Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats à l’élection présidentielle prônent le respect des principes constitutionnels

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats à l’élection présidentielle prônent le respect des principes constitutionnels

    Dakar, 16 fév (APS) – Des candidats à l’élection  présidentielle initialement prévue le 25 févier ont appelé les autorités chargées de l’organisation du scrutin, vendredi, à Dakar, à veiller au respect des principes constitutionnels, après la décision du Conseil constitutionnel annulant son report.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    M. Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    Il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Les acteurs politiques appelés à ‘’faire preuve d’ingéniosité et de dépassement’’

    ‘’En rejetant la loi et le décret, le Conseil [constitutionnel] nous dit qu’on poursuit le processus. Donc, ce sont les 20 candidats retenus qui iront à l’élection. Ces candidats, avec tous les autres, devront se battre pour que les normes constitutionnelles soient respectées’’, a déclaré l’un des candidats, Khalifa Sall, lors d’une conférence de presse.

    ‘’Beaucoup d’entre nous s’attendaient à ce que le Conseil constitutionnel décide des délais et modalités de l’élection, mais ce n’est pas son rôle. L’organisation de l’élection relève maintenant des acteurs […] identifiés, en l’occurrence les députés et les autres acteurs politiques’’, a-t-il ajouté.

    L’ancien maire de Dakar invite les leaders politiques à ‘’faire preuve d’ingéniosité, de dépassement et de responsabilité, pour que la démocratie sénégalaise soit préservée’’.

    Khalifa Sall, leader de la coalition Taxuwu Senegaal a salué ‘’cette décision du Conseil constitutionnel, dont les décisions ne sont pas susceptibles de recours et sont applicables au chef de l’État et aux autres entités de la République’’.

    Le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall, candidat de La République des valeurs (opposition), estime qu’‘’il s’agit incontestablement de l’une des plus belles victoires enregistrées par le Sénégal depuis fort longtemps’’.

    ‘’Un grand jour pour la démocratie sénégalaise’’

    ‘’En Afrique et dans le monde, elle résonnera fortement et pour longtemps’’, a-t-il écrit sur sa page Facebook.

    Le candidat de la coalition Gakou 2024, El Hadji Malick Gakou, parle, lui, d’une ‘’décision historique’’.

    ‘’Le Conseil constitutionnel vient de dire le droit pour le respect de la Constitution. Je salue ce grand jour pour la démocratie sénégalaise’’, a-t-il souligné sur Facebook en appelant à la poursuite du processus électoral pour trouver une nouvelle date du scrutin, avec les exigences de la Constitution et du code électoral.

    Sur le même réseau social, Anta Babacar Ngom, leader de l’Alliance pour la relève citoyenne, également candidate à l’élection présidentielle, a salué à son tour la décision du Conseil constitutionnel et réaffirmé son attachement aux principes démocratiques.

    Elle a insisté sur la tenue de l’élection avant le 2 avril, date marquant la fin du mandat du président sortant.

    Statuant sur trois requêtes visant à maintenir la date initialement prévue, le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle.

    ‘’La loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, adoptée […] par l’Assemblée nationale en sa séance du 5 février 2024, est contraire à la Constitution’’, écrivent les membres de cette haute juridiction dans la même décision.

    ‘’Le décret […] du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé’’, ajoutent-ils

    ABD/ADL/BK/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Paris invite les leaders politiques sénégalais à l’apaisement

    SENEGAL-FRANCE-POLITIQUE / Paris invite les leaders politiques sénégalais à l’apaisement

    Dakar, 16 fév (APS) – Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a déclaré, vendredi, encourager les leaders politiques sénégalais à travailler à l’apaisement de la tension engendrée par le report de l’élection présidentielle.

    ‘’La France encourage tous les acteurs sénégalais à travailler à l’apaisement du climat politique, conformément à la longue tradition démocratique du Sénégal’’, lit-on dans une déclaration publiée par ledit ministère sur le réseau social X.

    La diplomatie française lance cet appel à la suite de la décision rendue jeudi par le Conseil constitutionnel du Sénégal, qui annule le report de l’élection présidentielle.

    La haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain le scrutin.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février prochain.

    ‘’La France prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à respecter la décision’’ de ladite institution ‘’dans son entièreté’’.

    Le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères invite aussi les autorités sénégalaises à ‘’organiser l’élection dans les meilleurs délais’’.

    Vendredi, Macky Sall s’est engagé ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report du scrutin présidentiel.

    Il a promis de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de cette élection, selon un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République, Yoro Dia.

