Catégorie : JO 2024

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / Les JO de Paris marquent la fin de la carrière de l’escrimeuse Ndèye Binta Diongue, selon son entraîneur

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / Les JO de Paris marquent la fin de la carrière de l’escrimeuse Ndèye Binta Diongue, selon son entraîneur

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 27 juil (APS) – L’élimination de Ndèye Binta Diongue au premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime des Jeux olympiques (JO) Paris 2024 marque la fin de sa carrière d’escrimeuse, a déclaré son entraîneur, Daniel Levavasseur, samedi 27 juillet.

    Elle va se lancer dans l’enseignement de l’escrime, a-t-il annoncé.

    ‘’Elle va se relever de cette élimination précoce. C’est sa dernière compétition, c’est fini. Sa carrière est terminée’’, a lancé son entraîneur aux journalistes, ajoutant : ‘’Elle va se consacrer à l’enseignement de l’escrime.’’

    Comme à Tokyo en 2021, Ndèye Bineta Diongue, médaillée des Championnats d’Afrique d’athlétisme et des Jeux africains, s’est arrêtée au premier tour.

    Daniel Levavasseur estime que les préliminaires des JO Paris 2024 étaient ‘’largement à sa portée’’.

    ‘’Elle a fait le match qu’il fallait faire. Elle a fait quelques erreurs de remise, c’est-à-dire des attaques qui ne touchent pas. Elle laisse passer la main sur la remise. Ce sont ces erreurs qui lui ont coûté cher’’, a signalé le technicien français.

    Levavasseur pense que Diongue a fait ‘’un bon parcours’’. Elle est ‘’sérieuse et méritante’’, a-t-il ajouté.

    Ndèye Binta Diongue a été éliminée par l’Égyptienne Aya Hussein. Il y a eu un partage équitable des points entre elles avant la pause, 6-6.

    L’athlète sénégalaise a ensuite été dominée d’un point lors du second round, 14 à 13, durant les dernières secondes de son duel.

    Son entraîneur est d’avis qu’il est possible pour le Sénégal d’arriver à de bons résultats dans cette discipline sportive, au cours des prochaines années, ‘’avec un travail sérieux’’ et l’aide des pouvoirs publics au profit des athlètes.

    ‘’Le Sénégal a toutes les qualités requises pour former des athlètes de haut niveau’’, a-t-il assuré.

    BHC/ESF

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / JO Paris 2024 : la nageuse Oumy Diop éliminée aux séries du 100 mètres papillon pour femmes  

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / JO Paris 2024 : la nageuse Oumy Diop éliminée aux séries du 100 mètres papillon pour femmes  

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 27 juil (APS) – La nageuse sénégalaise Oumy Diop a été éliminée aux séries féminines du 100 mètres papillon des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, samedi 27 juillet.

    Les séries auxquelles participait Diop ont eu lieu à Paris La Défense Arena.

    Alignée dans la série 1, la nageuse vivant aux États-Unis d’Amérique a pris la quatrième place, avec un chrono d’1 mn 1 s 82’, derrière une Danoise, une Espagnole et une Arménienne.

    Même si Oumy Diop est éliminée, elle a amélioré d’une seconde son record personnel à l’occasion de sa première participation aux JO.

    Quelques heures avant elle, sa compatriote Ndèye Binta Diongue a été éliminée par l’Égyptienne Aya Hussein au premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime des Jeux olympiques, sous la verrière du Grand Palais.

    Il y a eu un partage équitable des points entre Diongue et Hussein avant la pause, 6-6.

    L’athlète sénégalaise a ensuite été dominée d’un point lors du second round, 14 à 13, durant les dernières secondes de son duel.

    Comme à Tokyo en 2021, Ndèye Bineta Diongue, médaillée des Championnats d’Afrique d’athlétisme et des Jeux africains, s’arrête au premier tour. 

    BHC/ESF  

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’escrimeuse sénégalaise Ndèye Binta Diongue éliminée dès le premier tour

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’escrimeuse sénégalaise Ndèye Binta Diongue éliminée dès le premier tour

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 27 juil (APS) – La Sénégalaise Ndèye Binta Diongue a été éliminée par l’Égyptienne Aya Hussein au premier tour de la compétition individuelle féminine d’escrime des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, samedi 27 juillet, sous la verrière du Grand Palais.

