Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-SOCIETE-APPEL / Le khalife des Tidjanes demande au président de l’Assemblée nationale d’oeuvrer à la réconciliation du pays

    SENEGAL-SOCIETE-APPEL / Le khalife des Tidjanes demande au président de l’Assemblée nationale d’oeuvrer à la réconciliation du pays

    Tivaouane, 13 fév (APS) – Le khalife général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé au président de l’Assemblée nationale Malick Ndiaye qu’il recevait jeudi à Tivaouane (ouest), de jouer sa partition pour une réconciliation des différentes franges du pays, gage à ses yeux d’un Sénégal stable et prospère.

    Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, accompagné d’une délégation de députes, dont des cadres de l’institution parlementaire, a rendu visite au khalife général des Tidjanes Serigne Babacar Sy Mansour à son domicile.

    Malick Ndiaye a été accueilli par Serigne Habib Sy Borom Daradji, le maire de la ville Demba Diop ainsi que plusieurs dignitaires religieux de la famille Sy.

    L’autorité religieuse de Tivaouane a demandé à Malick Ndiaye de jouer toute sa partition pour que le « Juboo » (réconciliation, en wolof) vienne compléter le triptyque « Jub-Jubal-Jubbanti », slogan du pouvoir en place depuis avril dernier et qui renvoie à l’intégrité, à la bonne gouvernance et au redressement.

    Selon le khalife général des tidjanes, c’est la seule condition « pour un Sénégal prospère, toujours envié et stable ».

    « Si la case brûle, tous les Sénégalais doivent chercher, comme un seul homme, de l’eau pour éteindre le feu », a-t-il dit dans un langage imagé.

    Le président de l’Assemblée nationale a sollicité des prières pour la réussite du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de l’ensemble des membres du gouvernement, se disant conscient du rôle des chefs religieux dans la stabilité et la quiétude du Sénégal.

    Il a aussi demandé au marabout de prier pour les parlementaires qui l’accompagnaient, en assurant que l’institution qu’il dirige s’attachera à satisfaire la volonté des Sénégalais et à prendre en charge leurs préoccupations.

    « Chaque fois que nous devons examiner une loi, toutes mes pensées convergent vers les conseils de Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh aux parlementaires, à savoir avoir comme seuls compagnons la vérité et l’intérêt du Sénégal », a confié Malick Ndiaye.

    Le khalife général des Tidjanes a loué cet engagement, en assurant Malick Ndiaye de l’affection de la famille Sy de Tivaouane.

    « Cette maison est la tienne et toute la famille Sy te regarde comme ton homonyme Seydi El Hadji Malick Sy », lui a-t-il dit.

    « Que Dieu te permette de bien réussir ta mission à l’Assemblée nationale, qui est une prestigieuse institution dans la nomenclature de la République du Sénégal », a prié le khalife général des Tidjanes.

    Après s’être recueilli au mausolée d’El Hadji Malick Sy, le président de l’Assemblée nationale a rendu visite à Serigne Babacar Sy Abdoul Aziz dans ses locaux dans l’enceinte de la zawiya.

    Ce dernier a témoigné que son « daara » (école coranique) bénéficie beaucoup du soutien de Malick Ndiaye.

    MKB/ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE / Touba: installation d’un camp de chirurgie pour opérer plus de 1000 malades de la cataracte

    SENEGAL-SANTE / Touba: installation d’un camp de chirurgie pour opérer plus de 1000 malades de la cataracte

    Touba, 13 fév (APS) – L’hôpital Cheikh Ahmadoul khadim de Touba (centre) abrite depuis mardi un camp de chirurgie gratuit dont les organisateurs ambitionnent d’opérer 1250 malades atteints de la cataracte d’ici à samedi.

    Ce camp de chirurgie organisé par l’ONG humanitaire koweitienne Direct Aid Society, avec l’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a démarré mardi dernier.

