Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-POLITIQUE / Abrogation du décret convoquant le corps électoral : Aly Ngouille Ndiaye annonce un recours en annulation et la reprise de sa campagne électorale

    SENEGAL-POLITIQUE / Abrogation du décret convoquant le corps électoral : Aly Ngouille Ndiaye annonce un recours en annulation et la reprise de sa campagne électorale

    Dakar, 7 fév (APS) – Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a fait part, mercredi, à Dakar, de sa volonté de dérouler sa campagne électorale après le dépôt d’un recours auprès de la Cour suprême en annulation du décret abrogeant celui qui convoquait le corps électoral, le 25 février.

    ‘’Nous avons pris acte de la publication du décret et avons décidé de faire un recours à la Cour suprême. Nous allons ainsi reprendre la campagne électorale dès que notre avocat aura déposé le recours’’, a-t-il assuré lors d’une conférence de presse organisée par des candidats à l’élection présidentielle.

    L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté lundi dans la soirée un projet de loi reportant au 15 décembre l’élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février.

    Ce vote fait suite à l’annonce, samedi par le président Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait officiellement s’ouvrir le lendemain.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    La seule décision politique normale que le président Macky Sall devait prendre c’était de dissoudre le gouvernement après que le candidat de son camp, Amadou Bâ, a été cité dans ces accusations de corruption, a estimé Aly Ngouille Ndiaye.

    L’ancien ministre de l’Intérieur a, dans la foulée, signalé qu’après le 2 avril 2024, date à laquelle son mandat arrive à expiration, Macky Sall ne pourra plus poser un acte qui va engager le pays.

    Le candidat de la Coalition Alyngouille2024 n’a pas par ailleurs manqué de saluer l’attitude des députés de Yewwi Askan-wi et de Taxawu dans leur opposition au vote de la proposition de loi visant à reporter l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    “Nous avons vu que cette loi est passée au forceps après que des gendarmes se sont introduits dans l’hémicycle pour évacuer les députés qui s’opposaient au vote de la proposition de loi’’, a fait noter Aly Ngouille Ndiaye.

    BB/AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / L’UE presse pour un rétablissement du calendrier électoral

    Dakar, 7 fév (APS) – L’Union européenne (UE) a instamment demandé mercredi à la classe politique sénégalaise de prendre en urgence des mesures visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du Sénégal.

    S’inscrivant sur la position de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, l’UE a notamment souligné l’urgence pour la classe politique sénégalaise de prendre les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la Constitution du pays.

    L’Union européenne a dans le même exprimé sa préoccupation après l’annonce du report de l’élection présidentiel prévu le 25 février, au 15 décembre 2024.

    ‘’Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude au Sénégal’’, estime l’UE.

    Elle regrette que cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente.

    Signalant que les impacts de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du pays étaient déjà visibles, l’Union européenne rappelle que l’exercice des libertés fondamentales comme celles de manifester et de s’exprimer, sont des principes fondamentaux d’Etat de droit.

    Macky Sall, élu et réélu en 2012 et en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    Pour reporter l’élection, il a invoqué des soupçons de corruption concernant des magistrats parmi ceux qui ont procédé à l’examen des 93 dossiers de candidature et jugé recevables 20 d’entre eux.

    Une commission d’enquête parlementaire a été constituée à la demande de l’ex-parti au pouvoir, le PDS, dont le dossier de candidature a été rejeté par le Conseil constitutionnel en raison de la double nationalité de son candidat, l’ancien ministre Karim Wade.

    Ce parti a demandé et a obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de M. Wade.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / La FIDH condamne le report annoncé de la présidentielle sénégalaise

    SENEGAL-POLITIQUE / La FIDH condamne le report annoncé de la présidentielle sénégalaise

    Dakar, 7 fév (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres au Sénégal, ont condamné, mercredi, le report annoncé de l’élection présidentielle du 25 février, évoquant notamment un ‘’viol’’ de la Constitution et des engagements internationaux du pays.

    Dans un communiqué rendu public à Paris, la FIDH, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO), l’Organisation nationale des droits de l’Homme (ONDH) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) expriment leurs ‘’vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique’’.

    Ces organisations de défense des droits humains font notamment allusion aux heurts qui ont suivi l’annonce, samedi par le chef de l’Etat, Macky Sall, de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février, alors que la campagne électorale devait s’ouvrir le lendemain.

