Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / L’APR bat le rappel des troupes pour le triomphe d’Amadou Ba

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / L’APR bat le rappel des troupes pour le triomphe d’Amadou Ba

    Dakar, 14 mars (APS) – Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR) a exhorté mercredi ses militants à reprendre le travail politique et électoral dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition Benno bokk yakaar (majorité présidentielle), Amadou Ba en vue d’une victoire éclatante au soir du 24 mars.

    Le SEN  »exhorte les responsables, militants et sympathisants de reprendre le travail politique et électoral, dans un élan unitaire et solidaire autour du candidat de la coalition Benno bokk yakaar et de la grande majorité présidentielle, Amadou BA, pour une victoire éclatante au soir du 24 mars 2024 », indique un communiqué parvenu à l’APS.

    La réunion du SEN  de l’APR a été présidée par Macky Sall, le président du parti au pouvoir et de la majorité présidentielle.

     »Après une analyse approfondie du contexte politique marqué, notamment par le démarrage de la campagne électorale en vue de la présidentielle du 24 mars 2024 », souligne le SEN de l’APR qui  »se réjouit de la parfaite convergence de vues de l’ensemble de ses membres sur les enjeux et défis de l’heure ».

    Le SEN de l’APR a rappelé le processus ayant conduit au choix porté sur Amadou Ba pour diriger la liste de la coalition Benno bokk yakaar à la présidentielle 2024.

     »Ce choix, accepté par la majorité des responsables de l’Alliance pour la république n’en demeurait pas moins contesté par une frange importante de la direction et de nombreux militants du parti », selon cette instance du parti présidentiel.

    Elle a réitéré  »son engagement sans faille derrière le président du parti et le félicite pour son leadership, son sens du dépassement et des valeurs dont la loyauté constitue la pierre angulaire ».

    Le Secrétariat exécutif national a salué les  »mesures d’apaisement, de réconciliation et de pardon prises par le président Macky Sall pour renforcer la paix, la concorde, le vivre ensemble de notre nation et la stabilité de notre pays », renseigne le communiqué.

    FD/ASB/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Les Thiessois  »attentifs » aux solutions du programme  »Tabax », selon Boubacar Camara

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Les Thiessois  »attentifs » aux solutions du programme  »Tabax », selon Boubacar Camara

    Thiès, 14 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle Boubacar Camara a déclaré mercredi, que les Thiessois ont été « attentifs »  aux solutions contenues dans le programme de la coalition  »Kamah 2024 » dénommé  »Tabax » (construire en wolof) pour lutter contre  »la pauvreté, l’ignorance, le chômage, l’insécurité et la maladie » au Sénégal.

    ‘’Le Sénégal traverse des moments difficiles marqués par la pauvreté, l’ignorance, le chômage, l’insécurité et la maladie (qui) sont les cinq grandes plaies du Sénégal, pour lesquelles nous avons des solutions dans notre programme +Tabax+ (construire en langue wolof)’’, a dit Boubacar Camara au deuxième jour de son séjour à Thiès.

    Le capital humain joue un rôle important dans ce programme, a dit M. Camara, qui s’est rendu dans plusieurs endroits pour rencontrer les Thiessois.

    Il a été, par exemple, dans les marchés, mais aussi au siège de l’association des cheminots à la retraite, pour leur exposer son programme de réhabilitation et de relance du chemin de fer.  Une vision à laquelle ils ont  »adhéré », a-t-il dit.

    Le candidat de la coalition  »Kamah 2024 » a indiqué avoir aussi mis l’accent sur son projet de transfert de la capitale administrative du Sénégal à Thiès.

     »Nous avons fait le tour du Sénégal et nous avons constaté que le moment est venu de procéder à un changement important pour que le Sénégal puisse se mettre sur les rails », et Thiès avec, a dit Boubacar Camara.

    Se félicitant de l’attention qu’accorde les électeurs  »aux propos des candidats », il pense que cette campagne tranchera d’avec les précédentes, marquées par le  »folklore ».

    Il en tire la conclusion selon laquelle  »les gens veulent le changement, mais pas n’importe quel changement ».