    « L’objectif de cette campagne est d’opérer 1 250 malades. Entre le premier jour et hier, nous avons déjà pris en charge 300 patients. Aujourd’hui [jeudi], nous avons l’ambition d’en opérer 400. D’ici à la fin de la campagne, prévue le 15 février, nous espérons atteindre notre objectif », a déclaré aux journalistes Mouhamadou Mouctar Dieng, chargé du partenariat à Direct Aid Society.

    Il a expliqué que la forte demande enregistrée dans la région de Diourbel, notamment à Touba, justifie l’organisation de ce camp gratuit pour la deuxième fois à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    « Les patients opérés durant cette campagne ne paient absolument rien. De la consultation à l’opération, tout est gratuit grâce à notre partenariat avec le ministère de la Santé », a-t-il ajouté.

    La cheffe du service d’ophtalmologie de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim, docteur Dieynaba Ba, s’est réjouie du succès de cette initiative.

    « Les patients viennent de plusieurs régions du pays pour bénéficier de ce camp gratuit de chirurgie de la cataracte, ce qui prouve à quel point cette campagne est importante pour les populations », a-t-elle souligné.

    La cataracte sénile, liée à l’âge, est la plus répandue au Sénégal, a-t-elle signalé, avant d’appeler les autorités à multiplier ce type d’initiatives, afin de faciliter la prise en charge des patients atteints de cataracte.

    MS/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE-URGENCES / / Diourbel : vers la mise en place d’un cadre de coordination pour la gestion des urgences

    SENEGAL-SANTE-URGENCES / / Diourbel : vers la mise en place d’un cadre de coordination pour la gestion des urgences

    Touba, 13 fév (APS) – La directrice générale des établissements de santé au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr Fatou Mbaye Sylla, a présidé jeudi, à Diourbel, une rencontre axée sur l’installation d’un cadre de coordination pour la gestion des urgences dans cette région, a constaté l’APS.

    ‘’Cette activité s’inscrit dans le cadre de notre feuille de route pour l’amélioration de la gestion des urgences au Sénégal’’, a-t-elle déclaré. Elle précise qu’’’elle concerne, entre autres, la mise aux normes des infrastructures, des équipements, la mobilisation de ressources humaines de qualité, la disponibilité des médicaments et la gouvernance pour une bonne régulation’’.

    Pour atteindre de tels objectifs, dit-elle, il est nécessaire d’organiser, au niveau de chaque région, la prise en charge des patients entre les hôpitaux et les centres de santé, avec une régulation efficace assurée par le SAMU, le Service médical d’assistance d’urgence.

    La directrice générale des établissements de santé  souligne qu’à l’issue de cette rencontre, les autorités souhaitent actualiser la feuille de route de la Direction des établissements de santé, afin d’améliorer la prise en charge des urgences.

    ‘’Dans la région de Diourbel, malgré les efforts fournis par les autorités sanitaires et les agents de santé, des défis restent à relever en ce qui concerne le plateau technique, les équipements, les ressources humaines et l’organisation’’, a-t-elle rappelé.

    La rencontre sur l’installation d’un cadre de coordination pour la gestion des urgences s’est tenue à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

    Les responsables de la direction régionale de la santé de Diourbel, les chefs des districts sanitaires, des directeurs d’hôpitaux et des chefs des services ont pris part à cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’à vendredi.

    MS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : lancement de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : lancement de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent

    Kédougou, 13 fév (APS) – La 5éme édition de la semaine nationale de la mère, de l’enfant et de l’adolescent a été officiellement lancée par la direction régionale de la santé de Kédougou, a constaté l’APS.

    Ce coup d’envoi a été donné lors d’une randonnée pédestre placée sous le signe de l’utilisation accrue et durable des structures sanitaires par les communautés.

    ‘’Nous voila réunis pour la cinquième édition de la semaine de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, et comme vous le savez, cette activité est célébrée dans tous les 79 district sanitaires du pays’’, a déclaré Oulimata Sané, coordonnatrice en santé et reproduction au niveau du district sanitaire de Saraya, dans la région de Kédougou.

