Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-RESULTAT / CAN 2023 : l’Afrique du Sud retrouve les demi-finales 24 ans après 

    COTEDIVOIRE-AFRIQUE-FOOTBALL-RESULTAT / CAN 2023 : l’Afrique du Sud retrouve les demi-finales 24 ans après 

    L’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Dakar, 4 fév (APS) – L’Afrique du Sud s’est qualifiée en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, après sa victoire sur le Cap-Vert (0-0, 2-1 aux t.a.b.), samedi, à l’issue d’un match joué au stade Charles-Konan Banny de Yamoussoukro.

    L’Afrique du Sud et le Cap-Vert étaient à égalité, 0-0, à l’issue du temps réglementaire et des prolongations.

    Ronwen Williams, le portier sud-africain, véritable héros de la rencontre, a réussi quatre arrêts lors de la séance des tirs au but.

    L’Afrique du Sud retrouve les demi-finales d’une CAN depuis l’édition 2000 où elle avait terminé à la troisième place.

    Les Bafana-Bafana affronteront le Nigeria, mercredi, à 17h, au stade de la Paix de Bouaké.

    SK/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-POINT / CAN 2023 : cent-treize buts inscrits en 48 matchs

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-POINT / CAN 2023 : cent-treize buts inscrits en 48 matchs

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Dakar, 4 fév (APS) – Cent treize buts ont été inscrits à l’issue des matchs des quarts de finale de la 34ᵉ Coupe d’Afrique des nations 2023 qui se poursuit en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février), contre 90 lors de la précédente édition.

    Vingt-sept buts avaient été inscrits à l’issue de la première journée des phases de poule, contre 11 lors de l’édition de 2021 au Cameroun.

    La deuxième journée s’est terminée avec 38 nouveaux buts, portant à 65 le nombre de buts marqués en deux journées, soit 16 de plus que lors de la CAN 2021.

    La dernière journée des phases de poule de la CAN 2023 a enregistré quatre-vingt-neuf buts, alors que celle de la dernière édition n’avait comptabilisé que 68 buts.

    À la fin des matchs des huitièmes et quarts de finale de cette 34ᵉ édition, au total 113 buts ont été inscrits contre 90 lors de l’édition 2021 lors de laquelle 100 buts avaient été inscrits sur l’ensemble de la compétition.

    Emilio Nsue de la Guinée équatoriale, dont le pays a été pourtant éliminé en huitièmes de finale par la Guinée (0-1), occupe toujours le classement de buteurs de la compétition avec cinq réalisations.

    Il est suivi de l’Égyptien Mohamed Mostafa et de l’Angolais Gelson avec quatre buts chacun.

    L’Égypte a été freinée en huitièmes de finale contre la République démocratique du Congo (1-1, 7 tab à 8). Le parcours de l’Angola s’est arrêté en quart de finale contre le Nigéria (0-1).

    Six autres joueurs ont à leur compteur trois buts chacun. Il s’agit de Baghdad Bounedjah (Algérie), Bertrand Traoré (Burkina Faso), Mabululu (Angola), Mohamed Bayo (Guinée), Lassine Sinayoko (Mali), Ademola Lookman (Nigeria).

    Seul Lookman, qualifié pour les demi-finales avec le Nigeria, à la possibilité de disputer le titre du meilleur buteur à Nsue.

    SK/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / La Task Force républicaine apporte son soutien à la décision d’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / La Task Force républicaine apporte son soutien à la décision d’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    Dakar, 4 fév (APS) – La Task Force républicaine, une plateforme se réclamant de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), a exprimé son soutien à la décision prise par le président Macky Sall d’abroger le décret portant convocation du corps électoral, le 25 février.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, la Task Force républicaine salue et soutient totalement la décision du président de la République tout en invitant les Sénégalais à faire preuve de responsabilité dans le traitement de cette question.

    Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce « conflit ouvert », ce « différend » entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel » sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges ».

    Il note toutefois que le Conseil constitutionnel, dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, « a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres ».

    « A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la binationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ».

    Ce qui, a-t-il dit, « constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise »

    Selon le président de la République, ces « conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral ».

    « Alors qu’il porte encore les stigmates des violentes manifestations de mars 2021 et de juin 2023, notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise », sans compter « qu’en ma qualité de président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, et respectueux de la séparation des pouvoirs, je ne saurais intervenir dans le conflit opposant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire », a ajouté Macky Sall.