     »Ils veulent, a-t-il poursuivi, des gens posés, corrects, qui connaissent l’Etat et qui sont expérimentés. »

    ADI/AB/ASB

     

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Exploitation du gaz à Saint-Louis : El Hadji Mamadou Diao déplore le manque d’anticipation des autorités

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Exploitation du gaz à Saint-Louis : El Hadji Mamadou Diao déplore le manque d’anticipation des autorités

    Saint-Louis, 14 mars (APS) – El Hadj Mamadou Diao, candidat de la coalition Diao2024 à l’élection présidentielle du 24 mars, a déploré à Saint-Louis, le manque d’anticipation des autorités actuelles, par rapport à la perspective d’exploitation du gaz dans cette région située dans la partie nord du pays où rien ne présage d’une exploitation imminente de cette ressource.

     »A Saint-Louis, rien n’indique qu’on s’achemine vers l’exploitation du gaz contrairement en Mauritanie où des mesures sont prises pour son introduction dans les foyers », a dit mercredi M. Diao, lors d’une activité politique organisée dans le cadre de sa campagne électorale.

    Les autorités vont se limiter à vendre cette ressource au lieu de songer à alléger le fardeau des ménages, a-t-il dénoncé.

    Il a relevé également qu’elles n’ont rien fait pour juguler les inondations qui n’étaient pas une réalité à Saint-Louis, il y a de cela quelques années.

    Selon lui,  »avec un peu d’anticipation ce phénomène des inondations aurait pu être endigué ».

    Il a souligné que Saint-Louis est une région dotée de plusieurs potentialités avec un climat doux et des ressources humaines de qualité mais souffre d’un manque d’assistance de ses responsables politiques.

     »Les populations ont donc, une occasion d’inverser la tendance en faisant le bon choix, en votant la coalition Diao2024 que nous dirigeons », a fait valoir M. Diao, soulignant à cette occasion sa reconnaissance envers les population de Saint-Louis qui, l’avaient accueilli dans l’ hospitalité lors de son passage à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où il a  été un des étudiants de la première promotion de cet établissement universitaire.

    AMD/AB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Thiès, Khalifa Sall promet la réalisation de 2000 km de voies ferroviaires

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Thiès, Khalifa Sall promet la réalisation de 2000 km de voies ferroviaires

    Thiès 14 mars (APS) –  Khalifa Ababacar Sall,  candidat de la coalition Taxawu Sénégal à l’élection présidentielle du 24 mars a promis de se consacrer à la renaissance du chemin de fer, en réalisant près de 2000 kilomètres de voies ferroviaires pour mailler tout le pays, s’il est élu président de la République du Sénégal.

    “Khalifa (une fois) président, va ressusciter le chemin de fer. Nous avons prévu près de 2.000 km de corridor ferroviaire, pas seulement pour Thiès, mais aussi pour développer l’économie du pays en assurant un transport ferroviaire entre les régions“, a dit Khalifa Sall.

    De ce fait, les mangues ne pourriront plus, le poisson pourra être acheminé, et le transport des personnes sera garanti, a-t-il expliqué, non sans relever que “tous les pays qui se sont développés ont développé leurs chemins de fer“.

    “C’est pourquoi, nous avons estimé qu’après 64 ans d’indépendance, Khalifa Sall président de la République, va consacrer la renaissance du rail au Sénégal“, a-t-il déclaré.  Une renaissance de Thiès certes, mais aussi celle du pays et son économie, a-t-il précisé.

    Pour Khalifa Ababacar Sall, Thiès est une région bénite, dont le potentiel ne se résume pas aux rails.

    Elle regorge de phosphates, de ciment, “et pourtant, c’est ici qu’on trouve les gens les plus démunis“, a-t-il déploré, relevant qu’une telle situation est incompréhensible.

    “C’est ici qu’on produit des engrais et pourtant  les agriculteurs d’ici ont du mal à y accéder“, a-t-il encore déploré,  dénonçant l’exploitation des phosphates par des étrangers.

    Pour lui, la zone horticole des Niayes qui se prolonge jusqu’à Potou au nord du pays, peut permettre au Sénégal de s’auto-suffire en fruits et légumes, si les producteurs qui s’y activent sont appuyés.

