Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-PRÉSIDENTIELLE-CAMPAGNE / Dagana : Amadou Ba promet une banque pour les femmes et les retraités

    SENEGAL-PRÉSIDENTIELLE-CAMPAGNE / Dagana : Amadou Ba promet une banque pour les femmes et les retraités

    Dagana, 16 mars (APS) – Le candidat de la coalition de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba, a promis la mise en place d’une banque de développement au Sénégal pour accompagner les femmes dans les financements et les retraités.

     »Ce qui préoccupe les femmes ici, c’est le financement. Je suis conscient des efforts qui ont été faits mais il reste beaucoup de choses à faire, c’est pourquoi lors de ma déclaration de politique générale, j’avais indiqué que le Sénégal devait avoir une grande banque. Trois mois après l’élection, on mettra en place cette banque », a annoncé M. Ba en campagne à Dagana pour la présidentielle.

    Cette banque permettra de renforcer et de donner plus de financement et en grande partie pour les femmes pour les accompagner davantage dans leur initiatives.

    Le candidat de BBY, indique que cette banque permettra d’octroyer des  »nano crédits » et de les renforcer jusqu’à plus d’un million ou voire plus, pour accompagner les familles dans les dépenses quotidiennes à travers des activités génératrices de revenus. Il a dit que cette banque accompagnera les secteurs de la pêche, de l’élevage et de l’agriculture pour que les jeunes puissent avoir plus d’emplois, ajoutant que le travail pourrait commencer  »dès le mois d’avril ».

     »Les vieux, dit-il, méritent d’être accompagnés après temps de sacrifice et de loyaux services dans les secteurs après avoir accompagné les populations en matière de production, c’est pourquoi je m’engage à leur donner plus de bourses de sécurité familiale. »

    OG/AMD/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel pour régler le chômage des jeunes, Anta Babacar Ngom mise sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel pour régler le chômage des jeunes, Anta Babacar Ngom mise sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness

    Diourbel, 16 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC) à l’élection présidentielle, compte mettre l’accent sur la création d’une chaîne de valeur dans l’agrobusiness pour améliorer le développement socio-économique de la région de Diourbel (centre).

    « Ici, dans le cœur du Baol, on va beaucoup miser sur l’agriculture, sur les techniques agricoles, sur la formation et les financements pour créer un système de chaîne de valeur dans l’agrobusiness », a-t-elle déclaré à l’occasion de sa campagne électorale à Diourbel.

     »Convaincue » que le développement du Sénégal va passer  »forcément par l’industrialisation », elle dit vouloir travailler la terre et faire de la transformation pour faire de la richesse et créer des emplois. Cette approche va permettre de créer beaucoup d’emplois, a-t-elle dit, relevant que  »la jeunesse de Diourbel en a vraiment besoin pour sortir du chômage ».

    Anta Babacar Ngom ambitionne de créer au moins cinq millions d’emplois pour la jeunesse sénégalaise durant son premier mandat si elle est élue présidente de la République au soir du 24 mars prochain. Pour la leader de la coalition ARC, cette ambition est réalisable en remettant le Sénégal au travail, en s’appuyant sur les nouvelles technologies et en créant des chaînes de valeurs.

    Elle s’engage à combattre la corruption une fois au pouvoir, car, selon elle,  »c’est révoltant de voir aujourd’hui au Sénégal des fonctionnaires milliardaires ».

    Dans son programme de campagne, Anta Babacar Ngom s’engage à préserver les droits des femmes pour leur assurer un épanouissement et une autonomisation, à se battre  »pour la justice et l’équité » et  »remettre le Sénégal dans l’ordre ».

    MS/ADC

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Tivaouane, Khalifa Sall promet de corriger le mode de délivrance des licences de pêche

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Tivaouane, Khalifa Sall promet de corriger le mode de délivrance des licences de pêche

    Tivaouane, 16 mars (APS) – Le leader de la coalition « Khalifa 2024 », Khalifa Ababacar Sall, a promis, vendredi, de corriger, s’il est élu président de la République, le mode de délivrance des licences de pêche qu’il juge « scandaleux » au Sénégal.

    « Ce qui se passe dans la façade maritime est tout simplement scandaleux et inacceptable. Avec Khalifa Ababacar Sall comme président de la République, la manière de délivrer les licences de pêche va radicalement changer », a dit l’ancien maire de Dakar.

    « Ce qui est plus dramatique dans cette partie de la façade maritime, notamment Cayar, Fass-Boye, c’est la raréfaction des poissons », a regretté le candidat de la coalition « Khalifa2024 ».

