Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle à  »rétablir » le calendrier électoral

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / La Cedeao appelle à  »rétablir » le calendrier électoral

    Dakar, 6 fév (APS) – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ‘’encourage’’ la classe politique sénégalaise à prendre en toute urgence les mesures nécessaires pour ‘’rétablir’’ le calendrier électoral conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal.

    Dans un communiqué rendu public, mardi, l’organisation régionale assure qu’elle restera attentive aux évènements et prendra ‘’toutes les mesures nécessaires pour accompagner le gouvernement et le peuple sénégalais à maintenir la tradition démocratique du Sénégal’’.

    La Cedeao déconseille dans le même temps ‘’toute action ou déclaration qui pourrait aller à l’encontre des dispositions de la Constitution du pays et rappelle à la population et à la classe politique leur responsabilité dans le maintien de la paix et de la stabilité dans le pays’’.

    L’Assemblée nationale du Sénégal a adopté lundi tard dans la soirée une proposition de loi reportant la présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    Samedi, le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé samedi l’abrogation du décret convoquant le corps électoral en raison, a-t-il laissé entendre, d’un différend entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale au sujet de la liste définitive des candidats à la présidentielle publiée par cette juridiction.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Berlin appelle à la poursuite du processus électoral au Sénégal

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE / Berlin appelle à la poursuite du processus électoral au Sénégal

    Dakar, 6 fev (APS) – Le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré  »suivre avec inquiétude et grande attention » la situation politique au Sénégal, en estimant que les citoyens de ce pays devaient pouvoir poursuivre le processus électoral.

    ‘’Nous suivons avec inquiétude et grande attention l’évolution de la situation au Sénégal. Les Sénégalaises et les Sénégalais doivent pouvoir poursuivre le processus électoral et choisir démocratiquement leurs dirigeants politiques’’, a notamment indiqué la diplomatie allemande dans un communiqué.

    Dimanche, tard dans la soirée, les députés de la coalition présidentielle et du groupe appartenant au Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature du leader, Karim Wade a été déclaré irrecevable, ont adopté une proposition de loi reportant l’élection présidentielle au 15 décembre prochain.

    Samedi, le chef de l’Etat, avait annoncé l’abrogation du décret convoquant le corps électoral, le 25 février.

    Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à une suspension du processus électoral qui devait déboucher sur l’élection d’un nouveau président de la République.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce ‘’conflit ouvert’’, ce ‘’différend’’ entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, ‘’sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges’’.

     

    ABB/AKS

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Processus électoral : le candidat El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Processus électoral : le candidat El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

    Dakar, 6 fév (APS) – El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel ‘’aux fins de poursuite du processus électoral’’, a annoncé la coalition qui porte sa candidature.

    La requête à laquelle ont été joints une copie de la proposition de loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document portant sur le message à la nation du président Macky Sall en date du 3 février 2024 et une clé USB a été enregistré lundi au greffe du Conseil constitutionnel, a-t-on appris de la coalition Diao 2024.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar et de Wallu ont voté, lundi soir, la proposition de loi reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février au 15 décembre 2024.

    AKS/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de la présidentielle fait les choux gras des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de la présidentielle fait les choux gras des quotidiens

    Dakar, 6 fév (APS) – Le report au 15 décembre prochain de l’élection présidentielle sénégalaise initialement prévue le 25 février est le sujet le plus présent dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.

    L’Assemblée nationale, après « une farouche bataille entre députés de l’opposition et de la majorité », selon Vox Populi, a voté, la veille, une proposition de loi constitutionnelle reportant cette élection. Le vote a eu lieu au bout d’une « folle journée d’empoignades au sein de l’hémicycle », rapporte L’Observateur.

    « C’est passé… » titre ce journal. « Après une dizaine d’heures de débats, l’intervention de la gendarmerie et l’expulsion des députés qui étaient contre, la proposition de loi amendée […] a été adoptée », écrit L’Observateur, précisant que le texte voté est « une dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution ».

    Selon le même journal, au passage, la majorité parlementaire « a encore dicté sa loi en foulant allègrement aux pieds le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et les lois constitutionnelles ».

