Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-SOCIETE-ENVIRONNEMENT / Bakel: les populations invitées à protéger les arbres

    SENEGAL-SOCIETE-ENVIRONNEMENT / Bakel: les populations invitées à protéger les arbres

    Bakel, 3 août (APS)- L’adjoint du préfet de Bakel, Jean Paul Sylvain Diatta a invité, samedi les populations à s’investir dans la protection de l’arbre pour disposer d’un  environnement sain où il fait bon vivre.

    « C’est bon de planter un arbre mais le suivi est encore mieux. Notre responsabilité est engagée par rapport à la rigueur qu’on doit apporter pour protéger les arbres  » a déclaré M. Diatta.

    Il présidait samedi la 3ème édition de la journée nationale d’investissement humain couplée, ce mois-ci à la journée de l’arbre qui sera célébré dimanche à Kothiary dans le département de Goudiry (Tambacounda).

    Un reboisement symbolique sera procédé à Bakel selon l’adjoint du préfet, qui a regretté des actes de sabotage notés en 2021 sur l’axe du stade municipal vers le quartier des HLM où certains arbres ont été écorchés et d’autres  arrachés par des individus.

    « Si les populations ne s’approprient pas les valeurs de la citoyenneté et du civisme, on ne parviendra  jamais à l’émergence. En un moment il faut qu’il y ait un sursaut d’orgueil , un sursaut de citoyenneté pour pouvoir atteindre ce niveau » a ajouté Jean Paul Sylvain Diatta.

    Le chef de service départemental des eaux et forêts, Malang Camara a indiqué que l’évaluation du reboisement et sa réussite se fait sur trois étapes. D’abord, il y a « le taux de reprise (un mois après le reboisement), le taux de survie (une année après le reboisement) et le taux de réussite au bout de sa troisième année.

    Pour la journée de nettoiement, de la préfecture jusqu’au rond point  »Yaguiné », une opération de dessablement été entreprise en relation avec la  la coordinatrice départementale de la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED).

    « Sur cet et axe il y a beaucoup de sable qui  ne favorise pas  le ruissellement des eaux  de pluie en cette période d’hivernage », a souligné Moko Barry.

    C’est pourquoi ce tronçon de route a été choisi pour procéder au dessablement mais également au nettoyage des artères de la commune, a  t -elle ajouté.

     

     

    AND/ADL/AKS

  • SÉNÉGAL -ENVIRONNEMENT / A Sédhiou, le préfet déplore la faible participation des jeunes à la Journée de néttoiement

    SÉNÉGAL -ENVIRONNEMENT / A Sédhiou, le préfet déplore la faible participation des jeunes à la Journée de néttoiement

    Sédhiou, 3 août (APS) – Le  préfet du département de Sédhiou (Sud) Modou Gueye a déploré samedi,  »la faible participation des jeunes » à la Journée de nettoiement organisé au premier samedi de chaque mois à travers le pays.

     »Il y a encore une faible participation des jeunes lors de cette journée », a-t-il signalé en relevant l’importance pour les autorités locales de sensibiliser davantage cette tranche de la population pour les futures éditions.

    Pour le préfet de Sédhiou,  »il est essentiel que les jeunes comprennent l’importance de leur implication dans ces initiatives communautaires ».

    Le démarrage de la journée  »Setal Sunu Réew » (rendre propre notre pays) dirigée par le préfet a été lancée au district sanitaire de Sedhiou mobilisant à l’occasion des citoyens déterminés à améliorer leur cadre de vie.

    Dans son discours, délivré tôt le matin pour démarrer les activités de nettoiement, le préfet a souligné l’importance de la propreté et de la responsabilité de tout en chacun pour un cadre de vie sain et agréable.

     »Nous devons tous contribuer à la propreté de la ville. C’est notre devoir en tant que citoyens », a déclaré le préfet du département de Sédhiou.

    Il a également souligné l’impact positif de cette initiative sur la santé publique.

     »Un environnement propre réduit les risques de maladies et améliore la qualité de vie de tous »,  a-t-il ajouté.

    Les populations sorties pour prendre part à ces opérations de nettoiement ont curé les caniveaux, balayé les rues tout en délivrant des messages sur l’importance de maintenir leur environnement propre.

    Pour ce mois d’août, la journée de nettoiement est couplée avec la Journée de l’Arbre, célébrée dimanche, avec des activités de reboisement.

