Pas d’élections sans Karim Wade ! Déclaration de Mamadou Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement. Selon lui, il faut une reprise du processus électoral.
Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX
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SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats ‘’spoliés’’ appellent à la reprise du processus électoral
Diamniadio, 26 fév (APS) – Des candidats à l’élection présidentielle estimant avoir été ‘’spoliés’’ de leurs parrainages ont souhaité la reprise du processus électoral, ce qui, selon eux, sera un gage d’‘’élections inclusives’’ et permettra de ‘’réparer des injustices’’.
‘’On doit reprendre le processus électoral dans les plus brefs délais’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam, s’exprimant au nom du candidat Karim Wade, lors de l’ouverture du dialogue national organisé par le président de la République pour, entre autres objectifs, trouver une date consensuelle de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 et reportée sine die.
Pour Mamadou Lamine Thiam, il est possible de reprendre le processus et d’arriver à ce que l’élection se tienne ‘’d’ici au mois de mai’’. ‘’On peut le faire dans le cadre de la légalité’’, a-t-il assuré en invoquant le code électoral.
‘’Il y a des délais dans lesquels on doit organiser des élections’’, a insisté M. Thiam, laissant entendre que l’élection présidentielle ne peut être organisée d’ici au 2 avril prochain, date de la fin du mandat de Macky Sall, qui a déclaré ne pas vouloir être candidat au scrutin à venir.
Dix-sept des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, de même que des leaders de la société civile, ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette concertation pour fixer une nouvelle date de la présidentielle.
‘’Plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés
Alioune Sarr, se présentant comme un candidat ‘’spolié’’, est allé dans le même sens en jugeant ‘’inacceptable’’ que des candidats soient écartés simplement parce que les clés USB contenant leurs parrainages n’étaient pas exploitables.
Le député Cheikh Abdou Bara Mbacké, candidat se trouvant dans la même situation que les premiers, a réclamé avec insistance la reprise du processus électoral.
Il a fait valoir que ‘’plus de 900.00 électeurs’’ se trouvent lésés.
Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.
Le président de la République a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024, ce qui a ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.
Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.
CS/BK/ESF
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VIDEO / Loi d’amnistie: La position tranchée d’Abdou Mbow …
Le chef de l’Etat a informé qu’il va saisir l’Assemblée nationale pour un projet de loi d’amnistie portant sur les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Une initiative que le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow compte accompagner.
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VIDEO / Dialogue national: Le candidat BBY vote pour une élection présidentielle dans les meilleurs délais
Le Sénégal doit tenir “vite” son élection présidentielle, “dans la paix et le respect des institutions de la République”, a déclaré lundi Amadou Ba, candidat de BBY, lundi lors de l’ouverture du dialogue national. Le premier ministre, par ailleurs candidat à la présidentielle de conclure qu’il est un partisan acharné du dialogue, un partisan acharné de la paix.
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VIDEO / Dialogue national: la présidente du HCDS invite la classe politique au dialogue
La présidente du Haut conseil du Dialogue Social au Sénégal s’est prononcée sur le dialogue national en invitant l’opposition à répondre à l’invite du président Macky Sall. Mme Innonce Ntap Ndiaye demande aux candidats et autres partis politiques à rejoindre la table du dialogue .
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VIDEO / Loi d’amnistie: le président Macky Sall annonce la saisine de l’assemblée nationale…
« Je saisirai l’Assemblée nationale dès ce mercredi d’une loi d’amnistie sur les faits se rapportant aux manifestations politiques entre 2021 et 2024 », a déclaré, le président Macky Sall. Il a en fait l’annonce lundi, lors de l’ouverture du dialogue nationale.
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SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / Mahammed Boun Abdallah Dionne salue l’idée du dialogue national
Diamniadio, 26 fév (APS) – L’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, candidat à l’élection présidentielle, juge que « rien ne doit être de trop, dans le respect des principes de droit, pour trouver une solution devant assurer l’apaisement » et « la réconciliation » nationale.
Intervenant, lundi, à l’ouverture des travaux de la première journée du dialogue national, il a félicité le président de la République pour avoir organisé cette concertation qu’il a initiée en vue de trouver une date consensuelle pour la tenue de la présidentielle devant initialement se tenir le 25 février avant d’être reportée sine die.