    Elle s’exprimait à Kédougou à la fin de la randonnée pédestre organisée lors du lancement officiel de la semaine de la mère, de l’enfant et de l’adolescent. Celle-ci a vu la présence d’Isamila Ndiaye, responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé, des sages-femmes, des  »badiénes gox » (marraines de quartier) et des matrones des districts sanitaires de la région.

    Elle a déclaré que des activités portant sur les services de planification familiale seront déroulées durant cette semaine dédiée à la mère, à l’enfant et à l’adolescent dans le cadre de l’amélioration de la santé de la reproduction.

    Dans ce même sillage, des émissions radiophoniques et des caravanes de sensibilisation sont prévues pour contribuer à réduire les cas de décès maternels.

    ‘’Nous allons offrir des activités de consultations gratuites de type prénatal, précoce : la planification familiale la vaccination des enfants et des filles de 9 à 14 ans ainsi que la supplémentation en vitamine A et le déparasitage’’, a-t-elle dit.

    Elle a salué le travail remarquable des  »badiénou gox » et des matrones pour l’amélioration des soins de santé au niveau communautaire, et surtout, des programmes de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent au niveau de la région de Kédougou.

    Ella a plaidé pour l’implication et l’engagement de la population pour aider les prestataires à atteindre les objectifs de cette semaine dédiée à la mère, à l’enfant et à l’adolescent.

    PID/ABD/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    SENEGAL-SOCIETE-MEDIAS-PROFIL / Richard-Toll : Lamine Baïla Sène, un homme de radio dévoué malgré son handicap

    Richard-Toll, 13 fév (APS) – Lamine Baïla Sène, directeur de la radio communautaire Richard-Toll FM, est l’une des figures inspirantes du paysage radiophonique dans la ville de Richard-Toll et environs.

    Le handicap qu’il traîne depuis plus de quarante ans, consécutif à une fracture de la jambe gauche,  n’a jamais été un frein dans sa trajectoire. Il dirige aujourd’hui la radio Richard-Toll FM, après plusieurs années passées à la radio Dunya et RFI Fulbé.

    Né en 1955 à Rosso Mauritanie et originaire de Thiawlé, village situé dans la commune de Ndiayène Pendao, dans le département de Podor (nord), Lamine Baïla Sène est père de trois garçons. Cette icône des médias a grandi entre Richard-Toll et Rosso-Mauritanie aux côtés de son grand-père maternel.

    Après la crise de 1989 entre le Sénégal à la Mauritanie, ses parents décident de revenir s’installer définitivement à Richard-Toll.

     »J’ai passé pratiquement toute mon enfance avec mes parents. Mon père était un agent de l’Etat mauritanien à l’époque. Les événements de 1989 entre le Sénégal et la Mauritanie constituent la principale cause de notre retour au Sénégal », raconte-t-il.

    Durant son enfance, il séjournait de temps en temps à Richard-Toll, chez son grand-père maternel Lamine Mbaye, un ancien fonctionnaire de l’administration coloniale. Les visites de Lamine Baïla Sène dans le Walo lui ont permis de faire la connaissance de beaucoup de jeunes devenus, des années après, ses amis et collaborateurs.

    ‘’Le recrutement de mon père dans les années 1980 dans le Service comptabilité de la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) a beaucoup motivé la famille à s’installer à Richard-Toll, dans le quartier Khouma Yakka Sabar’’, souligne le journaliste.

    Un accident de voiture qui a tout changé

    ‘’En 1983, j’ai été victime d’un accident de la circulation sur la route de Rosso Mauritanie. Je me suis retrouvé avec une fracture de la jambe gauche. Cela m’a poussé à arrêter toutes mes activités à l’époque’’, se rappelle Lamine  Baïla Sène.

    Sur son lit d’hôpital, le jeune se souvient de la solitude qu’il vivait, éloigné de ses amis d’enfance. C’est ainsi que son père lui remet un poste récepteur pour lui permettre d’écouter les informations à la radio sur les ondes courtes. Une manière pour le pater de l’aider à surmonter l’absence de ses amis.

    Son séjour à l’hôpital lui a permis de découvrir beaucoup de fréquences radio : Africa n°1, Radio Méditerranée internationale, Radio Sénégal et d’autres stations africaines.