    La FIDH, la RADDHO, l’ONDH et la LSDH expriment leurs vives préoccupations face à l’aggravation des tensions, les atteintes répétées aux libertés fondamentales et les risques d’exacerbation d’une crise politique.

    Elles exhortent la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les Nations unies à coordonner leur mobilisation pour le bon déroulement du processus électoral au Sénégal.

    AKS/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    SENEGAL-POLITIQUE / Washington appelle les autorités sénégalaises à tenir l’élection présidentielle conformément à la Constitution

    Dakar, 7 fév (APS) – Les États-Unis d’Amérique disent être ‘’profondément préoccupés’’ par le report de l’élection présidentielle au Sénégal et exhortent le gouvernement sénégalais à tenir ce scrutin conformément à la Constitution et aux lois du pays.

    Dans un communiqué du département d’État, son ministère chargé des relations extérieures, le gouvernement américain déclare être ‘’profondément préoccupé par les mesures prises pour retarder l’élection présidentielle du 25 février au Sénégal’’.

    Washington s’alarme par ailleurs des informations faisant état de l’expulsion, par les forces de l’ordre, de députés qui se sont opposés à la loi examinée en vue du report de l’élection présidentielle.

    ‘’Cela a entraîné un vote de l’Assemblée nationale qui ne peut être considéré comme légitime’’ en raison ‘’des conditions dans lesquelles il a eu lieu’’, déplorent les États-Unis d’Amérique.

    Lundi soir, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté une proposition parlementaire reportant au 15 décembre prochain l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.

    Le vote s’est déroulé sans la présence de plusieurs députés de l’opposition, lesquels protestaient contre ladite proposition et le report de l’élection. Ils ont été expulsés par des gendarmes de la salle où se tenait le vote.

    Deux jours avant l’examen de ladite loi, le président de la République, Macky Sall, a annoncé l’abrogation du décret par lequel il avait convoqué les électeurs aux urnes, le 25 février prochain.

    M. Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a réaffirmé sa volonté de ne pas se présenter à cette élection, une promesse qu’il avait faite en juillet dernier.

    AKS/ESF/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire en quête d’une cinquième finale, ce mercredi

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire en quête d’une cinquième finale, ce mercredi

    Dakar, 7 fév (APS) – La Côte d’Ivoire va jouer sa 11e demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, ce mercredi à 20 h 00 TU, contre la République démocratique du Congo (RDC), pour se qualifier en finale de la compétition pour la cinquième fois.

    Les Éléphants de Côte d’Ivoire, vainqueurs des éditions de la CAN en 1992 et 2015, participent à la compétition africaine depuis 1965.

    La Côte d’Ivoire, pays hôte de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football, prend part à la CAN pour la 25e fois.

    Vice-champions en 2006 et 2012, les Ivoiriens ont remporté quatre fois la troisième place de la CAN, en 1965, 1968, 1986 et 1994. En 1970 comme en 2008, ils ont perdu le match de la troisième place.

    La Côte d’Ivoire organise la CAN pour la deuxième fois. La première édition à se dérouler sur son sol a été remportée par le Cameroun, en 1984.

    Logés dans la poule A avec la Guinée Équatoriale, la Guinée-Bissau et le Nigeria, les Éléphants se sont qualifiés de justesse en huitièmes de finale en obtenant la troisième place dudit groupe. Ils ont gagné le match d’ouverture de la 34e édition, contre les Bissau-Guinéens (2-0).

    Les Ivoiriens ont ensuite été battus par les Nigérians (0-1) et les Équato-Guinéens (0-4).

    Qualifiée miraculeusement pour les huitièmes de finale, la Côte d’Ivoire a éliminé par 5 tirs au but à 4 le champion en titre, le Sénégal, à la surprise générale.

    Les Lions du Sénégal étaient sortis premiers de leur poule avec un carton plein (9 points) en gagnant les trois matchs de la phase de groupes.

    Un capitaine en pleine forme

    La Côte d’Ivoire a réédité l’exploit, contre le Mali (2-1), lors des quarts de finale.

    Les Éléphants font désormais partie des favoris de la compétition. Ils pourront miser sur leur bon mental et, sans doute, la bonne étoile illuminant leur parcours.

    Les Ivoiriens vont rencontrer des Congolais venus jouer leur 20e Coupe d’Afrique, avec six demi-finales : les éditions 1968, 1972, 1974, 1998, 2015 et 2023.

