Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Abdou Latif Coulibaly annonce sa démission de ses fonctions de ministre secrétaire général du gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Abdou Latif Coulibaly annonce sa démission de ses fonctions de ministre secrétaire général du gouvernement

    Dakar, 3 fév (APS) – Le secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, a déclaré samedi avoir communiqué au chef de l’Etat sa décision de quitter ses fonctions à la suite de l’annonce de l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

    « Jai communiqué cette après-midi au chef de l’Etat ma décision de quitter mes fonctions de ministre secrétaire général du gouvernement », a-t-il notamment fait savoir sur sa page Facebook.

    Cette démission fait suite à l’annonce de l’abrogation par le chef de l’Etat du décret convoquant le collège électoral, ouvrant ainsi la voie à un report du scrutin alors que la campagne électorale devait démarrer ce dimanche.

    « Je lui indiquais qu’en ayant constaté les faits qui se déroulent à l’Assemblée nationale et ayant également pris très bonne note de l’adresse au peuple sénégalais, j’ai décidé de partir », a-t-il souligné.

    Le bureau de l’Assemblée nationale a adopté et transmis au président de la République le même jour une proposition de loi visant à reporter l’élection présidentielle.

    « Après mûre réflexion, j’ai pris la décision de tirer toutes les conséquences de tout cela pour quitter le gouvernement. Je recouvre ainsi ma pleine liberté pour pouvoir défendre mes opinions et mes convictions », a encore expliqué l’ancien journaliste d’investigation.

    Abou Latif Coulibaly est le frère de Cheikh Tidiane Coulibaly, un des juges du Conseil constitutionnel sur lequel le Parti démocratique sénégalais (PDS) a porté des accusations de corruption présumée et de conflits d’intérêts après que la candidature de Karim Wade a été déclarée irrecevable.

    AKS/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’intégralité du discours du président Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / L’intégralité du discours du président Macky Sall

    Mes chers compatriotes,

    Alors que s’annonce l’élection présidentielle du 25 février 2024, notre pays est confronté, depuis quelques jours, à un différend entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, en conflit ouvert sur fond d’une supposée affaire de corruption de juges.

    Ainsi, l’Assemblée, se fondant sur ses prérogatives, a décidé, par Résolution en date du 31 janvier 2024, de mettre en place une Commission d’enquête parlementaire pour éclairer sur le processus de vérification des candidatures et sur tout autre fait se rapportant à l’élection.

    Dans son communiqué du 29 janvier 2024 signé par tous ses membres, le Conseil constitutionnel a réfuté les allégations portées contre lui, tout en prenant la mesure de la gravité des accusations, et en tenant à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

    A cette situation suffisamment grave et confuse, est venue s’ajouter la polémique sur une candidate dont la bi-nationalité a été découverte après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel ; ce qui constitue une violation de l’article 28 de la Constitution qui dispose que « tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ».

    Ces conditions troubles pourraient gravement nuire à la crédibilité du scrutin en installant les germes d’un contentieux pré et postélectoral.

    Alors qu’il porte encore les stigmates des violentes manifestations de mars 2021 et de juin 2023, notre pays ne peut pas se permettre une nouvelle crise.

    J’ajoute qu’en ma qualité de Président de la République, garant du fonctionnement régulier des Institutions, et respectueux de la séparation des pouvoirs, je ne saurais intervenir dans le conflit opposant le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.

    Devant cette situation, l’Assemblée nationale, agissant en vertu de ses prérogatives, m’a saisi, pour avis, conformément à son règlement intérieur, d’une proposition de loi constitutionnelle en procédure d’urgence portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution.

    J’ai pris acte de cette saisine après avoir consulté le Président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le Président du Haut Conseil des collectivités territoriales, le Président du Conseil économique, social et environnemental et le Président du Conseil constitutionnel.

    En conséquence, compte tenu des délibérations en cours à l’Assemblée nationale réunie en procédure d’urgence, et sans préjuger du vote des députés, j’ai signé le décret n° 2024-106 du 3 février 2024 abrogeant le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral.

    Pour ma part, mon engagement solennel à ne pas me présenter à l’élection présidentielle reste inchangé.