    Cette double célébration vise à renforcer les efforts de reforestation et de protection de l’environnement dans la région, a expliqué le préfet.

    Selon le président du Conseil communal de la jeunesse, Amadou Leye Konté, cette journée “Setal Sunu Réew” est un  »exemple inspirant de ce que peut accomplir une communauté unie ».

    Les opérations de nettoyage ont été  »particulièrement efficaces autour du district sanitaire avec une nette amélioration de l’ordre et de la propreté des lieux, facilitant l’accès à l’hôpital  », selon un agent de santé qui a pris part aux opérations de nettoiement.

    Des volontaires de tous âges, y compris des forces de défense et de sécurité , des membres d’associations locales, et des professionnels de la santé ont retroussé leurs manches, armés de balais, de pelles et de sacs poubelles, pour rendre propres les coins et recoins du district sanitaire.

    OB/ADL/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Des sites nettoyés et des arbres plantés à Matam et Ourossogui

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Des sites nettoyés et des arbres plantés à Matam et Ourossogui

    Matam, 3 août (APS) – Une délégation conduite par le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt s’est rendue sur plusieurs sites pour nettoyer et planter des arbres à Matam et Ourossogui dans le cadre de la journée de nettoiement, initiée par le Chef de l’Etat chaque premier samedi du mois.

    Gourel Serigne, un quartier de la commune de Matam a abrité ce samedi le lancement de la troisième édition de la Journée de nettoiement.

    Des militaires et des civils, dont des chefs de service, se sont affairés autour du canal à ciel ouvert longeant la route menant vers Alwar pour y planter des arbres et le rendre plus salubre.

     

    A  l’aide de sable et de grosses prières, munis aussi de pelles et de brouettes, ils ont refermé ce canal. Des arbres y ont été également plantés par le gouverneur et le Préfet.

    Le cimetière de Soubalo, à la sortie de la ville sur la route de Diamel a été la deuxième étape de la matinée où des agents du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) ont procédé au nettoiement des lieux.

    Dans la commune de Ourossogui, la délégation s’est arrêtée à la gare routière où des jeunes artisans de la ville ont nettoyé les abords avant de procéder au reboisement en présence des autorités administratives.

    Au marché de Ourossogui fermé pour l’occasion, les commerçants se sont mobilisés pour rendre propre les lieux, dénonçant  »les dépotoirs sauvages d’ordures » installés un peu partout dans le marché.

    La Brigade de Gendarmerie et les abattoirs ont été les deux dernières étapes de la matinée.

     

    AT/AKS/ADL

  • SENEGAL-TRANSPORT-ASSAINISSEMENT / Une opération de nettoiement et de plantation d’arbres lancée à la gare des Baux maraichers de Pikine

    SENEGAL-TRANSPORT-ASSAINISSEMENT / Une opération de nettoiement et de plantation d’arbres lancée à la gare des Baux maraichers de Pikine

    Pikine, 3 août (APS) – L’entreprise Beltrans, chargée de la gestion de la gare routières des Baux maraichers de Pikine (banlieue de Dakar) a mobilisé samedi, son personnel, des chauffeurs, apprentis chauffeurs, des marchands et boutiquiers et de nombreux autres acteurs pour nettoyer cette gare routière et y planter des arbres, a constaté l’APS.

    ‘’Nous recevrons plus de 14.000 personnes par jours, des voyageurs du pays mais aussi de la sous-région. Cela veut dire que nous recevoir du monde. Il y a aussi beaucoup d’activités commerciales. Donc, œuvrer pour un environnement propre dans cette gare est une nécessité’’, a déclaré Amadou Ly, le directeur administratif et financier de Beltrans lors du lancement de cette activité.

     ‘’La gare c’est comme le port et l’aéroport. Nous recevons des voyageurs de plusieurs pays de l’Afrique. Elle est donc une vitrine. Nous devons veiller à ce que son environnement soit sain’’, a encore dit M. Ly

    Khalifa Gueye, chef du service exploitation de Beltrans a pour sa part rappelé que sa société avait initié des activités de nettoiement et de reboisement de la gare des Baux maraîchers et a décidé de l’intensifier suite à l’appel du chef de l’Etat de rendre propre le pays.

    ‘’Nous sommes à notre troisième édition. Nous avons mobilisé les chauffeurs, le personnel, les voyageurs et divers acteurs qui fréquente cette gare routière. Cette activité d’assainissement et de reboisement va beaucoup changer le décor et l’Environnement de la Gare. Avant il y avait beaucoup de saletés dans cette Gare, mais maintenant tout est propre et cela va continuer ainsi’’, a-t-il expliqué.