    Il y a eu un partage équitable des points entre Diongue et Hussein avant la pause, 6-6.

    L’athlète sénégalaise a ensuite été dominée d’un point lors du second round, 14 à 13, durant les dernières secondes de son duel.

    Comme à Tokyo en 2021, Ndèye Bineta Diongue, médaillée des Championnats d’Afrique d’athlétisme et des Jeux africains, s’arrête au premier tour.

    BHC/ESF

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Les Jeux olympiques, une tribune de revendication politique

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Les Jeux olympiques, une tribune de revendication politique

    Par Amadou Ba (APS)

    Dakar, 26 juil (APS) – Il y a cette idée, trop bien-pensante, selon laquelle le sport ne doit pas se mêler de la politique, et vice versa. La réalité, c’est que les manifestations sportives, celles d’envergure mondiale surtout, servent souvent de tribune à des revendications politiques. Les Jeux olympiques (JO) n’ont jamais dérogé à cette règle. 

    Se refuser à le reconnaître relève de la naïveté ou de la mauvaise foi. Dans les deux cas, c’est s’obliger à passer sous silence les enjeux de pouvoir et de domination derrière l’idée que le sport doit rester neutre vis-à-vis de la politique.

    Il est vrai qu’en initiant les JO modernes, en 1896, Pierre de Coubertin (1863-1937) a voulu célébrer la saine émulation et l’esprit fraternel dans le sport. Une idée résumée dans son célèbre slogan : « L’essentiel est de participer ». Mais cette philosophie ne dit pas tout du sport, qui, bien souvent, est le terrain sur lequel se prolongent les batailles diplomatiques et les revendications politiques.

    Pour cette présente édition des Jeux olympiques Paris 2024, le match ayant opposé le Mali à Israël (1-1), mercredi, deux jours avant l’ouverture officielle des olympiades, ce vendredi, a fait beaucoup parler, et pas seulement sur le plan footballistique.

    « Septembre noir »

    Un match de football « sous haute surveillance », relevait la presse française, dont la quasi-totalité des titres n’a pas manqué d’insister sur l’atmosphère particulière ayant entouré cette rencontre sportive.

    Aux abords du Parc des Princes, théâtre de cette confrontation, plusieurs éléments des forces de police françaises, en uniforme ou en civil, veillaient au grain. Dans le stade, l’hymne israélien a été hué et des drapeaux palestiniens brandis.

    L’actualité dominée par la guerre que mène Israël contre les territoires palestiniens fait ressortir la dimension géopolitique, voire militante des compétitions sportives et, donc, des JO.

    Une situation pas inédite, l’histoire des Jeux olympiques modernes ayant été particulièrement marquée par des manifestations et des revendications politiques. Les JO ont toujours été un terrain d’amplification des revendications idéologiques et de la propagande politique, au grand bonheur de certains pays ou athlètes. 

    Munich, Allemagne de l’Ouest, 5 septembre 1972. Le monde découvre avec effroi un événement aux antipodes de l’olympisme. Au matin de ce 10e jour de compétition des Jeux olympiques de cette année-là, huit membres de l’organisation palestinienne « Septembre noir » s’introduisent dans le village olympique. Ils abattent deux membres de l’équipe israélienne et prennent neuf autres en otage.

    Les preneurs d’otages réclament la libération de 200 Palestiniens emprisonnés en Israël. Ils demandent aussi d’être transportés vers Le Caire. Les autorités allemandes font mine d’accepter, et vers 22 heures, deux hélicoptères transportent les assaillants et les otages à la base aérienne de Fürstenfeldbruck.

    Quand la « perle noire » faisait déjouer le Führer

    La police allemande avait prévu d’attaquer à cet endroit. L’assaut se termine finalement dans un bain de sang : les otages sont assassinés, cinq des terroristes sont abattus et un policier tué. Les Jeux olympiques sont suspendus et un hommage rendu aux disparus dans le stade olympique.

    Pour ne pas céder à la menace, le Comité international olympique (CIO) ordonne la poursuite des compétitions après une pause de trente-quatre heures.

    Cette opération spectaculaire aura contribué à mettre la cause palestinienne au-devant de l’actualité mondiale.

    L’athlète africain américain, Jesse Owens, remporte quatre médailles d’or aux JO de Berlin, en 1936, sous les yeux d’Adolph Hitler.