    Il a signalé que l’Assemblée nationale, « agissant en vertu de ses prérogatives », l’a saisi, pour avis, conformément à son règlement intérieur, d’une proposition de loi constitutionnelle en procédure d’urgence portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution ».

    Le président Sall dit avoir pris acte de « cette saisine après avoir consulté le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le président du Haut Conseil des collectivités territoriales, le président du Conseil économique, social et environnemental et le président du Conseil constitutionnel ».

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la CEDEAO presse les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la CEDEAO presse les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date

    Dakar, 4 fév (APS) – La Commission de la CEDEAO a exprimé samedi ses ‘’préoccupations’’ relatives aux circonstances ayant conduit au ‘’report » de l’élection présidentielle au Sénégal, pressant notamment les autorités sénégalaises de fixer une nouvelle date pour le scrutin.

    ‘’La Commission de la CEDEAO exprime sa préoccupation face aux circonstances qui ont conduit au report de l’élection et appelle les autorités compétentes à accélérer les différents processus en vue de fixer une nouvelle date’’, a déclaré l’organisation sous régionale dans un communiqué.

    Après avoir ‘’pris note’’ de la décision prises par les autorités sénégalaise de reporter l’élection présidentielle du 25 février, la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest exhorte la classe politique sénégalaise à donner la priorité au dialogue et à la collaboration en vue de parvenir à la tenue d’une élection transparente, inclusive et crédible.

    La CEDEAO n’a pas, dans le même temps, manqué de saluer la décision du président Macky Sall de ne pas briguer un autre mandat, rapporte le communiqué.

    Elle encourage ainsi le chef de l’Etat sénégalais à continuer de défendre et protéger la longue tradition démocratique du Sénégal.

    Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à un report de cette élection.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) avait demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce « conflit ouvert », ce « différend » entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel,  sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges ».

    Il note toutefois que le Conseil constitutionnel, dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, « a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres ».

    « A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la binationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ». Ce qui, a-t-il dit, « constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

    Selon le président de la République, ces « conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral ».

    AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire arrache son ticket pour les demi-finales

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : la Côte d’Ivoire arrache son ticket pour les demi-finales

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Kâ

    Dakar, 3 fév (APS) – La Côte d’Ivoire s’est qualifiée en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations de football, en s’imposant devant le Mali, 2-1, au bout des prolongations, samedi, au stade de la Paix de Bouaké.

    Les Ivoiriens vont affronter la République démocratique du Congo (RDC), mercredi, à 20h GMT, au stade Alassane Ouattara d’Abidjan.

    Les Maliens ont ouvert le score sur un magnifique coup franc de Dorgeles, à la 71e mn de la rencontre.

    Les Eléphants, réduits à 10 depuis la 43e mn suite à l’expulsion de Odilon pour cumul de cartons, sont revenus au score à la 90 mn sur un but de Adingra.

    La Côte d’Ivoire va doubler la mise au bout des prolongations par Oumar Diakité (120+2). Une minute après, le buteur va écoper d’un deuxième carton jaune et être expulsé de la rencontre.

    Le capitaine malien Hamari Traoré a aussi écopé d’un carton rouge en fin de partie.

    SK/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats vent debout contre l’abrogation du décret portant convocation du corps électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Des candidats vent debout contre l’abrogation du décret portant convocation du corps électoral

    Dakar, 3 fev (APS) – Des candidats à l’élection présidentielle du 25 février, ont dénoncé, samedi, à Dakar, la décision du président de la République Macky Sall  portant abrogation du décret convocant le corps électoral.

    ‘’Il n’y aucune loi qui permet au président de la République de prendre une telle décision’’ s’est indigné Alioune Mamadou Dia candidat à l’élection présidentielle du Parti de l’unité et rassemblement ( PUR).

    Alioune Mamadou Dia intervenait lors d’une conférence de presse des candidats de l’opposition suite à la décision du président de la République Macky Sall abrogeant le décret portant convocation de corps électoral .

    ‘’Il a violé notre constitution et les lois de la République alors que le Sénégal lui a tout donné. Le peuple sénégalais ne mérite pas ce que le président Macky Sall a fait aujourd’hui’’ a-t-il indiqué.