     »C’est en écoutant toutes ces radios que j’ai pu connaitre les noms de plusieurs présentateurs de journaux et animateurs d’émissions. Helène Harley, Ibrahima Bayo, Oumar Lô, Pape Malick Gueye, Lamine Touré et Abou Alassane Niang de Radio Sénégal, des figures emblématiques qui m’ont beaucoup inspirées », explique M. Sène.

    A sa sortie de l’hôpital, Lamine est motivé par l’idée d’exercer la profession de journaliste pour vivre pleinement sa nouvelle passion. En écoutant ses radios préférées, il s’inspire chaque jour des ténors du milieu médiatique et apprend davantage.

    En 2006, sa demande d’intégrer à la radio Dunya Fm de Richard-Toll est rejetée, mais tout change quand il rencontre une connaissance qui était ami à son père.

    ‘’Dans son bureau, je lui soumets le projet. Cet entretien a été fructueux, marquant le début de ma carrière’’, explique le journaliste qui a été correspondant de RFI Fulbé dans le département de Dagana.

    De correspondant à patron de la voix du Taouey

    Il commence ainsi à participer aux émissions de la radio et propose des papiers pour la rédaction. Avec une voix radiophonique très captivante, il suscite l’intérêt des auditeurs qui s’impatientaient de l’écouter présenter un jour la grande édition du journal.

    Lamine précise que le fait d’être polyglotte a joué en sa faveur. Il parle, en plus du wolof, le pulaar, le français et le hassanya, une langue parlée en Mauritanie.

     »Mon handicap n’a jamais été une source de complexe ou de honte. Je sais que je ne suis pas né avec. Et en tant que croyant, je l’ai accepté et je continue à vivre avec’’, confie-t-il.

    Réputé être un homme de terrain, Lamine Baïla Sène a sillonné tout le département de Dagana pour aller à la rencontre des populations composées en grande partie d’éleveurs et de paysans pour faire des émissions thématiques au grand bonheur des auditeurs de la 106.0 Fm.

    Ces déplacements dans le Walo et dans la zone sylvopastorale, chez les Peulhs nomades lui ont valu des invitations dans le centre du pays, à la rencontre des grandes figures emblématiques avec qui il noue, aujourd’hui, de très bonnes relations amicales et professionnelles.

    Ses émissions thématiques et sa belle voix ont fait courir beaucoup de patrons de radios du pays, qui voulaient le recruter, mais, il décide de poursuivre son aventure à la radio Dunya.

    Avec presque 20 ans de carrière, Lamine Baïla Sène aura tout connu dans le milieu médiatique. En 2022, il est recruté par RFI Fulbé. Il va participer à des séminaires et des rencontres de haute facture qui lui permettront de renforcer ses capacités dans le milieu journalistique.

    Après deux ans de service au sein de cette radio, il prend les rênes de Richard-Toll Fm, une radio communautaire basée au quartier Khouma, appelée la voix du Taouey. Aujourd’hui, après toutes ces années de service, Lamine Baïla Sène nourrit l’ambition d’avoir sa propre radio.

    OG/AT/SBS/HB/OID/ABB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : un acteur prône la diversification des cultures pour ‘’accroître les revenus et nourrir le cheptel’’

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor : un acteur prône la diversification des cultures pour ‘’accroître les revenus et nourrir le cheptel’’

    Podor, 13 fév (APS) – Le président de l’Union des jeunes agriculteurs de Koyliwirndé (UJAK), Abdoulaye Racine Anne, a prôné, jeudi, la diversification des cultures pour une contribution des acteurs à l’accroissement des revenus des ménages et l’alimentation du cheptel.

    ‘’La diversification des cultures peut assurer la sécurité alimentaire des ménages et nourrir le cheptel grâce à des résidus, comme les tiges de mil et de maïs, mais aussi la paille de riz, d’arachide et de patate. C’est aussi la meilleure manière de valoriser les potentialités culturales’’, souligne M. Anne.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier de formation destiné aux relais de l’UJAK, sur le thème: ‘’Justice  alimentaire, dans un contexte de changement climatique’’, au profit des exploitants familiaux, dans la commune de Guédé-Village, dans le département de Podor.