    Quelques années plus tôt, en 1936, se tenaient à Berlin, en Allemagne, les 11èmes olympiades. Adolf Hitler (1889-1945) espérait que ces JO seraient l’occasion de prouver sa théorie relative à la supposée supériorité de la race aryenne.

    Le 9 août, Jesse Owens (1913-1980), jeune athlète africain-américain de 23 ans, va marquer à jamais l’histoire de l’olympisme. Il réalise une performance inédite jusqu’alors en remportant quatre médailles d’or sur 100 mètres, en saut en longueur, aux 200 mètres et aux 4 x 100 mètres.

    Devant une telle performance, le Führer allemand, qui pensait faire de ces olympiades un support de la propagande nazie, quitte le stade, fou de rage, sans serrer la main de « la perle noire ».

    Le public berlinois, pour sa part, n’avait pas arrêté d’acclamer Jesse Owens, un véritable héros depuis ce jour resté mémorable. Un trophée récompensant les meilleurs athlètes américains porte d’ailleurs son nom aujourd’hui.

    « Black Power »

    En octobre 1968, Mexico City accueillait les Jeux olympiques, au Mexique, dans un contexte marqué aux États-Unis par la ségrégation raciale. Personne n’était donc véritablement surpris de voir les athlètes noirs américains et certains de leurs compatriotes blancs mettre un macaron sur leurs tenues : « Olympic Project for Human Rights » (Projet olympique pour les droits de l’homme).

    Ils ne souhaitaient pour rien boycotter les JO, mais étaient absolument décidés à montrer aux yeux du monde les injustices dont étaient victimes les Africains-Américains.

    Le 16 octobre, Tommie Smith (il est âgé de 80 ans depuis le 6 juin dernier) remporte l’épreuve du 200 mètres. Son compatriote John Carlos (il est âgé de 79 ans depuis le 5 juin dernier) termine troisième de la course. Lors de la remise des médailles, les deux Africains-Américains, une fois sur le podium, lèvent un poing ganté de noir et gardent la tête baissée pendant que résonne l’hymne des États-Unis. Le pays est alors en pleine période de lutte pour les droits civiques.

    Par ce geste symbolique, les athlètes africains-américains entendaient protester contre la ségrégation raciale encore en cours dans leur pays. Bien qu’ils n’aient jamais fait partie du mouvement Black Panthers, les deux athlètes sont en phase avec l’idéologie « Black Power » (le pouvoir noir aux États-Unis) popularisée deux ans plus tôt par l’un des fondateurs de ce mouvement, Stokely Carmichael (1941-1998).

    Le CIO juge leur attitude « scandaleuse » et ordonne aux officiels américains de suspendre Smith et Carlos. Par leur geste, ils font des émules et sont exclus à vie des Jeux olympiques.

    L’arme du boycott

    Comme une revanche de l’histoire, en 2004, la commune française de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, baptise sa salle des sports et lui donne le nom de Tommie Smith. La Courneuve lui emboîte le pas en 2007. En 2005, une statue montrant Carlos et Smith sur le podium des médaillés des JO de 1968 est érigée sur le campus de l’université de San José, aux États-Unis, où les deux athlètes étaient étudiants.

    Si certains États profitent souvent des compétitions sportives internationales pour amplifier leurs revendications, d’autres choisissent carrément le boycott.

    En 1980, en pleine guerre froide, les Jeux olympiques se tiennent à Moscou, la capitale de l’ex-URSS, sans les États-Unis, qui sont restés à la maison, mais le pays leader du bloc de l’Ouest, contre celui dit communiste, n’était pas seul dans cette option.

    Les Américains ont réussi à rallier à leur cause le Canada, le Japon, la République fédérale d’Allemagne et une soixantaine d’autres pays.

    Le Sénégal, sollicité par Jimmy Carter (99 ans depuis le 1er octobre dernier) en marge d’une tournée africaine de Mohamed Ali (1942-2016), choisit la voie du non-alignement. D’autres pays, comme la Grande-Bretagne et l’Australie, soutiennent l’initiative mais laissent à leurs athlètes le choix de se rendre ou non à Moscou.