    SG/AKS

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Kédougou mobilisée pour nettoyer son marché central

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Kédougou mobilisée pour nettoyer son marché central

    Kédougou 03 aout (APS) –   La gouverneure de la région de Kédougou, Mariama Traoré a dirigé ce samedi une délégation supervisant les activités de nettoiement  du marché central à l’occasion de la troisième édition de la journée mensuelle de nettoiement, a constaté APS.

    Des agents de Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), des soldats de la 34 ème bataillon de l’infanterie du camp militaire Fodé Ba, des membres d’organisations communautaires de base et représentants de structures et mouvements de jeunes de même que des commerçants ont ainsi été à pied d’oeuvre toute la matinée pour nettoyer le marché central de Kédougou.

     »Comme vous le savez, le marché est un grand lieu de rassemblement où il y’a également des ordures et des déchets. Aujourd’hui toutes les forces vives de la région de Kédougou sont mobilisés pour procéder au nettoiement de ce lieu  », a dit la gouverneure qui était accompagnée du préfet du département de Kédougou, El Hadji Malick Sémou Diouf et d’autres autorités de la région. .

    Mariama Traoré en a profité pour inviter les populations de Kédougou,  les commerçants du marché central, particulièrement, à maintenir cette dynamique de propreté de nettoiement afin d’éviter de transformer le lieu en dépotoir d’ordures.  »On a nettoyé mais également cette dynamique de salubrité doit être maintenue », a-t-elle recommandé.

    Elle a assuré que toutes les dispositions ont été prises au niveau régional pour célébrer dimanche la Journée nationale de l’arbre dans le département de Salémata.

    PID/AKS

  • SENEGAL-CULTURE / FINANCEMENT / Birkelane : de nombreux talents détectés grâce à un studio d’enregistrement acquis avec le FDCU

    SENEGAL-CULTURE / FINANCEMENT / Birkelane : de nombreux talents détectés grâce à un studio d’enregistrement acquis avec le FDCU

    Birkelane (Kaffrine), 16 juil (APS) – Le département de Birkelane, dans la région de Kaffrine (centre ouest), dispose d’un studio d’enregistrement ayant permis de détecter de nombreux talents locaux, a indiqué l’entrepreneur culturel Mamadou Mbaye.

    Mbaye a bénéficié du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives d’un financement d’un montant global de huit millions cinq cent mille francs CFA entre 2017 et 2022.

    « En 2022, j’ai bénéficié auprès du fonds de 3 millions 500 mille, un appui qui nous a aidés même à décrocher des partenaires étrangers, parmi lesquels on compte les ambassades du Canada (…) et le Bureau international de la jeunesse », a-t-il indiqué à l’APS.

    Il a souligné que c’est cette enveloppe qui lui a permis d’acquérir un matériel pour monter son studio d’enregistrement.

    « Aujourd’hui, à Birkelane, on a accompagné un jeune artiste rappeur, +Bag Ass+, qui commence à avoir une reconnaissance nationale. Le fonds a également permis de vendre la destination Birkelane, à travers le festival [Nagadef] qui regroupe des milliers d’artistes venus de partout dans le monde « , se réjouit  Mamadou Mbaye.

    De cinq rappeurs qui participaient à ce festival au tout début, ils sont aujourd’hui plus de 20 artistes à vouloir prendre part à la manifestation culturelle. Tout cela a été rendu possible grâce au Fonds de développement des cultures urbaines, a-t-il souligné.

    Mamadou Mbaye pense que le fonds doit octroyer davantage de subventions, et surtout, aux ‘’gens les plus méritants ».

    « Nous plaidons pour l’augmentation du Fonds de développement des cultures urbaines [aujourd’hui Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives], afin d’accompagner les artistes locaux », a insisté l’artiste rappeur, par ailleurs directeur du festival ‘’Nagadef ‘’de Birkelane.

    Selon lui, le fonds est une très bonne chose pour les artistes locaux qui éprouvaient auparavant d’énormes difficultés pour pouvoir s’exprimer artistiquement.

    « Après la création du festival +Nagadef+ de Birkelane, en 2013, j’ai bénéficié du FDCU en 2017 à hauteur de 5 millions de francs CFA’’, a-t-il révélé.