    Le paysan invite ainsi ses pairs à cultiver par exemple plusieurs variétés de céréales et de cultures de rente.

    ‘’Les sous-produits de l’agriculture peuvent assurer l’alimentation du cheptel. Leur disponibilité pour les éleveurs de manière permanente peut éviter les disputes entre les éleveurs et agriculteurs’’, explique Abdoulaye Racine Anne.

    Selon lui, la diversification des cultures est un élément important à prendre en compte dans la recherche de solutions pour juguler les nombreux conflits entre éleveurs et agriculteurs, ‘’deux acteurs du monde rural dont les activités sont complémentaires dans un contexte de changement climatique’’.

    Pour cela, il souligne que les périmètres doivent être clôturés et délimités pour chaque acteur.

    AHD/AT/HB/ASG

  • SENEGAL-RELIGION- PELERINAGE / Goudomp : plus de 15 000 fidèles attendus au pèlerinage de Témento (organisateurs)

    SENEGAL-RELIGION- PELERINAGE / Goudomp : plus de 15 000 fidèles attendus au pèlerinage de Témento (organisateurs)

    Sédhiou, 13 fév (APS) – Plus de 15 000 fidèles sont attendus à la 37ème édition du pèlerinage inter diocésain de Témento, prévue du 22 au 23 mars, dans ce village du département de Goudomp, a appris l’APS des organisateurs.

    ‘’Avec Marie, modèle d’espérance, jubilons sur le chemin de la foi’’, est le thème de cet évènement religieux annuel.

    L’adjoint au préfet du département de Goudomp, Baba Wilane, a présidé, mercredi, la réunion du Comité départemental de développement (CDD) consacré aux préparatifs de la 37ème édition du pèlerinage inter diocésain de Témento.

    ‘’L’Église a présenté ses besoins, incluant la fourniture d’électricité, la facilitation du voyage des pèlerins, et l’accès aux produits de consommation, entres autres appuis’’, a déclaré le Père Paul David Kaynak Niakh, curé de la paroisse de Témento.

    Il a affirmé que les engagements pris par des chefs de services et des élus locaux ont rassuré la communauté chrétienne sur le bon déroulement de cet événement.

    Cette édition coïncide avec l’année jubilaire, marquant une occasion spéciale, avec le nouvel évêque de Ziguinchor, l’abbé Jean-Baptiste Valter Manga qui va présider la messe à Témento, a indiqué Père Paul David Niakh.

    L’adjoint au préfet de Goudomp a insisté sur les mesures à prendre pour assurer la réussite de l’événement, notamment en matière de sécurité, de santé, d’appui alimentaire et d’hygiène.

    Baba Wilane a également encouragé les collectivités territoriales à renforcer leur contribution aux différents comités d’organisation du pèlerinage.

    OB/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-TRAFIC / Migration irrégulière : le procureur de Tambacounda alerte sur les flux financiers à destination de la Libye

    SENEGAL-SOCIETE-TRAFIC / Migration irrégulière : le procureur de Tambacounda alerte sur les flux financiers à destination de la Libye

    Tambacounda, 13 fév (APS) – Le procureur de la République de Tambacounda, Aliou Dia, a alerté sur les flux financiers à destination de la Libye, évoquant le cas de plusieurs familles établies dans cette région orientale, contraintes de payer des rançons pour obtenir la libération des leurs parents détenus par des groupes armés dans ce pays maghrébin.

     »Il y a un travail qu’il va falloir faire sur la surveillance des flux financiers à destination de la Libye, parce qu’on reçoit des demandes de rançons émanant d’individus qui demandent à des familles établies à Tambacounda le paiement d’une somme d’argent avec, à l’appui, des photos, sur lesquelles apparaissent ligotés leurs parents’’, a t-il-déclaré.