     

    ADI/AB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel, Dr Cheikh Tidiane Dieye promet de booster le potentiel agricole

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / A Diourbel, Dr Cheikh Tidiane Dieye promet de booster le potentiel agricole

    Diourbel, 13 mars (APS) – Docteur Cheikh Tidiane Dieye, candidat à l’élection présidentielle, a promis mercredi de faire de Diourbel (centre) un pôle régional en vue de relancer l’industrie agroalimentaire et booster le potentiel agricole de cette partie du bassin arachidier.

    M. Dieye dit avoir opté pour  »une approche didactique et pédagogique » pour aller à la rencontre des populations dans le cadre de cette campagne électorale.

     »Dans notre projet de société, nous avons l’ambition de regrouper les régions en cinq pôles régionaux. Chacun sera doté d’infrastructures sociales à l’image de Dakar la capitale », a-t-il déclaré dans la capitale du baol peu avant 23h.

    Selon le candidat de la coalition « Pré­sident bi ñu bëgg » « Diourbel qui va abriter l’un des pôles va bénéficier de nouvelles infrastructures pour booster le potentiel agricole de cette partie du bassin arachidier. »

    De même, il a promis d’aménager les terres pour permettre aux jeunes de se lancer dans la production agricole.

    « Nous avons tous constaté que les jeunes de Diourbel cherchent désespérément un emploi. Après l’hivernage, il n’y a rien, c’est pourquoi nous allons s’attaquer à cette problématique à travers l’aménagement de périmètres agricoles avec tous les équipements nécessaires » a-t-il déclaré.

    M. Dieye ambitionne également de relancer la Société électrique industrielle du Baol (SEIB) de Diourbel pour en faire un complexe Agro-industriel qui va employer des milliers de personnes.

    Il a déploré par la même occasion les lenteurs dans la construction de la route Keur samba Kane-Baba Garage, rappelant que le bitumage de cette route est une veille doléance.

    Le prétendant à la magistrature suprême compte renégocier les contrats miniers pour permettre aux populations de bénéficier des retombées du secteur extractif.

    Après Bambey et Diourbel, Dr Cheikh Tidiane Dieye de la coalition « Pré­sident bi ñu bëgg » sera ce jeudi dans le département de Mbacké pour partager avec les populations son programme de campagne.

    MS/OID

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Alioune Mamadou Dia voit Thiès en région porteuse du développement du pays

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Alioune Mamadou Dia voit Thiès en région porteuse du développement du pays

    Thiès, 14 mars (APS) – Le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR) à la présidentielle du 24 mars, Alioune Mamadou Dia, promet de faire de Thiès la région qui portera le développement du Sénégal, s’il est élu à la tête du pays.

    Aliou Mamadou Dia, dont la caravane a sillonné différentes artères de la capitale du rail, compte capitaliser sur le potentiel de la région de Thiès, « la plus riche du Sénégal ».

    Mais « malheureusement, nos dirigeants n’ont pas pu valoriser le grand potentiel qui existe dans la région », a-t-il dit au terme de sa caravane qui s’est arrêtée devant l’hôtel de ville de Thiès.

    « Je m’engage à capitaliser ce potentiel pour faire de […] Thiès, la région qui va porter notre économie à tout point de vue », a déclaré le candidat du Parti de l’unité et d rassemblement.

    Il promet de faire pour Thiès « ce que personne n’a jamais fait » pour cette ville qui a « tout donné au Sénégal », alors que l’État « n’a absolument rien fait » pour elle en retour.

    Le candidat du PUR envisage de réhabiliter l’industrie à Thiès, qui a été le « deuxième poumon industriel du Sénégal », mais qui a vu mourir la plupart de ses usines, dont la SISMAR, la Sigelec qui fabriquait des batteries, ainsi que l’industrie textile.

    Il compte donner une autre dimension au chemin de fer qui a fait de Thiès un melting-pot, dans la sous-région.

    « Notre ambition est de reprendre le chemin de fer entre Dakar et Bamako, mais aussi de nouvelles lignes qui relieront toutes les régions du pays et les grandes villes du pays, pas avec des vieux trains, mais avec des trains à grande vitesse », a-t-il dit.

    Alioune Mamadou Dia annonce, dans les prochains jours, la projection en 3D de son projet déjà conçu, dit-il, et portant sur le maillage du Sénégal en lignes ferroviaires.