    Enfin, j’engagerai un dialogue national ouvert, afin de réunir les conditions d’une élection libre, transparente et inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié. Vive le Sénégal ! Vive la République !

  • SENEGAL-POLITIQUE-POSITION / Macky Sall redit son engagement à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle

    SENEGAL-POLITIQUE-POSITION / Macky Sall redit son engagement à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle

    Dakar, 3 fév (APS) – Le président Macky Sall a réaffirmé, samedi, son « engagement solennel » à ne pas se présenter à la prochaine présidentielle.

    « Mon engagement solennel à ne pas me présenter à l’élection présidentielle reste inchangé », a-t-il déclaré lors d’une adresse à la nation.

    Le président sortant a annoncé, à cette occasion, l’abrogation du décret convoquant le corps électoral pour le 25 février alors que la campagne électorale devait s’ouvrir dimanche.

    Le chef de l’Etat a dans le même temps annoncé qu’il engagerait un dialogue national ouvert afin « de réunir les conditions d’une élection libre, transparente inclusive dans un Sénégal apaisé et réconcilié ».

    AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain abrogé

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain abrogé

    Dakar, 3 fév (APS) – Le chef de l’Etat,  Macky Sall, a annoncé samedi avoir abrogé le décret convoquant le corps électoral le 25 février prochain, ce qui implique que la présidentielle ne devrait plus se tenir à cette date.

     

    BK/AKS

     

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba souhaite voir les Sénégalais construire ensemble leur pays

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Amadou Ba souhaite voir les Sénégalais construire ensemble leur pays

    Dakar, 3 fév (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la présidentielle du 25 février, Amadou Ba, a fait part de son souhait « le plus ardent » de voir les citoyens sénégalais œuvrer ensemble pour la construction de leur pays.

    Le chef du gouvernement sénégalais a fait cette déclaration dans les locaux de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), vendredi soir, peu après avoir enregistré son premier message de campagne devant être diffusé sur les antennes de la chaîne publique.

    « Je pense qu’il faut d’abord consolider les acquis du Sénégal », a déclaré M. Ba, dont le souhait « le plus ardent » est de voir les citoyens sénégalais œuvrer ensemble pour la construction de leur pays.

    Le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar promet de revenir plus tard sur ces questions « avec des propositions très concrètes ».

    « Nous ne partons pas du néant, nous allons poursuivre dans la paix et dans la sérénité, je pense que c’est l’aspect le plus important », a-t-il conclu.

    NSS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CALENDRIER / Des candidats contre un report de l’élection

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CALENDRIER / Des candidats contre un report de l’élection

    Dakar, 3 fév (APS) – Des candidats à la présidentielle du 25 février prochain, parmi lesquels le professeur Daouda Ndiaye, ont fait part de leur opposition à tout report de cette élection.

    Ils ont exprimé ce point de vue vendredi soir, dans les locaux de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), en marge de l’enregistrement des premiers messages de campagne devant être diffusés dimanche sur les antennes de la chaîne publique.

    « Par rapport au report de l’élection, ce que je regrette, c’est que nous ne soyons pas impliqués dans ce débat. Tous ceux qui sont impliqués ou interpellés ne sont pas nous qui sommes les acteurs clés, qui se sont engagés et qui avons validé nos parrainages », a avancé Daouda Ndiaye.

    Il estime qu’il serait « judicieux » que les candidats directement concernés soient impliqués dans ce débat, d’autant que « jusqu’à présent », il n’existe pas, à ses yeux, « d’éléments factuels, solides, sur lesquels on peut se baser pour reporter des élections », même si, en définitive, « l’intérêt du Sénégal est plus important que chacun d’entre nous ».

    « S’il faut laisser notre vie pour le Sénégal, moi je le ferais », assure le professeur Daouda Ndiaye, ajoutant : « Si les enjeux sont réels et que le report de l’élection sauverait le Sénégal, nous serions les premiers à le faire, mais jusqu’à présent, nous n’avons pas vu des menaces ou quelque chose d’autre pour qu’on puisse reporter les élections ».