    « Le sport a été, est et sera toujours politique ! »

    Quatre ans plus tard, en 1984, les Soviétiques rendent la monnaie de leur pièce aux États-Unis en boycottant les Jeux olympiques de Los Angeles. Un geste imité par une quinzaine de pays, dont la plupart font partie du bloc de l’Est. 

    Le premier boycott des JO a eu lieu des décennies plus tôt, en 1956, à Melbourne, en Australie. Cette année-là avait été marquée par des événements politiques majeurs, avec des ramifications internationales : l’affaire du Canal de Suez, le deuxième conflit entre l’Égypte et Israël, les violences en Afrique du Nord, particulièrement en Algérie, etc.

    Dans ce contexte politique chargé, l’Espagne, les Pays-Bas et la Suisse choisissent de boycotter les JO pour dénoncer l’invasion soviétique en Hongrie et la « répression sanglante » qui s’en était suivie.

    Vecteur de revendications idéologiques et de propagande politique, les Jeux Olympiques ont toujours servi de tribune politique.

    L’Égypte, l’Irak et le Liban, de leur côté, s’opposaient à la présence d’Israël en Australie en raison de la crise du canal de Suez.

    La République populaire de Chine, pour sa part, avait tout bonnement décidé de quitter Melbourne après que le drapeau taïwanais a été hissé.

    « Les Jeux olympiques sont des compétitions entre individus, non entre nations », déclarait l’Américain Avery Brundage (1887-1975), alors à la tête du CIO, dans l’espoir de tempérer les ardeurs nationalistes des uns et des autres.

    Une façon, selon lui, de rappeler certaines dispositions de la charte olympique, dont l’article 50 stipule : « Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique. »

    Lukas Aubin, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, en France, et spécialiste de la géopolitique du sport, est d’avis que « le sport a été, est et sera toujours politique ! »

    Sinon comment comprendre la décision du CIO d’exclure les sportifs russes de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 sur la Seine et de n’autoriser que 14 sportifs russes à concourir sous bannière neutre ? 

    La guerre en cours entre la Russie et l’Ukraine est passée par là. Pour ne donner qu’un petit exemple de l’absence des athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris, il suffit de rappeler que lors de Tokyo 2020 (les compétitions ont eu lieu en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19), ils étaient au nombre de 330, raflant 71 médailles dont 20 en or.

    Revendications en mondovision

    Moscou a beau jeu de fustiger une discrimination « sans précédent » contre ses athlètes, dont certains ont d’ailleurs décidé de ne pas participer bien qu’ayant été autorisés par les instances sportives.

    On le sait, le sport reste un moyen efficace pour montrer la puissance d’un pays ou d’un gouvernement. C’est comme cela qu’il faut comprendre la décision de la France de refuser en 1954 l’entrée dans son territoire au légendaire fondeur soviétique Emil Zátopek (1922-2000), né dans l’ex-Tchécoslovaquie. La France, par cette décision, ne voulait pas offrir à l’homme aux quatre titres olympiques et aux 18 records du monde une occasion supplémentaire de s’illustrer devant les athlètes du monde occidental. 

    Les JO constituent en outre une belle occasion de placer sous les projecteurs du monde une doléance peu ou pas traitée par les médias.

    En 2000, lors des olympiades de Sydney, en Australie, le monde avait enfin ouvert davantage les yeux sur la cause aborigène, un problème jusque-là « local », mais auquel les Jeux olympiques ont donné une résonance internationale.

    Lors de la cérémonie d’ouverture, l’honneur d’allumer la vasque olympique était revenu à Cathy Freeman, 51 ans, une Australienne d’origine aborigène. Sacrée championne olympique du 400 mètres, elle avait effectué un tour d’honneur avec deux drapeaux, australien et koori, qui symbolise les couleurs aborigènes.

    Cathy Freeman, médaillée d’or aux 400 mètres des JO de Sydney, avec le drapeau koori des Aborigènes d’Australie. 

    Il faudra attendre février 2008 pour que le gouvernement australien, par la voix du Premier ministre de l’époque, Kevin Ruud, s’excuse pour les tentatives d’assimilation, l’ostracisme et le racisme au quotidien des descendants européens envers les Aborigènes. Nul doute que l’initiative de Cathy Freeman a contribué à accélérer les choses.

    Au-delà des manifestations de soutien ou d’hostilité de certains États, le CIO lui-même, en dépit de son appel à la neutralité, ne manque pas de prendre ses responsabilités dans certains cas.  