    Le fonds a permis de rehausser le niveau du festival de Birkelane, en faisant venir toute une logistique, accompagnée de sons et lumières, a-t-il indiqué.

    Mamadou Mbaye, dont le nom d’artiste est Ode Mbaye, soutient que le Fonds de développement des cultures urbaines, mis en place par l’Etat du Sénégal en 2017, a rendu crédibles les activités des artistes dans le département de Birkelane, surtout auprès des autorités décentralisées et déconcentrées.

    Il affirme que les financements reçus ont permis de faire venir, à travers le festival de Birkelane, de grands noms de la musique sénégalaise, surtout du mouvement hip hop tels que Makhtar Fall alias Gunman Xuman et Babacar Niang, plus connu sous le nom de Matador.

    Pour le promoteur du festival ‘’Nagadef’’ de Birkelane, c’est bien d’avoir des fonds, mais il est encore mieux de mettre en place des infrastructures pour permettre aux artistes de s’exprimer.

    Les artistes locaux déplorent le fait que Birkelane ne dispose ni de maison des cultures urbaines, ni de centre culturel, encore moins d’esplanade.

    Ils invitent les autorités locales à s’impliquer davantage dans la promotion des artistes vu que la culture est une compétence transférée.

    CTS/FKS/ADL/ASG/ABB

  • SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT / Le FDCU a permis de former 660 jeunes et acteurs culturels du Sénégal oriental (responsable local)

    SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT / Le FDCU a permis de former 660 jeunes et acteurs culturels du Sénégal oriental (responsable local)

    Tambacounda, 17 juil (APS) – Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a permis de mettre sur pied, à Tambacounda (est), le Centre académie urbaine, un centre culturel inauguré en 2020, qui a formé 660 jeunes acteurs culturels de la partie orientale du pays, a appris l’APS de son responsable, Djibril Diallo.

    ‘’Six cent soixante jeunes et acteurs culturels de sept localités du Sénégal oriental ont été initiés aux différents métiers des cultures urbaines, avec surtout l’apport du Fonds de développement des cultures urbaines’’, a-t-il confié.

    Les bénéficiaires viennent de Tambacounda, Koumpentoum, Kidira, Bakel, Goudiry et Kédougou, des localités où les acteurs culturels ont été accompagnés afin d’être au fait des métiers des cultures urbaines.

    Ils ont été formés dans les domaines notamment du marketing culturel, du marketing digital, des techniques d’écriture, de la gestion de projet.

    Le FDCU, mis en place en 2017 par l’État du Sénégal, s’inscrit dans le cadre d’une politique culturelle globale favorable à la structuration du secteur.

    Après sa mise sur pied, il a bénéficié d’une dotation exceptionnelle du président de la République, dans l’optique de trouver des solutions aux problématiques liées à l’emploi des jeunes.

    Sa dotation initiale de 300 millions de francs CFA a été doublée par le chef de l’État pour être portée à 600 millions de francs CFA, à partir de 2019.

    ‘’Nous avons bénéficié du fonds à partir de 2018, et les quatre années qui ont suivi, à cette même occasion, on a réussi à mettre sur pied le centre qui porte le nom du projet qui nous a permis de gagner le financement’’, a expliqué Djibril Diallo alias ‘’Djibson » de Diwane J.

    Il indique que ce centre vise essentiellement à accompagner les acteurs culturels de la région de Tambacounda en matière de formation et d’insertion.

    Le projet ‘’Centre académie urbaine’’, a-t-il indiqué, comporte un volet formation aux métiers des cultures urbaines et un volet entrepreneurial. Ce dernier implique un suivi jusqu’à l’insertion des jeunes, pour qu’ils puissent ‘’trouver des emplois rémunérés’’, a-t-il fait savoir.

    Djibson précise que le centre est constitué de quatre salles. L’une d’elles est dédiée aux enregistrements, et une autre au shooting et au tournage.

    Une des quatre pièces est destinée au graphisme et au design. La dernière pièce fait office de salle de platine.

    ‘’Tout cela a été mis en place et équipé grâce au FDCU et au ministère de la Culture’’, a rappelé Djibson. Il a souligné que c’est d’ailleurs cet appui qui a permis à beaucoup de jeunes d’être formés et actifs dans la région.

    Djibril Diallo déclare que si le projet du Centre académie urbaine a démarré en 2016, c’est en 2017 que les premières sessions de formation et de renforcement de capacité ont démarré.

