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  • SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    SENEGAL-SANTE-SENSIBILISATION / Kaolack : Khady Diène Gaye lance officiellement la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida

    Kaolack, 15 fév (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a officiellement lancé, samedi, à Kaolack (centre), la semaine de mobilisation des jeunes contre le Sida, qui se tient du 15 au 21 février 2025, a constaté l’APS.

    La cérémonie de lancement s’est tenue au Centre départemental d’éducation populaire et sportive (CDEPS) de Kaolack, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, de la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam, des autorités médicales et une forte mobilisation des jeunes de la région.

    ‘’Je magnifie la pertinence du thème retenu à savoir : ‘Suivons le chemin des droits’, qui est manifestement une invite pour approfondir durant une semaine, la réflexion nécessaire à une bonne appropriation des droits afférents au VHI/SIDA’’, a souligné Khady Diène Gaye.

    Elle ajoute que le sous-thème : ‘’les clubs de jeunes filles se mobilisent pour la promotion des droits…’’, va permettre de réaffirmer l’engagement des jeunes dans le cadre de la riposte, à travers des causeries, des séances de dépistage, des visites à domicile, des dialogues intergénérationnels, des sketchs didactiques et des vidéos de sensibilisation.

    ‘’Cette semaine constitue également une précieuse occasion, de se projeter dans l’avenir pour définir les voies et moyens d’éradiquer les nouvelles infections chez les jeunes à l’horizon 2030. L’édition de cette année se tient dans un contexte d’inquiétudes, malgré les efforts fournis par tous les acteurs étatiques, les partenaires qui nous accompagnent et les mouvements de jeunesse’’, a rappelé la ministre.

    Selon Khady Diène Gaye, le bilan des activités des centres et bureaux conseils pour adolescents et jeunes de l’année 2024 a permis de constater le nombre important de cas positifs recensés chez les jeunes et adolescents.

    ‘’Une telle situation nous interpelle tous et requiert de notre part une réaction rapide et concertée à l’effet d’éliminer le VIH/SIDA d’ici à l’horizon 2030’’, a-t-elle insisté.

    Elle soutient que la jeunesse a toujours apporté une ‘’contribution significative’’ dans cette lutte, à travers des actions de sensibilisation et de dépistage menées par les organisations de jeunesse, en sus des sessions de renforcement de capacités pour l’adoption de comportements responsables vis-à-vis de cette pandémie.

    ‘’Malgré tous ces efforts, la recrudescence de cas positifs chez les adolescents et jeunes demeure un défi à relever. Plusieurs facteurs ont favorisé cette situation, parmi lesquels on peut citer la pauvreté et la survenue de la COVID-19 qui a absorbé l’essentiel des ressources initialement destinées à la lutte contre cette pandémie du Sida’’, a-t-elle relevé.

    Fort heureusement, ‘’connaissant l’engagement des jeunes et leur détermination à relever les défis, je demeure convaincue que des efforts nécessaires seront consentis pour éviter de nouvelles infections’’, espère Mme Gaye.

    « Le combat de cet avenir sans Sida repose sur vos épaules »

    L’évolution de la science, la disponibilité des médicaments antirétroviraux (ARV) et l’accompagnement psycho-social constituent autant de raisons d’avoir confiance quant à l’issue de la riposte, a fait valoir Mme Gaye.

    Selon elle, l’élimination du SIDA à l’horizon 2030 est une ‘’responsabilité communément partagée’’ et exige une ‘’mobilisation exceptionnelle’’ de tous les acteurs

    ‘’Mais, il va sans dire que dans cette lutte, les jeunes porteurs d’espoirs et d’avenir d’un Sénégal que nous voulons juste et prospère, ont la responsabilité d’être des modèles de comportements et du sens du devoir. Vous avez les moyens et les solutions pour contribuer significativement à l’atteinte des objectifs sanitaires que nous nous sommes fixés pour l’éradication de cette pandémie.’’, a-t-elle lancé à l’endroit des jeunes.

    La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Safiétou Thiam a réaffirmé l’engagement du Sénégal allant dans le sens d’éliminer les nouvelles infections et à mettre fin au Sida d’ici 2030, en citant des initiatives comme le Projet de promotion des jeunes (PPJ) et les centres de conseils pour adolescents (CCA).

