Catégorie : DOSSIERS SPECIAUX

  • SENEGAL-ENSEIGNEMENT-NUMERIQUE / Sept régions et un tiers des départements disposent d’Espaces numériques ouverts (recteur)

    SENEGAL-ENSEIGNEMENT-NUMERIQUE / Sept régions et un tiers des départements disposent d’Espaces numériques ouverts (recteur)

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane compte aujourd’hui  une douzaine d’Espaces numériques ouverts (ENO) en  couvrant ainsi sept régions sur 14 et prés d’un tiers des départements du Sénégal, a déclaré mercredi son recteur Pr Moussa Lo.

    ‘’Nous couvrons la moitié des régions du pays, soit sept déjà régions couvertes et un tiers des départements du Sénégal’’, a signalé M. Lo qui était mercredi l’invité de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS) à l’ENO de Mermoz à Dakar.

    ‘’Je pense que d’ici quelques années, les ENO seront complets. Une couverture nationale sera effective pour donner beaucoup plus de présence de l’université au niveau national afin de davantage participer à l’aménagement numérique du territoire’’, a assuré le recteur de l’université numérique.

    L’ambition des pouvoirs publics c’est d’avoir 50 Espaces numériques ouverts ‘’mais il y a quand même beaucoup de retards dans le processus de construction ce qui fait que seuls 12 ont été livrés entièrement’’, a-t-il souligné.

    Le recteur de l’UNCHK a précisé que d’autres espaces numériques sont ‘’en chantier avec un nouveau programme constitué de bâtiments de dernière génération’’.

    Il a cité l’ENO de Mermoz qui fait partie des premiers qui ont été livrés. ‘’Mais avant son ouverture un bâtiment avait été pris en location. C’est aujourd’hui le cas à Keur Massar, Kaolack et  Ziguinchor où on a loué des bâtiments pour permettre à l’ENO de fonctionner en attendant que l’ENO définitif soit livré’’, a-t-il expliqué.

    Selon lui cette location d’espaces dédiés à l’enseignement à distance a des conséquences sur le fonctionnement de l’université numérique.  ‘’Quand on loue un bâtiment, il n’est pas forcément adapté aux réalités et aux besoins mais on fait de notre mieux pour mettre en relief ce dont on a besoin pour le faire fonctionner’’, a fait observer M. Lo.

    Il a aussi relevé des difficultés avec la répartition de 60 000 étudiants dans 17 ENO.

    ‘’La difficulté c’est que certains ENO, ont souvent des rushs.C ’est le cas des ENO de Dakar où la taille d’une classe peut dépasser la capacité d’accueil physique de l’ENO en cas d’évaluation’’, a expliqué Pr Moussa Lo.

    ‘Nous essayons de trouver des solutions palliatives à ces difficultés-là qui sont liées au retard noté dans les chantiers’’, a rassuré le recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane.

    NSS/ADL/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-TIC / Hébergement des plateformes de formation: L’UN-CHK a fait le choix de la souveraineté depuis 2018 (Recteur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-TIC / Hébergement des plateformes de formation: L’UN-CHK a fait le choix de la souveraineté depuis 2018 (Recteur)

    Dakar, 26 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane a fait le choix de la souveraineté en hébergeant au Sénégal toutes ses plateformes de formation depuis 2018, a soutenu son recteur, Pr Moussa Lo, soulignant que sa structure travaille en étroite collaboration avec la Société nationale Sénégal numérique ex-ADIE  (agence de l’informatique de l’Etat) qui joue un rôle important dans le processus.

    ‘’Maintenant, nous avons aussi depuis 2018 fait un choix, c’est le choix de la souveraineté numérique, c’est d’avoir toutes nos plateformes de formation hébergées en local c’est à dire au niveau national’’, a-t-il dit à une équipe de journalistes de l’APS.

    Selon lui, ce ‘’choix fort’’ de souveraineté peut bien évidemment avoir des avantages et des inconvénients dans le travail.

    Le Pr Moussa Lo a magnifié la franche collaboration entre l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et la Société nationale Sénégal numérique.

    ‘’On collabore avec Sénégal numérique ex- ADIE depuis la création de l’université. Nous sommes deux structures publiques qui sont dans le secteur du numérique. Et depuis le départ, c’est le réseau fibre optique de l’ADIE qui nous permet l’interconnexion de nos espaces numériques ouverts (ENO) », a-t-il rappelé.