    La RDC a remporté le trophée continental en 1968 et en 1974.

    Logés dans la poule F avec le Maroc, la Zambie et la Tanzanie, les Léopards de la RDC se sont qualifiés en huitièmes de finale après trois matchs nuls. Ils occupaient la deuxième place de leur groupe, derrière le Maroc.

    Les Congolais ont éliminé l’Égypte en huitièmes de finale par 8 tirs au but à 7. Ils sont allés ensuite battre la Guinée en quarts de finale (3-1).

    La RDC n’avait plus atteint les demi-finales de la CAN depuis 2015. Cette année-là, elle était sur la dernière marche du podium (3e).

    Guidés par un capitaine en pleine forme, Chancel Mbemba, les leaders Cédric Bakambu et Yoane Wissa aussi, les Léopards ont les atouts pour se qualifier en finale de la 34e édition de la CAN.

    SK/ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens n’en ont pas fini avec le report de la présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens n’en ont pas fini avec le report de la présidentielle

    Dakar, 7 fév (APS) – Les quotidiens de ce mercredi continuent de s’intéresser aux suites du report de la prochaine présidentielle, acté lundi par l’Assemblée nationale par l’adoption d’une proposition de loi constitutionnelle fixant au 15 décembre prochain la date de cette élection initialement prévue le 25 février.

    Les députés du groupe parlementaire de la majorité « Benno Bokk Yaakaar » (BBY) ont rencontré les journalistes, mardi, au lendemain de l’adoption de la loi portant report de l’élection présidentielle, pour expliquer « les raisons de leur soutien à la proposition de loi déposée par les députés libéraux », rapporte Le Soleil.

    Les députés BBY, par la voix du président de leur groupe, disent avoir « adhéré à l’initiative » de leurs collègues de « Wallu Sénégal », c’est-à-dire du Parti démocratique sénégalais (PDS), « afin d’apporter la lumière sur +les manquements notés dans le processus électoral+, notamment les soupçons de corruption portés sur deux magistrats du Conseil constitutionnel et sur le Premier ministre Amadou Ba », écrit Le Soleil.

    Le PDS est à l’origine de tout ce processus avec sa demande d’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles les dossiers de candidature à l’élection présidentielle ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel.

    « L’heure des barricades »

    Le PDS a motivé sa demande en portant des accusations de corruption présumée et de conflit d’intérêts contre deux juges du Conseil constitutionnel, une situation trouble, selon le chef de l’État. Macky Sall est parti de ce constat pour annuler le décret convoquant les électeurs le 25 février prochain.

    Selon L’As, au cours de leur rencontre avec les journalistes, les députés de la majorité ont également évoqué « les tensions survenues lors du vote de la proposition de loi constitutionnelle portant dérogation à l’article 31 de la Constitution sur la date de l’élection présidentielle ». Ils imputent la responsabilité de ces tensions « aux députés de Yewwi Askan Wi et de Taxawu qui, à leurs yeux, cherchent à écorner l’image du Sénégal ».

    « L’heure des barricades », affiche le journal Le Quotidien à sa une, en allusion au dispositif préventif mis en place par les forces de l’ordre pour empêcher tout rassemblement pour contester ce report, alors que les opposants « multiplient les recours devant le Conseil constitutionnel », selon ce quotidien.

    La société civile aussi « monte au front » et « prévoit d’organiser des rassemblements pacifiques pour dénoncer ce report », renseigne le quotidien Enquête, selon lequel les structures concernées mènent en même temps « des consultations auprès des syndicats et des associations pour créer des synergies de lutte ».

    « La révolte des universitaires »

    « Seul contre tous », affiche Walfquotidien au sujet de la situation présente du chef de l’Etat dont la photo illustre la Une du journal. « En décidant de reporter de manière unilatérale l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février » 2024, « Macky Sall s’est mis à dos toute la communauté nationale et internationale », indique le journal.

    Les Etats-Unis, par exemple, « demandent la tenue de l’élection à date » et « invitent le gouvernement à +organiser [l’]élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales », le département d’Etat américain estimant que le vote à l’Assemblée nationale « ne peut être considéré comme légitime compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé », rapporte Vox Populi.