    Selon le candidat Cheick Tidiane Dieye, ‘’à partir du 2 avril dit-il ‘’le président de la République Macky Sall ne peut plus être président de la République du Sénégal’’.

    ‘’Dans ce processus électoral, le président de la République n’avait qu’une seule prérogative, c’était de convoquer le Corps électorale et il l’avait déjà fait. Il n’a ni le droit ni la capacité d’annuler ou de reporter l’Élection présidentielle’’ a-t-il martelé.

    Le candidat du Parti Républicain pour le Progrès Dethie Fall a pour sa part’’ rappelé les engagements du président de la République d’observer et faire observer la constitution’’.

    ‘’Il n’a pas respecté cet engagement. Mais nous qui avons franchi régulièrement toutes les étapes nécessaires, c’est pas aujourd’hui qu’il va nous demander d’arrêter. Demain, nous avons retenu ensemble de démarrer notre campagne sur la VDN’’ a-t-il annoncé.

    Le leader des Serviteurs et candidat à l’Élection présidentielle, Papa Djibril Fall a pour sa part ‘’dénoncé des manœuvres qui n’honorent pas le statut de chef d’Etat du président Macky Sall’’.

    ABD/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le candidat Daouda Ndiaye rejette toute idée de report de l’élection présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE / Le candidat Daouda Ndiaye rejette toute idée de report de l’élection présidentielle

    Pikine, 3 fev (APS) – Le professeur Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a rejeté samedi après-midi à Pikine (banlieue de Dakar), la décision du chef de l’Etat Macky Sall, d’abroger le décret convoquant le corps électoral.

     »Ce que nous venons d’apprendre aujourd’hui, est à notre avis, un coup d’Etat institutionnel avec le report de cette élection. Je dois d’emblée dire que nous n’accepterons pas ce qui a été pris comme décision aujourd’hui. L’élection présidentielle aura bien lieu le 25 févier 2024. Je demande au président Macky Sall de reprendre ce décret et de convoquer le collège électoral pour la stabilité du pays », a-t-il indiqué.

    Le candidat réagissait à son quartier général après avoir sillonné plusieurs artères de la banlieue peu de temps après l’intervention télévisée du président de la République.

     »On ne peut pas comprendre qu’on soit juge et partie. J’interpelle la CEDEAO (communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. J’interpelle les Nations unies pour qu’elles viennent arbitrer ce qui se passe présentement au Sénégal », a déclaré le professeur Ndiaye.

     »On ne peut comprendre ce qui se passe. Je n’ai pas été convaincu par ce qui a été dit aujourd’hui. J’interpelle le président pour lui dire que le peuple n’accepte pas cette décision que moi je n’accepte pas cette décision. J’invite les autres candidats à se tenir debout et à faire face à cette situation», a-t-il ajouté.

    Il a aussi dénoncé les accusations portées sur lui au sujet de sa supposée nationalité américaine.

     »On a voulu manipuler l’opinion sur ma personne et d’autres en disant que je suis de nationalité américaine. Dès que j’ai entendu cette affabulation, j’ai compris que quelque chose se préparer. Tout le monde sait que je suis Sénégalais. Ils savent que je suis sénégalais pur-sang. Ils savent que je n’ai qu’une seule nationalité », a-t-il souligné.

    SG/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des candidats désapprouvent l’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des candidats désapprouvent l’abrogation du décret convoquant le corps électoral

    Dakar, 3 fév (APS) – Des candidats à l’élection présidentielle ont exprimé dimanche leur désapprobation après l’annonce par le chef de l’Etat de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    ‘’En décidant unilatéralement de stopper subitement le processus électoral, sans aucune base légale, le président de la République vient de perpétrer un coup d’Etat constitutionnel’’, a ainsi écrit Khalifa Ababacar Sall sur le réseau social X.

    Selon l’ancien maire de Dakar, le président Macky Sall a porté un coup violent à la démocratie sénégalaise en abrogeant le décret convoquant le corps électoral.

    Thierno Alassane Sall a, de son côté, dans une déclaration rendue publique le même jour, estimé que le président Macky Sall a pris la « décision de violer de manière flagrante notre charte fondamentale (la Constitution) ».

    Il n’a pas manqué d’évoquer un devoir  de « prendre position et protéger » les valeurs de la République.