    D’ailleurs dans certaines localités du pays, les premiers espaces numériques ouverts ont été construits après la disponibilité du réseau de l’ADIE.

    ‘’Et jusqu’à présent, tous nos ENO ont une liaison à travers ce réseau même si on a tenu à avoir une seconde liaison spécialisée avec un opérateur de télécommunication’’ dans chaque espace, a-t-il expliqué.

    Le Recteur de l’UN-CHK a signalé que dans ce choix stratégique, Sénégal numérique SA joue un rôle  »important’’ en ce sens que le site de reprise se trouve à au technopole de Pikine.

    Dans le même temps, les deux structures publiques collaborent dans différents domaines notamment au niveau des espaces Sénégal services implantés ‘’un peu partout au niveau national et qui sont souvent d’ailleurs collés à nos ENO, Espaces numériques ouverts’’, a-t-il affirmé.

    FD/SBS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ORIENTATION / « Le modèle pédagogique de l’université numérique permet d’améliorer le processus d’apprentissage », dit le recteur de l’UNCHK

    SENEGAL-UNIVERSITE-ORIENTATION / « Le modèle pédagogique de l’université numérique permet d’améliorer le processus d’apprentissage », dit le recteur de l’UNCHK

    Dakar, 25 oct (APS) – Le modèle pédagogique de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane contribue à améliorer le processus d’apprentissage à travers la personnalisation du parcours de l’apprenant et une stratégie institutionnelle axée sur la recherche et l’innovation, a indiqué son recteur, le professeur Moussa Lo.

    Le modèle pédagogique de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane « tient compte des nouvelles techniques existantes », comme « l’intelligence artificielle générative qui permet d’améliorer le processus d’apprentissage », a expliqué le professeur Lô, dans un entretien avec la rédaction de l’APS dont il était mercredi l’invité.

    « Il y a un modèle d’organisation qui est venu compléter l’existant, parce qu’il y avait un décret qui datait de 2016 et qui avait mis en place une certaine organisation qui a permis d’améliorer le processus d’apprentissage », a-t-il dit.

    « Cela concerne la méthode d’évaluation mais aussi la personnalisation du parcours de l’apprenant. Cela, en tenant en compte son profil et de la prise en compte de la stratégie institutionnelle de recherche et d’innovation adoptée au mois de décembre 2022 avec le conseil d’administration », a ajouté le professeur Moussa Lo.

    Le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane note que cette stratégie institutionnelle a été prise en compte dans le nouveau plan stratégique, sans compter que le conseil d’administration a été selon lui renforcé avec le nouveau décret portant sur le fonctionnement de l’institution.

    Plusieurs représentants du monde socio-économique ont ainsi fait leur entrée au sein du conseil d’administration. « Ce qui implique une réorganisation de la pédagogie et de la recherche au sein de l’institution, avec trois pôles de formation dont un pôle de recherche », a relevé le professeur Lo.

    « Nous sommes à un moment où le numérique est devenu incontournable. Les entreprises du numérique dominent l’économie mondiale. La transformation numérique ne laisse en tout cas aucun secteur indifférent », a-t-il dit.

    « Je pense que dans ce contexte-là, réaffirmer le caractère numérique de l’institution, en le mettant en exergue dans la dénomination, c’est quelque chose qu’il faut saluer », a dit le recteur de l’université numérique, se félicitant que son institution soit baptisée du nom de Cheikh Hamidou Kane, « un illustre Sénégalais que tout le monde connait […] ».

    Il a insisté sur les avantages à tirer du fait d’avoir Cheikh Hamidou Kane « comme référence et modèle à donner aux étudiants et à la communauté [de cette institution de manière générale] », dans la mesure où cela constitue « un atout sur lequel [s’appuyer] pour davantage véhiculer des valeurs autour de ces jeunes et développer l’institution à travers les valeurs qu’incarnait l’illustre parrain ».

    Il est revenu sur un autre « aspect important » lié à l’insertion professionnelle des étudiants. « Nous avons déjà commencé à y travailler avec un bailleur qu’est le Master Card, dans le cadre du programme FORCE-N (Formation ouverte pour le renforcement des compétences pour l’emploi et l’entrepreneuriat dans le numérique) », a signalé le recteur de l’université numérique.