    « Cet objectif se concrétisera par un engagement fort de votre secteur’’, a-t-elle dit, en s’adressant à la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    Madame Thiam a aussi évoqué la nécessité d’assurer aux jeunes un ‘’accès équitable’’ à l’information, à l’éducation et aux services de santé adaptés, leur permettant de bénéficier, sans jugement, de soins médicaux, de dépistages et de conseils.

    En investissant dans la santé des jeunes, il y va l’opportunité de créer une ‘’génération informée et résiliente’’, à mesure de ‘’construire une société plus saine’’ , a fait savoir l’ancienne ministre de la Santé.

    ‘’Chers jeunes, votre contribution est déterminante dans cette lutte votre leadership, votre motivation et votre engagement sont essentiels pour mettre fin au Sida, a-t-elle martelé, ajoutant que le combat de cet avenir sans Sida repose sur les épaules des jeunes.

    ADE/ASB/SMD

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Matam : des fresques murales et des bancs écologiques pour sensibiliser sur le changement climatique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-EDUCATION / Matam : des fresques murales et des bancs écologiques pour sensibiliser sur le changement climatique

    Matam, 15 fév (APS) – Global Platform, une Organisation non gouvernementale qui s’active en faveur de l’environnement veut sensibiliser sur tout ce qui est changement et justice climatique, à travers des fresques murales et des bancs écologiques dans les écoles.

    « Nous voulons sensibiliser sur tout ce qui est changement et justice climatique dans les écoles. Au sein de Global Platform, on a parfois de petits budgets pour pouvoir faire des projets comme ici, à Matam, dans le cadre de la deuxième phase », a soutenu Fatoumata Binetou Touré, activiste artistique de Global Platform Sénégal.

    Elle intervenait, vendredi lors d’une visite effectuée dans les écoles primaires de Nawel, Gourel Serigne et Soubalo, trois établissements scolaires qui ont bénéficié de ce projet consistant à réaliser des fresques murales et des bancs écologiques.

    C’est aussi, selon elle, une manière de sensibiliser sur les déchets plastiques qui sont utilisés dans la construction des bancs écologiques.

    « Le procédé de construction consiste à ramasser des déchets qu’on utilise et des pneus recyclés pour faire les bancs. Les fresques murales viennent s’ajouter à la sensibilisation. Elles parlent de l’environnement, mais aussi de la protection des filles », a-t-elle soutenu.

    Elle souligne que ces bancs et les fresques murales ont été réalisés en partenariat avec Activista, une structure composée de jeunes activistes en faveur de l’environnement.

    En plus des trois établissements scolaires de la commune de Matam, huit autres écoles de la région ont bénéficié de ce projet, dont Ourossogui et Agnam.

    Pour Aboubackry Mbodj, directeur de l’école Gourel Serigne, les bancs ont permis aux élèves de disposer de plus d’espaces où ils peuvent passer toute la recréation.

    « Ils protègent aussi les enfants des accidents. On en a eu des cas par le passé avant que les bancs ne soient construits. Et ils étaient liés au fait que les enfants sortaient en courant de l’espace scolaire pendant la pause », s’est réjoui l’enseignant.

    AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-SPORT-DEVELOPPEMENT / Cyclisme : le ‘Tour du fleuve’ veut promouvoir le tourisme et le potentiel économique dans le nord (Organisateur)

    SENEGAL-SPORT-DEVELOPPEMENT / Cyclisme : le ‘Tour du fleuve’ veut promouvoir le tourisme et le potentiel économique dans le nord (Organisateur)

    Richard-Toll, 15 fév (APS) – Le projet “Tour du fleuve”, une compétition de cyclisme, se veut de faire de la promotion du tourisme, du sport et de l’artisanat dans la vallée du fleuve, en mettant en exergue les potentialités non exploitées dont regorge cette partie nord du pays, a appris l’APS de son initiateur Amadou Niang.

    Ce tour qui se tient chaque année se déroule sur le long des zones bordées par le fleuve Sénégal. Il enregistre la participation de beaucoup de cyclistes du Sénégal et d’ailleurs.

    ‘’Le projet ‘Tour du Fleuve’ est une compétition qui vise à faire la promotion du tourisme, de l’artisanat et du sport. Elle est courue entre Saint-Louis et Ndioum, sur une distance de plus d’une centaine de kilomètres’’, a-t-il expliqué.

    S’exprimant à l’étape de Dagana-Richard-Toll, Amadou Niang a estimé qu’il existe un potentiel énorme au niveau de la vallée du fleuve Sénégal.