    Il a dénoncé le fait que zones exclusives, jadis dédiées, soient aujourd’hui « sérieusement concurrencées » par les bateaux étrangers, si bien que « les poissons nobles n’existent plus ».

    Disant comprendre l’attitude des jeunes qui bravent la mer « à la recherche d’un hypothétique Eldorado », il promet, une fois au pouvoir, une « correction très concrète, dès les premiers mois de magistère, en tant chef de l’État du Sénégal ».

    Khalifa Sall promet également de protéger la production horticole.

    À ce sujet, il dit noter, dans la zone des Niayes, un « sentiment d’abandon » chez les acteurs de cette filière.

    Non seulement les populations « ne peuvent plus vivre de leur labeur, mais les terres sont surexploitées et les productions ne sont pas bien vendues », déplore-t-il, relevant qu’elles « subissent le diktat des concurrents sans l’assistance de l’État ».

    Il a aussi insisté sur le défaut de conservation, qui impacte leur niveau de vie.

    En plus du manque de terres arables, du déficit de fertilisants, il a évoqué la « concurrence déloyale » dont souffrent les horticulteurs, tout en leur promettant protection, conformément aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    L’OMC préconise le libre-échange dans tous les domaines, sauf dans le secteur agricole, où il privilégie les productions nationales, a-t-il expliqué.

    De ce fait, les États signataires ont la possibilité de fermer leurs frontières jusqu’à l’épuisement de toute la production nationale.

    « Pourquoi les autorités ne le font pas pour nos producteurs ? », s’est demandé le leader de Taxawou Sénégal, qui promet d’appliquer le règlement de l’OMC dans le domaine de la production horticole, s’il devient président.

    Après avoir effectué la grande prière du vendredi, en compagnie de sa délégation, Khalifa Ababacar Sall a fait cap sur la commune de Ngaye-Meckhé, après avoir rendu visite aux autorités religieuses de Ndiassane.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall mise sur les potentialités de la région de Sédhiou pour stimuler son développement

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Déthié Fall mise sur les potentialités de la région de Sédhiou pour stimuler son développement

    Sédhiou, 15 mars (APS) – Déthié Fall, candidat de la coalition « Dethié2024 » à la présidentielle du 24 mars, compte tirer parti, s’il est élu, des potentialités naturelles de la région de Sédhiou (sud) pour stimuler son développement.

    Le candidat de la coalition « Déthié2024 », dont la caravane est arrivée le même jour, dans cette région, a souligné la nécessité de « tirer parti des potentialités naturelles [du pays] pour stimuler le développement économique du Sénégal en général et de Sédhiou en particulier ».

    Déthié Fall a appelé les jeunes à « s’engager activement pour apporter un changement radical au système de gouvernance » actuellement en vigueur, ce qui garantit selon lui « un avenir meilleur pour tous ».

    La caravane du leader du Parti républicain pour le progrès (PRP, opposition) a sillonné les artères de la capitale du Pakao, le candidat s’arrêtant par moments pour discuter des « défis » auxquels la région de Sédhiou se trouve confrontée.

    Il a cité à ce sujet des problèmes liés à la santé, à l’éducation, à la transformation des produits locaux et à l’environnement, tout en saluant l’accueil qui lui a été réservé.

    « Mes chers camarades de Sédhiou, je suis très satisfait de l’accueil que vous m’avez réservé ici », a-t-il lancé à l’endroit des populations et de ses sympathisants.

    Il a rencontré les militants et sympathisants de son parti dans la région de Sédhiou et exposé son programme « bon à vivre et bon à voir », axé sur plusieurs points, dont l’exploitation des ressources naturelles pour favoriser la création d’emplois.

    Déthié Fall a par ailleurs fait part de sa satisfaction relative à la remise en liberté de l’opposant Ousmane Sonko, leader du parti dissous Pastef, et de son lieutenant Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition « Diomaye Président » à la présidentielle.

    OB/BK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE   / Thierno Alassane Sall promet des hôpitaux mobiles pour les zones désenclavées de Matam

    SENEGAL-POLITIQUE-CAMPAGNE   / Thierno Alassane Sall promet des hôpitaux mobiles pour les zones désenclavées de Matam

    Matam, 15 mars (APS) – Le candidat de la République des Valeurs à la présidentielle du 24 février, Thierno Alassane Sall, a promis de mettre à la disposition des populations des zones enclavées des hôpitaux mobiles pour faciliter leur accès aux soins de santé.

    « Les populations qui vivent dans certaines zones de la région souffrent souvent de maladies héréditaires et ont du mal à se soigner, surtout celles qui se trouvent dans les zones enclavées. Nous avons la ferme résolution de mettre à la disposition de ces personnes des hôpitaux mobiles qui vont leur permettre d’avoir accès aux soins », a-t-il dit.