    Le procureur de la République de Tambacounda s’exprimait, mercredi, en marge de la cérémonie d’installation du Comité régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental.

    ‘’Ce trafic est encouragé par des migrants sénégalais établis en Libye, pour la plupart, depuis cinq ans à dix ans, qui procèdent au paiement des rançons afin de pouvoir continuer leur voyage’’, vers l’Europe, a affirmé Aliou Dia, ajoutant que les parents cèdent sous la pression des trafiquants et ne déposent pas de plaintes.

    Selon lui, les trafiquants réclament très souvent des montants extrêmement importants, jusqu’à 500 000 francs CFA, et en redemandent aux parents de leurs otages qui obéissent.

    Le procureur est revenu également sur l’enjeu financier autour de la migration irrégulière dans la région de Tambacounda qui, selon lui,  »nécessite une répression aboutie et coordonnée’’ des organisateurs et passeurs.

    ‘’A Missirah [une commune de Tambacounda], un organisateur arrêté, avait pu collecter 500 millions de francs CFA auprès de candidats à la migration irrégulière, et avait construit une villa de R+3 bâti sur le domaine nationale », a indiqué Aliou Dia.

    Lors de la cérémonie d’installation du Comité régional et départemental de lutte contre la migration irrégulière à Tambacounda, l’autorité judiciaire a également évoqué le sort des femmes dont les époux auraient disparu en tentant de se rendre en Europe.

    Des femmes qui ont besoin d’accompagnement, car elles sont pour la plupart des illettrées et ne connaissent pas les procédures à suivre pour déposer plainte et saisir le tribunal, a-t-il expliqué.

    ‘’J’aimerais insister sur le sort des migrants qui ont perdu la vie. J’ai envoyé récemment beaucoup de demandes émanant d’épouses et de mères, qui veulent que le tribunal rende des jugements déclaratifs de décès, afin de permettre aux veuves de refaire leur vie. C’est un point extrêmement important sur lequel il faudrait agir », a fait savoir le procureur de la République de Tambacounda.

    ABD/ABB/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / A Salguir, l’asséchement des marigots plombe les activités économiques

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / A Salguir, l’asséchement des marigots plombe les activités économiques

    Par Cheikh Gawane Diop

    Salguir (Saint-Louis), 13 fév (APS) – Le village de Salguir, situé au nord-est de la commune de Gandon, dans la région de Saint-Louis, est confronté à l’asséchement progressif de ses trois marigots plombant les activités économiques comme l’agriculture et la pêche.

    Autrefois appelé Salguir Diagne, cette localité comprend principalement un écosystème de trois marigots,  »Khant »,  »Ndjim » et  »Ndiasséou », qui jouait un rôle vital pour l’équilibre écologique et économique local. Une fonction perdue au fil des années à cause de l’asséchement progressif des marigots accentué par le déficit pluviométrique lié au changement climatique.    

    Situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Saint-Louis, Salguir subi les conséquences du changement climatique, qui ont entrainé, en plus du tarissement des marigots, une disparition de certaines espèces de la faune et de la flore de la zone. 

    Une visite de terrain organisée par l’African journalists forum, une association regroupant des journalistes et chercheurs africains, a permis de constater de visu ces impacts.

     »Le problème qu’on est en train de vivre ici, il faut le replacer dans le cadre du changement climatique global’’, a expliqué Boubou Aldiouma Sy, professeur de géographie, géomorphologie au laboratoire ‘’Leïdi’’, dynamique des territoires et développement, du département de géographie de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

     »Le changement climatique global constaté à Salguir, n’est pas lié en réalité à la présence humaine mais à des saisons astronomiques naturelles, dont la saison sèche climatique que nous sommes en train de vivre actuellement », a-t-il précisé.

    Il a indiqué que cette saison sèche remonte à 7 mille ans.  »Et, c’est cette saison d’ailleurs qui est à l’origine de l’asséchement des cours d’eau du Sahara, qui était verdoyant au néolithique’’, a-t-il relevé.