    Une position que partage le candidat Serigne Mboup, maire de Kaolack (centre). « C’est honteux et dommage qu’on pose ce débat. Le Sénégal n’a jamais reporté une élection présidentielle. On ne doit pas jouer avec nos institutions », a dit l’homme d’affaires.

    Anta Babacar Ngom, elle aussi opposée à tout report, dit réitérer une position qu’elle avait déjà exprimée à ce sujet. « Je pense que j’ai été claire sur ce sujet, nous devons respecter le calendrier électoral, pas un jour de plus. Non au report ».

    « Nous sommes prêts à démarrer la campagne et tenir une élection présidentielle le 25 février », ajoute cette candidate. Il s’agit d’un « engagement » et d’une « promesse » faite aux Sénégalais, selon Mme Ngom.

    NSS/BK

  • SÉNÉGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mame Boye Diao et Mamadou Lamine Diallo pour une réconciliation des citoyens avec les institutions

    SÉNÉGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Mame Boye Diao et Mamadou Lamine Diallo pour une réconciliation des citoyens avec les institutions

    Dakar, 3 fév (APS) – Mamadou Lamine Diallo et El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye, deux candidats à la présidentielle du 25 février prochain, comptent travailler à réconcilier les citoyens sénégalais avec les institutions.

    Ils s’entretenaient avec des journalistes, vendredi soir, dans les locaux de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), en marge de l’enregistrement des premiers messages de campagne devant être diffusés dimanche sur les antennes de la chaîne publique.

    « Nous avons pensé que le pays est divisé. Il s’agit du résultat d’une crise qui nécessite que nous réconcilions notre pays. Il s’agit d’un axe sur lequel nous nous appuyons beaucoup », a déclaré El Hadj Mamadou Diao.

    Il a par ailleurs souligné la nécessité de « rétablir une relation de confiance entre les Sénégalais et les institutions, afin que nous puissions avoir cette équipe gagnante qui peut nous mener vers l’avenir que nous voulons tous ».

    Le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, s’inscrit dans la même perspective. « Nous devons réconcilier les Sénégalais avec nos institutions, la justice, l’Etat de droit, la présidence de la République, l’Assemblée nationale, les collectivités territoriales », a-t-il dit.

    Pour ce faire, a ajouté le leader du mouvement Tekki, « les ruptures sont nécessaires et inévitables. Il nous faut restaurer nos valeurs cardinales, le courage patriotique, le respect de la parole donnée ».

    Il préconise également une réforme du fonctionnement de l’économie sénégalaise, « une évidence » à ses yeux.

    NSS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PLANIFICATION / El Hadji Malick Gakou va démarrer sa campagne par Keur Massar

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-PLANIFICATION / El Hadji Malick Gakou va démarrer sa campagne par Keur Massar

    Dakar, 2 fév (APS) – L’ancien ministre des Sports, El Hadji Malick Gakou, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a annoncé, vendredi, à l’APS, sa décision de démarrer sa campagne électorale dimanche à Keur Massar, une localité de la banlieue de Dakar.

    « Je vais démarrer ma campagne électorale, si Dieu le veut, le dimanche 4 février à Keur Massar dans l’après-midi » a-t-il notamment déclaré après avoir participé à l’enregistrement de l’émission dénommée « Journal de la campagne ».

    El Hadji Malick Gakou faisait partie du premier groupe de candidats qui étaient appelés à enregistrer chacun un message qui sera diffusé dimanche sur les antennes de la RTS, la Télévision publique.

    L’émission supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) sera diffusée quotidiennement toute la durée de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février.

    CS/SKS/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Idrissa Seck insiste sur l’importance d’accorder la priorité à la stabilité du pays

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-CAMPAGNE / Idrissa Seck insiste sur l’importance d’accorder la priorité à la stabilité du pays

    Dakar, 2 fév (APS) – L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, candidat à l’élection présidentielle du 25 février, a souligné, vendredi, à Dakar, la nécessité pour les acteurs politiques et les citoyens de manière générale d’accorder la priorité à la paix, à la sécurité et à la stabilité.