    Thierno Alassane Sall s’exprimait vendredi à l’occasion d’une caravane organisée à Matam et Ourossogui, dans le cadre de la campagne électorale pour le prochain scrutin présidentiel.

    Dans le domaine de l’éducation, M. Sall se dit décidé à prendre à bras-le-corps la question du manque d’enseignants, notamment dans le département de Ranérou, où selon lui 110 écoles n’ont pas assez d’enseignants.

    « Nous voulons faire en sorte que les enfants de l’une des régions les plus défavorisées du pays ne soient pas aussi défavorisés par l’enseignement public, parce que leurs écoles ne disposent pas les qualités et l’encadrement nécessaires », a promis le député à l’Assemblée nationale.

    L’ancien ministre de l’Energie a aussi évoqué la question de l’exploitation des phosphates dans le département de Kanel.

    Sur ce sujet, il a soutenu que la zone d’exploitation est « totalement oubliée » en termes de transformation, « alors que les sociétés minières exploitant le phosphate chargent des camions remplis d’engrais destinés à l’exportation ».

    Dans le domaine de l’agriculture, il a déploré « l’échec total » de politiques agricoles dans la région de Matam qui dispose pourtant de terres arables en quantité suffisante, selon lui.

    Pour résoudre ce problème, il promet d’insister sur l’enseignement technique dans cette région, pour que l’agriculture et les métiers liés à la transformation agricole « soient au cœur » de la formation avec le programme « Ecole-champ ».

    « Nous voulons que nos paysans soient les plus compétitifs au monde, et qu’ils aient des rendements très élevés », a-t-il dit.

    AT/BK

  • SENEGGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Amadou Bâ, le candidat de la continuité

    SENEGGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Amadou Bâ, le candidat de la continuité

    Dakar, 15 mars (APS) – L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat de l’Alliance pour la République (APR) et de la coalition Benno Bokk Yaakaar (mouvance présidentielle), se présente comme le continuateur de l’œuvre de Macky Sall, au pouvoir depuis 12 ans.

    Adoubé par le président sortant Macky Sall, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ déclare être le candidat de la continuité. A juste titre.  Un an après avoir pris les rênes du pays, Macky Sall le nomme ministre de l’Économie et des Finances (2013 à 2019).

    Il sera à la tête de la délégation sénégalaise qui sera chargée de vendre le Plan Sénégal émergent (PSE), le référentiel de la gouvernance de Macky Sall.

    Amadou Bâ sera par la suite ministre des Affaires étrangères (2019 à 2020), avant d’être porté à la tête du gouvernement de septembre 2022 à mars 2024.

    Ancien directeur des Impôts et des domaines, ce haut fonctionnaire de 62 ans bénéficie d’un pedigree enviable.

    Après son bac, Amadou Bâ s’inscrit à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar où il obtient une maîtrise en Sciences économiques, spécialisation Gestion des entreprises.

    Amadou Bâ passe par la suite le concours d’entrée à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM), section Impôts et domaines.

    Sa formation terminée, il entame, en 1988, sa carrière professionnelle dans l’administration fiscale sénégalaise, à Diourbel (centre).

    A la Direction générale des impôts et domaines (DGID), il gravit les échelons, devenant successivement commissaire contrôleur des assurances, puis inspecteur vérificateur à la direction des vérifications et enquêtes fiscales.

    Sur le plan politique, Amadou Bâ, ancien membre du Parti socialiste, lorsque ce parti était aux affaires, a rejoint l’APR après l’élection de Macky Sall à la tête du pays, en 2012.

    En acceptant d’être le porte-étendard de l’APR pour la présidentielle du 24 mars prochain, Amadou Bâ entend perpétuer le legs de Macky Sall, qui doit quitter le pouvoir le 2 avril prochain.

    ABB/AKS/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Le maire de Mbour pour une campagne sans violence

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Le maire de Mbour pour une campagne sans violence

    Mbour, 15 mars (APS) – Le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, a appelé les militants et acteurs politiques à une campagne sans violence, en direction du scrutin présidentiel du 24 mars prochain.

    « Nous appelons tous les candidats et les militants surtout, à prôner la paix, la stabilité et la non-violence pour cette campagne électorale », a dit Cheikh Issa Sall, jeudi.

    Le maire de Mbour effectuait une tournée dans les foyers religieux de la commune qu’il dirige pour solliciter des prières pour le bon déroulement de la campagne et pour l’élection du candidat de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba.