    A l’en croire, plusieurs jeunes passés par le centre sont aujourd’hui de véritables exemples de réussite grâce au FDCU. Il s’agit de jeunes qui se sont lancés dans l’auto-entreprenariat, ou sont employés dans des structures où ils gagnent bien leur vie, a-t-il expliqué.

    Selon un document de présentation, le FDCU vise à soutenir la formation, la structuration, la création, la production, les échanges et la mobilité des acteurs culturels.

    Il permet également, indique la même source, d’encourager les contributions et les efforts des jeunes des cultures urbaines, de favoriser et de promouvoir la culture de l’effort. Il contribue également à la professionnalisation et à l’employabilité des jeunes. 

    BT/FKS/ADL/ASG/ABB

  • SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le Fonds de développement des cultures urbaines, une  »aubaine » pour les acteurs du Rip (bénéficiaire)

    SENEGAL-CULTURE-DEVELOPPEMENT / Kaolack : le Fonds de développement des cultures urbaines, une  »aubaine » pour les acteurs du Rip (bénéficiaire)

    Nioro du Rip (Kaolack), 16 juil (APS) – La mise en place du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) constitue une ‘’aubaine’’ pour les acteurs locaux, estime Mouhamadou Lamine Bâ, l’un des bénéficiaires.

    Le département de Nioro du Rip a bénéficié de ce fonds, à hauteur de deux millions de francs CFA, à travers l’Association ‘’Malabar Family’’, par le biais d’un appel à candidatures.

    ‘’Au début, nous avions voulu aider un artiste local, Babacar Ndour alias Malabar, membre de l’association, dans sa carrière musicale à travers un fan club. C’est ce fan club que nous avons formalisé pour en faire une association de développement et de promotion des cultures urbaines’’, a expliqué M. Bâ dans un entretien avec l’APS.

    Selon lui, l’enveloppe reçue en 2023 est le troisième financement du genre reçu par l’association. Le premier financement a servi à mettre en place un studio dénommé ‘’Baba’’ avec l’appui des autorités locales.

    Les acteurs des cultures urbaines ont ensuite bénéficié d’un autre financement du FDCU pour l’organisation des  »72 heures du festival culturel du Rip’’, qui en est à sa huitième édition.

    ‘’Cette année, nous avons bénéficié de ce fonds à hauteur de cinq millions de francs CFA pour mettre en place la Maison des cultures urbaines de Nioro du Rip. Les fonds reçus sont inférieurs au coût de cette infrastructure culturelle, parce que si vous avez un besoin de cinquante millions de francs CFA et qu’on vous donne cinq millions de francs CFA sur lesquelles vous n’avez reçu que quatre millions de francs CFA, la marge est énorme’’, a affirmé M. Bâ.

    Avec le soutien de partenaires, ils ont acquis un terrain d’un peu moins d’un hectare à l’entrée de la commune de Nioro du Rip.

    ‘’Avec ce fonds de développement des culturelles urbaines que nous avons reçu cette année, nous voulons y construire une infrastructure, en attendant d’autres financement, pour y loger le studio Baba, une salle de spectacle et autres’’, a indiqué Mouhamadou Lamine Bâ.

    Aujourd’hui, cette structure qui accompagnait un seul artiste du département de Nioro du Rip travaille inlassablement pour soutenir tous les acteurs culturels de la zone par l’enregistrement et la promotion de leurs productions, la formation aux métiers des cultures urbaines, en infographie, en montage vidéo, en prise de vue.

    ‘’Nous avons même envoyé un de nos membres à Diamniadio au niveau de Hip-Hop talent campus, pour suivre une formation en ingénierie de son. Ce dernier va s’occuper du studio Baba que nous avons mis sur pied. Au-delà des cultures urbaines, nous voulons participer au développement et à la promotion de toutes les cultures’’, a expliqué Bâ.

    Le département de Nioro du Rip, à en croire le porte-parole de l’Association ‘’Malabar Familly’’, dispose de ‘’potentialités énormes’’ lui permettant de promouvoir les tourismes culturel et religieux, avec ses huit sites et monuments figurant sur la liste du patrimoine classé au Sénégal.

    Il s’agit du tata de Maba Diakhou Bâ, du mausolée de Mame Diarra Bousso à Porokhane, du puits de Mame Diarra Bousso, de la tombe de Matar Kalla Dramé, à Ndimb Dramé, des sites mégalithiques de Sine Ngayène, de Mbolop Tobé, au village de Kolomba et de Sine Wanar ainsi que de la Mosquée de Kabakoto.

