Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Mahammad Boun Abdallah Dionne, un économiste à la quête de la présidence

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Mahammad Boun Abdallah Dionne, un économiste à la quête de la présidence

    Dakar, 11 mars (APS) – Après avoir joué les premiers rôles aux côtés de Macky Sall dont il a été un ardent défenseur, véritable fusible en tant que Premier ministre, pendant près de six ans, Mahammad Boun Abdallah Dionne, 65 ans, a fini par prendre ses distances avec son patron et cherche aujourd’hui à prendre sa place en briguant les suffrages des Sénégalais le 24 mars.

    L’ancien Premier ministre (2014-2019), Mahammad Boun Abdallah Dionne, né le 22 septembre 1959 à Gossas, dans la région de Fatick, est un économiste et informaticien de formation.

    Il a fait ses études primaires au gré des affectations d’un père commissaire de police, entre Dakar, Pikine Icotaf, Tivaouane, Saint Louis et Diourbel.

    Dionne réussit au concours d’entrée en sixième au collège sacré cœur de Dakar avant de fréquenter le lycée Van Vollenhoven (actuel Lamine Guèye) où il a commencé ses études secondaires de la 6e à la 4e.

    Il a fait la classe de 3e au lycée Charles de Gaulle de Saint Louis, avant de faire la seconde C au lycée Faidherbe (actuel Oumar Foutiyou Tall) de la même ville.

    De retour au lycée Van Vollenhoven, il y fera les classes de première et de terminale et décroche son baccalauréat en série C (mathématiques et physiques) en 1977.

    Dionne obtiendra le diplôme de troisième cycle (DEA/master à finalité recherche) avec mention, en sciences économiques, économie internationale et globalisation, spécialité politiques économiques et sociales de l’Université de Grenoble en France (1978-1983).

    Il est diplômé aussi de l’Institut d’informatique d’entreprise (IIE) de l’Ecole nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise (ENSIIE) de Paris. Titulaire d’un diplôme de relations internationales approfondies du Centre d’études diplomatiques stratégiques (CEDS) de Paris (France) en 1983, il a aussi fait l’institut d’informatique d’entreprise du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris en 1983.

                                       Carrière professionnelle

    Economiste de formation, Mahammad Boun Abdallah Dionne a commencé sa carrière en 1983 comme ingénieur à la compagnie IBM France (division des opérations extérieures), en qualité d`ingénieur technico-commercial, avant de rejoindre en 1986, la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO) où il a occupé les fonctions de chef de service à la Direction centrale de l’organisation et de l’informatique de 1996 à 1997.

    Il a également occupé de 1997 à 2003, les fonctions de directeur de l`Industrie au ministère chargé de l`Industrie, avant d’être nommé chef du bureau économique du Sénégal à Paris avec rang de ministre-conseiller de 2003 à 2005.

    Il a été à deux reprises directeur de cabinet de Macky Sall, d’abord à la Primature de 2005 à 2007 ensuite à l’Assemblée nationale de 2007 à 2008, sous le régime d’Abdoulaye Wade.

    L’ancien Premier ministre a également été fonctionnaire à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) de 2009 à 2010. D’abord en qualité de représentant de cet organisme international en Algérie en 2009 et 2010. Ensuite à Vienne en Autriche, au siège de l’ONUDI où il a occupé successivement, de janvier 2011 à mars 2014, les fonctions de coordinateur senior de la coopération sud puis chef du programme pour l’Afrique et les pays les moins avancés (PMA).

    Membre de l’Alliance pour la République (APR) du président Macky Sall, Dionne milite dans cette formation politique de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yaakar (BBY) où il joue un rôle de premier plan pendant une dizaine d’années.

    Aux législatives de juillet 2017, c’est lui qui conduit la liste de la mouvance présidentielle qui sortira largement vainqueur avec 125 sur 165 députés à l’Assemblée nationale.

    Deux ans plus tard en 2019, il est le directeur de campagne du candidat Macky Sall à la présidentielle. Le président sortant remportera le scrutin dès le premier tour avec 58,27% des suffrages.

                                                     Carrière politique

    Mahammad Boun Abdallah Dionne a occupé de hautes fonctions gouvernementales dont celle de Premier ministre de juillet 2014 au 14 mai 2019.

