Catégorie : Entretien

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïnde:  »L’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba est entre de bonnes mains »

    SÉNÉGAL-RELIGION / Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïnde:  »L’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba est entre de bonnes mains »

    Touba, 11 août (APS) – L’héritage de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, est bien préservé, a assuré Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïnde Fatma, président de la commission Culture et Communication du Grand Magal de Touba.

    ‘’Cet héritage se porte très bien et il est entre de bonnes mains », a-t-il déclaré lors d’une interview avec la rédaction de l’APS à Touba en prélude du Grand Magal. 

    L’Agence de presse sénégalaise, avec à sa tête son Directeur général, a effectué, samedi, une visite de courtoisie au Khalif général des Mourides et à son porte-parole.

    Selon Cheikh Abdou Lahat Mbacké,  »l’éducation spirituelle des jeunes a toujours été une priorité pour Cheikh Ahmadou Bamba ».

    Il a ajouté que ce volet fondamental (éducation) est actuellement poursuivi par Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des mourides, à travers le projet du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, qui comprend l’Université du même nom.

    ‘’Ce projet, d’un coût estimé à près à 40 milliards de francs CFA, illustre l’engagement continu de la communauté mouride en faveur de l’éducation », a notamment indiqué le président de la commission Culture et Communication du Magal.

    Il a également relevé l’importance du travail et de la recherche licite dans le cadre du  »Khidma », une notion spirituelle liée au service de la communauté et d’Allah.

    Selon lui, cet engagement a permis à la communauté mouride de financer ses projets, tels que l’Université et la grande mosquée, sans recourir à des financements extérieurs.

    Le président de la Commission Culture et Communication a abordé les défis posés par la mondialisation et les réseaux sociaux, appelant à une formation adéquate des fidèles pour les protéger contre les influences néfastes.

    Il a insisté sur l’importance de l’éducation comme rempart contre les effets pervers des réseaux sociaux et de la mondialisation, tout en soulignant la force de la foi comme facteur de résistance face aux distractions quotidiennes.

    Cheikh Abdou Lahat Mbacké a réaffirmé que les principes de l’héritage mouride reposent sur l’acquisition de savoir, la mise en œuvre de recommandations justes et l’évitement des interdits.

    ‘ »Tout ce qui s’inscrit dans cette ligne est en accord avec les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba et le mouridisme », a-t-il soutenu.

    AN/SKS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Bourses des étudiants inscrits à l’étranger : la commission se réunira bientôt pour statuer (ministre)

    SENEGAL-UNIVERSITES-SOCIAL / Bourses des étudiants inscrits à l’étranger : la commission se réunira bientôt pour statuer (ministre)

    Diamniadio, 9 juil (APS) – La commission d’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira bientôt pour rendre publique la liste des bénéficiaires, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

    Cette commission « sera organisée très bientôt. Ce que je demande aux étudiants qui sont à l’étranger, c’est d’être patients, nous sommes en train de mettre en place des dispositifs qui nous permettront, au-delà du simple paiement des bourses, de le faire dans des délais extrêmement raisonnables, avec un système plus organisé et un peu plus fluide », a-t-il promis.

    Il s’entretenait avec des journalistes de l’APS et du quotidien national Le Soleil, au terme d’une tournée qu’il a effectuée dans les huit universités publiques du Sénégal, après son installation à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, début avril.

    Selon Abdourahmane Diouf, la non-disponibilité des bourses socio-pédagogiques des étudiants à l’étranger est liée à des questions budgétaires.

    « D’habitude, pour les bourses à l’étranger, la commission se réunissait au plus tard au mois de mai. Nous sommes arrivés au mois d’avril, il y a eu un gap d’un milliard de francs CFA que nous devons trouver, et tant que nous n’avons pas la garantie d’avoir cette enveloppe, nous ne pouvons pas nous permettre de faire une commission », a-t-il expliqué.

    « Nous sommes en train d’y travailler, et les pistes ont été identifiées. Je pense que très prochainement cette réunion se tiendra pour choisir cette liste », a assuré Abdourahmane Diouf.

    Le ministère veut d’abord s’assurer d’avoir la couverture budgétaire, avant les délibérations de la commission d’attribution.

    « Ce n’est pas une session qui est annulée mais une session qui est reportée. Il faut comprendre que nous sommes un nouveau gouvernement qui vient d’arriver, il y a un passif, et nous travaillons à résorber ce passif. Si nous avions trouvé ce budget disponible, nous aurions tenu la commission d’attribution automatiquement », a-t-il expliqué.

    Il a dit avoir choisi « l’option de la prudence de ne pas désigner des boursiers qui vont attendre d’être payés alors que le budget n’est pas disponible ».