    ‘’Une élection libre, transparente et inclusive’’

    Le Sénégal est confronté à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes, le 25 février, pour l’élection de son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive, dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont trouvé la mort en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants de l’opposition placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall promet de ‘’faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Macky Sall promet de ‘’faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 16 fév (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est engagé, vendredi, ‘’à faire pleinement exécuter’’ la décision du Conseil constitutionnel annulant le report de l’élection présidentielle, a-t-on appris du ministre, porte-parole de la présidence, Yoro Dia.

    Dans un communiqué de ce dernier, le chef de l’État a promis en même temps de mener, ‘’sans tarder’’ et ‘’dans les meilleurs délais’’, les ‘’consultations nécessaires’’ pour l’organisation de l’élection présidentielle.

    Le Conseil constitutionnel, après avoir reçu des recours introduits à son greffe par des députés et des candidats à l’élection présidentielle opposés au report du scrutin, a invité les autorités à organiser dans les meilleurs délais le scrutin initialement prévu le 25 février prochain.

    Dans une décision rendue jeudi, cette haute juridiction a jugé ‘’contraire à la Constitution’’ la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Elle a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    Le mandat en cours du chef de l’État prend officiellement fin le 2 avril prochain.

    ‘’Le président de la République a pris acte de cette décision qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit tels que consacrés par la Constitution sénégalaise’’, lit-on dans un communiqué du ministre, porte-parole de la présidence de la République.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a souhaité l’organisation d’‘’un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé’’.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants placés en détention depuis plusieurs mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/OID/ESF

  • SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington dit espérer que les électeurs sénégalais vont ‘’se rendre aux urnes très bientôt’’

    SENEGAL-ETATSUNIS-POLITIQUE / Washington dit espérer que les électeurs sénégalais vont ‘’se rendre aux urnes très bientôt’’

    Dakar, 16 fév (APS) – Les Etats-Unis d’Amérique ont salué, vendredi, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal d’annuler le report de l’élection présidentielle, en faisant en même temps part de leur souhait de voir les électeurs sénégalais ‘’se rendre très bientôt aux urnes’’.

    ‘’Nous nous réjouissons de la décision du Conseil constitutionnel de remettre le Sénégal sur la voie d’une élection présidentielle dans les délais’’, indique le Bureau des affaires africaines du Département d’Etat américain.

    Dans un message publié sur le réseau social X, la diplomatie américaine dit espérer que les citoyens sénégalais auront l’occasion de se rendre aux urnes très bientôt.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    La Haute juridiction a également  invité les autorités compétentes à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la Nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le Conseil constitutionnel invite les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Le Conseil constitutionnel invite les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle ‘’dans les meilleurs délais’’

    Dakar, 16 fév (APS) – Le Conseil constitutionnel a invité les autorités compétentes à organiser, dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle initialement fixée au 25 février.

    ‘’Le Conseil constitutionnel, constatant l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais’’, lit-on dans la décision de la juridiction rendue publique jeudi dans la soirée.

    Le Conseil constitutionnel a jugé contraire à la Constitution la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

    “La loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, adoptée […] par l’Assemblée nationale en sa séance du 5 février 2024, est contraire à la Constitution”, écrivent les membres de cette haute juridiction dans la même décision.

    “Le décret […] du 3 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est annulé”, ajoutent-ils.

    Les membres du Conseil constitutionnel avaient reçu trois requêtes visant à maintenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue.

    L’une des requêtes a été déposée par 40 députés, dont Mouhamed Ayib Salim Daffé et Samba Dang.

    Une autre requête émanait de 17 autres députés, dont Babacar Mbaye.

    Une troisième requête a été déposée au Conseil constitutionnel par El Hadji Malick Gakou, Cheikh Tidiane Dièye, Habib Sy, Bassirou Diomaye Faye, El Hadji Mamadou Diao, Thierno Alassane Sall et Daouda Ndiaye, tous des candidats à l’élection présidentielle.

    Les dossiers de candidature de ces sept personnalités ont été jugés recevables par le Conseil constitutionnel, comme ceux de 13 autres candidats, avant l’annulation, par Macky Sall, du décret avec lequel il a convoqué les électeurs aux urnes le 25 février prochain.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la Nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel

    Dakar, 16 fev (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) a exhorté vendredi les parties prenantes à la crise politique au Sénégal à respecter la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle.