    Ces potentialités ont motivé les organisateurs à ‘’travailler avec les maires des communes situées sur le parcours du tour afin de mettre l’accent sur les nombreuses ressources non exploitées afin de veiller à leur vulgarisation”, a-t-il expliqué.

    ‘’Le projet ‘Tour du fleuve’ compte promouvoir la culture et la pratique du cyclisme. C’est pourquoi, nous avons ciblé des enfants pour mieux veiller à la valorisation de cette compétition’’, a dit le promoteur.

    OG/AT/SMD/ASB/

  • SENEGAL-CULTIRE-PATRIMOINE / Richard-Toll: Bakary Sarr annonce des “actions concrètes” pour la réhabilitation de ‘’La folie du baron Roger’’

    SENEGAL-CULTIRE-PATRIMOINE / Richard-Toll: Bakary Sarr annonce des “actions concrètes” pour la réhabilitation de ‘’La folie du baron Roger’’

    Richard-Toll, 15 fév (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr, a annoncé vendredi la mise en place d’“actions concrètes” pour réhabiliter et valoriser la “Folie du Baron Roger”.

    Ce château construit à Richard-Toll (nord) par Jean-François Roger, ancien gouverneur du Sénégal (1822-1827) se trouve dans un état de délabrement avancé.

    ‘’Nous avons constaté que le site est dans un état de délabrement avancé. Nous allons voir, à travers des actions concrètes comment trouver des moyens pour réhabiliter et valoriser le site pour qu’il puisse servir la communauté et les historiens’’, a-t-il dit au cours d’une visite sur les lieux.

    Des agents de la Direction du Patrimoine de Saint-Louis et le préfet du département de Dagana, Ibrahima Ismaïla Ndiaye ont pris part à la visite.

    Tout cela, souligne-t-il, nécessite un travail qui va concerner plusieurs ministères afin de voir ‘’comment prendre des mesures idoines pour sauver ce site historique et culturel’’, niché au cœur d’une zone riche en histoire et de connaissance.

    ‘’Il faudra aussi, au niveau local, dans le cadre d’une politique de territorialisation de la culture faire en sorte que les élus puissent participer à sa valorisation. Les municipalités pourront trouver des moyens pour sauvegarder ce site’’, a-t-il plaidé.

    Pour Bakary Sarr, la réhabilitation du site pourra contribuer à la création d’emplois chez les jeunes et les femmes avec la relance des activités touristiques.

    Elle apportera aussi un surplus dans l’économie rurale qui sera très bénéfique pour la commune de Richard-Toll et le département de Dagana, a-t-il fait valoir.

    Ce vestige colonial a été construit il y a plus de 200 ans par l’ancien gouverneur du Sénégal (1822-1827), dans cette commune du département de Dagana, située à 100 km de Saint-Louis, l’ancienne capitale de la colonie du Sénégal et de l’Afrique occidentale française (AOF).

    La “Folie du Baron Roger” est un édifice logé entre les quartiers de Gaya et Richard-Toll Escale, au milieu d’une petite forêt nichée à moins de cent mètres de la route nationale numéro 2.

    Pour les visiteurs de Dagana, l’ancien palais se trouve juste avant le pont menant à la ville sucrière. Pour ceux arrivant de Saint-Louis, il est visible aux abords de la rivière du Taouey.

    L’ancien château a été construit à l’aide de bois et de pierres anciennes qu’on retrouve encore dans ses alentours.

    OG/AT/ASB/SMD

  • SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Thiès: le CRFPE va s’organiser pour gérer ses 405 élèves maîtres (directeur)

    SENEGAL-EDUCATION-FORMATION / Thiès: le CRFPE va s’organiser pour gérer ses 405 élèves maîtres (directeur)

    Thiès, 15 fév (APS) – Le Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Thiès devra faire preuve d’organisation, pour délivrer une formation optimale aux 405 élèves maîtres recrutés, une cohorte dépassant sa capacité d’accueil, a indiqué vendredi, son directeur Nalla Ndiaye.

    ‘’Nous sommes un CRFPE d’une capacité d’accueil limitée, mais au regard du nombre d’élèves recrutés cette année (405), nous sommes obligés de nous organiser’’, a-t-il insisté.

    Ce quota de 405 élèves maîtres est composé de 220 élèves pour l’option français, 120 en arabe et 65 en anglais, a précisé M. Ndiaye.

