Matam, 15 mars (APS) – Le candidat à la présidentielle El Hadji Mamadou Diao de la coalition « Diao Président » compte mettre l’humain au cœur des politiques publiques, avec l’ambition de mettre fin aux « incohérences » entre le potentiel de certaines régions comme Matam (nord) et le vécu réel des populations.
« L’humain doit être mis au cœur des préoccupations dans les approches en matière de politique pour éliminer toutes ces incohérences entre le potentiel qui existe dans la région de Matam et ce que vivent les populations comme l’oisiveté, avec comme seule perspective pour les jeunes, la conduite de motos Jakarta », a-t-il dit.
Intervenant lors de l’étape de Matam de sa campagne pour la présidentielle prévue le 24 mars prochain, M. Diao a déclaré que mettre l’humain au cœur des politiques publiques devrait permettre aux jeunes « d’être des entrepreneurs, aux femmes d’être encadrées et formées de la façon la plus convenable qu’il soit ».
Il a axé son discours sur l’emploi des jeunes, le financement des femmes, la participation des sociétés minières à l’effort de solidarité envers les collectivités les abritant.
Selon El Hadj Mamadou Diao, ce que vit la région de Matam en termes de retard de développement, constitue « une aberration pour une région agro-sylvo-pastorale d’envergure, traversée par un fleuve ».
« Le potentiel est là et les efforts doivent être faits et concentrés en direction des populations », a insisté le candidat de la coalition « Diao Président ».
« Une fois élu président de la République, a promis l’ancien directeur général des Domaines, mon équipe fera de sorte que l’université de Matam sorte enfin de terre. Nous resterons également ferme avec toutes les sociétés minières qui ne contribuent pas à l’effort de solidarité envers les collectivités territoriales qui les accueillent », a-t-il ajouté.
Mbour, 15 mars (APS) – Boubacar Camara, candidat de la coalition « Kamah 2024 », a promis de procéder à un nouveau découpage administratif pour faire de Mbour la 15ème région du Sénégal, s’il obtient la confiance des électeurs sénégalais, à l’issue du scrutin de la présidentielle du 24 mars 2024.
‘’Nous voulons faire de Mbour la 15ème région du Sénégal. (…) nous allons prendre un nouveau découpage, parce que les potentialités de Mbour s’y prêtent’’, a-t-il dit lors d’une tournée sur la Petite Côte.
Boubacar Camara a aussi affiché sa ferme volonté de ‘’transformer radicalement Mbour sur le plan économique et administratif’’. ‘’Sur le plan économique, nous allons faire de sorte que les deux mamelles de Mbour, la pêche et le tourisme, soient le poumon de son développement’’, a-t-il souligné.
En dehors cela, a poursuivi M. Camara, ‘’d’autres infrastructures sportives, olympiques seront érigées, pour que Mbour respire comme ça devait se faire bien avant’’.
Pour le secteur de la pêche, le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars a annoncé une batterie de mesures. ‘’Nous allons remettre en cause les accords de pêche, faire la certification des réserves, réorganiser le repos pour que les poissons reviennent’’, a-t-il promis, ajoutant qu’il va renforcer la surveillance et bâtir d’autres chemins de financement sur la pêche.
Pour le secteur du tourisme, il s’est engagé à « rationaliser le tourisme » et à »élargir les produits touristiques pour attirer plus de touristes’’.
Mbour, 15 Mars (APS) – Le candidat à la présidentielle, Idrissa Seck, s’est engagé à changer le visage du département de Mbour (ouest), en termes d’infrastructures, s’il est élu président de la République, le 24 mars.
»Nous envisageons de changer le visage du département de Mbour dans les cinq premiers mois de notre installation à la tête de l’État“, a dit le leader du parti Rewmi, jeudi, lors de sa tournée à Mbour au cours de laquelle il s’est réjoui »de la ferveur militante ».
Idrissa Seck a expliqué qu’ »il s’agira d’une matrice d’actions dédiées exclusivement au département en termes d’infrastructures »,, estimant que »Mbour est un département économiquement extrêmement important » pour le Sénégal.
»Malgré le format choisi, nous avons constaté une mobilisation exceptionnelle de l’ensemble des responsables et des militants de Mbour à qui je souhaite rendre un vibrant hommage », a-t-il déclaré.
Thiès, 15 mars (APS) – Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a promis, à Thiès, de créer 200.000 emplois dans le secteur de l’agriculture de la région de Thiès, une fois élue présidente de la République.
Arrivée aux environs de 23 heures à la promenade des Thiéssois, après une caravane, la cheffe de file de la coalition ARC, Anta Babacar Ngom, s’est adressée à ses militants.