     »La commission de la Cedeao exhorte toutes les parties prenantes à respecter la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal relative au report de l’élection présidentielle », indique l’organisation communautaire dans un communiqué rendu public jeudi.

    La veille au soir, le Conseil constitutionnel du Sénégal, a notamment jugé  »contraire à la Constitution » la loi reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle sénégalaise.

    Il a annulé en même temps le décret avec lequel Macky Sall a renoncé à la convocation des électeurs aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République, le 25 février.

     »La Commission de la Cedeao prend acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel du Sénégal le 15 février 2024 relative au report de l’élection présidentielle au Sénégal et demande aux autorités compétentes de fixer la date pour la tenue de l’élection présidentielle conformément à cette décision’’, a-t-on appris par la même source.

    Déclarant suivre l’évolution de la situation, le Cedeao invite toutes les parties prenantes au respect de l’Etat de droit afin de garantir la tenue d’une élection libre, inclusive et transparente.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé avoir annulé le décret appelant les Sénégalais à élire son successeur.

    En prenant cette décision, le 3 février, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à “un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé”.

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant le scrutin présidentiel au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Au moins trois personnes ont perdu la vie à Dakar et Ziguinchor en marge de heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au report de l’élection présidentielle.

    Jeudi, un grand nombre d’activistes et de militants en détention depuis des mois pour plusieurs chefs d’accusation ont bénéficié d’une liberté provisoire.

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / L’Ordre des avocats appelle au respect de la constitution pour préserver l’Etat de droit

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / L’Ordre des avocats appelle au respect de la constitution pour préserver l’Etat de droit

    Dakar, 15 fév (APS) – L’Ordre des avocats du Sénégal, se prononçant sur la crise née du report de la prochaine présidentielle, appelle à « remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations », en vue de « préserver les fondements de l’Etat de droit » par le « respect scrupuleux » de la Constitution et des droits qu’elle consacre au citoyen.

    « Le barreau du Sénégal appelle au respect scrupuleux de la loi fondamentale et des droits qu’elle consacre au citoyen », écrit l’Ordre des avocats du Sénégal dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS.

    Pour ce faire, ajoute le communiqué, « il ne suffira pas d’ouvrir des concertations entre seuls acteurs de la classe politique ni de trouver des solutions ponctuelles à des questions structurelles profondes ».

    « Il s’agit surtout, pour préserver les fondements de l’Etat de droit, de remettre le citoyen et la République au centre des préoccupations afin de trouver autour de l’intérêt supérieur de la nation les raisons de taire les divergences partisanes et de rendre compatibles les ambitions proclamées pour le peuple sénégalais », peut-on lire dans ce communiqué.

    « Une nouvelle fois, le jeu et les enjeux politiques convoquent les organisations et les institutions républicaines de notre pays mais aussi et surtout le peuple profond, silencieux et majoritaire à démontrer leur capacité à démontrer leur capacité à appréhender cette crise et à en sortir le peuple sénégalais indemne et uni », estime l’Ordre des avocats, en allusion à la situation politique prévalant actuellement au Sénégal.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

    « Soucieux de la préservation des valeurs de l’Etat de droit et rigoureusement attaché aux principes de légalité, le Barreau du Sénégal proscrit toute atteinte à l’ordre constitutionnel qui viole les principes démocratiques et pourrait installer le pays dans un cercle de violence et d’insécurité majeure », lit-on encore dans ce communiqué.

    L’Ordre des avocats, rappelant la « longue tradition de légalité » du Sénégal, dit condamner « vigoureusement toute violence dans l’espace social » et déplore les dégâts matériels ainsi que les pertes en vies humaines, tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées.

    « Le constat intangible dans la situation que nous vivons actuellement est que le citoyen, le peuple, n’est qu’une variable d’ajustement pour les acteurs politiques qui rusent avec les principes du vivre en commun », déplore la structure disciplinaire et déontologique des avocats. 

    Or, fait valoir l’Ordre des avocats du Sénégal, les intérêts du peuple sénégalais « ne peuvent se mesurer à l’aune des objectifs et attentes politiques ou des défaillances dans l’application de la règle de droit ».

    NSS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / L’opposant Mamadou Lamine Diallo dit avoir échangé avec Macky Sall sur la situation du pays

    SENEGAL-POLITIQUE-CONCERTATION / L’opposant Mamadou Lamine Diallo dit avoir échangé avec Macky Sall sur la situation du pays

    Dakar, 15 fév (APS) – Le député de l’opposition Mamadou Lamine Diallo, candidat à l’élection présidentielle, a déclaré avoir échangé jeudi avec le chef de l’Etat, Macky Sall, sur la situation politique que traverse le pays.