    « Ce sera un problème sur un autre problème si nous publions la liste sans budget, mais nous avons bon espoir que cette couverture sera assurée très bientôt, sur la base de l’expression des besoins faite pour l’enseignement supérieur », a déclaré Abdourahmane Diouf.

    S’agissant des bourses nationales, « à part le mois où nous sommes arrivés avec les trois jours de retard alors que je n’étais pas encore installé, tout se passe bien », a-t-il assuré.

    « Nous n’allons pas en faire un motif de fierté, une bourse doit être payée à temps », a ajouté le ministre de l’Enseignement supérieur, selon qui cette année,  »toutes les universités ont reçu un budget calibré sur neuf mois alors que tout le monde sait qu’un budget, c’est sur 12 mois ».

    Il note que cela se traduit au septième mois de l’année correspondant à juillet, par « des tensions de trésorerie » qui commencent à apparaitre.

    « On est en train de faire une gymnastique financière extraordinaire avec l’aide de notre collègue des Finances pour trouver des solutions. Ce n’est pas le moment de crier victoire, mais nous comprenons le rôle social et académique des bourses, et nous travaillons à ce que les bourses des étudiants soient payées à temps », a insisté Abdourahmane Diouf.

    En parlant des prochaines étapes de l’action de son ministère, il a évoqué la finalisation du bac « dans une semaine », avec la proclamation des résultats définitifs.

    Après, « la course contre la montre » va débuter pour que la liste des bacheliers soit disponible avec les notes, les critères et les quotas des universités pour lancer CAMPUSEN, dans l’optique d’arriver à orienter « au moins 80% des bacheliers », le 19 septembre 2O24.

    ADL/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES-POINT / Cent jours du gouvernement : un moment de « diagnostic situationnel » des universités et instituts réalisé (ministre)

    SENEGAL-UNIVERSITES-POINT / Cent jours du gouvernement : un moment de « diagnostic situationnel » des universités et instituts réalisé (ministre)

    Diamniadio, 8 juil (APS) – Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, déclare avoir mis à profit les premiers trois mois du gouvernement pour mener un  »diagnostic situationnel » du secteur, à travers des visites des universités publiques et instituts relevant de son département et des rencontres les acteurs.

    « Nous ne pouvons pas parler de bilan au terme de 100 jours, mais on peut donner une idée des actions menées pour poser le diagnostic situationnel pour voir exactement où est-ce qu’on veut aller sur les orientations du chef de l’Etat et les instructions du Premier ministre », a dit le ministre.

    Il recevait lundi des journalistes de l’APS et du quotidien national le Soleil au terme d’une tournée dans les huit universités du Sénégal, depuis son installation à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, en avril dernier.

    « Quand nous sommes arrivés le 11 avril 2024, nous avons démarré par un diagnostic situationnel. Nous ne voulons pas être un ministre de rapports, mais nous voulons être sur le terrain. C’est ce que nous avons entrepris avec une tournée qui nous a menés essentiellement vers les huit grandes universités publiques », a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que ce diagnostic situationnel concerne dans un premier temps « la prise en charge des questions urgentes et immédiates d’ici la rentrée d’octobre ».

    « Et dans un deuxième temps, c’est toutes les questions systémiques qui devons être abordées pour donner à l’enseignement supérieur au Sénégal un autre visage », a-t-il ajouté.

     Nécessité de stabiliser le calendrier scolaire

    Il a relevé que ce diagnostic situationnel a fait ressortir la nécessité d’une stabilisation du calendrier académique.

    « On s’est rendu compte que le système d’enseignement supérieur n’était pas stable, aucune visibilité sur le démarrage et la fin des cours », a-t-il souligné

    Il a rappelé la tenue d’un séminaire sur la stabilisation du calendrier universitaire, auquel ont été conviés « tous les acteurs qui étaient concernés ». « Au terme de ce séminaire, dit-il, il a été décidé que les instances académiques, en tenant compte de l’autonomie des universités, devraient statuer pour donner leur avis sur les propositions faites par le ministère. »

    Abdourahmane Diouf se réjouit de voir que « les retours sont extrêmement positifs avec des universitaires disposés à accompagner le processus de stabilisation de l’année, tout en demandant un accompagnement sur le budget, les infrastructures, entre autres ».

    Il assure que les acteurs sont « en train de tomber d’accord pour mettre en œuvre cette stabilisation du calendrier ».

    Cette année, un consensus a été obtenu avec la mise en place d’un dispositif permettant d’orienter les bacheliers dès le 19 septembre, s’est-il félicité. Depuis une dizaine d’années, ils étaient orientés six mois après l’obtention de leur diplôme, a-t-il rappelé.

    « Nous avons décidé que la question du chevauchement des années sera notre priorité », a-t-il insisté.