    Un autre volet est « lié à la gestion de ressources additionnelles, nous avons aujourd’hui un modèle économique principalement basé sur la subvention de l’Etat. Mais ce qui est sûr, c’est que dans les années à venir, nous comptons renforcer nos ressources propres pour prendre en compte nos ambitions », a annoncé Moussa Lo.

    NSS/BK/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITE-LOGISTIQUE / Besoins d’ordinateurs des étudiants : un recteur suggère une usine d’assemblage d’outils numériques

    SENEGAL-UNIVERSITE-LOGISTIQUE / Besoins d’ordinateurs des étudiants : un recteur suggère une usine d’assemblage d’outils numériques

    Dakar, 25 oct (APS) – Le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane suggère « une planification bien maîtrisée au niveau national », pour répondre aux besoins en ordinateurs des étudiants en mettant sur pied une usine d’assemblage d’outils numériques.

    « Il faut qu’on arrive à rassembler nous-mêmes les ordinateurs en fonction des besoins exprimés », a préconisé le professeur Moussa Lo, invité mercredi de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    « La solution qui nous semble la plus pérenne, c’est d’aller vers une usine d’assemblage au niveau national, qui nous permettra de prendre en compte et automatiquement une planification bien maitrisée au niveau national pour avoir ces outils à temps et surtout avoir des outils plus adaptés », a-t-il dit.

    Selon le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, cela permettrait en même temps de « prendre en charge d’autres besoins », au regard de la « forte demande » en ordinateurs et outils numériques, mais aussi de « créer de l’emploi ».

    « Il s’agit d’une option sur laquelle nous sommes en train de travailler, et nous espérons y arriver dans quelques années », a-t-il lancé.

    « On distribue 22.000 ordinateurs à des étudiants cette année dans certaines filières, lesquels sont demandeurs de beaucoup de cas de performance et disent que les ordinateurs dont ils disposent ne leur permettent pas de faire ce qu’ils doivent faire », a-t-il expliqué, insistant sur le fait que les ordinateurs destinés aux apprenants doivent répondre aux « attentes » de ces derniers.

    Le professeur Moussa Lo note que cette question impacte le fonctionnement de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane et sur le calendrier académique. Il dit travailler avec le ministère concerné par ce problème « pour trouver une solution plus pérenne ».

    D’autant que pour acquérir autant d’ordinateurs à l’étranger, « il y a toujours des délais et des aspects qu’on ne maitrise pas ».

    Il rappelle par ailleurs que l’enseignement à distance a toujours existé au Sénégal avec l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD), ainsi que la Fastef, Faculté des sciences et techniques de l’éducation et de la formation de la formation de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, mais aussi à l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

    « Ce qui a changé avec l’université numérique, c’est de s’adresser à un public beaucoup plus jeune », sans compter qu’apprendre à distance constitue quelque chose de nouveau par rapport aux habitudes des étudiants.

    « Cela les déroute et déroute leurs parents aussi. Comme on a l’habitude de dire, le parent est content lorsqu’il voit son enfant se lever le matin pour aller à l’école pour apprendre », a souligné Moussa Lo.

    Il considère en outre que le numérique offre l’opportunité « d’avoir accès à tout là où on est », même si « tout changement nécessite une période d’appropriation ».

    « Il fallait d’abord que les gens s’habituent à ce nouveau modèle. La Covid nous a permis de nous rendre compte des opportunités offertes par le numérique », a-t-il soutenu.

    NSS/BK/MTN

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE-NUMERIQUE / Un colloque sur « informatique et pratique du droit », les 9 et 10 novembre

    SENEGAL-UNIVERSITE-NUMERIQUE / Un colloque sur « informatique et pratique du droit », les 9 et 10 novembre

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Université numérique-Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK), va organiser les 9 et 10 novembre un colloque sur l’informatique et la pratique du droit, intitulé « Dakar LegalTech », entrant dans le cadre de la célébration de ses dix ans d’existence, a-t-on appris, mercredi, de son recteur Pr Moussa Lo.

    Cette rencontre qui va réunir des professionnels et étudiants évoluant dans les secteurs  juridiques et informatiques sera le cadre pour présenter un Master en « Legaltech et pratique du droit », informe le site internet de l’institution d’enseignement supérieur.

    « Ce qu’il faut rappeler c’est que nous avons décidé, en célébrant les 10 ans, d’avoir un programme étalé sur l’année 2023 », a déclaré le Pr Moussa Lo.