    Dans un message publié sur le réseau social X, le président du Mouvement Tekki a notamment assuré avoir été invité en audience cet après-midi au palais de la République.

    « Nous avons échangé sur la situation politique que vit notre pays et la géopolitique », a indiqué M. Diallo.

    Le Sénégal fait face à une crise politique depuis que Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    Des candidats au scrutin présidentiel et des députés ont saisi le Conseil constitutionnel en vue de l’annulation de la décision du président de la République et l’organisation du vote à la date initialement prévue.

     AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Liberté provisoire pour de nombreux activistes et acteurs politiques (avocat)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Liberté provisoire pour de nombreux activistes et acteurs politiques (avocat)

    Dakar, 15 fév (APS) – Un nombre important d’activistes détenus depuis plusieurs mois pour divers chefs d’accusation en lien avec des activités politiques ont bénéficié, jeudi, d’une liberté provisoire, a confirmé à l’APS un de leurs avocats.

    Ils ont été remis en liberté sur initiative du procureur qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a expliqué Me Moussa Sarr lors d’un entretien téléphonique avec l’APS.

    Me Sarr représente vingt-cinq des détenus ayant bénéficié de cette mesure, dont des membres du parti dissous Pastef et des activistes bien connus dans l’espace public.

    Le chef de l’État, Macky Sall, s’était engagé récemment à mettre en œuvre « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation ».

    Il a fait cette annonce au lendemain de troubles engendrés par le report annoncé de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Macky Sall a annoncé, le 3 février dernier, avoir annulé le décret convoquant les Sénégalais aux urnes le 25 février prochain pour l’élection d’un nouveau président de la République.

    En prenant cette décision, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    S’adressant à la nation, le chef de l’État a appelé à « un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    L’Assemblée nationale a voté, deux jours plus tard, une proposition parlementaire reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Lors du vote, des députés protestant contre cette proposition et le report du scrutin ont été expulsés de l’hémicycle par la Gendarmerie nationale.

    AKS/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / La FSF dit n’avoir pas reçu la notification d’une sanction de la CAF contre Krépin Diatta

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / La FSF dit n’avoir pas reçu la notification d’une sanction de la CAF contre Krépin Diatta

    Dakar, 14 fév (APS) – La Fédération sénégalaise de football (FSF) a déclaré mercredi n’avoir encore reçu aucune notification d’une sanction de la Confédération africaine de football (CAF) à l’encontre de l’international sénégalais Krépin Diatta.

    La FSF a tenu à faire cette précision à la suite d’informations faisant état de la volonté de la CAF de suspendre le joueur pour quatre matchs.

    Selon plusieurs médias, la Confédération africaine de football aurait infligé une suspension à Diatta pour quatre matchs, dont deux avec sursis, et une amende de ‘’plusieurs millions de francs CFA’’.

    D’après les mêmes informations, le footballeur sénégalais aurait traité un officier chargé des médias à la CAF de ‘’corrompu’’, après l’élimination du Sénégal par la Côte d’Ivoire aux huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations.

    Le milieu sénégalais de Monaco (France) a ‘’effectivement fait l’objet d’une procédure d’enquête disciplinaire ouverte par la CAF’’, en lien avec les faits en question, reconnaît la Fédération sénégalaise de football.

    ‘’Des écarts de comportement sujets à des sanctions’’

    Krépin Diatta a répondu par écrit à la demande d’explication de la CAF et a fait l’objet d’une audition par un jury disciplinaire, le 5 février dernier, selon la FSF.

    La Fédération sénégalaise de football affirme que Diatta a ‘’réfuté les allégations portées contre lui, concernant les accusations de corruption de la CAF’’.

    Depuis cette audition, ‘’ni Krépin Diatta ni la FSF n’ont reçu la notification officielle d’une quelconque décision sur cette affaire par quelque moyen que ce soit’’, ajoute le communiqué.

    ‘’La FSF informe l’opinion qu’elle suit le dossier dans le strict respect des règles disciplinaires de la CAF et en étroite collaboration avec son joueur, qui n’a jamais eu à connaître dans sa carrière des écarts de comportement sujets à des sanctions’’, écrit la même source.

    La Fédération sénégalaise de football promet d’informer le public de la suite qu’elle compte donner à cette affaire, ‘’une fois qu’une décision sera prise par les instances compétentes de la CAF’’.

    SK/BK/ESF