    Thiès abritera, s’il est élu à la présidence de la République, « le plus grand technopole d’ingénierie en Afrique de l’Ouest », à savoir l’Institut sénégalais du futur, qui sera spécialisé dans l’intelligence artificielle, la robotique, l’Internet des objets, entre autres.

    « Allou Kagne », sous son magistère, abritera le plus grand centre de technologie digitale et d’innovation en Afrique de l’Ouest, une sorte de Silicon Valley, selon Aliou Mamadou Dia.

    « Allou Kagne » est une zone de forêt située à la sortie de la ville de Thiès.

    Le candidat du PUR compte faire de Thiès une ville de technologie et d’ingénieur, en réformant les écoles sur place.  Ce qui, assure-t-il, devrait contribuer à l’emploi des jeunes, grâce à leur formation dans ces métiers d’avenir.

    Le candidat du PUR misera aussi, pour créer des emplois, sur l’agriculture, une des vocations de la région, notamment dans la zone horticole des Niayes, en renforçant l’accès à la terre, au financement et la maîtrise de l’eau, promet-il.

    Pour ce qui est des ressources naturelles, il veut faire profiter les populations de la région des richesses de leur sous-sol, à savoir le zircon, les phosphates, le ciment, entre autres. Ce qui devrait, à ses yeux, se traduire à un meilleur accès aux services sociaux de base (eau, électricité, éducation, santé).

    L’économie de la région, qui abrite les principaux grands quais de pêche du pays, devra aussi être tirée par ce secteur important.

    Au plan culturel, il entend implanter à Thiès une industrie culturelle et cinématographique, pour mettre en valeur le potentiel artistique et en faire un des hauts-lieux de l’industrie culturelle et du cinéma en Afrique de l’Ouest. Il estime que grâce à son potentiel, Thiès peur dépassé Ouagadougou avec son Fespaco, le festival de cinéma qui se tient dans la capitale du Burkina Faso.

    Pour Alioune Mamadou Dia, qui revendique son appartenance à cette ville où il compte des parents et des amis, « il est grand temps que l’État du Sénégal (prête) attention à la jeunesse de thiéssoise », qui s’est longtemps vu accoler le sobriquet de « jeunesse malsaine ».

    La jeunesse de Thiès n’est « pas malsaine, mais plutôt brave, courageuse et (elle) nourrit l’ambition de développer le pays », dit-il.

    « La ville de Thiès a tout donné au Sénégal, mais l’État n’a absolument rien donné aux Thiéssois et à la ville de Thiès », a-t-il insisté, rappelant les combats dont cette localité a été le précurseur.

    « Thiès a payé de son sang pour la liberté du Sénégal (pour l’instauration de) la meilleure démocratie en Afrique, pour le développement de notre pays, pour la liberté syndicale, d’opinion et de communication », a-t-il ajouté.

    Il estime, en dressant son propre portrait, que la présidentielle de cette année est « le moment de faire le bon choix, de choisir un homme qui a de l’expérience dans le domaine du développement des communautés à la base », mais aussi un « homme intègre avec les mains propres ».

    Pour Sheikh Alassane Sène, président de la coalition Jammi Reew Mi, aux côtés duquel le candidat parcourait la ville, Alioune Mamadou Dia est « sorti des laboratoires mystiques » du guide spirituel des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, personne morale de cette formation politique, « pour sauver le Sénégal ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PREPARATIFS / Keur Massar : le préfet se réjouit du bon taux de retrait des cartes d’électeur

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PREPARATIFS / Keur Massar : le préfet se réjouit du bon taux de retrait des cartes d’électeur

    Dakar, 13 mars (APS) – Le préfet de Keur Massar, Babacar Ndiaye, s’est réjoui du bon taux de retrait des cartes d’électeur dans ce département de la région de Dakar où à la date du 7 mars, « 66,51% des nouveaux inscrits » ont retiré le document leur permettant de s’acquitter de leur devoir civique.

    « Pour le nouveau stock [de cartes d’électeur], qui fait l’objet d’un suivi, on est à 66,51% à la date du 7 mars 2024 », a-t-il révélé dans un entretien avec l’APS.

    « Si à cette date on est à 66,51%, c’est déjà un bon pourcentage en attendant le rush de la dernière semaine », ajoute l’autorité administrative, en rappelant que « généralement, les électeurs attendent la dernière semaine pour retirer leur carte ».