    Le géographe a expliqué que le changement climatique global a pour effet de modifier les paramètres climatiques comme la température, l’ensoleillement, le vent, et la destruction des végétaux.

     »Cette modification des paramètres climatiques renforce l’énergie éolienne et l’énergie hydrique et affecte aussi sensiblement les activités productives primaires de nos sociétés fondamentalement agraires », a dit le professeur.

     »Elle perturbe également le tréfonds socio-culturel, les activités économiques, et favorise les phénomènes migratoires », a-t-il encore relevé, indiquant qu’une localité comme Salguir, est confrontée aux effets de ce changement climatique global qui oblige les populations locales à développer des aptitudes locales pour survivre.

     »Ici dans le cas du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie et de la Guinée, la réaction d’adaptation des communautés face au déficit pluviométrique, a été la mise en place de l’Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) pour développer la culture irriguée », a-t-il cité en exemple.

    Selon lui, la mise en place de cette organisation est une réponse au déficit pluviométrique qui s’est installé depuis les années 70.  »La réponse des communautés face ce phénomène naturel, était donc, la construction des barrages à Manantali au Mali et à Diama, près de Saint-Louis ».

    Il a expliqué qu’entre ces deux barrages, il y a un ensemble d’endiguement pour maîtriser l’écoulement du Fleuve Sénégal et mieux utiliser l’eau à des fins d’irrigation des périmètres agricoles villageois.

     »De telles mesures, ont tendance à modifier sensiblement la circulation naturelle de l’eau dans le lit mineur et dans la vallée du fleuve », a-t-il souligné, ajoutant que cet endiguement à partir du barrage de Diama, permet également, d’empêcher la remontée de la salinité vers l’est.

    Boubou Aldiouma Sy a expliqué par ailleurs que la fréquence du déficit pluviométrique, de l’ensoleillement et du vent traduit une sécheresse prononcée, une dégradation très prononcée des végétaux et des phénomènes d’aspiration.   »On parle, dans pareille situation de thermo capillarité », a-t-il déclaré.

    Les activités productives primaires menacées 

    Concernant la terre, un support des activités productives primaires, il a indiqué qu’il est en passe de se dégrader à Salguir du fait de la modification des paramètres climatiques.

    ‘’Le support (terre) des activités productives primaires (agriculture, élevage, pêche, commerce) est en train de se dégrader de façon sensible dans la zone de Salguir », a-t-il réitéré, appelant à mieux comprendre ces phénomènes à l’origine de la thermo capillarité et du changement climatique global.

     »Il faut comprendre la façon dont le changement climatique se manifeste sur les végétaux, sur l’eau, sur l’agriculture, sur l’élevage, sur les hommes et surtout sur les sols pour atténuer les impacts », a-t-il recommandé.

    Cependant, a-t-il ajouté, une fois que tout cela est compris, il faudra mettre en place des dispositifs pour minimiser ou bien freiner ces phénomènes naturels dans le but d’arriver à des exploitations plus durables.

    Le journaliste René Massiga Diouf, président de l’association African journalists forum, a expliqué que cette visite de terrain vise à sensibiliser les journalistes, alerter l’opinion et les autorités sur les effets du changement climatique à Salguir.

    Il a précisé que cette visite des membres de l’association African journalists forum s’inscrit dans la continuité des activités entamées depuis quelques mois dans plusieurs localités pour sensibiliser les autorités sur les effets des changements climatiques.

     »Dans le cadre de ces activités, on était dernièrement, à Pilote Bar, Tassinère et Doun Baba Dièye et Keur Bernard, des localités situées dans la zone côtière de Saint-Louis », a-t-il rappelé.

     »Aujourd’hui, encore on essaie de montrer une autre facette des manifestations du changement climatique à Salguir’’, a-t-il ajouté, soulignant que ce village stratégique jouait par le passé un rôle important, dans la production de produits agricoles et le débarquement de ressources halieutiques.

     »C’est une zone qui approvisionnait pratiquement toutes les villes environnantes en produits agricoles, en poissons et dérivés », a-t-il relevé, expliquant que cette visite de terrain vise à montrer  »la place et l’importance de Salguir » dans les activités productrices mais aussi à documenter les effets locaux du changement climatique.

