Catégorie : JO 2024

  • FRANCE-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’Algérienne Imane Khelif se pare d’or au tournoi de boxe

    FRANCE-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’Algérienne Imane Khelif se pare d’or au tournoi de boxe

    Dakar, 10 août (APS) – La boxeuse algérienne Imane Khelif s’est offerte, vendredi, la médaille d’or du tournoi de boxe aux Jeux olympiques de Paris 2024 dans la catégorie des moins de 66 kg, en battant la Chinoise Yang Liu, en finale.

    L’Algérienne de 25 ans offre à son pays sa deuxième médaille d’or, après celle de la gymnaste de 17 ans, Kaylia Nemour aux barres asymétriques.

    Elle avait été écartée des Mondiaux de boxe de mars 2023 à New Delhi par la Fédération internationale (IBA) après avoir échoué aux tests d’éligibilité à une participation en catégorie.

    Imane Khelif a été admise in extrémis par le Comité international olympique pour participer aux JO Paris 2024.

    L’Algérienne était au cœur d’une polémique après sa victoire en huitièmes de finale du tournoi par abandon de l’Italienne Angela Carini. Elle a été accusée d’être un homme combattant dans la mauvaise catégorie.

    SK/OID

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / JO : Firas Katoussi décroche l’or pour la Tunisie au taekwondo chez les moins de 80 kg

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME / JO : Firas Katoussi décroche l’or pour la Tunisie au taekwondo chez les moins de 80 kg

    Dakar, 10 août (APS) – Le Tunisien Firas Katoussi a remporté, vendredi, la médaille d’or du tournoi de taekwondo aux Jeux olympiques de Paris 2024, dans la catégorie des moins de 80 kg, en s’imposant en finale contre l’Iranien Mehran Barkhordari.

    Katoussi est le premier tunisien à gagner la médaille d’or olympique dans une épreuve de taekwondo.

    Il offre une médaille d’or de plus à l’Afrique et la troisième à son pays.

    La Tunisie avait déjà remporté deux médailles dans ces jeux olympiques avec l’argent de Fares Ferjani au escrime et le bronze de Mohamed Khalil Jendoubi en taekwondo.

    SK/OID

  • FRANCE-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : le Burkinabè Zango termine 5e de la finale du triple saut

    FRANCE-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : le Burkinabè Zango termine 5e de la finale du triple saut

    Dakar, 9 août (APS) – L’athlète burkinabè Hugues Fabrice Zango a terminé à la cinquième place de la finale du triple saut aux Jeux olympiques de Paris 2024, en réalisant un saut de 17,50 mètres.

    Le champion du monde en titre, Zango, l’un des grands espoirs de médailles du continent au triple saut, n’a pas pu faire mieux que lors des derniers Jo à Tokyo où il avait décroché le bronze.

    L’athlète de 31 ans s’est classé cinquième lors de la finale remportée par l’Espagnol Jordan Diaz qui a effectué un saut de 17, 86 mètres.

    Le Portugais Pedro Pichardo (17,84) et l’Italien Andy Diaz (17,64) sont respectivement deuxième et troisième.

    SK/OID

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’Espagne s’offre la médaille d’or en football

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’Espagne s’offre la médaille d’or en football

    Dakar, 9 août (APS) –  L’Espagne a battu la France en finale du tournoi masculin de football des Jeux olympiques de Paris 2024 sur le score de 5 buts à 3 et décroche  sa deuxième médaille d’or dans la discipline après celle remportée aux JO de Barcelone, en 1992.

    L’affiche de la finale du tournoi masculin de football aux JO de Paris entre l’Espagne et la France a tenu toutes ses promesses.

    Jouant devant leur public, les Français ont ouvert le score dès la 11e mn sur un but de Enzo Millot. Ne laissant pas la place au doute, les Espagnols égalisent grâce à Fermin Lopez moins de 8 mn après le but français.

    Le joueur du FC Barcelone (Espagne) va profiter d’une erreur de défense des Français pour doubler la mise à la 25e mn, avant que son coéquipier Alex Baena ne vienne aggraver la marque à la 28e mn portant le score à 3-1.