    A propos toujours du diagnostic institutionnel, il a signalé qu’au cours de ces trois premiers mois, il a « visité les différents chantiers qu’il y a dans les huit universités publiques et quelques instituts de la place rattachés au ministère de l’Enseignement supérieur ». Il déclare aussi avoir « discuté avec les entrepreneurs et identifié les goulots d’étranglement ».

    « D’ici la rentrée d’octobre, des solutions seront apportées sur ces chantiers qui datent de trois à dix ans pour certains cas. Si nous parvenons à solutionner ces problèmes pour les réceptionner d’ici octobre, c’est une avancée majeure du gouvernement », a-t-il souligné.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Abdourahmane Diouf : une stratégie nationale en gestation pour « réinventer l’université sénégalaise »

    SENEGAL-UNIVERSITES-PERSPECTIVES / Abdourahmane Diouf : une stratégie nationale en gestation pour « réinventer l’université sénégalaise »

    Diamniadio, 9 juil (APS) – Le ministère de l’Enseignement supérieur est en train de travailler avec toutes les parties prenantes sur une stratégie nationale devant permettre de « réinventer l’université sénégalaise, afin qu’elle fasse partie des meilleures dans le monde », a annoncé Abdourahmane Diouf.

    Avant la fin de cette année 2024, l’enseignement supérieur disposera d’une stratégie nationale sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, a-t-il déclaré, dans un entretien avec l’APS et le quotidien national Le Soleil.

    Cette stratégie donnera « une place particulièrement importante » à la Cité du savoir, avec notamment le supercalculateur, le premier satellite sénégalais et les autres technologies déployées à Diamniadio, a-t-il précisé.

    « Quand nous finirons de régler les problèmes d’orientation, le problème de chevauchement des années, quand nous aurons fini de stabiliser l’année, nous aurons juste réglé les questions circonstancielles urgentes et immédiates », a-t-il souligné.

    « Il va falloir après réinventer l’université sénégalaise, pour que notre système fasse partie des meilleures dans le domaine », a souligné le ministre de l’Enseignement supérieur.

    Une concertation pour relancer l’université

    « Il va falloir maintenant mener une réflexion, réinventer l’université sénégalaise, pour qu’elle nous ressemble davantage […] », a préconisé Abdourahmane Diouf.

    Il espère qu’une concertation pourra se tenir « très rapidement » à cet effet, pour que « tous les acteurs du système universitaire se regroupent, fassent un diagnostic situationnel extrêmement profond pour nous permettre de relancer l’université du Sénégal ».

    Il a néanmoins soutenu que globalement, « des actions ont été impulsées » au cours des 100 premiers jours du gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, se gardant toutefois de faire un « bilan d’étape ».

    « Ce n’est pas un bilan parce que notre Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale. C’est cette déclaration qui va nous donner l’impulsion globale qui nous permettra, au niveau du sous-secteur de l’enseignement supérieur, de proposer nos stratégies et de pouvoir les mettre en œuvre dans un délai raisonnable », a expliqué Abdourahmane Diouf.

    Il a indiqué que depuis son installation, sa stratégie a consisté à « régler les problèmes immédiats et urgents ».

    « Si vous ne les réglez pas au début de votre magistère, vous allez tout le temps régler des questions quotidiennes de gestion, alors que les nouvelles autorités ont une ambition pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation », a-t-il ajouté.

    « Nous allons regarder tous les passifs, et nous sommes en train de revenir à un rythme zéro de base avant de déployer notre stratégie nationale à partir des orientations du président [de la République] et des instructions du Premier ministre », a-t-il assuré.

    Il a remercié le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, qui a remis l’Agence spatiale nationale dans le giron du ministère de l’Enseigne supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    « Cela nous donne un peu plus de prérogatives, un peu plus d’ambitions pour faire des choses exceptionnelles dans ce domaine avec les jeunes ingénieurs que nous formons depuis un certain moment », s’est réjoui Abdourahmane Diouf.

    « Au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, on a tendance à oublier l’innovation et la recherche, mais cela fait partie de nos priorités », a-t-il souligné.

    Vers le lancement d’un satellite conçu par des Sénégalais

    Il a confirmé le lancement prochain, par le Sénégal, d’un satellite dénommé « Gaindé SAT », conçu par des ingénieurs sénégalais.

    « On accorde beaucoup d’importance au lancement du satellite. C’est pour cela que nous avons une stratégie que nous sommes en train de retravailler, pour que cela colle davantage avec les aspirations du nouveau régime », a-t -il expliqué.

    Le Sénégal « a beaucoup investi dans ce projet ». Et après son lancement, ce satellite « aura beaucoup d’impacts sur l’agriculture, l’environnement, la gestion des inondations et sur beaucoup d’autres problématiques sur lesquels le Sénégal est en train de se positionner », a-t-il indiqué.