    Sous son magistère, le gouvernement a mis en œuvre le Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le référentiel des politiques publiques du pays.

    A partir de mai 2019, à la suite à la suppression de la fonction de Premier ministre au Sénégal, il continua d’assurer les activités de coordination du gouvernement en qualité de ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence du Sénégal, du 6 avril 2019 au 28 octobre 2020, date à laquelle il quitte le gouvernement.

    Il se lance en 2021 dans la consultation internationale avant d’être nommé en avril 2023, président du Conseil d’administration de la Banque industrielle pour le commerce et l’industrie (BICIS), d’où il démissionne, le 25 septembre de la même année, après avoir pris la décision de se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    En retrait du terrain politique, il est revenu au-devant de la scène avec sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle, en fin septembre 2023, après le choix porté par Macky Sall sur Amadou Bâ, comme candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY).

    Mahammad Boun Abdallah Dionne est candidat de la coalition ‘’Dionne2024’’. Il s’est engagé à ne faire qu‘’un seul mandat de 5 ans’’ s’il était élu.

    Mahammad Boune Abdallah Dionne est l’auteur de plusieurs publications et articles sur les stratégies de développement économique et social. Il a publié en 2023 ‘’Le lion, le papillon et l’abeille’’ un essai à travers lequel il réaffirme la souveraineté du continent et déconstruit les thèses impérialistes qui maintenaient l’Afrique dans l’asservissement et la dépendance aux puissances occidentales.

    L’ancien Premier ministre est aussi ingénieur informaticien et auditeur libre.

    Mahammad Boun Abdallah Dionne a été décoré du Grand-Croix de l’Ordre national du mérite et Officier dans l’Ordre national du Lion du Sénégal, Grand Officier dans l’Ordre de la Couronne de chêne du Grand-Duché de Luxembourg et Commandeur de l’organisation internationale de la Protection civile (OIPC-ICDO Genève). Il parle de couramment le français et l’anglais.

    AB/OID/AKS

  • SENEGAL-ELECTION-PREVENTION / Richard-Toll : une journée de dialogue communautaire pour prévenir les violences lors de la présidentielle

    SENEGAL-ELECTION-PREVENTION / Richard-Toll : une journée de dialogue communautaire pour prévenir les violences lors de la présidentielle

    Richard-Toll, 11 mars (APS) – Une journée de dialogue communautaire réunissant tous les acteurs pour une élection apaisée au Sénégal s’est tenue à Richard-Toll (nord), à l’initiative du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de l’ambassade du Canada et du projet Wanep-Sénégal.

    « Nous sommes ici dans le cadre d’un dialogue communautaire pour amener les différents participants à diagnostiquer un peu ce qui a été à l’origine des violences que la commune a connues dernièrement et essayer de trouver des solutions, pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus », a déclaré Alfred Gomis, coordinateur du projets Wanep- Sénégal, à l’ouverture de la rencontre organisée durant le week-end.

    M. Gomis a précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation en vue de la présidentielle du 24 mars prochain, avec l’objectif d’une élection paisible, calme et sans violence.

    Selon lui, cette journée est une occasion pour les participants de trouver des réponses en vue de prendre des mesures urgentes à travers des initiatives locales pour parvenir à des solutions pérennes.

    Jeswina Barboza, analyste du programme et coordinatrice cohésion sociale et prévention des conflits au PNUD, a souligné que cet organisme des Nations unies souhaite accompagner les communautés  dans différents secteurs de développement pour favoriser leur autonomisation et leur résilience.

    Elle a indiqué que les événements récents au Sénégal ont revêtu un caractère préoccupant, expliquant que c’est pourquoi le PNUD, en partenariat avec l’ambassade du Canada et le projet Wanep- Sénégal, a mis en place un projet axé sur la cohésion et la prévention des conflits.

    Cette initiative vise à rechercher des solutions à travers le dialogue en vue de faire en sorte que la cohésion sociale, qui fait du Sénégal un exemple en Afrique et partout ailleurs, puisse être consolidée et préservée, a-t-elle lancé

    OG/AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Boubacar Camara au contact de l’électorat de Pikine

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Boubacar Camara au contact de l’électorat de Pikine

    Pikine, 11 mars (APS) – Le candidat de la coalition ‘’Kamah 2024’’, Boubacar Camara, et ses militants et sympathisants ont arpenté dimanche plusieurs artères de Pikine, dans la banlieue de Dakar, lors d’une caravane ponctuée par un meeting.