    La Roja va partir à la pause avec cet avantage malgré une forte pression des Bleus pour revenir au score.

    Maghnes Akliouche va redonner espoir à la France en réduisant le score à 11 mn de la fin du temps réglementaire. Mateta va égaliser à la 90e mn sur pénalty permettant ainsi aux joueurs de Thierry Henry de jouer des prolongations inespérées.

    La prolongation va profiter aux Espagnols qui vont inscrire deux autres buts à la 100e et 120e par Sergio Camello.

    L’Espagne décroche ainsi son deuxième titre olympique en football, après celui de 1992 à Barcelone. L’équipe espagnole réalise ainsi un doublé Coupe d’Europe et JO. La France décroche sa première médaille olympique dans la discipline depuis 40 ans.

    Le Maroc a remporté, jeudi, la troisième place du tournoi, en battant 6-0, l’Egypte. Le Marocain Soufiane  Rahimi auteur de huit buts est le meilleur buteur du tournoi.

    SK/AB/AKS

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : la Kényane Chebet double médaillée olympique sur 10 000 et 5000 mètres

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : la Kényane Chebet double médaillée olympique sur 10 000 et 5000 mètres

    Dakar, 9 août (APS) – L’athlète kényane Beatrice Chebet a été sacrée championne, vendredi, sur 10 000 mètres, aux Jeux olympiques de Paris, dérochant sa deuxième médaille d’or de la compétition, après le 5 000 mètres.

    La spécialiste de course de fond, Chebet est arrivée première de la finale du 10 000 mètres avec un chrono de 30’43’’25, devant l’Italienne Nadia Battocletti (30’43’35) et Sifan Hassan (30’44’’12).

    Beatrice Chebet est détentrice du record du monde sur 10 000 mètres. Elle est aussi sacrée championne olympique au 5 000 mètres.

    SK/OID

  • FRANCE-OLYMPISME / Débuts historiques du breaking aux Jeux olympiques

    FRANCE-OLYMPISME / Débuts historiques du breaking aux Jeux olympiques

    Dakar, 9 août (APS) – Le Breakdance a fait son apparition, aux Jeux de Paris 2024, vendredi, une première dans l’histoire de cette compétition.

    La mythique place de la Concorde a abrité le premier tournoi féminin de breakdance. Le Maroc a représenté le continent à cette première édition chez les filles et les garçons.

    Le Breakdance aussi appelé breaking est un style de danse né dans les ghettos des États-Unis, dans les années 1970. Il est caractérisé par des mouvements au sol acrobatiques, exécutés autour d’un point de repère, parfois sur un accompagnement de musique rap.

    Un danseur de breaking est appelé Bboy, chez les garçons et Bgirl chez les filles. Plusieurs danses sont assimilées au breaking : le good foot, le popcorn, le funky chicken, le hi-hop…

    Grands débuts aux JO de Paris 2024

    C’est lors des Jeux olympiques de la jeunesse de 2018 à Buenos Aires que cette discipline sportive a été présentée au public. La discipline est également présente aux Jeux mondiaux de Breakdance en 2022 à Birmingham en Alabama aux Etats-Unis, pour la première fois.

    En février 2019, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et Paralympique de 2024 a proposé quatre nouvelles disciplines aux Jeux de Paris : l’escalade, le surf, le skateboard et le breaking.

    Six ans après, le breaking fait ses débuts aux JO de Paris 2024.

    Ce vendredi, a démarré le tour préliminaire, sur l’emblématique place de la Concorde. Trente-deux Bboys et Bgirls seront en piste pour tenter de décrocher le premier titre olympique de la discipline.

    La compétition de breaking se joue en quatre rounds de battles, le même jour. Les athlètes sont répartis en quatre groupes de quatre chez les Bgirls et les Bboys.

    Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les quarts de finale, les demi-finales et les épreuves à médailles.

    Le Maroc, seul représentant africain a été éliminé dès le 1er tour chez les filles. La Bgirl Fatima Zahra El Mamouny, 24 ans, championne d’Afrique de la discipline, évoluait dans groupe C avec la Japonaise Amy Yuasa, la Chinoise Zeng Yingying et l’Italienne Antilai Sandrini.