    C’est ce qui est arrivé quand il prit la décision d’exclure officiellement l’Afrique du Sud de ses instances en 1970, en raison de l’apartheid prévalant dans ce pays. Après trente-deux ans de disette olympique, le pays de Nelson Mandela (1918-2013) sera réintégré par le CIO en 1991, à l’issue d’une visite du vice-président de l’organisation, le Sénégalais Kéba Mbaye (1924-2007).

    Des messages de soutien

    Les compétitions sportives internationales se présentent ainsi comme des occasions rêvées de faire valoir son militantisme politique. Comme on l’a vu lors de la dernière Coupe d’Afrique des nations de football, en Côte d’Ivoire, en 2023.

    Les membres de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo ont saisi l’opportunité de cette édition de la CAN et de leur présence sur le terrain pour envoyer un message au monde, une main sur la bouche et une autre mimant un pistolet sur la tempe, pour dénoncer la guerre dans plusieurs parties de leur pays. Ils tenaient, en même temps, à déplorer le silence de la communauté internationale devant cette situation.

    Il y a aussi tous ces sportifs, individuellement ou en équipe, pour passer régulièrement des messages de soutien du genre : « Free Palestine » (Libérez la Palestine), par exemple. Ils mettent un genou à terre, dans le sillage du mouvement « Black Live Matters » (La vie des noirs compte).

    Mais, à l’évidence, exprimer ses griefs, en pleine compétition, lors des Jeux olympiques, en mondovision, reste sans commune mesure pour qui veut que sa revendication soit vue et entendue par toute la planète.

    ABB/BK/ESF

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / JO Paris : 326.000 spectateurs attendus à la cérémonie d’ouverture (organisateurs)

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / JO Paris : 326.000 spectateurs attendus à la cérémonie d’ouverture (organisateurs)

    De l’envoyé spécial de l’APS : Birane Hady Cissé

    Paris (France), 26 juil (APS) – Environ 326.000 spectateurs assisteront à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques Paris 2024, vendredi, sur les bords de la Seine, a-t-on appris du comité d’organisation.

    Selon les organisateurs, sur les 326.000 spectateurs attendus, 222.000 sont détenteurs de billets gratuits et 104.000 autres, de billets payants.

    Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, la cérémonie d’ouverture est délocalisée hors stade.

    Elle verra la présence de 110 chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et va durer quatre tours d’horloge, sous la direction de l’acteur et metteur en scène français Thomas Jolly.

    Le maître d’œuvre de la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 a concocté 12 tableaux artistiques répartis tout au long du show. Ces tableaux mettront en scène le patrimoine français et parisien.

    Sur six kilomètres se tiendra un défilé de bateaux et un spectacle vivant orchestré par Thomas Jolly et ses équipes. Cela nécessitera la mobilisation de 3.000 artistes dont 400 danseurs qui se produiront sous les ordres du chorégraphe français Maud Le Pladec.

    Les artistes et danseurs seront soutenus et préparés par 200 habilleurs et près de 300 coiffeurs et maquilleurs.

    Pour permettre aux spectateurs de vivre pleinement cette expérience, 80 écrans géants ont été installés aux abords de la Seine à l’intention du public.

    L’Olympic Broadcasting Services (OBS), diffuseur hôte permanent pour les Jeux olympiques, va utiliser 120 caméras pour la captation de la cérémonie, soit trois fois plus qu’à Tokyo en 2021.

    L’OBS a mobilisé 400 personnes pour permettre aux téléspectateurs du monde entier de vivre une soirée annoncée comme extraordinaire.

    Au total 206 délégations vont défiler à l’ouverture de cette 33e olympiade de l’ère moderne, soit un total 10 500 athlètes.

    Le Sénégal est représenté aux JO Paris 2024 par 11 athlètes dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.

    L’athlète Louis François Mendy (110 mètres haies) et la céiste Combe Seck seront les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise.

    Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille olympique, grâce à l’athlète Amadou Dia Ba.

    Ce dernier a terminé deuxième du 400m haies des JO de Séoul en 1988, devenant le premier et seul sportif sénégalais à avoir remporté une médaille olympique, l’argent en l’occurrence.