    « Je lance un appel à tous les leaders, à toute la société, à tous les citoyens pour que nous comprenions que quelles que soient nos divergences, quelle que soit notre diversité, que la priorité absolue est de garantir la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays », a-t-il notamment déclaré à l’APS.

    Idrissa Seck intervenait lors du lancement des enregistrements de l’émission dénommée « Journal de la campagne », qui sera diffusée quotidiennement durant la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 25 février.

    Il s’est agi pour un premier groupe de candidats d’enregistrer dans les locaux de la RTS, la télévision publique, leurs messages à diffuser dans cette émission supervisée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    « Je prie pour que nous ayons l’intelligence de faire la concertation, d’apaiser les esprits, les cœurs avant que notre pays ne brûle. De toutes les façons, la concertation se fera. On ne doit pas attendre que le pays brûle avant de s’asseoir autour d’une table », a estimé le candidat arrivé 2e lors de la présidentielle de 2019.

    CS/SKS/AKS/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-DISPOSITIF MEDIATIQUE / Seul l’aspect technique de la couverture incombe à la RTS, selon son coordonnateur des élections

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-DISPOSITIF MEDIATIQUE / Seul l’aspect technique de la couverture incombe à la RTS, selon son coordonnateur des élections

    Dakar, 2 fév (APS) – Le journaliste Pape Mady Diop, coordonnateur des élections à la Radiotélévision sénégalaise (RTS), a précisé, vendredi, à Dakar, que seul l’aspect technique de la couverture médiatique de la présidentielle du 25 février prochain incombait à la chaîne publique, les questions d’ordre politique et juridique relevant, dit-il, du Conseil national de régulation des élections (CNRA) ou d’autres instances.

    « La RTS ne fait qu’assurer la couverture médiatique des échéances électorales, en s’occupant uniquement de l’enregistrement et de la diffusion des déclarations radiotélévisées des candidats et de leurs meetings. Les questions politiques et juridiques relèvent du CNRA ou d’autres instances, et non de la RTS », a-t-il notamment indiqué.

    Pape Mady Diop répondait à la question de savoir si des dispositifs allaient être mis en œuvre dans le cas du candidat de la « coalition Diomaye président », Diomaye Faye, du parti dissous PASTEF, actuellement en prison.

    « C’est le CNRA qui régule, qui définit l’ordre de passage des candidats et le temps d’antenne. La RTS accompagne cela du point de vue technique, uniquement », a ajouté Pape Mady Diop, au premier jour de l’enregistrement des déclarations de dix des vingt candidats autorisés à participer à la présidentielle du 25 février.

    Les dix autres passeront lundi, selon l’ordre de tirage effectué par la CNRA.

    Ces déclarations radiotélévisées seront diffusées dans le cadre de l’émission « Journal de la campagne », diffusée quotidiennement sur la RTS et diffusée dans le cadre à la campagne pour la présidentielle.

    Le Sénégal, pour la première fois de son histoire, organise une élection présidentielle avec autant de candidats.

    Pour le coordonnateur des élections à la RTS, cette « situation particulière et historique » a fait que la chaîne publique s’est préparée en conséquence.

    « La RTS, fidèle à sa tradition, a toujours bien assuré la couverture médiatique les élections, qu’elles soient territoriales, législatives ou présidentielles afin de jouer pleinement son rôle », a-t-il assuré.

    Pour garantir l’équité entre dans la couverture médiatique de chaque candidat, une équipe est dédiée à chaque prétendant au fauteuil présidentiel.

    « Chaque candidat aura une équipe, composée de quatre membres – un journaliste, un cadreur, un preneur de son et un chauffeur, qui lui sera dédiée et l’accompagnera durant les 21 jours de campagne », a renseigné le coordonnateur des élections à la RTS.

    Les candidats Idrissa Seck, Thierno Alassane Sall, Habib Sy et Malick Gakou ont chacun magnifié l’accueil qui leur a été réservé dans les locaux de la RTS, par le directeur général Racine Talla, le coordonnateur des élections, Papa Mady Diop, le directeur de la radio, Michel Diouf, et l’ensemble des équipes techniques et administratives.

    ABB/BK/AKS