    Tout le long de la route d’Icotaf qui accueille un marché hebdomadaire chaque dimanche, il a été salué par des marchands et des clients.

    Massés sur cette artère fréquentée de cette grande commune de la grande banlieue dakaroise, des habitants sont sortis pour regarder le passage de la caravane.

    Juchés sur leurs balcons ou debout devant leur maison, certains d’entre eux ont sorti leur appareil portable pour immortaliser le passage de la procession.

    Presque tous scandaient : ‘’Camara président ! Camara président !’’.

    Boubacar Camara a sillonné les artères de Pikine en compagnie de ses partisans et de leaders de sa coalition, dont son directeur de campagne, Arona Coumba Ndoffène Diouf, et des responsables locaux

    Tout le long du trajet, des militants et sympathisants de sa coalition se sont succédé pour assurer de leur engagement pour sa victoire au soir du 24 mars 2024.

    ‘’Camara 5ème président’’, scandaient-ils sans cesse, tout en louant les qualités d’homme d’Etat et de dévouement envers la Nation de leur candidat.

    SG/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba prône une fédération des énergies et des talents

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba prône une fédération des énergies et des talents

    Dakar, 10 mars (APS) – Amadou Ba, candidat de la mouvance présidentielle à l’élection présidentielle du 24 mars, appelle à une « fédération des énergies et des talents » autour d’un l’objectif commun : la victoire.

    « J’ai invité nos forces vives à fédérer leurs énergies et leurs talents vers notre objectif commun », a-t-il indiqué dans un message publié sur le réseau social X après le lancement officiel de sa campagne électorale.

    « C’est sous l’impulsion fervente de mon directoire de campagne et de ma famille politique, la coalition Benno Bokk Yakaar , que le coup d’envoi de ma campagne électorale pour la présidentielle 2024 a été donné », a-t-il ajouté.

    Il a fait part de sa « détermination, renforcée par l’exceptionnelle mobilisation des militants », afin que le 24 mars consacre sa victoire et celle de son camp.

    « Elle (la victoire électorale) sera celle de tous les sénégalais, pour que l’emploi massif des jeunes, le pouvoir d’achat des ménages soient une réalité, dans un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité », a assuré l’ancien Premier ministre.

    La campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars a officiellement démarré samedi à 00 heures.

    Caravanes, meetings, visites de proximité et présentation de programmes électoraux sont pour l’heure au menu des 19 candidats au scrutin du 24 mars.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-EUROPE-POLITIQUE / L’UE souligne la  »vitalité » et la  »résilience » des institutions et de l’Etat de droit au Sénégal

    SENEGAL-EUROPE-POLITIQUE / L’UE souligne la  »vitalité » et la  »résilience » des institutions et de l’Etat de droit au Sénégal

    Dakar, 8 mars (APS) – L’Union européenne, par la voix de la porte-parole de son Haut représentant pour les Affaires étrangères, a déclaré vendredi que les décisions du Conseil constitutionnel et de la Présidence du Sénégal fixant la date de l’élection présidentielle démontraient la vitalité et la résilience des institutions et de l’Etat de droit dans ce pays.

    ‘’Les décisions du Conseil constitutionnel et de la Présidence de la République ont fixé la date de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président le 2 avril prochain, et posent le cadre juridique de la continuité de l’Etat au-delà de cette date’’, a notamment indiqué Nabila Massrali dans une déclaration parvenue à l’APS.

    La porte-parole du Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, estime en même temps qu’elles mettaient ainsi fin à une période d’incertitude.

    Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé jeudi la tenue de l’élection présidentielle à la date du 24 mars. Se conformant à la décision du président de la République.

    Au total, dix-neuf candidats sont en lice pour briguer le fauteuil présidentiel. Le président sortant Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, a renoncé à postuler pour un nouveau mandat de cinq ans.

    Sa décision annoncée le 3 février, à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, d’abroger le décret par lequel il avait convoqué les électeurs le 25 février a plongé le Sénégal dans une crise politique et institutionnelle sans précédent.

