant que ‘’ce sont les jeunes du Sénégal qui ont pris la décision et l’engagement de diriger leur propre mais de ne pas le confier à quelqu’un d’autre’’.

    Estimant que le véritable problème du Sénégal demeure l’emploi des jeunes, elle a soutenu que ce problème ne peut être résolu que par une politique d’industrialisation.

     »Pour résoudre le problème de l’emploi dans ce pays, les discours politiques n’y peuvent rien. Depuis des années, on ne parle que de politique dans ce pays qui ne nous apportent absolument rien’’, a-t-elle regretté.

    Elle a déploré la situation actuelle de la région de Kaolack, ‘’jadis bassin arachidier du Sénégal, avec des potentialités qui peuvent contribuer à son véritable développement, si la volonté politique y est’’, a conclu la candidate de de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC).

    ADE/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PRESIDENTIELLE / Le prochain président de la République attendu sur le terrain de l’approvisionnement en eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PRESIDENTIELLE / Le prochain président de la République attendu sur le terrain de l’approvisionnement en eau

    Fatick, 18 mars (APS) – Des habitants de la commune de Fatick (centre) attendent du prochain président de la République un programme d’amélioration de l’approvisionnement de l’eau en qualité et en quantité, une  »forte préoccupation » que l’on entend dans les quartiers Ndiaye-Ndiaye, Boulevard ou encore Logandem.

    Des charrettes chargées de bidons d’eau sont visibles presque partout dans les rues. Ils sont vendus à 200 francs CFA pour les bidons de 20 litres et 100 francs pour les  »10 litres ». Babacar Ngom, détenteur d’une boutique d’eau filtrée indique que « l’eau n’est ni accessible ni de qualité » dans la plupart des quartiers de la commune.

    « Dans mon quartier, à Ndiaye-Ndiaye, l’eau n’est disponible qu’à partir de minuit si on habite en hauteur. Et, pour les maisons basses, la pression est lente. C’est pour cela que beaucoup de gens achètent soit de l’eau filtrée ou minérale », a-t-il dit.

    Ces populations réclament un « programme concret et rapide » au prochain chef de l’Etat pour régler « une bonne fois » le problème d’accessibilité de l’eau.

    D’après Leïty Fall, plusieurs annonces ont êté faites par les autorités pour fournir de l’eau en abondance à la population de Fatick. « Depuis, nous attendons mais rien. » Pour ce laveur de véhicule à Logandem, il faut  »nécessairement » des réserves d’eau d’au moins 100 litres pour assurer une journée de travail. « Je me fais livrer deux barils d’eau chaque jour pour nettoyer les véhicules de mes clients », a-t-il ajouté.

    En 2021, l’Office des forages ruraux (OFOR) avait annoncé des branchements sociaux à 5000 ménages vulnérables de la région de Fatick dans le cadre du Projet Eau Assainissement en milieu rural (PEAMIR), financé par la Banque mondiale à hauteur de 22 milliards de francs CFA.

    Au Boulevard également les coupures d’eau sont très fréquentes.  »Nous sommes habituées au manque d’eau. Cela dure depuis plusieurs mois. Mais dernièrement, elle ne vient que tard dans la soirée. On commence à remplir nos récipients à 1h ou 2 h du matin avec une pression très faible. Souvent, les robinets s’arrêtent avant qu’on ne termine », déplore Sophie Faye, une ménagère, qui invite les sociétés de distribution d’eau à corriger le problème.

    Des populations Fatick, interpellées par l’APS, ont souligné également la nécessité de développer un projet hydraulique dans la région pour diminuer le goût pesant du sel dans l’eau de robinet et d’assurer en permanence l’approvisionnement en eau potable.

    SDI/ADC

  • SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Les candidats invités à signer une charte pour ‘’une école de la réussite’’

    SENEGAL-EDUCATION-PRESIDENTIELLE / Les candidats invités à signer une charte pour ‘’une école de la réussite’’

    Dakar, 18 mars (APS) –  Des syndicats de l’enseignement ont invité, lundi, au siège du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour  »une école sénégalaise de la réussite ».

    La signature de cette charte témoignerait de leur engagement à respecter dans les délais les engagements pris avec le gouvernement, notamment les Assises nationales de l’éducation et de la formation tenues en 2014, le respect du résiduel des différents protocoles d’accord signés, le recrutement conséquent d’enseignants et d’inspecteurs entre autres, ont-ils expliqué.

    Devant les journalistes, le secrétaire général du SELS, Amidou Diédhiou, porte-parole de ces organisations syndicales, a souligné que ‘’les candidats doivent s’engager publiquement à signer cette charte et démontrer ainsi (leur) engagement envers une gouvernance responsable et transparente’’.

    La charte évoque aussi la responsabilité du nouvel élu à ‘’prendre l’engagement d’agir avec honnêteté, éthique et justifier pour modifier le décret du 12 avril 1974 permettant  ainsi de réviser le statut des enseignants décisionnaires dans la fonction publique’’.

    ‘’On a parcouru les programmes des différents candidats et c’est au regard de ce qui a été dit sur l’éducation et la formation que nous avons estimé utile d’adresser cette charte pour davantage de précisions sur des questions concrètes’’, a expliqué Amidou Diédhiou.