     »C’est pour cela, pour être au complet, dans le cadre du travail que nous faisons depuis quelques années, il était de notre devoir de venir ici pour montrer aussi, les effets du changement climatique, une réalité qui doit être prise en compte par les autorités », a souligné M. Diouf, par ailleurs journaliste à la RTS, la télévision publique.

    L’asséchement des trois marigots plombe les activités économiques

    Il a relevé qu’aujourd’hui à Salguir, plusieurs activités économiques comme la pêche et l’agriculture sont au ralenti à cause de l’asséchement des trois marigots de la zone.   »Ces points d’eau, a-t-il rappelé, permettaient aux populations de pratiquer la pêche, en plus de pratiquer le maraîchage dans les zones environnantes ».

     »Aujourd’hui, le changement climatique a un impact considérable sur pratiquement tous ces écosystèmes. Donc, si on n’alerte pas, si on ne met pas l’accent là où il se doit, peut-être que d’ici quelques années, on va assister à des conséquences néfastes dans cette zone mais aussi pour le Sénégal de manière générale, a-t-il prévenu.

    Le typha, l’autre difficulté à Salguir

    Outre la dégradation des terres agricoles, l’asséchement des trois marigots, les écosystèmes humides de Salguir sont confrontés à la prolifération du typha, une plante aquatique envahissante.

    Dame Diagne, membre actif de l’association inter villageoise (AIV), n’y va pas par quatre chemins pour exprimer son désespoir.

    ‘’Nous rencontrons beaucoup de difficultés avec la prolifération du typha. Cette plante envahissante cause des difficultés au développement des activités productrices des populations villageoises », a-t-il déploré.

     »A l’époque, la pêche, le maraîchage étaient rentables dans le village. Mais aujourd’hui, presque tous les jeunes ont migré vers la ville de Saint-Louis faute d’activités génératrices de revenus. Ce phénomène d’exode rural est dû aux effets désastreux du changement climatique sur les activités productrices’’, a-t-il expliqué. 

    M. Diagne plaide en outre pour l’accès du village à l’électricité.  »C’est un village traditionnel fondé depuis 1932 par nos grands-pères », a-t-il renseigné, appelant également à désenclaver leur localité à travers la construction d’une route.

    Créée en 2012, African journalists forum se veut une plateforme d’échanges et d’actions au service des médias et des populations africaines.

    Cette association ambitionne de faire connaître les problèmes de développement auxquels le continent se trouve confronté en mettant à la disposition des populations, les outils nécessaires à leur résolution.   

    CGD/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Kaffrine: des acteurs économiques sensibilisés sur l’accès au code FRA

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Kaffrine: des acteurs économiques sensibilisés sur l’accès au code FRA

    Kaffrine, 13 fév (APS)- La ville de Kaffrine (centre) a abrité mercredi, un forum sur l’autorisation de fabrication et de mise en vente communément appelé (code FRA), à l’intention des acteurs économiques de la région, a constaté l’APS.

    Cette activité est une initiative de la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Kaffrine, en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

    ‘’On a organisé ce forum pour permettre aux acteurs économiques de la région d’avoir accès au code FRA mais aussi, pour la facilitation de l’enrôlement des petites et moyennes entreprises, l’obtention d’un registre de commerce et de numéro d’identification national des entreprises et des associations (NINEA)’’, a indiqué le président de la Chambre consulaire, Docteur Moustapha Diop.

    M. Diop a souligné l’importance de la formalisation et la digitalisation des actes et procédures.

    Ce forum vient aider les femmes transformatrices et les petites et moyennes entreprises à davantage être en règle avec les textes pour que leurs produits puissent être exportés partout, a-t-il rappelé.

    Des stands ont été érigés pour permettre aux acteurs de pouvoir exposer leurs produits. Une nouvelle démarche de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine qui travaille pour faciliter l’accès des produits issus de cette région sur le marché.

    CTS/ADE/ASB/SBS