    Les garçons seront en lice, samedi. Le Bboy Billy est le représentant marocain. Il est dans le groupe D avec le Kazakhstanais Amir Zakirov, le Néerlandais Menno et Quake de Taipei chinois.

    SK/OID

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’Afrique du Sud médaillée d’argent au relais 4×100 mètres et bat le record africain

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : l’Afrique du Sud médaillée d’argent au relais 4×100 mètres et bat le record africain

    Dakar, 9 août (APS) – L’Afrique du Sud a décroché, vendredi, la médaille d’argent, à la finale du relais 4×100 mètres aux Jeux olympiques de Paris 2024, avec un chrono de 37,57 secondes, battant le record africain dans la discipline.

    Les seuls représentants africains au relais 4×100 mètres, les Sud-africains, ont honoré le continent. Ils ont terminé deuxième de la course, derrière les Canadiens, champions olympiques (37,50). La Grande-Bretagne est troisième (37,61).

    Les Sud-africains ont profité d’une mauvaise transmission du témoin des Etats-Unis (7e), l’un des grands favoris de cette finale et de l’élimination de la Jamaïque, tenante du titre, en demi-finale, pour se hisser sur la deuxième marche du podium.

    L’équipe de l’Afrique du Sud est composée de Bayanda Walaza, 18 ans, Shaun Maswanganyi, 23 ans, Bradley Nkoana, 19 ans, et Akani Simbine, 30 ans.

    L’Afrique du Sud décroche ainsi sa cinquième médaille de la compétition, une en or, deux en argent et deux en bronze.

    SK/OID

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : le Burkinabè Zango en piste pour l’or olympique au triple saut

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : le Burkinabè Zango en piste pour l’or olympique au triple saut

    Dakar, 9 août (APS) – Le spécialiste du triple saut burkinabè, Hugues Fabrice Zango, va participer, ce vendredi à 18h, à la finale de cette discipline aux Jeux olympiques Paris 2024, pour tenter de décrocher l’or olympique après sa médaille de bronze obtenu à Tokyo, en 2020.

    Tous les regards seront rivés, ce vendredi après-midi, sur cette finale dans laquelle est très attendu l’athlète.

    Champion du monde en titre du triple saut, il a assuré sa place en finale grâce à un saut de 17,16 mètres. Il a obtenu le troisième meilleur saut de ces qualifications, après ceux du Portugais Pedro Pachardo (17,44 mètres) et de l’Espagnol Jordan Diaz (17,24 mètres).

    Le Burkinabè de 31 ans a démarré l’année 2024 avec les titres de champion du monde du triple saut en salle, à Glasgow, en Ecosse et aux Jeux africains d’Accra, en mars. Il a été aussi sacré champion d’Afrique à Douala au Cameroun, en juin dernier.

    Le double champion d’Afrique de la discipline (2018-2022) détient le record africain du triple saut (18,07 mètres) depuis le 16 janvier 2021 à Aubière, en France. Il est devenu le premier homme à sauter au-delà des 18 mètres en salle.

    Hugues Fabrice Zango a participé à sa première compétition internationale à Nice (France), lors de l’édition 2013 des Jeux de la Francophonie. Il avait terminé à la 10e place avec un saut de 15,97 mètres. Deux ans plus tard, il avait amélioré son saut (16,36 mètres) aux Jeux africains de Brazzaville, où s’était hissé à la cinquième position du classement général.

    En 2016, le porte-drapeau de la délégation burkinabè aux Jeux olympiques de Paris 2024 décroche la médaille d’argent aux Championnats d’Afrique d’athlétisme de Durban, en Afrique du Sud et l’or aux Jeux de la Franconie, une année après, grâce à un saut de 16,92 mètres.

    En 2018, le premier médaillé olympique du Burkina Faso prend part à trois compétitions majeures : les championnats du monde en salle à Birmingham en Angleterre, les championnats d’Afrique d’athlétisme à Asaba, au Nigeria, et la Coupe continentale d’athlétisme à Ostrava, en République Tchèque. Il termine, respectivement, à la sixième, à la première et à la deuxième place, avec des sauts de plus de 17 mètres.