“Nous allons créer 200.000 emplois, juste pour l’agriculture dans la région de Thiès », a dit la seule femme parmi les 19 candidats en lice pour la magistrature suprême.
“Nous allons l’accompagner de financement, de formation et régler les questions de litiges fonciers », a-t-elle ajouté, en promettant de “commencer par celui de Ndenguéler », opposant des habitants de ce village de la commune de Ndiaganiao, département de Mbour à son père Babacar Ngom, un homme d’affaires sénégalais.
Anta Babacar Ngom s’est aussi proposée de prendre en charge “toute sorte de problème foncier que l’Etat doit solutionner ».
Elle s’engage à prendre en charge le dossier des 1.300 cheminots retraités qui courent derrière une dette de 6 milliards FCFA que leur doit l’Etat, en leur demandant de “rester courageux et forts ». Elle a regretté le traitement réservé à ces cheminots qui “ont beaucoup et pendant longtemps travaillé pour le Sénégal ».
Elle indique qu’elle compte “beaucoup réinvestir et renforcer le chemin de fer du Sénégal en commençant par Thiès, pour nous assurer qu’ (il) peut rallier le nord et le sud ».
Convaincue que “le développement d’un pays passe nécessairement par le renforcement de ses infrastructures routières et logistiques », elle ambitionne de “beaucoup investir » pour refaire la voie ferrée et l’amener à Saint-Louis, Podor jusqu’à Matam et vers le sud, pour rallier Tambacounda, Vélingara, Sédhiou et Cap-Skiring.
Anta Babacar Ngom veut aussi bâtir l’industrialisation du Sénégal – son cheval de bataille – à partir de Thiès. La fille de l’industriel Babacar Ngom, un modèle de réussite dans l’aviculture au Sénégal, est d’avis que l’ère de l’industrialisation a sonné dans le pays.
Pour elle, le cœur de l’industrialisation du Sénégal doit pouvoir être implanté à Thiès, avec des industries lourdes et des industries extractives.
“C’est pour cela que nous considérons que notre programme est la seule et unique solution pour le Sénégal », a-t-elle dit, non sans ajouter : “L’industrialisation, c’est ma culture, c’est ma solution ».
Cela passe aussi par le développement de l’agriculture, de la pêche, de l’artisanat, du tourisme, des secteurs clés. Tout comme l’élevage qu’elle compte appuyer.
Au sujet des industries extractives, elle note qu’il sera “essentiel de revoir » les contrats signés avec les entreprises étrangères qui exploitent nos ressources naturelles, s’ils “ne vont pas dans le sens des intérêts des Sénégalais ». Elle compte s’assurer que les employés de ces industries viennent surtout de la région de Thiès. Pour ce faire, il faudra garantir une formation aux jeunes et aux femmes.
La candidate à la présidentielle estime qu’en développant le pays, elle pourra mettre fin à l’émigration irrégulière des jeunes à bord de pirogues en direction de l’Espagne. Pour elle, c’est parce que les jeunes “n’ont plus d’espoir » dans leur pays qu’ils vont ailleurs, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Si cela arrive, c’est surtout parce que le Sénégal n’a pas encore été bâti, et qu’il “n’a pas encore été confié à un travailleur ».
Elle appelle les jeunes, les femmes et tous les citoyens sénégalais à “choisir différemment » le 24 mars prochain, et à ne plus écouter le type de discours qui leur a été depuis longtemps rabâché.
C’est ainsi qu’ils pourront, estime-t-elle, opérer la “véritable rupture » annoncée depuis 2000, en élisant “un jeune qui pourra écouter les jeunes, une femme qui pourra protéger la famille et apporter la paix dans le pays, mais aussi en élisant des gens qui n’ont pas les mains liées, et qui ont les mains propres ».
Mbacké, 15 mars (APS) – Le Professeur Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, a promis jeudi, à Mbacké (centre), de mettre en place un Fonds de secours d’un montant de 1500 milliards de francs CFA destiné à financer les jeunes et les femmes en cas de victoire, s’il est président de la République.
»Je donnerai une enveloppe dans le cadre du Fonds de secours que j’ai décidé de fixer à 1500 milliards de francs CFA », a-t-il indiqué lors d’une caravane dans le cadre de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
Le candidat Daouda Ndiaye a aussi promis d’allouer 500 milliards de francs CFA de ce Fonds de secours pour financer les jeunes sénégalais ayant un métier ou un projet.
Il a annoncé que s’il est élu à la tête du pays, il va octroyer à chaque jeune, porteur de projet, une enveloppe d’un montant compris entre deux et dix milliards de francs CFA.
»500 autres milliards de francs CFA de ce Fonds seront destinés aux financements des femmes », a-t-il dit, promettant de mettre un terme aux petits financements des femmes qui proviennent de leurs calebasses de quartiers.