    Vox Populi souligne que les députés de Yewwi Askan Wi et de Taxawu Senegaal (opposition) « ont combattu et bloqué le vote jusqu’à leur expulsion par les gendarmes », une image « insoutenable », déplore le journal.

    « Un accouchement par césarienne »

    « L’Assemblée nationale cautionne », note Sud Quotidien, entre constat et dénonciation, car la présidentielle initialement prévue le 25 février prochain est désormais « fixée au 15 décembre 2024 », comme l’indique le quotidien Le Soleil.

    Le même journal précise que « le président Macky Sall, non partant pour une troisième candidature, garde ses fonctions jusqu’à l’installation du nouvel élu ».

    Les quotidiens rivalisent de formules pour caractériser le vote de ce report « dans une cacophonie totale » à l’Assemblée nationale, selon le mot du quotidien L’As.

    « Le report voté au forceps », note par exemple Libération, Tribune déplorant : « Macky impose au forceps (sic) la prolongation de son mandat. »

    « Le coup de force du duo BBY-PDS », relève L’info en faisant allusion à l’alliance tacite ayant permis le vote de cette loi, entre la coalition de la majorité Benno Bokk Yaakaar et le Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique de l’ancien président Abdoulaye Wade.

    Le PDS est à l’origine de tout ce processus avec sa demande d’instauration d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles les dossiers de candidature à l’élection présidentielle ont été contrôlés par le Conseil constitutionnel.

    Le PDS a motivé sa demande en portant des accusations de corruption présumée et de conflit d’intérêts contre deux juges du Conseil constitutionnel, une situation trouble, selon le chef de l’État.

    Macky Sall est parti de ce constat pour annuler le décret convoquant les électeurs le 25 février prochain.

    « Un accouchement par césarienne », dans la douleur donc, constate le quotidien Kritik’ en parlant du report acté par l’Assemblée nationale, alors que Bés Bi Le Jour insiste sur les insultes, les échanges de coups et la réquisition de la gendarmerie, un décor qui, rappelle le journal, renvoie au 12 septembre 2022.

    Cette date correspond à une nouvelle législature, la 14e, et une rentrée parlementaire très mouvementée, marquée par des bagarres, des insultes…

    L’opposition « engage le combat juridique »

    « Peuple trahi ! » s’exclame WalfQuotidien, selon lequel le troisième mandat « est en marche ».

    « La démocratie est abolie au Sénégal », réagit Birame Soulèye Diop, député de Yewwi Askan Wi, cité par Vox Populi.

    D’autres voix, comme celle de la star de la musique sénégalaise Youssou Ndour, dénoncent le report du scrutin présidentiel.

    « Sans équivoque, je ne suis pas d’accord avec le report de l’élection présidentielle. Nos rendez-vous démocratiques s’imposent à nous tous, et le peuple souverain sera le dernier juge », affirme L’info en citant Youssou Ndour, un ancien collaborateur de Macky Sall.

    Les quotidiens annoncent que les opposants au report vont saisir le Conseil constitutionnel d’un recours.

    Libération cite les candidats Bassirou Diomaye Faye, Malick Gakou, Cheikh Tidiane Dièye et El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye.

    WalfQuotidien fait observer que l’opposition « engage le combat juridique ». « Annuler le décret qui a annulé l’élection présidentielle. C’est l’autre combat de l’opposition », écrit le même journal.

    « Maintenant, le seul obstacle […] semble être les juges du Conseil constitutionnel », dont deux membres sont accusés de corruption, lit-on dans L’As.

    « Ayant perdu la confiance de presque tous les candidats qui veulent participer aux joutes électorales à venir, ils doivent démissionner pour laver leur honneur et permettre la reprise du processus électoral dans les règles de l’art », conclut ce journal.

    BK/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le projet de décret abrogeant la convocation du collège électoral rendu public

    SENEGAL-POLITIQUE / Le projet de décret abrogeant la convocation du collège électoral rendu public

    Dakar, 5 fév (APS) – Le projet de décret portant abrogation du décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 a été porté à la connaissance du public, lundi soir.

    Selon l’article premier du texte en date du 03 février contresigné par le Premier ministre Amadou Ba, ‘’le décret 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 est abrogé’’.