    Invité de la Rédaction de l’APS, l’universitaire a rappelé que le thème principal retenu pour la célébration du dixième anniversaire de l’UNCHK porte notamment sur « Sciences en dialogue : connecter les savoirs pour un avenir commun ».

    « On n’a pas voulu avoir un colloque qui se tient juste dans un domaine précis, mais plusieurs activités qui mettent en synergie beaucoup de thématiques », a-t-il poursuivi, mettant en exergue la pluridisciplinarité dans la démarche.

    Dans cette perspective, le professeur Lo a souligné que ce colloque vient en complément à deux autres précédemment tenus sur les enjeux du digital en Afrique et la sociologie.

    FD/SMD/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-UNIVERSITE-TICS / Vers la mise en place d’un réseau des universités virtuelles francophones (recteur)

    SENEGAL-AFRIQUE-UNIVERSITE-TICS / Vers la mise en place d’un réseau des universités virtuelles francophones (recteur)

    Dakar, 25 oct (APS) – Le recteur de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane, a annoncé mercredi, la mise en place d’un réseau des universités virtuelles francophones dans le but d’avoir un cadre formel de partage d’expériences et de pratiques apte à mieux explorer les opportunités de l’enseignement à distance.

    « Nous sommes en train de travailler sur la mise en place d’un réseau plus large pour les universités virtuelles francophones, pour avoir un cadre formel de partage d’expériences et de pratiques », a dit le Pr Moussa Lô, dans le cadre de la rubrique « Invité de la rédaction de l’APS », organisé à l’Espace numérique ouvert de Mermoz.

    La mise en  place d’un réseau d’universités numériques devrait permettre de mieux partager les expériences pour tirer le meilleur des uns et des autres, a-t-il dit, relevant que le Sénégal a un rôle de  »leader » à jouer dans ce réseau.

    « L’université numérique est dans cette dynamique et nous sommes très souvent en contact avec des universités virtuelles avec comme objectif de nous mettre en réseau avec une convention déjà signée avec l’université virtuelle de Côte d’Ivoire, une autre  convention avec l’Université virtuelle du Burkina », a-t-il indiqué.

    Pionnière en Afrique francophone de l’enseignement supérieur à distance, l’université numérique ex-Université virtuelle du Sénégal (UVS) est copiée  par la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger, et le Congo, a-t-il dit.

    Le Burkina Faso est allé beaucoup plus loin en construisant des Espaces numériques ouverts du même modèle que le Sénégal, a ajouté le recteur, réitérant que la plupart des pays africains ont commencé à s’inspirer du modèle de l’université numérique Cheikh Hamidou Kane ex-UVS.

    ‘’Cette collaboration que nous avons  doit nous permettre de nous améliorer de voir ce qui se fait de mieux quelque part et de pouvoir le copier pour que les autres s’en inspirent’’, a encore souligné le Pr Moussa Lô.

    ADL/AB/ASB

     

  • SENEGAL-UNIVERSITE-PERSPECTIVE / Université numérique Cheikh Hamidou Kane : un nouveau plan stratégique en gestation (recteur)

    SENEGAL-UNIVERSITE-PERSPECTIVE / Université numérique Cheikh Hamidou Kane : un nouveau plan stratégique en gestation (recteur)

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (Ex-Université virtuelle du Sénégal, UVS) travaille sur un nouveau plan stratégique couvrant la période 2024-2028, a annoncé à l’APS son recteur, Pr Moussa Lo.

    M. Lô qui était l’invité de la rédaction de l’Agence de presse sénégalaise (APS) est revenu sur le changement de dénomination de l’ex-UVS et les perspectives en matière de renforcement de la gouvernance et de formation.

    Pr Moussa Lo a abordé l’historique de l’enseignement à distance au Sénégal, la place de l’Université numérique sur la carte universitaire, les pistes de solutions pour régler le problème des ordinateurs des étudiants, la question des ressources financières, le processus de construction des Espaces numériques ouverts (ENO) à l’échelle du territoire national, la nécessité de nouer des partenariats, etc.

    L’APS reviendra largement sur ces différents aspects à travers ses différents supports.