Il s’est dit engagé à faire de la souveraineté du Sénégal une réalité, promettant que le pays n’importera plus des meubles et du matériel. Toute la commande publique sera exécutée par les ouvriers, les entrepreneurs et les artisans sénégalais, a-t-il précisé.
Le Sénégal atteindra selon la souveraineté alimentaire. Il s’est également engagé à arrêter définitivement l’importation du sucre, de l’huile et du riz, entre autres denrées.
»Nous allons produire ce que nous consommons et tout nous sera accessible », a encore souligné le candidat à l’élection présidentielle.
Le Pr Daouda Ndiaye a dit que s’efforcera d’arrêter l’émigration irrégulière des jeunes vers l’Espagne et le Nicaragua, s’il venait à être élu, à partir du 24 mars, le cinquième président de la République du Sénégal.
Sur tout son itinéraire, la caravane du candidat Daouda Ndiaye a fait l’objet de sabotages de la part de personnes non identifiées. Ses militants ont été tantôt dispersés, tard dans la soirée, par des pompes à gaz et des jets de pierres, qui l’ont empêché de poursuivre sereinement sa déclaration, qu’il a du écourter.
Saint-Louis, 15 mars (APS) – Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), Aliou Mamadou Dia, s’est engagé, jeudi, à doter Saint-Louis (nord) d’un nouveau pont plus moderne que le pont Faidherbe, une fois élu à la tête du pays.
»L’infrastructure constitue un élément essentiel dans un pays. Nous connaissons tous le pont Faidherbe. Une fois à la tête de ce pays, nous ferons un deuxième pont plus moderne, a-t-il promis.
M. Dia intervenait jeudi soir lors d’une caravane organisée dans les rues de Guet Ndar, un quartier de pêcheurs.
»Un pont de dernière génération qui sera un jumeau du pont Faidherbe parce qu’aussi le pont Faidherbe est un patrimoine historique et on doit le conserver. Mais, je veux qu’on construise ici à Saint-Louis le pont le plus moderne en Afrique de l’Ouest », a-t-il dit.
Le candidat à l’élection présidentielle du 24 mars a également promis de travailler pour la préservation du patrimoine culturel et historique de la »vieille ville ».
»On doit préserver notre culture mais également notre patrimoine historique. On va travailler là-dessus avec les Saint-Louisiens pour conserver ce patrimoine », a-t-il fait savoir, soulignant que Saint-Louis, »c’est une ville d’hospitalité, une ville d’élégance et de bien être ».
M. Dia a également dit son souhait de redynamiser la navigabilité du fleuve Sénégal via le port de Saint-Louis.
»Une fois au pouvoir, on mettra les ressources qu’il faut pour que le port de Saint-Louis soit fonctionnel. On doit aussi faire bon usage du fleuve Sénégal. Il va falloir travailler sur la navigabilité du fleuve. À partir du port de Saint-Louis, nous allons redynamiser la navigabilité sur le fleuve Sénégal pour desservir les villes de Podor, Matam et Bakel », a-t-il fait valoir.
Dakar, 15 mars (APS) – La Cour suprême a jugé irrecevables vendredi les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars.
La Cour suprême examinait en audience publique les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.
Ces requêtes en référé émanait notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.
Ces membres du Parti démocratique sénégalais ont introduit ce recours devant la haute juridiction pour demander l’annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, pour excès de pouvoir.
Dans leur requête, les concernés visaient le décret 2024-690 du 6 mars 2024 fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret 2024-691 du 6 mars 2024 portant convocation du corps électoral et le décret 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain.
Ils ont estimé que les décrets susvisés, ‘’méritent amplement annulation parce que violant l’article LO 137 du code électoral qui dispose que les électeurs sont convoqués par décret publié au moins quatre-vingt jours avant le premier tour du scrutin”.
Selon eux, ces décrets violent également l’article LO 129 du même code qui prévoit que ‘’la campagne en vue de l’élection du président de la république est ouverte vingt et un jours avant le premier jour du scrutin”.
‘’En convoquant le corps électoral 15 jours avant le premier tour du scrutin alors que la loi électorale impose un délai minimum de 80 jours, de même, en ouvrant la campagne en vue de l’élection présidentielle pour une période de 15 jours alors que la loi électorale impose un délai de 21 jours, les décrets attaqués violent les textes visés au moyen et encourent l’annulation”, avait-ils fait valoir.
La décision de la Cour suprême ouvre la voie à la tenue l’élection présidentielle.