    Il reste « 99088 [cartes d’électeur] à distribuer au niveau de l’ancien stock et 7092 au niveau du nouveau stock », a précisé Babacar Ndiaye, avant de signaler que l’essentiel du matériel pour le scrutin du dimanche 24 mars a été réceptionné.

    « Présentement, on a reçu l’essentiel du matériel, le petit matériel et les isoloirs aussi », a-t-il dit, notant qu’il ne reste que les documents électoraux, « tels que les bulletins, les procès-verbaux, les enveloppes, les affiches ».

    Selon le chef de l’exécutif départemental, « tout devrait être disponible dans le département à partir de ce jeudi », 14 mars.

    Il renseigne que dans « les six communes de Keur Massar, il y a 36 lieux de vote, 452 bureaux de vote pour 249.589 électeurs ».

    Le préfet dit compter sur « l’expérience des autorités administratives » pour la réussite de l’organisation de la prochaine présidentielle prévue le 24 mars prochain.

    « C’est une nouvelle circonscription, mais on est en train de dérouler grâce à l’expérience des autorités administratives qui sont à la tête du département et des sous-préfectures », a relevé le préfet de Keur Massar. Il assure que « pour le moment, il n’y a aucun problème ».

    Les défis du département

    A Keur Massar, devenu le 46e département du Sénégal en mai 2021, « les défis sont énormes », selon Abdoulaye Guèye, chef du service chargé de la santé, de l’hygiène et de l’action sociale à la mairie de Keur Massar nord.

    Se réjouissant des efforts consentis dans la lutte contre les inondations, M. Guèye invite le prochain président de la République à « accélérer les travaux en cours pour soulager totalement les populations ». Il signale que « des quartiers sont encore dans les eaux ».

    Il demande par ailleurs au futur président de la République de prêter attention à ce département, qui doit être doté de centres de formation et d’infrastructures sportives.

    Keur Massar a notamment besoin d’infrastructures, a-t-il insisté, jugeant qu’il n’est pas normal que la préfecture soit toujours en location.

    Il n’y a aucun stade dans les six communes du département, signale-t-il par exemple.

    La sécurité aussi est « un défi majeur » dans ce nouveau département de plus de 600 mille habitants. « Nous avons besoin du renforcement de la sécurité parce que la population est énorme », a déclaré le chargé de la santé, de l’hygiène et de l’action sociale à la mairie de Keur Massar nord.

    « Cela passera par l’érection d’un commissariat de police pour faciliter la confection de cartes d’identité et de passeports pour les populations », a-t-il indiqué.

    De même, le département de Keur Massar doit être doté d’infrastructures.

    « Aujourd’hui, nous avons besoin d’un hôpital, d’un Tribunal départemental, parce qu’il est très difficile de toujours amener des piles de documents jusqu’à Pikine, un autre département », a-t-il expliqué.

    CS/BK/SMD

  • SENEGAL-ELECTION-JUSTICE / La Cour suprême examine les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de la présidentielle du 24 mars, vendredi

    SENEGAL-ELECTION-JUSTICE / La Cour suprême examine les requêtes en annulation des décrets régissant l’organisation de la présidentielle du 24 mars, vendredi

    Dakar, 13 mars (APS) – La Cour suprême va examiner en audience publique, vendredi, à partir de 9 h 30, les requêtes en référé pour excès de pouvoir contre les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin, a appris l’APS de source judiciaire.

    Cette requête en référé émane notamment de Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy, et Mayoro Faye, des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS), une formation politique opposée à la tenue de l’élection présidentielle le 24 mars au motif que son candidat a été injustement écarté de la course.

    Ces membres du Parti démocratique sénégalais ont introduit lundi un recours devant la Cour suprême pour demander l’annulation des décrets régissant l’organisation de l’élection présidentielle du 24 mars prochain, pour excès de pouvoir.

    Dans leur requête, les concernés visent le décret 2024-690 du 6 mars 2024 fixant la date de la prochaine élection présidentielle, le décret 2024-691 du 6 mars 2024 portant convocation du corps électoral et le décret 2024-704 du 7 mars 2024 fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

    Ils estiment que les décrets susvisés, ‘’méritent amplement annulation parce que violant l’article LO 137 du code électoral qui dispose que les électeurs sont convoqués par décret publié au moins quatre-vingt jours avant le premier tour du scrutin”.