    Concernant la Biennale de la recherche et de l’innovation lancée en novembre dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur est en train de travailler sur une stratégie visant à faire de Dakar « la place centrale en Afrique sur les questions d’invention et d’innovation », a indiqué Abdourahmane Diouf.

    « C’est un projet que nous sommes en train d’élaborer, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment. Mais quand ce sera adopté par les autorités, il est possible que Dakar et le Sénégal de façon générale soient le centre de l’innovation et des inventions sur le continent », a promis Abdourahmane Diouf.

    Depuis son installation, il dit avoir travaillé à la réorganisation du calendrier académique, à l’organisation du bac et l’orientation des bacheliers « dans les meilleurs délais ».

    Abdourahmane Diouf a également visité les huit universités et instituts relevant de con ministère.

    ADL/ASG/BK

  • SENEGAL-UNIVERSITES-ENGAGEMENT / Stabilisation de l’année académique : les résultats « seront visibles en octobre 2025 », promet Abdourahmane Diouf

    SENEGAL-UNIVERSITES-ENGAGEMENT / Stabilisation de l’année académique : les résultats « seront visibles en octobre 2025 », promet Abdourahmane Diouf

    Diamniadio, 9 juil (APS) – Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation se donne un délai de 15 mois, à partir de juillet 2024, pour arriver à rendre visibles ses efforts visant à stabiliser l’année académique.

    « C’est le troisième lundi du mois d’octobre 2025 qu’on pourra constater ou pas si l’année a été stabilisée. Sur ces 15 mois, chaque université va essayer de respecter sa part du contrat mais également le ministère par rapport aux universités », a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Il s’entretenait avec des journalistes de l’APS et du quotidien national Le Soleil, au terme d’une tournée qu’il a effectuée dans les huit universités publiques du Sénégal, après son installation à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en début avril.

    « Nous devons terminer les chantiers, nous devons donner aux étudiants des pavillons, construire des restaurants, recruter des enseignants chercheurs, des personnels administratifs et techniques, payer les dettes des repreneurs des restaurants, continuer à discuter avec les universités privées avec un certain nombre d’engagements pris par le ministère », a indiqué Abdourahmane Diouf.

    « Si le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation respecte ses engagements, la communauté universitaire qui a l’habitude de faire des performances exceptionnelles, qui est dans le don de soi, nous accompagnera pour avoir les résultats escomptés », dit-il.

    Se gardant de parler de  »bilan d’étape », il a fait le bilan des actions  »impulsées » depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    « En termes de diagnostic, dit-il, nous avons trouvé un certain nombre d’infrastructures mais avec des passifs, nous travaillons à résorber ces passifs ».

    Il a de même signalé avoir rencontré, « dans une approche très inclusive », les recteurs, les directeurs des centres des oeuvres universitaires de Dakar et des régions, les enseignants-chercheurs en tant qu’entité, les syndicats du Supérieur comme le SAES et SUDES.

    Abdourahmane Diouf a par ailleurs indiqué avoir eu des contacts avec les personnels techniques et administratifs et de services des différentes universités, mais également les amicales d’étudiants qu’il a rencontrées dans les campus sociaux et pédagogiques.

    « Ces mois ont été particulièrement prenants. L’objectif, c’est de ne pas avoir une gestion verticale, mais de continuer à discuter avec les acteurs du système. C’est leur écosystème parce que le ministre va passer et le système va continuer à survivre », a-t-il souligné.

    Il a rappelé le séminaire sur la stabilisation de l’année tenu en début juin, soulignant que beaucoup étaient « sceptiques » quant à la possibilité d’organiser cette rencontre.

    « Nous voulons enlever le mot impossible de notre vocabulaire, mais pour que cela puisse se faire, sachez que les solutions doivent venir de nous. Les solutions que nous sommes en train d’adopter pour les mettre en œuvre dans le domaine de l’enseignement supérieur, ce ne sont pas des solutions du ministre, ce sont des solutions du sous-secteur de l’enseignement supérieur », a fait valoir le ministre.

    L’université est « un secteur extrêmement complexe où chaque acteur a ses prérogatives, a son autonomie, et il faut que tout le monde mette du sien pour qu’on puisse arriver à des résultats acceptables par l’opinion publique sénégalaise et par ceux qui nous ont mandatés », a indiqué Abdourahmane Diouf .

    « S’il y a eu un seul acteur qui ne joue pas le jeu, nous n’y arriverons pas. Nous sommes dans un exercice ambitieux […], mais nous apporterons ensemble les solutions avec beaucoup d’humilité », a conclu  Abdourahmane Diouf.

    ADL/BK/ASG