    Alors que les Echos font observer que le front anti-report « s’élargit et se densifie », L’info souligne « la révolte des universitaires », dont l’historien Mamadou Diouf de l’université de Columbia, aux Etats-Unis, et l’économiste et écrivain Felwine Sarr, lui aussi enseignant dans le même pays, à Duke University.

    Ces deux universitaires font partie de la centaine d’intellectuels sénégalais signataires d’un texte collectif dans lequel ils « ont fustigé » le report des élections, « en taillant en pièce l’argumentaire servi par le chef de l’Etat », souligne L’info, pendant que Tribune rapporte des propos du sénateur américain Ben Cardin. Le Sénégal, dit ce dernier, se trouve « sur une voie dangereuse vers la dictature ».

    L’Observateur, pour sa part, s’intéresse aux « autres dégâts du report » de la présidentielle et pointe de « graves menaces sur l’économie nationale et les investissements directs étrangers ». Le journal relève que cette période d’incertitude pourrait amener les investisseurs à exiger une prime supplémentaire sur le risque d’investissement dans le pays ».

    BK/FKS/

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : BBY a voulu ‘’éviter une crise institutionnelle de grande ampleur’’, selon Abdou Mbow

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de la présidentielle : BBY a voulu ‘’éviter une crise institutionnelle de grande ampleur’’, selon Abdou Mbow

    Dakar, 6 fev (APS) – Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (majorité) a voté la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024 pour ‘’éviter une crise institutionnelle de grande ampleur’’ au Sénégal, a affirmé, mardi, son président, Abdou Mbow.

    L’existence de dysfonctionnements dans le processus électoral a amené le groupe parlementaire de la mouvance présidentielle a voté la proposition de loi, a indiqué M. Mbow.

    Lors d’une conférence de presse, entouré de plusieurs députés BBY, il a cité les soupçons de corruption et de conflits d’intérêt sur deux membres du Conseil Constitutionnel après l’invalidation de la candidature de Karim Wade, la découverte de la double nationalité de la candidate de Rose Wardini, les contestations sur les contrôles des parrainages, entre autres.

    Selon lui, ‘’le groupe parlementaire BBY avait le souci d’éclairer le peuple sénégalais sur ces questions’’.

    Abdou Mbow estime que les conditions d’une élection ‘’présidentielle, libre et transparente’’ n’étaient pas réunies, ce qui a amené le groupe parlementaire BBY a voté le report du scrutin au 15 décembre 2024.

    Il a souligné que si le président Macky Sall ‘’voulait prolonger son mandat, il n’allait pas réitérer sa volonté de ne pas se présenter’’ à l’élection présidentielle.

     PD/OID                                                                                                                                                                

  • SENEGAL-ELECTION / Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante’’

    SENEGAL-ELECTION / Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante’’

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement a proposé, mardi, la mise en place d’une Cour constitutionnelle qui va superviser ‘’les questions électorales avec intégrité et efficacité’’.

    ‘’Il sera essentiel d’organiser l’élection présidentielle avec un juge impartial au-dessus de tout soupçon pour veiller à la régularité et à la transparence de l’élection. Nous proposons de mettre en place une Cour constitutionnelle renforcée et véritablement indépendante chargée de superviser les questions électorales avec intégrité et efficacité’’, a déclaré le président du groupe DLC, Mamadou Lamine Thiam, lors d’une conférence de presse au siège du Parti démocratique sénégalais (PDS).

    Cette rencontre avec les médias intervient au lendemain du vote de la proposition de loi du groupe Démocratie Liberté et Changement portant report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Le texte a été voté avec les voix de la majorité présidentielle Benno Bokk Yaakaar lors d’une séance houleuse marquée par l’expulsion des députés de l’opposition par les éléments de la gendarmerie. Les opposants avaient bloqué la poursuite des travaux.

    Lors de sa conférence de presse, le groupe Démocratie Liberté et Changement a lancé un appel à tous les acteurs politiques et à la société civile pour répondre au dialogue national annoncé par le président Macky Sall.

    “Le PDS appelle l’ensemble des acteurs politiques et la société civile à dialoguer pour établir un consensus sur une réforme du code et du processus électoral’’, a déclaré Mamadou Lamine Thiam.

    La formation politique de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade se félicite du ‘’succès’’ de son combat pour la restitution des droits des candidats dont le sien Karim Meissa Wade “écarté du processus électoral de manière injuste’’.