    « Il ne sert à rien de se battre, et ce qui est attendu des acteurs politiques, c’est de décliner leur vision et de permettre aux populations de choisir les meilleurs », a-t-il ajouté.

    Aussi Cheikh Issa Sall s’engage-t-il à porter ce message de paix dans tous les domiciles.

    « Nous irons dans tous les domiciles pour porter un message de paix, et ce sont les orientations que nous avons reçues de notre candidat », a-t-il souligné.

    DOB/ADI/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / La plateforme « Ettu Jamm » mise sur le digital pour l’observation électorale

    SENEGAL-POLITIQUE / La plateforme « Ettu Jamm » mise sur le digital pour l’observation électorale

    Dakar, 15 (mars) – La plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité, « Ettu Jamm » (Espace de paix), a annoncé, vendredi, à Dakar, avoir décidé de recourir au digital dans le travail de ses membres chargés d’observer le processus électoral devant conduire au scrutin présidentiel du 24 mars prochain.

    « Nous voulons que les observatrices soient bien formées et en mesure de mener une bonne observation électorale à travers notamment l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). C’est pour cela que cette année nous avons introduit la digitalisation dans notre processus d’observation », a déclaré Penda Seck Diouf, présidente de ladite plateforme.

    Elle intervenait à l’ouverture d’une session de renforcement de capacités des observatrices et opératrices sur les techniques d’observation, le monitoring, les droits humains et sur les violences basées sur le genre en période électorale.

    La plateforme de veille des femmes pour la paix et la sécurité participe régulièrement à l’observation des différents scrutins – présidentiel, législatif ou local -, a rappelé sa présidente.

    « A chaque fois, nous formons des observatrices qui seront déployées sur le terrain le jour du scrutin pour intervenir sur une stratégie qui est l’observation électorale », a expliqué Penda Seck Diouf.

    « Ettu Jamm » est une plateforme regroupant « une soixantaine d’organisations de la société civile sénégalaise et panafricaine et plus de 500 mille membres dans tout le Sénégal », a-t-elle dit, avant d’assurer : « Nous avons des observatrices dans toutes les régions qui seront sur le terrain lors de l’élection présidentielle ».

    Cette session de renforcement de capacités dans l’observation des élections est organisée par « Ettu Jamm » en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’ambassade du Canada et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

    Des représentants des organisations membres de la société civile ont également participé à l’organisation de cette session de formation, selon un communiqué transmis à l’APS.

    Les observatrices de la plateforme « Ettu Jamm », mobilisées depuis 2012, à Dakar et dans les autres régions du Sénégal, prennent part à cette formation.

    Elles seront « outillées, équipées et déployées au niveau national le jour du scrutin pour un monitoring du processus électoral sensible au genre et aux droits humains, en vue de la collecte des données via l’utilisation des TIC, relayées à la salle de veille de Ettu Jamm qui en assurera l’alerte précoce auprès des autorités administratives ».

    Les responsables de cette plateforme expliquent que cette activité « correspond à la stratégie des 3M (médiation préventive, mobilisation et monitoring).

    Selon ses responsables, la plateforme « Ettu Jamm » est décidée à « renforcer ses actions pour l’apaisement du climat politique au Sénégal, en favorisant la pleine participation des femmes et des jeunes dans la gouvernance démocratique ».

    ABD/SKS/MTN/BK

     

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REQUETE / Les candidats dits spoliés continuent de réclamer « une élection inclusive », selon Diop Decroix

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REQUETE / Les candidats dits spoliés continuent de réclamer « une élection inclusive », selon Diop Decroix

    Dakar, 15 mars (APS) – Les candidats dits spoliés et recalés à l’étape du parrainage continuent de réclamer une élection inclusive devant permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président de la République dans la paix et la stabilité, a répété, vendredi, à Dakar, leur porte-parole Mamadou Diop Decroix.

    « Nous continuons d’être pour une élection inclusive », a-t-il dit lors d’une rencontre avec des journalistes, peu après le rejet, par la Cour suprême, de la requête du Parti démocratique sénégalais, de ses alliés et de certains candidats disqualifiés.

    Les requérants, qui contestent la date du scrutin, demandent la suspension du décret du président qui convoque le corps électoral le 24 mars et donc la suspension du scrutin présidentiel prévu à cette date.

    Ils font valoir que le décret de convocation du corps électoral viole le code électoral, qui prévoit un délai de 80 jours pour convoquer les électeurs.

    De même estiment-ils que le délai de la campagne électorale est trop court, soit 12 jours au lieu de 21 comme arrêté par le code électoral.