    BHC/ASG/ADL/BK

  • SENEGAL-MONDE-JO / Jo Paris 2024 : Ndèye Binta Diongue fait son entrée en lice contre une Egyptienne, samedi

    SENEGAL-MONDE-JO / Jo Paris 2024 : Ndèye Binta Diongue fait son entrée en lice contre une Egyptienne, samedi

    Paris (France), 26 juil (APS) – L’escrimeuse Ndèye Binta Diongue, première athlète sénégalaise à entrer en lice samedi aux Jeux olympiques Paris 2024, affrontera l’Egyptienne Aya Hussein en épée individuelle femme sous la verrière du Grand Palais.

    Agée de 36 ans, Ndèye Binta Diongue va tenter de franchir le premier tour pour sa deuxième participation aux Jeux olympiques.

    A Tokyo (Japon), elle avait été éliminée après une défaite face à la vice-championne du monde, la Chinoise Lin Sheng.

    Agée de 21 ans, l’adversaire de Ndèye Binta Diongue a remporté la médaille d’or en épée par équipes et la médaille de bronze en épée individuelle aux Championnats d’Afrique d’escrime 2023 au Caire.

    Samedi, une heure après Ndèye Binta Diongue, la nageuse Oumy Diop va descendre dans les bassins de la Défense Arena.

    Agé de 20 ans, la championne d’Afrique du 100 mètres papillon sera en course sur la même distance.

    La pensionnaire de Florida international University (FIU), campus situé près de Miami (Etats-Unis), va tenter de battre son record lors des olympiades françaises.

    Deux autres athlètes seront en lice au tennis de table et en canoë et kayak, samedi après-midi.

    Pour sa deuxième participation aux JO, Ibrahima Diaw va livrer son premier match en tennis de table. Le pongiste va tenter de faire mieux qu’à Tokyo.

    De son côté, Yves Bourthis va découvrir les épreuves des JO au canoë slalom. Son frère aîné, Jean Pierre Bourthis, avait représenté le Sénégal sans succès aux JO de Rio 2016 (Brésil) et Tokyo (Japan).

    Le Sénégal est représenté aux JO Paris 2024 par 11 athlètes dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.

    L’athlète Louis François Mendy (110 mètres haies) et la céiste Combe Seck seront les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise.

    Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille olympique, grâce à l’athlète Amadou Dia Ba.

    Ce dernier avait terminé deuxième du 400 m haies aux JO de Séoul en 1988, devenant le premier et seul sportif sénégalais à avoir remporté une médaille olympique, l’argent en l’occurrence.

    – Voici le programme des athlètes sénégalais au premier tour :

    – Samedi 27 juillet à 10 heures, au Grand Palais : Ndèye Binta Diongue (escrime, épée)

    – Samedi 27 juillet à 11 heures, à La Défense Arena : Oumy Diop (natation, 100 m papillon)

    – Samedi 27 juillet 15 heures, au Arena Sud 4 : Ibrahima Diaw (tennis de table, individuel)

    – Samedi 27 juillet 15 heures à Vairés : Yves Bourhis (canoë et kayak, canoë slalom) 

    BHC/ASG/BK

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Le président Bassirou Diomaye explique l’organisation des JOJ Dakar 2026

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Le président Bassirou Diomaye explique l’organisation des JOJ Dakar 2026

    De l’envoyé spécial de l’APS: Birane Hady Cissé

    Paris, 25 juil (APS) – Le Sénégal prépare les Jeux olympiques de la jeunesse(JOJ) Dakar 2026 en tenant compte de trois impératifs, a affirmé, jeudi à Paris, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

     »Conformément aux engagements convenus, le Sénégal prépare les Jeux olympiques de la jeunesse(JOJ) Dakar 2026 en tenant compte de trois impératifs », a tt-il dit lors de son allocution au Sommet des Jeux Olympiques du Développement durable.

    Des dizaines de chefs d’État et de gouvernements ont assisté, jeudi, au Musée du Louvre à Paris ce jeudi au premier sommet international sur  »sport pour le développement durable », organisé par l’Élysée et le Comité international olympique (CIO) .

    Parlant de ces impératifs, le président sénégalais a d’abord cité  la  »co-construction » entre l’Etat, le Comité international olympique(CIO) et le Comité national d’organisation, sous la conduite  »dynamique » de  Mamadou Diagna Ndiaye, président du comité national olympique sportif sénégalais.