    Il a fait savoir le centre qu’il dirige « ne dispose pas du nombre de sièges requis », notant toutefois avoir pris, en amont, des dispositions pour essayer de « réduire le gap ».

    ‘’ L’organisation de cette amphi de rentrée s’inscrit dans le cadre de la formation initiale des élèves maîtres », a dit le directeur du CRFPE de Thiès, lors de l’amphi de rentrée du CRFPE qui s’est tenue à l’Auditorium de l’Université Iba Der Thiam de Thiès.

    Il a jugé « utile » le fait d’organiser cette rencontre avec les nouvelles recrues pour « marquer le démarrage de la formation », en mettant les élèves maîtres devant leurs responsabilités.

    « Nous sommes dans un métier où, de plus en plus, la conscience professionnelle n’est plus au rendez-vous, il était important de leur faire prendre conscience du rôle et de la responsabilité qu’ils ont dans l’accomplissement de cette tâche-là », a insisté M. Ndiaye.

    Le directeur du CRFPE a affirmé que les élèves maîtres seront opérationnels, en principe, dans 9 mois.

    Le Centre a « un référentiel de formation articulé autour de 14 compétences de base qu’il faut développer sur une durée de 9 mois », a-t-il expliqué.

    ‘’A la fin de ces 9 mois, un examen du certificat de fin de stage (CFS) sera organisé, à l’issue duquel ils seront déclarés admis et affectées dans différents lieux du pays », a affirmé Nalla Ndiaye.

    BT/ADI/SMD/ASB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel

    SENEGAL-AGRICULTURE / Bounkiling : un bilan satisfaisant du projet de 12 périmètres maraîchers à Ndiamalathiel

    Bounkiling, 15 fév (APS) – Le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal, Salif Ndiaye a jugé très satisfaisant les réalisations de 12 périmètres maraîchers dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des femmes de la commune de Ndiamalathiel, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud).

    Le projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest (ACF-AO) est financé par Affaires mondiales Canada (AMC) et réalisé dans la commune de Ndiamalathiel par SUNTAEG Energy, filiale sénégalaise de la compagnie canadienne SUNTAEG technologies en partenariat avec Inter pares et SUCO, deux ONG Canadiennes.

    « Nous sommes venus effectuer une visite de terrain aux deux blocs maraîchers déjà en activité, notamment le bloc de Diallo-Counda et celui de Médina France, situés dans la commune de Ndiamalathiel’’, a déclaré le sous-préfet de l’arrondissement de Bogal.

    Très satisfait des progrès réalisés, Salif Ndiaye a souligné que  »ce projet contribuera à réduire l’oisiveté, l’angoisse et le stress des femmes et des jeunes”.

    Grâce à ce projet, a-t-il dit, les populations parviendront à revaloriser les sols, augmenter la production et renforcer leur pouvoir d’achat. Ce qui profitera à l’ensemble des ménages.

    M. Ndiaye a invité les collectivités territoriales et les associations de protection de l’environnement à s’inscrire dans une démarche de durabilité pour pérenniser des initiatives de ce genre.

    Il estime que cette visite  a été une occasion d’évaluer les réalisations du SUNTAEG Energie en collaboration avec douze Groupements d’intérêt économique (GIE) composés, chacun, de soixante-quatre femmes.

    Le sous-préfet a annoncé la réalisation de dix autres périmètres maraîchers dans d’autres sites de la commune afin de couvrir largement la zone en termes d’infrastructures agricoles. Chaque hectare de ces blocs maraîchers est dédié à huit types de cultures, dont certaines ont déjà atteint la maturité, a-t-il indiqué.

    “Les projets ont un début et une fin, il est donc crucial de réfléchir dès maintenant aux moyens de pérenniser ces acquis”, a-t-il conclu tout en louant les efforts des partenaires et des services des eaux et forêts.

    A l’en croire, le projet a été réalisé sans l’utilisation de produits chimiques, avec des pratiques agricoles biologiques respectueuses de l’environnement.

    Les femmes bénéficiaires ont exprimé leur profonde satisfaction quant au choix de la commune de Ndiamalathiel pour abriter le projet.

    Grâce à cette initiative, elles parviennent désormais à subvenir à leurs besoins essentiels, en assurant les frais de scolarité de leurs enfants, les soins médicaux.