« Rien ne doit être de trop dans le respect des principes de droit pour trouver une solution devant assurer l’apaisement et la paix sociale et la réconciliation », a plaidé Mahammed Boun Abdallah Dionne, en présence des membres du gouvernement et de plusieurs acteurs politiques.
Des chefs religieux, représentants de syndicats et d’organisations de la société civile et des candidats recalés ont répondu à l’appel du président de la République.
Cette concertation devrait permettre au pays de trouver les moyens de résoudre la crise politique qu’il traverse depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Mahammed Boun Abdallah Dionne estime qu’il est opportun d’accompagner cette initiative pour arriver à la fixation de la date de l’élection présidentielle.
Selon lui, il est important que le processus électoral se poursuive.
Dix-sept des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas participer à cette rencontre, de même que plusieurs franges d’acteurs se réclamant de la société civile.
Le Sénégal est en proie à une crise politique née de l’annonce du report de l’élection présidentielle devant déboucher sur le choix d’un successeur au président Macky Sall, au pouvoir depuis 2012 et qui a renoncé à briguer un nouveau mandat de 5 ans.
Vendredi, seize des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont fait part de leur décision de ne pas répondre au dialogue convoqué par le chef de l’Etat.
La convocation de cette concertation est le procédé choisi par Macky Sall préalablement à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.
Il s’était notamment engagé, le 16 février, à pleinement exécuter une décision du Conseil constitutionnel invitant les autorités compétentes à fixer une date pour l’élection présidentielle, après que la juridiction a constaté l’impossibilité de l’organiser le 25 février, comme initialement prévue.
Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel a jugé « contraire à la Constitution », une loi adoptée par l’Assemblée nationale, repoussant au 15 décembre prochain la tenue du scrutin.
Cette loi parlementaire a été votée le 5 février, deux jours après que le président de la République a annoncé, lors d’un discours à la nation, l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes le 25 février.
En prenant cette décision, le 3 février, il avait invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.
SG/BK/AKS
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SENEGAL-POLITIQUE / Amadou Ba : « Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions »
Diamniadio, 26 fév (APS) – Le Sénégal doit tenir « vite » son élection présidentielle, « dans la paix et le respect des institutions de la République », a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), lundi, à Diamniadio (ouest).
« Ma préoccupation, c’est surtout le pays. Nous devons aller vite à l’élection, dans le respect des institutions, dans la paix aussi », a dit M. Ba en prenant part au dialogue national, au centre international de conférences Abdou-Diouf.
À son avis, les leaders politiques doivent discuter en veillant au respect des institutions, des lois et règlements du pays, pour parvenir à des consensus, concernant la date du scrutin présidentiel et les autres questions de la concertation.
« Aujourd’hui, nous devons dialoguer. En ce qui me concerne, je suis un partisan acharné du dialogue, un partisan acharné de la paix. De ce point de vue, je salue cette initiative », a dit le chef du gouvernement.
Des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, de collectivités territoriales, de l’Administration publique, d’organisations de la société civile et de syndicats de travailleurs prennent part au dialogue national de deux jours.
Des candidats dont les dossiers ont été rejetés par le Conseil constitutionnel sont venus prendre part à la concertation.
Selon Macky Sall, le but de cette rencontre est de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle.
Une amnistie relative aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024 fait partie des questions à aborder, selon le chef de l’État.
Il a organisé le dialogue national après avoir interrompu le processus devant conduire à la tenue de l’élection, dimanche 25 février 2024, et ouvert la voie à une controverse sans précédent, concernant le scrutin présidentiel au Sénégal.
Le Conseil constitutionnel, en plus d’avoir annulé une loi votée par l’Assemblée nationale en vue du report de l’élection au 15 décembre prochain, a demandé au chef de l’État d’organiser le scrutin le plus vite possible.
Seize des 19 candidats dont les dossiers sont déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont refusé de participer à cette concertation.
Des organisations de la société civile se sont abstenues aussi d’y prendre part.
ABD/ESF/BK
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VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad
Venu répondre à l’appel du chef de l’État, le président de l’Ong Jamra, Mame Makhtar Gueye, pense que le dialogue est la seule issue pour sortir de l’impasse politique. Il a magnifié la décision du chef de l’État en appelant au dialogue.
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VIDEO / Cérémonie d’ouverture du dialogue national au Cicad
L’église a répondu à l’appel du chef de l’État. Le président du conseil national des laïcs du Sénégal a souligné la nécessité pour l’ensemble des acteurs de discuter afin de sortir de l’impasse.