    ‘’J’en appelle à la responsabilité des forces vives pour un retour rapide et sans équivoque à l’ordre constitutionnel avec la tenue de la présidentielle à date échue’’, a de son côté indiqué le candidat Malick Gakou sur page Facebook.

    Le président de la République, Macky Sall, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Dans un message radiotélévisé à la nation, le chef de l’Etat a évoqué ce « conflit ouvert », ce « différend » entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel,  »sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges ».

    Il note toutefois que le Conseil constitutionnel, dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, « a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres ».

    « A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la binationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ». Ce qui, a-t-il dit, « constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

    Selon le président de la République, ces « conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et post électoral ».

    AKS

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-POSITION / Aliou Mamadou Dia contre un report, insiste pour le respect du calendrier républicain

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-POSITION / Aliou Mamadou Dia contre un report, insiste pour le respect du calendrier républicain

    Dakar, 3 fév (APS) – Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’unité et du rassemblement à la prochaine présidentielle, a dit samedi son opposition à tout report de cette élection, insistant sur le respect du calendrier républicain.

    « Il faut que l’élection présidentielle se tienne le 25 février », a-t-il déclaré à des journalistes, dans les locaux de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), où il venait de terminer l’enregistrement de ce qui devait être son premier message de campagne pour la présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

    « Nous pensons que le président de la République prendra toutes ses responsabilités face à la situation », a relevé M. Dia, avant d’appeler au « respect des lois et règlements de ce pays ».

    Le candidat du PUR faisant notamment référence aux rumeurs et autres informations de presse faisant état d’un possible report de la présidentielle, lesquelles ont été confirmées un peu plus tard par le chef de l’Etat dans un message à la nation.

    « On ne peut pas se permettre de fouler au pied notre Constitution. On doit arriver, dans ce pays, à instaurer un Etat de droit, à respecter la séparation des pouvoirs », a assené Aliou Mamadou Dia, non sans appeler à « réconcilier les Sénégalais avec nos institutions à travers un contrat social fort ».

    Le chef de l’Etat sortant, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Cette annonce équivaut de facto à un report de la présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    CS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Le président Sall invité à inscrire le Sénégal dans le cercle des pays réputés pour leur démocratie

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-APPEL / Le président Sall invité à inscrire le Sénégal dans le cercle des pays réputés pour leur démocratie

    Dakar, 3 fév (APS) – Le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP), Déthié Fall, candidat à la prochaine présidentielle, a invité samedi le président de la République à organiser des élections « libres et transparentes » pour inscrire le Sénégal dans le cercle des grandes démocraties.

    « Le président Macky Sall doit respecter la date des élections et laisser les Sénégalais choisir leur futur président de la République », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes, dans les locaux de la radiotélévision sénégalaise (RTS), après l’enregistrement de son message pour le début de la campagne pour la présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.

    Dans un message adressé à la nation le même jour, le chef de l’Etat sortant, réaffirmant sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle, a annoncé avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, en attendant les résultats de la commission d’enquête parlementaire visant à clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures ont été déclarées irrecevables.

    Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle pour cause de double nationalité.

    Le PDS a émis des accusations de corruption présumée à l’encontre de certains membres du Conseil constitutionnel, chargé de l’examen des candidatures à ce scrutin.

    Un peu avant, Déthié Fall avait accusé le pouvoir de « tordre le cou à la Constitution ». « Il en train de donner un sacré coup à notre démocratie et à nos libertés », a-t-il indiqué, en dénonçant notamment la situation de certains candidats dont Cheikh Tidiane Dièye qui se sont vu refuser l’accès aux locaux de la RTS pour l’enregistrement de leur première déclaration pour le compte du « Journal de la campagne ».

    « Nous nous indignons de cette situation. On ne sait pas d’où vient cette directive qui les empêche [d’accéder aux locaux] » de la RTS, a-t-il dit, ajoutant qu’il est « inconcevable de donner la possibilité aux autres candidats et de refuser à ces derniers cette possibilité de s’exprimer et de ne pas exercer un droit constitutionnel à travers le processus électoral ».

    « Il est inexplicable, intolérable et extrêmement dangereux pour la démocratie pour les libertés de poser un tel acte », a-t-il insisté, en soutenant que ces candidats « ont le droit de venir [à la RTS] profiter de leur temps d’antenne parce qu’ils ont été retenus par le Conseil constitutionnel ».

    CS/BK/AKS