    La charte n’a pas pris en totalité les pertinentes questions qui secouent le système éducatif mais des points précis ont été choisis parce qu’il n’y a pas eu d’engagements forts dans les déclarations ou programmes des candidats, a-t-il précisé.

    Pour le secrétaire général adjoint du Syndicat des inspectrices et inspecteurs du Sénégal (SIENS), Mor Absa Ndiaye, les programmes des candidats sur le secteur de l’éducation donne une vision d’ensemble or les syndicats ont des préoccupations pressantes qui constituent des passifs dans les différents protocoles signés avec les gouvernements.

    Il y a toujours des points qui étaient dans l’ancien protocole et qui ne  sont pas toujours satisfaits, a dit Mor Absa Ndiaye. ‘’Le futur président doit d’abord régler ce passif avant de dérouler son programme’’, a-t-il souligné.

    La charte insiste également sur le recrutement conséquent d’enseignants et d’inspecteurs, la promotion des langues nationales, la résilience du système à travers la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements, entre autres.

    ADL/ADC/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ARTISANAT / Plaidoyer pour le développement de l’artisanat

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-ARTISANAT / Plaidoyer pour le développement de l’artisanat

    Diourbel, 18 mars (APS) – Le président de la chambre de métiers de Diourbel, Mamadou Sow, a invité le prochain président de la République à renforcer les infrastructures dédiées au secteur de l’artisanat pour permettre aux artisans d’avoir un bon un cadre de travail.

     »En cette période de campagne électorale, je voulais inviter le prochain président de la République à s’atteler, dès son installation, à la réhabilitation des villages artisanaux, souvent dans un état de délabrement, et d’en doter les autres localités pour améliorer les conditions de travail des artisans », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Il estime que beaucoup de sites artisanaux méritent d’être réfectionnés pour rendre le cadre de travail des artisans attrayant.

    M. Sow a demandé au futur président de construire des zones industrielles pour permettre aux artisans d’exprimer leur talent.

    Ces zones industrielles, selon lui, vont régler de manière définitive « l’occupation anarchique des espaces publics et des artères » par les artisans.

    En dépit des efforts consentis par le gouvernement sortant, le président de la chambre de métiers de Diourbel estime qu’il est nécessaire de renforcer le budget du ministère de l’Artisanat pour mieux prendre en charge les préoccupations des acteurs du secteur de l’artisanat.

    De même, il a sollicité, l’encadrement et le renforcement de capacités des artisans qui, selon lui,  contribuent de manière conséquente au développement socio-économique du pays.

    M. Sow a invité les candidats en lice au calme et à prêcher la bonne parole pour un scrutin apaisé.

    MS/OID/AB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Pape Djibril Fall promet de résoudre le déficit infrastructurel de la région de Thiès

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Pape Djibril Fall promet de résoudre le déficit infrastructurel de la région de Thiès

    Thiès, 17 mars (APS) – Pape Djibril Fall, candidat à la présidentielle du 24 mars 2024, s’est engagé à résorber définitivement le déficit infrastructurel dont souffrent les communes de la région de Thiès (ouest).

    « J’étais à Diobass, une commune qui polarise près de 128 villages, mais qui manque de tout, et je pense que Diobasss est un échantillon assez représentatif de la région », a-t-il dit dimanche soir lors de son passage dans la cité du rail.

    « Si les Sénégalais nous font confiance au soir du 24 mars, nous allons y trouver des solutions définitives », a-t-il promis.

    Concernant la perspective d’exploitation gazière, dont Thiès est la « deuxième réserve du pays », il a promis de faciliter la formation aux métiers du gaz aux jeunes Thiéssois, afin qu’ils puissent obtenir des emplois décents.

    Il a précisé qu’il ne s’agira pas de les réduire au statut d’ouvriers, mais leur permettre, en tant qu’entrepreneurs, de constituer un « secteur privé fort », pouvant garantir l’épanouissement de la jeunesse, dont la dignité a été selon lui bafouée par les politiciens.

    Pape Djibril Fall compte aussi s’atteler dès l’entame de son mandat, s’il est élu, à rapprocher les zones de production agricoles des zones de consommation par le chemin de fer, qu’il considère comme un levier de développement, à travers le transport de masse et de marchandises.

    Le député a condamné les cas de violence notés lors de la campagne électorale, estimant que « les Sénégalais ont trop souffert entre 2021 et 2024 et [ne veulent] plus de ces combats issus de l’immaturité de certains hommes politiques ».

    « Ce que nous voulons, c’est un combat sur les idées, les choix économiques, pour permettre au Sénégal d’atteindre la souveraineté », la mère des batailles, à ses yeux, qu’il s’agisse de souveraineté alimentaire, énergétique, sanitaire ou pharmaceutique.

    « C’est ce dont les Sénégalais ont besoin », a-t-il insisté, en se présentant comme le profil idéal pour remplir cette mission.

    « J’ai l’énergie, la force de la jeunesse et un mariage très intéressant entre jeunesse et sagesse dont le pays a besoin », a lancé celui qui se vante d’être “le plus jeune, le plus patriote » des candidats en lice.

    ADI/ASG/BK