    Le chef de l’Etat a ensuite évoqué la ‘’maîtrise des dépenses publiques’’, en privilégiant la réhabilitation et la mise à niveau d’infrastructures existantes pour abriter les compétitions.

    Enfin, il a  souligné ‘’le suivi renforcé des questions de sécurité, d’hébergement, de transport, de restauration et de santé, entre autres ».

    Par ailleurs, il a remercié le CIO et tous les partenaires qui  accompagnent  »le Sénégal pour faire  de cette première rencontre de l’Olympisme en Afrique, une fête de la jeunesse du monde et une réussite collective dont les sénégalais seront  tous fiers ».

    Les JOJ de Dakar réuniront du 31 octobre au 13 novembre 2026 ‘’les meilleurs jeunes athlètes du monde’’.

    Prévus sur trois sites, Dakar, Diamniadio et Saly, ils ont l’ambition de servir de catalyseur à la transformation du Sénégal par le sport, tout en devenant un modèle pour les futurs hôtes des JOJ.

    Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (COJOJ) a dévoilé mardi le slogan officiel de cette compétition: “l’Afrique accueille, Dakar célèbre”, lors de la 142e session du Comité International Olympique (CIO) tenue à Paris.

    BHC/SBS/OID

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / Racisme dans le sport : Bassirou Diomaye appelle à  »rester debout et intransigeants »

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / Racisme dans le sport : Bassirou Diomaye appelle à  »rester debout et intransigeants »

    De l’envoyé spécial de l’APS, Birane Hady Cissé

    Paris, 25 juil (APS) – Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a exhorté, jeudi, après-midi à Paris (France), les dirigeants du monde et les sportifs à rester  »debout et intransigeants » face au racisme et à la discrimination raciale,  »un fléau insupportable » qui continue de gangréner le sport.

     »Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants », a lancé le président de la République lors de son allocution au Sommet des Jeux Olympiques du développement durable.

    Selon lui,  »c’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! ».

    Le chef de l’Etat sénégalais a attiré  l’attention du  Sommet de Paris sur le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport dans un contexte de banalisation des discours haineux et xénophobes.

    Des dizaines de chefs d’État et de gouvernement ont assisté, au Louvre à Paris, au  premier sommet international  sur le  »Sport pour le développement durable’’, organisé par l’Élysée et le Comité international olympique(CIO).

    Cette rencontre se tient à moins de 24 heures de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) Paris 2024.

    Jeudi dans la matinée, le président de la République s’est rendu au village olympique des Jeux de Paris 2024, pour rencontrer la délégation sénégalaise.

    Le chef de l’Etat a visité les quartiers des Sénégalais en compagnie de la ministre des Sports et des membres du Comité nationale olympique et sportif sénégalais (CNOSS).

    Bassirou Diomaye Faye a adressé un message d’encouragement aux athlètes sénégalais engagés dans ces Jeux.

    Arrivé mercredi en fin d’après-midi à Paris, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye sera aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron et d’autres chefs d’Etat et de gouvernement à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur les bords de la Seine.

    Les chefs d’Etat et de gouvernement invités seront reçus à l’Élysée ce vendredi, à partir de 15 h 15, indique une note du service de presse de la présidence française.

    Selon la même source, cette réception sera l’occasion pour la France de délivrer  »un message de paix et de tolérance », alors que 10.500 athlètes du monde entier seront réunis pour participer à cet événement mondial.

    Les Jeux olympiques Paris 2024 ont démarré mercredi avec les tournois masculins de football et de rugby.

    Aux JO de Paris, onze athlètes vont représenter le Sénégal dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.

    Au total, 45 disciplines sportives sont au menu des JO 2024 qui vont réunir 206 comités nationaux olympiques représentés par 10.500 athlètes.

    BHC/ASB/OID

  • MONDE-DEVELOPPEMENT-SPORTS-PLAIDOYER / Bassirou Diomaye Faye appelle au réveil des consciences sur les  »iniquités persistantes » d’une gouvernance mondiale ‘’dépassée’’

    MONDE-DEVELOPPEMENT-SPORTS-PLAIDOYER / Bassirou Diomaye Faye appelle au réveil des consciences sur les  »iniquités persistantes » d’une gouvernance mondiale ‘’dépassée’’

    De l’envoyé spécial de l’APS spécial : Birane Hady Cissé

    Paris, 25 juil (APS) – Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a appelé, jeudi, à Paris, en France, au ‘’ réveil des consciences sur les iniquités persistantes’’ d’un ordre mondial historiquement dépassé.