    La Cour suprême a jugé leurs requêtes « irrecevables », en argumentant que la fixation de la date du scrutin rentre dans les prérogatives du président de la République.

    De plus, rappellent les juges de la Cour suprême, le Conseil constitutionnel a « la plénitude de juridiction en matière électorale » et ses décisions ne sont susceptibles d’aucun recours et sont contraignantes.

    « Nous ne sommes pas satisfaits parce que nous sommes pour une élection inclusive », a réagi Mamadou Diop Decroix, au nom des candidats se disant spoliés.

    « Nos requêtes ont été déclarées irrecevables. En termes clairs, ça veut dire que la campagne électorale se poursuit et que l’élection présidentielle aura lieu le 24 mars 2024, sauf extraordinaire », a-t-il indiqué.

    Selon lui, le « combat » des candidats dits spoliés porte sur la nécessité d’organiser « une élection apaisée ».

    « Ce qui nous a toujours intéressés et qui continue de nous intéresser, c’est que cette élection puisse avoir lieu dans un contexte de paix, de calme et de stabilité pour que les Sénégalais puissent choisir leur président de la République », a souligné l’ancien député.

    Il a annoncé que malgré le rejet de leurs requêtes, les candidats dits spoliés vont se réunir pour donner « la conduite à tenir dans ce combat ».

    CS/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESIDENTIELE-CAMPAGNE / A Podor Amadou Ba promet l’accès universel à l’eau et à l’électricité ‘’dans un délai de deux ans’’

    SENEGAL-PRESIDENTIELE-CAMPAGNE / A Podor Amadou Ba promet l’accès universel à l’eau et à l’électricité ‘’dans un délai de deux ans’’

    Podor, 15 mars (APS) – Le candidat de la coalition ‘’Benno Bokk Yaakaar’’ (BBY, majorité) à l’élection présidentielle du 25 mars 2024, Amadou Ba, s’est engagé à ‘’amener le Sénégal à atteindre’’ ‘’l’accès universel à électricité et à l’eau » dans un délai de deux ans s’il est élu à la magistrature suprême.

    S’exprimant au cours d’un meeting organisé dans la nuit de jeudi à vendredi à la place de l’Indépendance de Podor, le candidat de la majorité présidentielle a aussi promis de créer ‘’des milliers d’emplois pour les jeunes’’

    ‘’Podor est adossé à un important potentiel en eau, en foncier et une main d’œuvre jeune et dynamique’’, a relevé l’ex Premier ministre lors de ce meeting tenu au terme d’une caravane qui a sillonné les principales artères de cette commune.

    Il s’est aussi engagé à permettre à ‘’tous les ménages’’ d’accéder à l’électricité et à l’eau, dans un délai [aussi] de deux ans.

    ‘’Ces deux facteurs réalisés permettront de développer l’agriculture, l’élevage, la pêche, entre autres secteurs qui peuvent générer des milliers d’emplois aux populations en général et aux jeunes en particulier, ainsi que des financements massifs pour l’entreprenariat des femmes et des jeunes ’’, a insisté M. Ba.

    ‘’Devant des populations qui connaissent le sens de la parole donnée, l’honneur et la dignité, je ne peux pas venir ici faire des promesses en l’air ‘’, a-t-il dit, ajoutant qu’il a déjà ficelé un programme dans ce sens.

    Amadou Ba a également dévoilé un autre pan de son programme qu’il veut dérouler pour Podor dans les deux premières années de son mandat, s’il est élu au soir du 24 mars prochain.

    ‘’Je vais complètement achever le désenclavement de la zone pour faciliter la mobilité des personnes et de leurs biens par tous les moyens de transport’’, a-t-il promis. Il a, dans la foulée, annoncé la réhabilitation de l’aérodrome de Podor et la construction de plusieurs infrastructures, dont un hôpital régional, des écoles entre autres infrastructures.

    Le candidat de la coalition BBY a été accueilli depuis l’entrée de la ville par le maire Mamadou Racine Sy, en compagnie de son prédécesseur Aissata Tall Sall, par ailleurs garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Le secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT, mouvance présidentielle), Samba Sy, faisait aussi partie de ce comité d’accueil, qui lui a promis ‘’une belle victoire’’.

    ‘’Nous ne doutons pas de notre grande victoire, le défi c’est plutôt le meilleur score du pays’’, ont-ils lancé.

    Amadou Bâ a poursuivi sa tournée jusqu’à Ndioum où il a été accueilli peu avant 1 heure du matin par le maire Cheikh Oumar Anne, ancien ministre de l’Education nationale, en compagnie d’une foule en liesse.

    AHD/AMD/SBS/SKS/ASG/MTN