    Il s’en est suivi des développements en lien avec des procédures et des scenari faisant penser à un jeu d’échec qui s’est soldé jeudi par la confirmation par le Conseil constitutionnel de la date du 24 mars pour la tenue d’une élection présidentielle. La juridiction, se rangeant, après avoir fixé la date du 31 mars, à la décision prise la veille par le chef de l’Etat.

    La campagne électorale pour le scrutin du 24 mars démarre officiellement samedi à 00 heure.

    L’Union européenne se félicite que les citoyens sénégalais puissent ainsi choisir leurs dirigeants politiques par la voie électorale dans les délais impartis, et appelle tous les acteurs institutionnels, politiques et de la société civile à s’engager en faveur d’une campagne électorale pacifique, pour la tenue d’élections crédibles et transparentes dans le respect des droits et libertés fondamentaux, rapporte le document.

    Nabila Massrali assure par ailleurs que l’UE poursuivra son appui au processus électoral à travers notamment sa mission d’observation électorale, comme le Sénégal l’y avait invité.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / ‘’Aar Sunu election » réclame une  »personnalité neutre » pour l’organisation de la présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / ‘’Aar Sunu election » réclame une  »personnalité neutre » pour l’organisation de la présidentielle

    Dakar, 8 mars (APS) – ‘’Aar Sunu election’’ (protégeons notre élection), une plateforme regroupant des organisations se réclamant de la société civile, a proposé vendredi que l’élection présidentielle du 24 février soit organisée sous la direction d’une personnalité neutre afin d’en garantir son caractère équitable.

    ‘’Dans la perspective de l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024, la plateforme appelle à ce que le scrutin soit équitable, organisé sous la direction d’une personnalité neutre’’, ont indiqué les responsables de la plateforme dans une déclaration parvenue à l’APS.

    Au Sénégal, bien qu’une Commission électorale nationale autonome (CENA) est partie prenante à tous les processus électoraux, l’organisation de tout scrutin est sous la conduite du ministère de l’Intérieur et de l’administration territoriale.

    Réagissant à la confirmation de la tenue de l’élection présidentielle à la date du 24 mars,  »Aar Sunu election » invite toutes ‘’toutes les parties prenantes et les observateurs internationaux à œuvrer pour des élections libres et transparentes’’.

    Les responsables de la coalition d’acteurs et d’organisations se réclamant de la société civile n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction profonde à la suite de la décision prise par le Conseil constitutionnel de rejeter les conclusions du dialogue national.

     »Aar Sunu élection » et plusieurs autres structures avaient, en même temps que seize des dix-neuf candidats à l’élection présidentielle, refuser de participer à ces concertations initiées par le président de la République.

    Cette rencontre était officiellement destinée à trouver des solutions à la crise politique que traverse le pays depuis l’interruption du processus électoral à la veille de l’ouverture de la campagne électorale pour le scrutin qui devait initialement être organisé le 25 février dernier.

     »Les décisions du Conseil constitutionnel marquent une étape décisive pour la démocratie et le respect de la volonté populaire et illustrent l’engagement de cette haute juridiction à préserver l’intégrité du processus électoral et à maintenir l’ordre constitutionnel’’, ont estimé les membres de  »Aar Sunu election ».

    La structure invite par conséquent tous les citoyens sénégalais attachés à la justice et à l’état de droit à soutenir le Conseil qui a démontré son importance dans la préservation de l’ordre constitutionnel.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats recalés promettent une saisine de la Cour suprême contre le décret convoquant le corps électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats recalés promettent une saisine de la Cour suprême contre le décret convoquant le corps électoral

    Dakar, 8 mars (APS) – Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), regroupant des candidats recalés à l’élection présidentielle, a fait part vendredi, à Dakar, de sa décision de saisir la Cour suprême afin de faire annuler le décret convoquant le corps électoral pour le scrutin du 24 mars.

    ‘’Nous attaquerons dès lundi le décret de convocation du collège électoral et de tout autre décret concernant cette élection du 24 mars pour excès de pouvoir devant la Cour suprême avec demande de sursis à exécution’’, ont-t-il indiqué lors d’une conférence de presse.