    OB/HB/ASB//SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Linguère : un programme de 700 millions FCFA pour la modernisation du ranch de Dolly (tutelle)

    Linguère, 15 fév  (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, un programme de modernisation du ranch de Dolly Djibo Leity Kâ, dans le département de Linguère (Nord), d’un montant de 700 millions FCFA, ainsi que son érection en Agence de développement pour l’élevage.

    ‘’Le gouvernement du Sénégal va injecter 700 millions FCFA au ranch de Dolly pour sa modernisation et son adaptation aux changements climatiques’’, a déclaré le ministre à l’issue d’une visite sur le site, effectuée en prélude à la Journée nationale de l’élevage.

    Cette initiative, a-t-il précisé, résulte d’un partenariat entre le Sénégal, la Banque islamique de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD).

    Mabouba Diagne a rappelé que ‘’plusieurs feux de brousse ont récemment ravagé une grande partie du tapis herbacé du ranch, menaçant la survie du cheptel’’.

    Il a également souligné que ‘’sur les trois forages existants, un seul est opérationnel, les deux autres étant en panne’’.

    Face à cette situation, il a insisté sur ‘’l’urgence de renforcer la sécurité et d’examiner des solutions structurelles pour préserver cet espace pastoral stratégique’’.

    Selon lui, le gouvernement prévoit de transformer le ranch en un pôle agro-industriel en y développant de grands périmètres agricoles, des usines de transformation laitière et des abattoirs modernes.

    ‘’Cette restructuration passera par la création d’une société parapublique à usage commercial, dotée d’un président du conseil d’administration et d’une direction chargée d’installer des coopératives agricoles communautaires et de soutenir le pastoralisme extensif en collaboration avec les jeunes, les femmes et les populations locales’’, a-t-il indiqué.

    Mabouba Diagne a également fait état ‘’des nombreux défis auxquels fait face le ranch, notamment le manque d’eau, l’insuffisance des fourrages, l’insécurité liée aux vols de bétail et le vandalisme du mur de clôture, qui s’étend sur 120 km et entoure une superficie de 87 500 hectares’’.

    Il a rappelé que ‘’le ranch constitue un corridor de transhumance vital couvrant les régions de Louga, Kaffrine, Fatick, Diourbel et une partie de Matam’’.

    DS/ASB/SMD

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE / Permis de conduire : l’ANAES recommande de faire de l’auto-école un passage obligé

    Louga, 14 fév (APS) – Le président de l’Association nationale des auto-écoles du Sénégal (ANAES), Baïdy Ndiaye, a appelé, vendredi, les autorités à rendre obligatoire la formation dans les auto-écoles pour les candidats à l’examen du permis de conduire.

    « Tout ce que nous exigeons des autorités, c’est de rendre obligatoire le passage en auto-école avant l’examen du permis. Tant que cette mesure n’est pas appliquée, l’Etat ne peut pas exiger des auto-écoles les résultats qu’il attend en matière de sécurité routière », a-t-il déclaré.

    Baidy Ndiaye s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’un atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière, une initiative qui s’inscrit dans le cadre des activités de la deuxième édition des ‘’72 heures de l’auto-école ».

    Il estime que « l’application stricte de cette mesure est une condition essentielle pour améliorer la sécurité routière ».

    Il a déploré « le fait que de nombreux candidats obtiennent leur permis sans formation préalable, compromettant ainsi la qualité de leur apprentissage ».

    Il a insisté sur « l’importance d’identifier aussi bien les formateurs que les apprenants afin d’assurer une formation adéquate des conducteurs ».

    Le président de l’ANAES a également souligné « la nécessité de mettre en œuvre la loi encadrant la formation dans les auto-écoles ».

    « Une fois appliquée, elle permettra aux auto-écoles d’assurer pleinement la préparation des candidats qui seront ensuite présentés à l’examen. Cela facilitera l’évaluation de la qualité de notre formation et l’attribution des responsabilités en cas de lacune », a-t-il expliqué.

    Il appelle « l’Etat à renforcer ses efforts en matière de sécurité routière en s’appuyant davantage sur les auto-écoles ».

    Le vice-président de l’ANAES, Pape Malick Sané, a abondé dans le même sens en marge de cet atelier de partage et de réflexion sur la sécurité routière et budgétaire, organisé autour du thème ‘’L’auto-école au cœur de la sécurité routière’’.

    « Si un individu ne maîtrise pas les règles de conduite avant de prendre la route, il lui est pratiquement impossible de circuler en toute sécurité », a-t-il déclaré.