    L’article deux ajoute que ‘’le ministre de l’Intérieur, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur et le Ministre des Finances du Budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel’’.

    Le rapport de présentation du texte note que ‘’par décret en date du 29 novembre 2023, les électeurs sénégalais établis sur le territoire national et ceux résidant à l’étranger ont été convoqués le dimanche 25 février 2024 pour l’élection présidentielle’’.

     »Mais, ajoute le document, ayant pris connaissance de la proposition de loi constitutionnelle portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, et dont vous êtes saisi pour avis, il est proposé d’abroger le décret 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Report de l’élection présidentielle : la plénière de l’Assemblée nationale bloquée par les opposants

    SENEGAL-POLITIQUE / Report de l’élection présidentielle : la plénière de l’Assemblée nationale bloquée par les opposants

    Dakar, 5 fev (APS) – Les députés de l’opposition ont décidé de bloquer, lundi soir, la séance plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle du 25 février.

    Le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a dû quitter la salle.

    Les élus des groupes Yewwi askan wi, Taxaw Sénégal et autres ont dit non à un vote du texte sans débat proposé par le groupe Wallu.

    Les députés ont entamé, lundi, vers 13h, l’examen d’une proposition de loi dont l’adoption marquera une étape décisive vers le report de l’élection présidentielle du 25 février, alors que le chef de l’Etat, Macky Sall  a abrogé le décret convoquant le corps électoral, entrainant de fait une interruption du processus électoral.

    La très controversée proposition de loi émane de parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature de son leader, Karim Wade, a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité.

    Elle fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur des accusations de supposées de corruption et de conflits d’intérêt visant certains membres du Conseil constitutionnel.

    Ces accusations ont été portées par le Parti démocratique sénégalais, la formation politique de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012).

    Les députés du groupe Liberté et démocratie ont bénéficié des voix des députés de la majorité présidentielle, Benno Bok Yaakar (BBY), pour faire passer cette résolution

    MK/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / La Plateforme « Etu Jamm » lance un appel pour « le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution »

    SENEGAL-POLITIQUE-REACTION / La Plateforme « Etu Jamm » lance un appel pour « le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution »

    Dakar, 5 fev (APS) – La Plateforme de Veille des Femmes pour la Paix et la Sécurité « Etu Jamm’’ lance un appel au président de la République pour « le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution’’ du Sénégal.

    Dans une déclaration transmise à l’APS, la plateforme composée de 60 organisations de la société civile féminine coordonnées par l’ONG Femnies Africa Solidarité « lance un appel au président de la République pour le respect du calendrier électoral tel que défini par la Constitution, pour la préservation de notre idéal de démocratie par l’organisation d’élections transparentes, apaisées, tenues à date échue dans un climat social apaisé’’.

    La plateforme qui vient de « boucler une campagne nationale de sensibilisation et de plaidoyer dans les 14 régions du Sénégal’’ déclare avoir rencontré « les populations à la base notamment les femmes, les jeunes, les autorités religieuses et traditionnelles des différentes régions visitées’’ et recueilli ‘’leur engagement à œuvrer pour la paix durant toute la période électorale’’.

    Elle souligne que « les populations, partout, s’accordant sur le fait qu’une élection est un indice de démocratie et un des piliers de stabilité pour un pays, ont lancé un appel à la paix, à la consolidation de la cohésion sociale et à l’exercice du droit citoyen en toute responsabilité’’.

    Selon la Plateforme, « l’annonce du report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 met le pays dans une situation de tensions et de violences un peu partout, constatée avec le démarrage programmé de la campagne électorale’’.

    « Etu Jamm’’ appelle « à la paix et à la responsabilité citoyenne’’ et condamne ‘’toute forme de violences et de violation des droits humains susceptibles de soubresauts ou de menace à la stabilité de notre pays’’.