Sédhiou, 15 mars (APS) – Le candidat de la coalition »MLD Tekki » a insisté jeudi soir à Sédhiou (sud), sur la nécessité de bâtir »un avenir meilleur » pour le Sénégal basé sur »le courage patriotique, la solidarité et la justice ».
»Mes chers concitoyens du Pakao, nous sommes réunis ici ce soir pour bâtir un avenir meilleur. Un avenir basé sur le courage patriotique, la solidarité et la justice », a-t-il lancé à ses militants venus l’accueillir avant d’organiser une caravane dans les rues de sa ville natale, parées aux couleurs de son parti.
Vêtu sobrement, le leader de la coalition »MLD Tekki », accompagné d’une forte délégation, s’est d’abord rendu à la maison de son défunt père Ibrahima Diallo surnommé Ibou Diallo (1915-1971), homme politique et ancien ministre sous l’ancien président Léopold Sédar Senghor.
»Le temps est venu d’agir, de nous lever ensemble et de construire un Sénégal fort et prospère », a dit Mamadou Lamine Diallo, acclamé par ses partisans aux cris de »vive le courage patriotique ».
M. Diallo en a profité pour évoquer les défis à relever pour développer la région de Sédhiou, en insistant sur la nécessité de restaurer les valeurs républicaines et de dynamiser l’économie locale.
Le candidat à l’élection présidentielle a appelé les populations de Sédhiou à accompagner le »projet ambitieux » qui le lie aux Sénégalais.
Se prononçant sur l’introduction d’un recours par le Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) devant la Cour suprême, le leader de la coalition »MLD Tekki » a souligné l’importance du rôle de la justice dans le processus électoral.
Il a affirmé que la Cour suprême doit mener à bien son travail en examinant minutieusement les arguments présentés par le PDS. »La décision de la Cour suprême sera déterminante pour l’intégrité du processus démocratique au Sénégal », a-t-il estimé.
»Le respect des institutions et des décisions judiciaires est essentiel pour préserver la stabilité du pays et renforcer la confiance des citoyens dans le système démocratique », a-t-il dit.
Dakar, 15 mars (APS) – La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité ‘’Etu Jamm’’ (Espace de paix) annonce qu’elle organise, ce vendredi, une session de formation sur le »monitoring du processus électoral sensible au genre et aux droits humains » à l’intention de ses observatrices nationales.
La formation est organisée en partenariat avec le PNUD, l’Ambassade du Canada et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) ainsi que les Représentants des organisations membres de la Société Civile, selon un communiqué transmis à l’APS.
Elle portera sur ‘’l’Observation, l’analyse genre, les droits humains et l’utilisation des TIC dans le processus électoral’’.
La Plateforme signale que ses observatrices, mobilisées depuis 2012, Dakar et dans les autres régions du Sénégal, prendront part à cette formation.
Elles seront ‘’outillées, équipées et déployées au niveau national le jour du scrutin pour un monitoring du processus électoral sensible au genre et aux droits humains en vue de la collecte des données via l’Utilisation des TIC, relayées à la salle de veille de Etu Jamm qui en assurera l’alerte précoce auprès des autorités administratives’’.
Le communiqué précise que cette activité ‘’correspond à la stratégie des 3M (Médiation préventive, la Mobilisation et le Monitoring) de la Plateforme et vient donc renforcer ses actions pour l’apaisement du climat politique au Sénégal, en favorisant la pleine participation des femmes et des jeunes dans la gouvernance démocratique’’.
La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité »Etu Jamm » regroupe une soixantaine d’Organisations de la société civile sénégalaise et panafricaine.
Dakar, 15 mars (APS) – L’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA), a procédé, jeudi, au lancement officiel de son projet »Education citoyenne des jeunes, pour la prévention et la résolution des conflits en période électorale ».
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, deux jours de campagne de sensibilisation seront organisés à l’endroit des jeunes des régions de Dakar et de Ziguinchor, et ce, dans toutes les langues, pour »lutter contre ces violences électorales’’, a expliqué Cheikhou Oumar Thiam, le chargé des programmes de l’OSIDEA.
L’objectif, a t-il dit, est de »pallier le défaut de formation au niveau des partis politiques en accompagnant les jeunes et surtout en renforçant leurs capacités sur la manière de conduire certaines opérations sur le terrain ».
Le coordonnateur de L’OSIDEA, Alioune Ndiaye, a annoncé le déploiement d’une mission d’observation électorale en collaboration avec le collectif des organisations de la société civile pour les élections.
« Cette mission d’observation va nous permettre au niveau de tous les départements pays d’avoir une idée sur le déroulement du scrutin et de procéder à des remontées d’informations qui feront l’objet d’une analyse assez englobante sur le déroulement de la présidentielle au Sénégal en vue de formuler des recommandation’’, a-t-il expliqué.