    Dans une déclaration lue devant des journalistes, par Mayoro Faye, mandataire du candidat recalé, Karim Meissa Wade, le FDPEI, déplore ‘’l’attitude de mépris affichée par le Conseil constitutionnel à l’égard des candidats qui ont été parrainés et soutenus par au moins 40 % du collège électoral du pays’’.

    La posture de rejet des conclusions du dialogue national adoptée par la haute juridiction et la signature par le chef de l’Etat d’un décret convoquant le corps électoral et d’un autre fixant la période de la campagne électorale, loin de résorber la crise, en rajoutent, ont soutenu les membres du FDPEI.

    ‘’Plutôt que d’aller dans un sens d’écoute et de prise en compte des demandes raisonnables et faisables des candidats spoliés et de Monsieur Karim Meissa Wade, le Conseil constitutionnel décide d’imposer une marche forcée à tout le peuple sénégalais pour une élection le 24 mars 2024 qui n’en sera pas une’’, a averti le Front démocratique pour une élection inclusive.

    Par la voix du mandataire du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), le FDPEI appelle l’ensemble de ses militants sympathisants à  »se tenir prêt pour répondre à tout mot d’ordre de nature à montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés ».

    ‘’Ce sont des acteurs politiques portant l’espoir de millions de Sénégalais qu’on veut rejeter comme des malpropres au nom de la paix et de la stabilité’’, a estimé Mayoro Faye.

    AKS/OID

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Campagne électorale et Ramadan : Thierno Alassane Sall promet de « s’adapter au contexte »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Campagne électorale et Ramadan : Thierno Alassane Sall promet de « s’adapter au contexte »

    Dakar, 8 mars (APS) – Thierno Alassane, candidat à la présidentielle du 24 mars, a annoncé, vendredi, que sa formation politique, la République des valeurs, va s’adapter au contexte de la prochaine campagne électorale qui va en grande partie coïncider avec la période du Ramadan.

    “Notre culture religieuse semble ne pas être compatible avec beaucoup d’animations, ce qui est le cas pour une bonne campagne électorale. Mais, nous allons essayer de nous adapter à cette situation », a-t-il déclaré.

    Le leader de la République des valeurs s’exprimait après l’enregistrement de sa première déclaration de campagne dans les studios de la Radiodiffusion Télévision sénégalaise, RTS.

    “On est en train de réfléchir, c’est une période qui sera très compliquée parce que les meetings constituent en général la force principale de la campagne électorale et les meetings ont lieu normalement entre 18H et 19H, donc presque à l’heure de la rupture du jeûne », a-t-il indiqué.

    “Mais au-delà, il y a les dévotions que les Sénégalais font quand ils sont en période de Ramadan mais, de toutes les façons, on va s’adapter », a-t-il promis.

    Le leader de la République des valeurs a déploré le raccourcissement de la durée de la campagne électorale, relevant la difficulté des candidats à faire le tour du Sénégal en un temps réduit.

    “Les délais ont été terriblement raccourcis d’une semaine. Vous imaginez faire le tour du Sénégal, aller dans la chaleur de Tamba ou de Matam et vouloir faire sortir les gens entre 15h ou 16 h », s’est-il offusqué.

    Il estime que « c’est dommage pour la démocratie sénégalaise », rappelant que « la démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ». Ce qui signifie qu’en « un certain moment donné, on redonne la parole au peuple en allant vers lui, en l’écoutant, en lui présentant des projets et en lui donnant des  possibilités de choix ».

    La campagne pour l’élection présidentielle du 24 mars débute samedi et se prend fin le 22 mars.

    ABD/ASG/OID

  • SENEGAL-CAMPAGNE-MEDIAS / Journal de la campagne : les candidats démarrent les enregistrements vendredi à la RTS

    SENEGAL-CAMPAGNE-MEDIAS / Journal de la campagne : les candidats démarrent les enregistrements vendredi à la RTS

    Dakar, 7 mars (APS) – La Radio télévision sénégalaise (RTS, chaine publique), va procéder, vendredi et samedi, à l’enregistrement des messages des 19 candidats à l’élection présidentielle du 24 mars pour les besoins de l’émission  »Journal de la campagne », supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a appris l’APS de source officielle.