    Selon eux, ces décrets  violent également l’article LO 129 du même code qui prévoit que ‘’la campagne en vue de l’élection du président de la république est ouverte vingt et un jours avant le premier jour du scrutin”.

    ‘’En convoquant le corps électoral 15 jours avant le premier tour du scrutin alors que la loi électorale impose un délai minimum de 80 jours, de même, en ouvrant la campagne en vue de l’élection présidentielle pour une période de 15 jours alors que la loi électorale impose un délai de 21 jours, les décrets attaqués violent les textes visés au moyen et encourent l’annulation”, font-ils valoir.

    De l’arrêt de la Cour suprême à l’issue de cette audience en référé du vendredi pourrait dépendre la poursuite du processus électoral devant déboucher sur la tenue le 24 mars du premier tour de l’élection présidentielle, alors que la campagne électorale bat son plein à travers le pays.

    AKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REPORTAGE / A Ziguinchor, la campagne électorale ne draine pas les foules

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REPORTAGE / A Ziguinchor, la campagne électorale ne draine pas les foules

    Ziguinchor, 13 mars (APS) – La campagne pour le scrutin présidentiel du 24 mars prochain semble avoir du mal à décoller dans la région de Ziguinchor (sud), dont les populations ne manifestent apparemment pas grand intérêt pour ces joutes électorales.

    Cinq jours après le début de la campagne démarrée samedi 9 mars, les populations de Ziguinchor semblent plus préoccupées par le coût de la vie, dans un contexte marqué par le carême et le jeûne musulman.

    Beaucoup de personnes interrogées par l’APS disent ne pas être intéressées par cette élection présidentielle initialement prévue le 25 février dernier avant d’être reportée au 15 décembre 2024 et finalement arrêtée pour le 24 mars.

    Comme si cette indécision avait lassé, dans la commune de Ziguinchor, rien ne laisse penser à une véritable campagne électorale, ni méga-meetings, ni caravanes ne sont organisés pour intéresser les citoyens.

    Ils sont nombreux, les citoyens qui se disent « plus préoccupés par l’inflation galopante », dans un contexte où les fidèles chrétiens et musulmans ont entamé le carême et le ramadan, alors que le coût de la vie continue de préoccuper.

    « Je n’ai jamais pensé que ces élections auront lieu. Et jusqu’à présent je suis pessimiste. C’est la campagne électorale la plus morose qu’on ait jamais connue. Actuellement, on est préoccupé par le ramadan », dit Boubacar Diallo, un jeune conducteur de vélo-taxi.

    « Les gens sont fatigués et ne croient plus aux politiciens », tranche Boubacar Diallo.

    « La vie est très chère. Financièrement, ça ne va pas. Le ramadan est là. Et d’ailleurs, on ne sent pas la campagne à Ziguinchor. À cette heure, les choses devraient bouger pour les vélos-taxis, mais rien », se désole le jeune conducteur de moto « Jakarta ».

    « À Ziguinchor, seuls les partisans d’Ousmane Sonko sont parfois visibles sur le terrain », fait observer un autre conducteur de vélo taxi, trouvé dans son arrêt en train de laver sa vélo taxi.

    Il assure toutefois qu’il va voter si le scrutin se tient. Mais en attendant, au lieu de « passer la journée avec des politiques, je préfère travailler et subvenir à mes besoins ».

    « Nous sommes fatigués, très fatigués. Tous les prix des denrées alimentaires ont augmenté. Je cherche quoi apporter à la maison durant ce mois béni. Jamais je ne suivrais les politiciens même si je vais voter le jour du scrutin », lance Aissatou Diabang, une jeune fille vendeuse de poisson au marché Boucotte de Ziguinchor.

    Pour Lamine Badiane, à Ziguinchor, « les gens ont déjà en tête leur candidat ».

    « On attend juste le jour-J pour aller voter et faire triompher notre candidat. Il n’est pas nécessaire de suivre cette campagne très morose. Nous préférons travailler et faire nourrir nos familles. Les temps sont durs », dit Joseph Sagna, un docker trouvé au marché de Boucotte.