    Il soutient qu’il est impossible d’envisager une véritable sécurité routière sans une formation solide des conducteurs ». Il estime d’ailleurs que « le déficit de formation constitue l’une des principales causes des accidents de la route ».

    Il a ainsi plaidé pour « un accompagnement plus soutenu des auto-écoles par l’Etat, notamment à travers l’amélioration des moyens, du matériel et de la logistique, afin de renforcer la formation des conducteurs ».

    DS/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’antenne de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, selon Aïda Mbodj

    SENEGAL-ECONOMIE / L’antenne de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, selon Aïda Mbodj

    Mbour, 14 fév (APS) – L’antenne départementale à Mbour (ouest) de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER) est dédiée à la lutte contre l’émigration irrégulière, dans le cadre de la spécialisation des démembrements de cette structure publique, a-t-on appris, vendredi, de sa déléguée générale, Aïda Mbodj.

    ‘’Vous devez discuter avec les jeunes afin qu’ils comprennent les avantages de la DER, ce qu’elle fait pour eux, ce que l’État est en train de faire pour eux à l’aide de la DER’’, a dit Mme Mbodj aux agents de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide dans ce département.

    Cette collectivité territoriale étant un important point de départ des migrants qui empruntent des voies et des moyens non règlementaires pour aller à l’étranger, l’antenne départementale de la DER à Mbour est dédiée à la lutte contre la migration irrégulière, a-t-elle annoncé.

    Un bureau dédié à la lutte contre l’émigration irrégulière a été créé au sein de ce démembrement de la DER, selon sa déléguée générale.

    La nouvelle politique de territorialisation, qui tient compte des opportunités et des besoins des régions et départements du pays, justifie la spécialisation des antennes départementales de la DER, a expliqué Aïda Mbodj.

    L’antenne départementale de Tivaouane va s’appesantir sur l’intégration sociale des sortants des ‘’daara’’, les écoles coraniques, selon Mme Mbodj.

    Celle de Thiès se concentre sur la formation et le financement des jeunes s’activant dans des métiers très divers, a-t-elle dit.

    Les jeunes qui désirent dérouler des projets ont du mal à trouver une garantie, l’un des préalables à l’accès aux financements octroyés par les banques, a signalé la déléguée générale de la DER.

    ‘’Ils comptent sur la DER et misent sur les financements intermédiaires pour bâtir leurs startups’’, a-t-elle affirmé.

    BT/ADI/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Les acteurs de Kédougou invités à favoriser une bonne formation des élèves-maîtres

    SENEGAL-EDUCATION / Les acteurs de Kédougou invités à favoriser une bonne formation des élèves-maîtres

    Kédougou 14 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kédougou (sud-est) chargé du développement, Mouhamadou Moustapha Gaye, a recommandé, vendredi, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la réussite de la formation des élèves-maîtres du Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE).

    Il a adressé cette recommandation au CRFPE, à l’inspection d’académie, aux directeurs d’écoles et aux élus territoriaux.

    Il présidait l’amphithéâtre de rentrée de la 10e génération des élèves-maîtres du CRFPE de Kédougou.

    ‘’Nous voici arrivés au terme de cet amphithéâtre de rentrée, et nous avons voulu être plus inclusif pour atteindre avec succès l’ensemble des objectifs que l’académie s’est fixés en mettant en œuvre ce programme-là’’, a déclaré M. Gaye.

    Il précise que 100 élèves-maîtres seront formés à Kédougou pour cette 10e génération.

    ‘’Au total, 100 élevés-maîtres seront formés cette année au niveau de nos amphithéâtres et une formation de qualité sera bien assurée à l’ensemble des stagiaires ici présents’’, a-t-il dit.

    ‘’Nous comptons aussi sur les banques de la place pour prendre bonne note de l’ensemble des préoccupations qui ont été soulevées par madame l’inspectrice d’académie, pour que vous puissiez participer activement à la bonne réussite de ce qui nous a réuni ici aujourd’hui’’, a-t-il ajouté.

    Il a invité les élèves-maîtres à participer activement à la formation professionnelle pour aider l’inspection d’académie et le CRFP à atteindre leurs objectifs.

    L’amphithéâtre de rentrée de la 10e génération des élèves-maîtres du CRFPE de Kédougou s’est tenu en présence de l’inspectrice d’académie, Oumou Marie Bèye, des acteurs de l’éducation et des élèves-maîtres.

    PID/ABD/ASG