    L’étudiant en ingénierie des systèmes électriques à l’université d’Artois, en France, poursuit son ascension remarquable et obtient la médaille d’or aux Jeux africains de Rabat, en 2019, et la médaille de bronze aux Championnat du monde d’athlétisme, la même année, à Doha.

    Premier médaillé olympique du Burkina Faso

    Aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, Hugues Fabrice Zango s’élance à 17,47 mètres et s’offre la médaille de bronze pour sa première participation à la compétition.

    Avec un saut de 13 cm en moins, il se pare d’or aux Championnats d’Afrique d’athlétisme de 2022 à Saint-Pierre, en île Maurice.

    Aux Championnats du monde d’athlétisme 2022 à Eugene, aux Etats-Unis, il réalise le quatrième meilleur saut, jusque-là, de sa carrière (17,55 mètres) et est médaillé d’argent.

    Le docteur en génie électrique décroche l’or aux Jeux de la francophonie de 2023, à Kinshasa, et des Championnats du monde d’athlétisme de la même année.

    Hugues Fabrice Zango, l’un des grands espoirs de médaille africains, sera en lice, ce vendredi, pour tenter de décroche sa première médaille d’or olympique.

    SK/ASG/ASB

  • SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : le Burkinabé Sawadogo s’arrête en quart de finale du tournoi de Taekwondo

    SENEGAL-MONDE-OLYMPISME / JO Paris 2024 : le Burkinabé Sawadogo s’arrête en quart de finale du tournoi de Taekwondo

    Dakar, 9 août (APS) – Le taekwondoïste burkinabé Faysal Sawadogo a été éliminé, vendredi, en quart de finale du tournoi des Jeux olympiques de Paris 2024, dans la catégorie des moins de 80 kg, par l’Américain Carl Nickolas, par 2 rounds à 0.

    Le Burkinabé de 27 ans avait battu lors des huitièmes de finale, le Serbe Stefan Takov par deux rounds à 0 (6-4 et 10-7).

    Il fait mieux qu’aux Jeux olympiques de Tokyo 2020, où il avait été sorti au premier tour par le Russe Maksim Khramtsov avant d’être éliminé définitivement au repêchage par le Croate Toni Kanaet.

    En avril 2024, Sawadogo a obtenu la médaille d’or dans sa catégorie lors du tournoi international d’Estonie à Tallin. Il avait battu en finale, par le numéro 2 mondial de la catégorie, l’Egyptien Seif Eissa.

    Il est médaillé de bronze aux Jeux africains de 2023 à Accra, et sacré champion d’Afrique dans cette catégorie, la même année à Abidjan.

    Faysal Sawadogo est médaillé d’argent aux championnats d’Afrique 2022 à Kigali.

    Un an auparavant, il avait remporté la médaille de bronze dans sa catégorie aux Championnats d’Afrique de taekwondo à Dakar.

    SK/AKS

  • FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME-BILAN / JO Paris 2024 : le Sénégal fait mieux qu’à Tokyo, même sans médaille

    FRANCE-SENEGAL-OLYMPISME-BILAN / JO Paris 2024 : le Sénégal fait mieux qu’à Tokyo, même sans médaille

    Paris, 9 août (APS) – Les athlètes sénégalais engagés aux Jeux Olympiques (JO) Paris 2024 ont fait mieux que lors de l’édition précédente à Tokyo (Japon) en 2021, en dépit du fait qu’ils n’ont décroché aucune médaille à l’occasion de cette compétition.

    La participation des athlètes sénégalais aux JO a pris fin jeudi avec l’élimination en quart de finale de la céiste Combé Seck au canoë kayak sprint.

    Si aucun des 11 athlètes nationaux n’a remporté de médaille, le fait est que les représentants du Sénégal ont eu de meilleurs résultats à Paris qu’à Tokyo.

    Dans la capitale française, le Sénégal a réussi à aligner une athlète en finale, deux en demi-finale, une en quart de finale, un en huitième de finale. Tous les autres représentants du pays s’étant arrêtés au premier tour.