    « L’enregistrement de la première déclaration de campagne des candidats est fait obligatoirement dans les studios de la RTS, le vendredi 8 et le samedi 9 mars 2024 suivant l’ordre de tirage retenu par le CNRA en présence des mandataires des candidats, suivant aussi le planning horaire fixé par la RTS qui sera remis aux mandataires’’, a indiqué l’organe de régulation de l’audiovisuel dans un communiqué.

    Les enregistrements seront diffusés à partir de dimanche. L’émission va être diffusée en deux tranches, à 18 heures 30 pour la première et 20 heures 40 pour la seconde.

    La campagne électorale doit officiellement s’ouvrir dimanche à 00 heure et sera clôturée le 22 mars à minuit, a rappelé le CNRA.

    Elle fait savoir qu’en cas deuxième tour de scrutin, le temps d’antenne de sept (07) minutes mis à la disposition des candidats est diffusé en une (01) tranche, tous les jours à partir de 21 heures.

    ABD/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Déthié Fall veut un ministre de l’Intérieur  »neutre et consensuel »

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Déthié Fall veut un ministre de l’Intérieur  »neutre et consensuel »

    Dakar, 7 mars (APS) – Le candidat à l’élection présidentielle Déthié Fall invite le président Macky Sall à choisir un ministre de l’Intérieur  »neutre, indépendant et consensuel » en vue d’une bonne organisation du scrutin prévu le 24 mars, se disant prêt à accepter de réduire la durée de la campagne électorale à 15 jours, contre les 21 prévus par la loi électorale.

     »Compte tenu de tout ce que nous avons traversé, il nous faut un ministère qui sera à la hauteur des enjeux du moment », a notamment déclaré le leader de la cotation  »Déthié fall2024 » lors d’une rencontre avec des journalistes.

    Selon lui, le contexte exige un ministre de l’intérieur  »neutre, indépendant et consensuel pour l’organisation d’une élection présidentielle crédible », afin d’éviter d’éventuelles  »crises post électorales ».

    Poursuivant, il s’est félicité de la décision du Conseil constitutionnel de proposer la date du 31 mars, après avoir été saisi par des candidats à l’élection présidentielle de 2024 devant ce qu’ils appelaient  »la carence du président sortant à prendre un décret convoquant le corps électoral ».

     »Il est aujourd’hui question de tourner une page », a-t-il martelé, relevant que sa coalition est prête à accepter  »le sacrifice allant dans le sens de réduire la durée de la campagne électorale à 15 jours », contre les 21 prévus par la loi électorale du pays.

    Déthié Fall a aussi réaffirmé son  »opposition catégorique » à la loi d’amnistie, adoptée hier par l’Assemblée nationale.

    De son point de vue, il va falloir que  »justice soit faite et la vérité connue sur les pertes en vies humaines et en dégâts matériels avant d’envisager une loi d’amnistie générale » couvrant la période du 1er février 2021 au 25 février 2024.

    A ce titre, Déthié Fall a promis de  »revenir  sur cette loi pour l’abroger » s’il est élu par les Sénégalais.

    L’Assemblée nationale a voté, mercredi soir, le projet de loi portant amnistie générale des faits de violences en lien avec la politique, survenus entre février 2021 et février 2024.

    En tout, 95 députés ont voté pour l’adoption du projet d’amnistie générale, 49 ont voté contre et 2 députés se sont abstenus.

    Les députés ont adopté aussi à la majorité l’ensemble des articles du projet de loi.

    Le projet de loi adopté en Conseil des ministres le 28 février avait été agité par le chef de l’Etat à l’ouverture du dialogue national organisé les 26 et 27 février au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.

    De nombreuses personnes ont perdu la vie ou été blessées lors de manifestations violentes ayant secoué le Sénégal depuis le déclenchement de procédures judiciaires à l’encontre de l’opposant, Ousmane Sonko, accusé de  »viols répétitifs et menaces de mort » par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage à Dakar.

    Dans l’exposé des motifs, le gouvernement a évoqué un besoin d’apaiser le  »climat politique et social », de renforcer  »la cohésion nationale » et de consolider  »le dialogue national », mais aussi permettre à  »certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique ».

    SMD/OID/ASB/AKS