    OID/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Dagana : agriculteurs et éleveurs font part au Premier ministre de leurs revendications

    SENEGAL-AGRICULTURE / Dagana : agriculteurs et éleveurs font part au Premier ministre de leurs revendications

    De l’envoyé spécial de l’APS, Abdoulaye Diallo

    Richard-Toll, 23 oct (APS) – Des agriculteurs et des éleveurs du département de Dagana (nord) ont fait part au Premier ministre de leurs difficultés, à l’occasion de la visite de plusieurs jours (19-22 octobre) qu’Amadou Ba a effectuée dans la zone.

    Abdoulaye Dieng, parlant au nom des professionnels de la filière tomate, a remercié le gouvernement pour les efforts fournis au profit des quelque 15.000 producteurs locaux.

    Il a ensuite demandé au Premier ministre de subventionner de 20 francs CFA le kilo de tomates vendu par les agriculteurs aux commerçants à 60 francs.

    Le représentant de la filière oignon s’est également réjoui des mesures prises par le gouvernement pour faciliter l’écoulement de la production, tout en demandant aux pouvoirs publics d’aider les agriculteurs à accéder davantage à la terre pour la mettre en valeur.

    ‘’La plupart des producteurs d’oignon louent des surfaces arables, ce qui réduit notre capacité de production’’, a-t-il dit.

    Les producteurs d’oignon souhaitent aussi que des magasins de stockage des récoltes soient installés dans la zone du fleuve Sénégal et qu’ils aient accès au crédit bancaire pour financer leurs activités.

    Une représentante des femmes a fait part au Premier ministre de difficultés d’accès aux financements et a réclamé du matériel agricole au profit des agricultrices de Dagana notamment.

    Un porte-parole des jeunes a demandé au chef du gouvernement d’octroyer 5.000 hectares à la jeunesse du département de Dagana, pour qu’elle puisse se lancer dans l’agriculture et beaucoup produire.

    Il a dénoncé ‘’la concurrence déloyale’’ menée par de grandes entreprises agricoles étrangères intervenant dans la zone, aux dépens des agriculteurs locaux.

    Un représentant des éleveurs souhaite la vulgarisation des cultures fourragères dans la zone. Ils souhaitent formés à la production des fourrages pour être plus performants, a-t-il dit à Amadou Ba.

    Le directeur général de la SAED, la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal, Aboubacry Sow, a parlé au chef du gouvernement des difficultés de la filière riz en insistant sur les ravages causés par les oiseaux granivores.

    Une plante poussant le long du fleuve attire ces oiseaux nuisibles aux cultures de riz, selon M. Sow, qui s’est réjoui de la détermination des jeunes agriculteurs de la zone. Il souhaite qu’ils aient davantage accès à la terre.

    ABD/ESF/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-FINANCEMENT / Louga : plus de 15 milliards FCFA investis dans l’éducation (PM)

    SENEGAL-EDUCATION-FINANCEMENT / Louga : plus de 15 milliards FCFA investis dans l’éducation (PM)

    Louga-23 oct (APS)- L’Etat du Sénégal a investi plus de 15 milliards de francs CFA  dans le secteur de l’éducation depuis 2012 dans la région de Louga dans le nord du Sénégal, a déclaré dimanche le chef du gouvernement Amadou Ba.

    ‘’Depuis 2012 les pouvoirs publics ont mobilisé, au profit de la région de Louga, plus de 15 milliards de francs. Grâce à cet important investissement, plusieurs réalisations ont été enregistrées ‘’ a-t-il-dit lors de la cérémonie d’inauguration du Lycée de Koki dans le cadre de sa tournée économique dans le nord.

    Avec cet investissement un total de 1 007 salles de classe , 50 écoles élémentaires complètes, cinq collèges d’enseignement moyen, quatre lycées d’enseignement général et 28 daara modernes (écoles coraniques) ont été construits, selon Amadou Ba.

    Le premier ministre a aussi cité le centre régional de formation du personnel de l’Education, la construction de deux inspections de l’éducation et de la formation, 241 blocs administratifs, deux blocs scientifiques et technologiques, 185 blocs d’hygiène, 12 points d’eau et 10 180 mètres linéaires de mur de clôture.

    ‘’Au regard de ces investissements considérables le défi qui interpelle tous les Sénégalais reste celui de la qualité des résultats qu’il faudra relever, par l’engagement, la rigueur et la persévérance dans le travail’’, a invité Amadou Ba.

    Il estime que cet  objectif sera encore ‘’plus facile à atteindre dans la paix véritable, avec l’implication de l’ensemble des forces vives de notre société ».

    ABD/MTN