    La Plateforme dénonce « l’arrestation des femmes candidates lors du rassemblement pacifique’’ organisé par les opposants, dimanche à Dakar, et la coupure du signal de la télévision Walfadiri

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Thierno Alassane Sall dénonce le caractère « illégal » de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Thierno Alassane Sall dénonce le caractère « illégal » de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    Dakar, 5 jan (APS) – Le député et candidat à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall, a dénoncé, lundi, à Dakar, le caractère illégal du décret abrogeant celui convoquant le corps électoral et la proposition de loi constitutionnelle portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution.

    « On n’a pas vu le décret jusqu’ici, on nous dit qu’il devrait faire partie du dossier. D’abord, il n’est pas certainement contresigné par le Premier ministre et même s’il avait été signé. Ensuite, c’est un décret illégal car ce n’est parce que le président de la République peut convoquer le collège électoral qu’il peut le renvoyer », a-t-il déclaré.

    Thierno Alassane Sall s’entretenait avec journalistes en marge de la séance plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi constitutionnelle portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution initié par le groupe parlementaire Wallu Sénégal.

    Les députés ont entamé, lundi, l’examen de la controversée proposition de loi dont l’adoption marquera une étape décisive vers le report de l’élection présidentielle du 25 février, alors que le chef de l’Etat, Macky Sall  a abrogé le décret convoquant le corps électoral, entrainant de fait une interruption du processus électoral.

    La proposition de loi émane de parlementaires du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature de son leader, Karim Wade, a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité.

    Elle fait suite à une résolution adoptée par l’Assemblée nationale en vue de la création d’une commission d’enquête parlementaire visant à faire la lumière sur des accusations de supposées de corruption et de conflits d’intérêt visant certains membres du Conseil constitutionnel.

    Ces accusations ont été portées par le Parti démocratique sénégalais, la formation politique de l’ancien président Me Abdoulaye Wade (2000-2012).

    Les députés du groupe Liberté et démocratie ont bénéficié des voix des députés de la majorité présidentielle, Benno Bok Yaakar (BBY), pour faire passer cette résolution

    « (….) ce n’est pas parce que le président peut nommer les juges du Conseil constitutionnel qu’il peut les révoquer car ses pouvoirs réglementaires sont encadrés, il ne peut pas décider ce qu’il veut », a-t-il-rappelé.

    Selon Thierno Alassane Sall, “dans l’extraordinaire où le président de la République aurait à prendre ce décret, il aurait dû attendre au moins la modification de la constitution ».

    “Donc on est dans une situation extrêmement claire où (les députés de la majorité et du groupe Wallu) ne respectent pas la loi et la République », a-t-il- insisté.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a appuyé sa demande par des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    « Ils accusent le Conseil constitutionnel de corruption et sur ces bases, ils convoquent l’Assemblée nationale alors que c’est très clair que Karim Wade a fait deux fois parjures. Ce groupe qui le soutient accuse des juges de corruption et refuse de reconnaitre que leur candidat est dans l’illégalité », a dénoncé Thierno Alassane Sall.

     »Ce n’est pas moi qui ai exclu Karim Wade. C’est lui qui s’est auto-exclu en ne respectant pas l’article 26 de la Constitution », a précisé M. Sall à l’origine de la requête ayant abouti à l’invalidation de la candidature de Karim Wade.

    ABD/OID

  • SENEGAL-MONDE-POLITIQUE-REACTION / Louise Mushikiwabo appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles » sur le calendrier électoral

    SENEGAL-MONDE-POLITIQUE-REACTION / Louise Mushikiwabo appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles » sur le calendrier électoral

    Dakar, 5 fev (APS) – La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles en ce qui concerne le calendrier électoral’’.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, Mme Mushikiwabo, dit avoir noté « avec préoccupation le report sine die de l’élection présidentielle au Sénégal, dont le premier tour était prévu le 25 février 2024’’.

    « Je déplore les violences et invite tous les acteurs à la retenue, à la concertation et en tant que de besoin le recours par les voies légales. Seule l’unité des forces politiques en réponse aux enjeux actuels garantira aux citoyens sénégalais la stabilité et la sécurité !’’, a déclaré Louise Mushikiwabo.

    L’Organisation internationale de la Francophonie « est disposée à apporter son concours aux parties prenantes pour contribuer à la préparation et à la tenue d’élections inclusives, transparentes et crédibles’’, rapporte le communiqué.

    OID