    “Le PDS vient de mener avec succès la bataille pour la restitution des droits des candidats injustement privés de leur participation aux élections et particulièrement de notre candidat Karim Meissa Wade écarté du processus électoral de manière injuste sous des prétextes de nationalité alors qu’il avait officiellement renoncé à sa nationalité française’’, a dit le président du groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement.

    Selon lui, “les nombreuses anomalies et irrégularités qui ont marqué le processus de sélection des candidats par le Conseil constitutionnel révèlent les failles profondes’’ du système électoral.

    Il a cité ‘’l’absence de centaines de milliers de Sénégalais détenteurs de cartes d’électeurs sur le fichier électoral, le contrôle des parrainages exécuté sans rigueur et l’application incohérente des critères d’éligibilité des candidats’’.

    M. Thiam estime que ‘’ces défaillances étaient de nature à compromettre l’intégrité, la démocratie et l’inclusivité de l’élection qui aurait conduit le pays dans le chaos si l’élection avait été maintenue au 25 février 2024’’.

    Il a expliqué que ‘’face à cette situation, le PDS a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire et a déposé une proposition de loi pour le report de l’élection de 6 mois à la date du 25 août 2024’’.

    M. Thiam a précisé qu’après les amendements des députés, ‘’le report de l’élection présidentielle à la date du 15 décembre 2024 a été voté par l’Assemblée nationale par une très large majorité’’.

    BB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Nigeria en quête d’une huitième finale

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Nigeria en quête d’une huitième finale

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Nigeria va jouer, mercredi à 17h GMT, contre l’Afrique du Sud, sa 16ème demi-finale de Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) depuis sa première participation en 1963.

    Les Super Eagles, 20 participations, sont la quatrième nation la plus titrée avec trois trophées remportés en 1980, 1994 et 2013.

    Le Nigeria a été finaliste en 1984, 1988, 1990 et 2000. Elle a remporté le match pour la troisième place à huit reprises : 1976,1978,1992,2002,2004,2006,2010 et 2019.

    Le Nigéria qui n’a jamais terminé à la quatrième place d’une CAN est forfait pour l’édition de 1996 organisée et remportée par l’Afrique Sud. Il est suspendu de la CAN 1998 au cours de laquelle les Bafana Bafana étaient les finalistes malheureux.

    Le pays a accueilli deux fois la CAN, en 1980 et lors de la co-organisation avec le Ghana en 2000.

    En 2024, les Super Eagles étaient logés dans la poule A avec le pays hôte, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale et la Guinée-Bissau.

    Après un premier match peu convainquant contre les Equato-guinéens (1-1), ils sont montés en puissance en dominant les Ivoiriens (1-0) puis ont confirmé contre les Bissau-guinéens (2-0).

    Le Nigéria est sorti deuxième avec sept points, derrière la Guinée Equatoriale. Il a éliminé le Cameroun (2-0) en huitièmes de finale, puis l’Angola en quarts (1-0).

    L’un des grands favoris de cette compétition, l’équipe pourra compter sur son avant-centre en forme, Ademola Lookman. Le joueur de l’Atalanta Bergame a inscrit trois buts depuis le début de la CAN.

    Toutefois le Nigeria risque de jouer sans son attaquant Victor Osimhen, élu meilleur joueur africain 2023 par la Confédération africaine de football (CAF).

    Le Nigeria va affronter l’Afrique du Sud qui joue sa 11ème CAN (1996,1998,2000,2023) dont quatre demi-finales. 

    Les Bafana Bafana font partie de la liste des huit pays qui ont remporté une seule fois la plus prestigieuse compétition africaine.

    L’Afrique du Sud évoluait dans le groupe E avec le Mali, la Namibie et la Tunisie.  

    Après une défaite inaugurale contre les Maliens (0-2), les Sud-africains vont largement dominer les Namibiens (4-0) et tenir en échec les Tunisiens (0-0). Ils sont sortis deuxième du groupe avec quatre points derrière le Mali (cinq points).

    Les Sud-africains vont éliminer en huitièmes de finale le Marco (2-0), l’un des grands favoris de la CAN puis le Cap-Vert en quarts de finale à l’issue des tirs au but (2-1).

    Absent à ce niveau de la compétition depuis 2000, les Bafana Bafana pourront compter sur leur gardien de but Ronwen Williams, héroïque en quarts de finale pour avoir arrêté quatre tirs des Cap-verdiens.

    SK/OID