    Il y a aussi le site de Pathé Badiane, dans la commune de Paoskoto, qui rappelle la victoire de Maba Diakhou et de ses troupes, le 30 novembre 1865, sur les troupes françaises dirigées par le gouverneur Pinet Laprade.

    ‘’L’Etat du Sénégal a bien fait de mettre en place ce Fonds de développement des cultures urbaines qui nous a donné le courage de pouvoir promouvoir toutes les cultures et pouvoir mettre en place des programmes et projets pouvant permettre de caser les jeunes et de montrer également que, contrairement à ce qui se dit par certaines personnes, c’est une jeunesse responsable prête à participer à la construction de leur pays’’, a insisté Mouhamadou Lamine Bâ.

    ADE/FKS/OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / FDCU : à Matam, le nombre d’artistes multiplié par dix (acteurs)

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / FDCU : à Matam, le nombre d’artistes multiplié par dix (acteurs)

    Matam, 16 juil (APS) – Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a beaucoup apporté aux artistes rappeurs des départements de Ranérou et Matam à travers des formations, des fora, des festivals et surtout, la mise en place d’un studio d’enregistrement dans le Ferlo, à l’initiative des maisons de production  »Yiyandé Production » et  »Warango Pinal ».

    ‘’Grâce au studio que j’ai mis en place avec les financements octroyés par le FDCU, le nombre de rappeurs et de groupes a déjà été multiplié presque par dix. De quatre, on est maintenant à une trentaine d’artistes dans la localité. Avec le studio d’enregistrement, les artistes ne se déplacent plus jusqu’à Matam, à plus de 90 km pour enregistrer’’, a expliqué Voto Ndiaye, un jeune artiste.

    S’entretenant avec l’APS, Ndiaye, par ailleurs entrepreneur artistique et président de la structure ‘’Yiyandé production’’ de Matam, rappelle que les artistes de la zone du Ferlo perdaient beaucoup de temps et d’argent pour juste réaliser des enregistrements.

    Il a signalé que le studio leur a permis de réduire les longs déplacements jusqu’à Matam, la capitale régionale, ajoutant que le matériel leur a beaucoup ‘’apporté » des  »connaissances » dans le domaine musical et le fonctionnement d’un studio.

    ‘’Avec deux millions de francs CFA, j’ai acheté du matériel de qualité pour équiper mon studio. Ce qui n’était pas le cas avant, car j’avais un matériel composé d’un amplificateur, d’une radio et de baffles. Maintenant j’ai des micros professionnels et des machines de dernière génération’’, se réjouit Vito Ndiaye.

    Des séances de formation en beat making (apprendre les bases de la production musicale, des pistes et rythmes musicaux), en audiovisuel, en gestion des projets culturels et en graffiti ont été initiées avec le financement au profit des jeunes de Ranérou.

    ‘’C’est une manière de faire comprendre aux jeunes les chemins par lesquels il faut passer pour bénéficier de financements, mais aussi leur permettre d’avoir des connaissances dans le métier de l’art’’, a fait savoir l’artiste.

    A Matam, le chanteur Mama Sarr, un autre artiste bénéficiaire du financement du Fonds de développement des cultures urbaines a initié le  »Festival Nomad Hip Hop » dédié à tous les rappeurs de la région nord, qui viennent des villages du Dandé Mayo et du Diéry.

    ‘’Des artistes, ayant pris part à ce festival, ont bénéficié d’une visibilité et de promotion. C’est le cas du rappeur de Sinthiou Bamambé, Koural Gonga et de Bébé MC de Ngano, qui ont signé des contrats avec des maisons de production grâce à ce projet’’, a soutenu l’artiste, également animateur à la station de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS 5) de Matam.

    Sarr, qui est par ailleurs le fondateur du groupe  »Warango Pinal », a aussi organisé des formations en entreprenariat pour les rappeurs de la région, une manière pour lui de leur donner des outils pour postuler aux différents fonds.

    Mama Sarr a également organisé, avec les différents financements octroyés dans le cadre des FDCU, le Forum culturel du Fouta.