    Le céiste Yves Bourhis est l’athlète qui s’est le mieux illustré de la délégation sénégalaise. Il a réussi l’exploit de se qualifier en finale. Depuis le sauteur Ndiss Kaba Badji, en 2008 à Pékin (Chine), aucun autre Sénégalais n’avait disputé une demi-finale aux olympiades.

    Yves Bourhis a terminé 12ᵉ de la finale de canoë slalom, avec un chrono de 95.78, avant de subir une pénalité de 50 secondes qui l’a relégué à la dernière place du classement.

    ll avait été éliminé dès les préliminaires des épreuves de kayak-slalom des JO, en se classant 22ᵉ sur 24 concurrents.

    Au kayak cross contre-la-montre, Bourhis n’a pas réussi à se hisser en quart de finale.

    L’autre céiste sénégalais, Combé Seck, a vu son aventure olympique stoppée net en quart de finale.

    Après avoir échoué à faire partie des deux premières de sa série lors des qualifications, elle a été obligée de passer par les quarts de finale pour espérer obtenir son ticket pour les demi-finales.

    De manière générale, l’athlétisme sénégalais a fait un bon résultat aux JO de Paris, en plaçant deux athlètes en demi-finale : Louis François Mendy (110 m haies) et Cheikh Tidiane Diouf (400 mètres).

    Mendy n’a cependant pas réussi à se qualifier pour la finale du 110 mètres haies des Jeux olympiques en dépit d’une troisième place en demi-finale.

    Le champion d’Afrique en titre et porte-drapeau du Sénégal a terminé troisième de sa série avec un chrono de 13 secondes 34.

    Il a fait moins que lors des qualificatifs, avec un chrono intéressant de 13 secondes 31.

    Le spécialiste sénégalais du 110 m haies avait terminé premier de sa série et signé son meilleur chrono de l’année.

    Agé de 25 ans, le pensionnaire du centre de développement africain de l’athlétisme (CDAA) et de l’AVEC, l’Athletic Vosges Entente Clubs (France), a fait mieux qu’à Tokyo (Japon), où il avait été éliminé en série.

    L’autre sensation de l’athlétisme sénégalais est Cheikh Tidiane Diouf. Pour sa première participation aux JO, Cheikh Tidiane Diouf s’est hissé en demi-finale.

    L’étudiant en sixième année à l’INSEPS de Dakar a battu au Stade de France le record du Sénégal du 400 mètres datant de 1968, sans toutefois réussir à accéder à la finale des Jeux olympiques de Paris.

    L’athlète sénégalais est arrivé en sixième position de la première série des demi-finales du 400 mètres, avec un chrono de 44 secondes 94, établissant un nouveau record national sur cette distance.

    Le précédent était jusque-là détenu par Amadou Gakou avec un chrono de 45 sec 01 réalisé aux JO de 1968 alors organisés par le Mexique.

    Très attendue, la championne d’Afrique au triple saut Saly Sarr s’est arrêtée aux préliminaires.

    Elle n’a pas réalisé les minimas requis pour disputer la finale du triple saut dames.

    La championne d’Afrique en titre a fait un saut de 13 m 96, loin des minimas fixés à 14 m 32 mètres, se classant à la 17ᵉ place sur 30 concurrentes.

    Pour sa première participation aux JO, la native de Ouakam n’a même pas pu améliorer sa performance personnelle de 14,18 m.

    Comme Saly Sarr, Bocar Diop (taekwando), Mathieu Ousmane Sèye (natation) et Oumy Diop (natation) n’ont pas dépassé les préliminaires.

    Le judoka Mbagnick Ndiaye, pour sa deuxième participation, a passé le premier tour, avant d’être éliminé en huitième de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.

    Le Sénégal est à la quête d’une deuxième médaille olympique, après celle obtenue par El hadj Amadou Dia Bâ en 1989.

    El Hadj Amadou Dia Bâ est l’unique médaillé olympique de l’histoire du sport sénégalais aux JO. Il avait obtenu la médaille d’argent au 400 m haies à Séoul, en Corée du Sud.

    BHC/ASG/ADL/BK