    « On ne sent pas pour l’instant la campagne à Ziguinchor. Et d’ailleurs on est fatigué de cette politique politicienne. Moi, je préfère travailler et suivre dans la beauté ce mois béni. Je suis préoccupé par le ramadan », déclare Fallou Kane.

    M. Kane reste dans l’incertitude et le doute, estimant qu’il n’est sûr que ce scrutin se tiendra à la date indiquée.

    Au total donc, la campagne a timidement débuté dans la commune de Ziguinchor, où aucun des dix-neuf candidats à ce scrutin n’a encore foulé le sol de la ville.

    Il est toutefois à signaler quelques initiatives par-ci, par-là, comme la caravane organisée mardi soir par des partisans de l’opposant Ousmane Sonko.

    Ces inconditionnels du maire de Ziguinchor, détenu depuis fin juillet dernier et dont la candidature n’a pas été validée par le Conseil constitutionnel, arboraient des tee-shirts sur lesquels on peut lire : « Sonko mooy Diomaye ».

    Le célèbre opposant a en effet appelé à voter Bassirou Diomaye Faye, son lieutenant lui aussi détenu mais autorisé à briguer le suffrage de ses compatriotes par le Conseil constitutionnel.

    MNF/BK/AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PREPARATIFS / Kaffrine : « Nous avons reçu pratiquement tout le matériel électoral » (Préfet)

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PREPARATIFS / Kaffrine : « Nous avons reçu pratiquement tout le matériel électoral » (Préfet)

    Kaffrine, 13 mars (APS) – Le département de Kaffrine (centre) a reçu pratiquement tout le matériel électoral destiné au scrutin présidentiel du 24 mars prochain, a assuré mercredi son préfet, Moustapha Diaw.

     »Par rapport au matériel électoral, il faut dire que nous avons pratiquement tout reçu. Nous avions déjà reçu avant le report des élections le petit matériel, plus les urnes et les rideaux d’isoloir », a- t-il dit lors d’un entretien avec des journalistes.

    Les bulletins des 19 candidats, plus les imprimés, c’est-à-dire les procès-verbaux, les feuilles de dépouillement, les affiches, l’encre indélébile et les listes d’émargement ont été déjà réceptionnés, a-t-il informé. Il signale que le conditionnement du matériel a déjà commencé.

     »Pour la carte électorale du département de Kaffrine, nous avons 98 791 inscrits répartis ainsi : la commune de Kaffrine 26 624 inscrits, l’arrondissement de Gniby 26 468 inscrits et l’arrondissement de Katakel 45 699 », a-t-il détaillé.

    Il a indiqué que les électeurs du département de Kaffrine vont exercer leur devoir civique dans 126 lieux de vote.

    « Dans la commune de Kaffrine, il y a cinq lieux de vote. L’arrondissement de  Gniby en compte 47 et  l’arrondissement de Katakel  se retrouve avec 74 lieux de vote », a-t-il expliqué.

    Au total, 229 bureaux de vote seront aménagés au sein des 126 lieux de vote retenus. La commune de Kaffrine compte 47 bureaux de vote, l’arrondissement de Gniby 67 et celui de Katakel 115 bureaux de vote, a-t-il informé.

    En ce qui concerne la révision du fichier électoral du département de Kaffrine, l’autorité administrative a révélé que  »9830 cartes d’électeur ont été reçues ».

     »A ces chiffres, il faut ajouter ce qu’on appelle l’ancien stock, c’est-à-dire les cartes non retirées qui relevaient des révisons précédentes. Ce qui fait qu’au niveau du département, nous avons 11 432 cartes », a-t-il expliqué.

    A la date du 23 février dernier, dit-il, 6736 cartes ont été retirées dans les différentes commissions de distribution, alors que 5940 autres sont encore en souffrance au sein de ces commissions de distribution.

     »Chaque commune dispose d’une commission de distribution des cartes qui va travailler jusqu’au 23 mars, comme le stipule les textes. Et je lance un appel aux citoyens, pour qu’ils puissent passer au niveau des commissions, qui vont travailler jusqu’à  la veille de l’élection pour retirer leurs cartes d’électeur », a-t-il conclu.

    CTS/SKS/ASG/BK