    ‘’Inspirée par l’idéal olympique, notre rencontre devrait sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé’’, a-t-il dit lors de son allocution au Sommet pour le sport et le développement durable.

    Cet évènement se tient à la veille de l’ouverture officielle des 17e Jeux Olympiques, Paris 2024, qui débutent vendredi et prennent fin le 11 août prochain.

    Des dizaines de chefs d’État et de gouvernement ont assisté au Louvre, dans la capitale française, à ce premier sommet international, organisé par l’Élysée et le Comité international olympique (CIO), et consacré à la jeunesse, au sport et au développement durable .

    Pour le président de la République, ‘’ si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu’’ qui, régissent les rapports entre les nations.

    ‘’Je pense à l’évasion fiscale, aux congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement. Je pense à la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu’au système de notation biaisé sur l’évaluation du risque concernant l’Afrique’’, a-t-il énuméré.

    Le président Faye a aussi évoqué les conditions inéquitables proposées aux pays en développement concernant la transition énergétique, en faisant remarquer que certains partenaires interdisent le financement à l’étranger de sources d’énergie fossile, y compris le gaz, alors qu’ils continuent d’utiliser eux-mêmes des sources beaucoup plus polluantes, comme le charbon.

    ‘’Je pense à l’architecture de la gouvernance politique, économique et financière mondiales héritée de la seconde Guerre mondiale, dont la composition des organes et les processus décisionnels ne reflètent plus les réalités de notre temps’’, a relevé le président sénégalais.

    Selon lui, un système qui perpétue le statu quo et ignore les besoins légitimes de sa grande majorité ‘’crée les germes de sa remise en cause et la recherche de voies alternatives’’.

    ‘’La mutation du Groupe des BRICS en un Sud global plus large montre à quel point le système international est contesté, et combien il urge de le réformer pour le rendre plus inclusif, plus juste et plus transparent dans l’intérêt bien compris de tous. La réforme est possible si nous y mettons la volonté politique nécessaire’’, a souligné le président Bassirou Diomaye Faye.

    BHC/ABB/OID

  • SENEGAL-MONDE-SPORTS / JO 2024 : le chef de l’Etat remet le drapeau national aux athlètes ce soir à Paris

    SENEGAL-MONDE-SPORTS / JO 2024 : le chef de l’Etat remet le drapeau national aux athlètes ce soir à Paris

    Dakar, 24 juil (APS) – Le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va remettre ce mercredi le drapeau national aux athlètes sénégalais en lice pour les Jeux olympiques Paris 2024, a-t-on appris de source officielle.

    Bassirou Diomaye Faye, attendu le même jour à Paris, va remettre le drapeau national aux représentants sénégalais aux JO 2024 lors d’une cérémonie prévue à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal à Paris, indique la même source.

    Le président Faye va ensuite prendre part à la cérémonie officielle des Jeux olympiques 2024, prévue vendredi dans la capitale française.

    La cérémonie d’ouverture se déroulera sur les bords de la Seine, à Paris, capitale de l’olympisme jusqu’au 11 août.

    Ce déplacement du chef de l’Etat fait suite à une invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, et de Thomas Bach, président du comité exécutif du Comité international olympique (CIO).

    L’athlète Louis François Mendy (110 mètres haies) et la céiste Combe Seck seront les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise aux Jeux olympiques Paris 2024.

    Lors des JO de Tokyo en 2021, la nageuse Jeanne Boutbien et le judoka Mbagnick Ndiaye étaient les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise.

    Les Jeux olympiques Paris 2024 vont démarrer mercredi avec les tournois masculins de football et de rugby.

    Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille olympique, grâce à l’athlète Amadou Dia Ba.

    Ce dernier a terminé deuxième du 400m haies des JO de Séoul en 1988, devenant le premier et seul sportif sénégalais à avoir remporté une médaille olympique, l’argent en l’occurrence.

    Aux JO de Paris, onze athlètes vont représenter le Sénégal dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.

    Au total, 45 disciplines sportives sont au menu des JO 2024 qui vont réunir 206 comités nationaux olympiques représentés par 10.500 athlètes.

    BHC/BK