    AT/FKS/OID/ASG/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Le FDCU a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines (ancienne administratrice)

    SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Le FDCU a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines (ancienne administratrice)

    Dakar, 16 juil (APS) –  Le Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) a contribué à l’amélioration de l’environnement des cultures urbaines, a souligné l’ancienne administratrice, Ndèye Khoudia Diagne en assurant que ce fonds clôturé avec l’arrivée d’un nouveau avait réussi à positionner le sous-secteur dans le développement économique de la culture.

    L’Etat du Sénégal a transformé, depuis 2023, le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives (FDCUIC), lequel a été lancé le 28 mars 2024 par l’ancien ministre de la Culture Aliou Sow. A la faveur de cette mutation, l’enveloppe financière du fonds est passé de 600 millions de francs CFA à 1 milliard de FCFA.

    ‘’En plus des chiffres, nous pouvons dire assurément qu’il a contribué à améliorer l’environnement des cultures urbaines. Lors d’un premier appel, on a eu 99 candidatures et cela a doublé presque tous les ans. Et pour 2022, nous avons eu 533 projets reçus. Cela a été très évolutif », a souligné l’administratrice du FDCU, dans un entretien accordé à l’APS en avril 2023 lors de la clôture du FDCU.

    L’accès à ces fonds a permis aux bénéficiaires de structurer leurs activités, de payer des impôts et de créer des emplois, a relevé Ndèye Khoudia Diagne également directrice des arts, .

    Elle estime que si l’Etat du Sénégal a décidé de transformer le FDCU en Fonds de développement des cultures urbaines et des industries culturelles et créatives, c’est parce que ce sous-secteur occupe une place importante dans le développement de la culture. L’industrie culturelle et créative, a-t-elle rappelé, correspond à cette frange de la culture qui tente de valoriser économiquement la culture.

    ‘’Ces acteurs des cultures urbaines sont déjà dans cette logique. Ils créent des entreprises, de la valeur ajoutée, paient des salaires et emploient des jeunes’’, a-t-elle fait valoir.

    La réalisation d’infrastructures culturelles

    Le fonds, selon son administratrice, a permis de réaliser des infrastructures, notamment des maisons des cultures urbaines dans plusieurs zones à Tambacounda et Matam.

     »A Nioro, le ministère les a aidés avec le maire à avoir un terrain et s’est engagé à les accompagner, pour qu’ils puissent construire cette maison des cultures urbaines’’, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’il y a eu aussi d’autres belles réalisations, comme la radio ‘’Joffnanoor Fm’’ à Diofior et le magazine ‘’Urban news’’, dans la région de Fatick.

    Pour Dakar, elle cite ‘’Galsen hip hop awards’’, un concert du mouvement hip gop qui a fait ‘’un bond qualitatif’’ et ‘’Show of the year’’ dont la réplique dans les régions est dénommée  »Show of the year tour’’.

    ‘’Tous ces bénéficiaires du FDCU ont réussi aujourd’hui à créer ces mini-entreprises culturelles et à côté beaucoup de studios d’enregistrement dans toutes les régions et même dans des localités que beaucoup ne soupçonne pas. J’ai l’habitude de donner l’exemple de Véto qui est un studio d’enregistrement à Ranérou, obtenu grâce au FDCU », a ajouté Ndèye Khoudia Diagne. 

    Le FDCU a soutenu 165 projets de cultures urbaines pour un montant global de 600 millions FCFA, dont 28 reliquats de 2021, 36 reliquats de 2022 et 101 subventions entières de 2022, selon elle.

     »Tout cela dénote » que le FDCU  »était dynamique », a-t-elle souligné, notant qu’il y a un fonds derrière qui aide ces porteurs de projets à  »réaliser leurs rêves’’.

    Selon elle, au-delà de la mise à disposition de ressources financières, le FDCU ‘’c’est aussi l’accompagnement institutionnel ». Elle explique que les artistes font l’objet d’une recommandation auprès des partenaires de développement,  »pour qu’eux aussi, ils puissent compléter l’effort que l’Etat est en train de faire ».

    Outre le mouvement hip hop, le FDCUIC s’ouvre à d’autres sous-secteurs des arts. Il a connu aussi une mutation juridique et institutionnelle.

    Le Fonds de développement des cultures urbaines, devenu Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives, est passé de 600 millions de francs Cfa à 1 milliard FCFA et jouit d’une autonomie de gestion.

    Le directeur général de l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), Cheikh Ndiaye, son PCA Moustapha Dieng, ont reçu en juin le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.

    FKS/ADL/OID/ASG/AKS