Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-RELIGION-HYDRAULIQUE / Magal de Darou Mouhty : l’OFOR augmente la production d’eau à 6 600 m³ par jour (DG)

    SENEGAL-RELIGION-HYDRAULIQUE / Magal de Darou Mouhty : l’OFOR augmente la production d’eau à 6 600 m³ par jour (DG)

    Louga, 13 fév (APS) – La capacité de production d’eau est passée de 6 000 à 6 600 mètres cubes par jour à Darou Mouhty, grâce au remplacement des pompes des forages F5 et F2, en perspective du Magal de cette cité religieuse de la région de Louga (nord) a annoncé, mercredi, le directeur général de l’Office des forages ruraux (OFOR), Khamade Ndiaye.

    “Nous avons remplacé la pompe de 22 kilos du forage F5, ainsi que celle du forage F2. Grâce à ces interventions, nous avons pu augmenter la production d’eau, passant de 6 000 à 6 600 mètres cubes par jour,” a-t-il déclaré.

    Khamade Ndiaye s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’une visite qu’il effectuait à Darou Mouhty, pour évaluer l’avancement des travaux effectués en perspective du Magal de cette cité religieuse prévue vendredi.

    Il a souligné que ‘’l’OFOR a également rétabli le système de stockage habituel et mis en place une flotte de 10 à 12 camions citernes pour assurer l’approvisionnement en eau’’.

    ‘’Comme vous pouvez le voir, les camions sont déjà sur place et prêts à être déployés pour renforcer la distribution d’eau là où ce sera nécessaire,” a-t-il ajouté.

    Selon Khamade Ndiaye, ‘’cette amélioration permettra de mieux répondre à la forte demande en eau durant le Magal’’.

    Le personnel de l’OFOR de Louga et de Touba sera mobilisé pour des interventions d’urgence, a-t-il ajouté.

    Le directeur général a également insisté sur ‘’l’importance de ces travaux pour anticiper les besoins des populations’’.

    ‘’Nous savons que la demande en eau sera très forte pendant cet événement. Grâce aux nouvelles pompes et aux mesures prises, nous mettons tout en œuvre pour éviter les perturbations’’, a-t-il dit.

    En réponse aux besoins identifiés, il a fait savoir que ‘’l’État du Sénégal a prévu une extension du réseau hydrique de trois kilomètres et la construction d’un château d’eau de 300 m³ en 2025, accompagnée de l’installation d’un groupe électrogène de 60 KVA pour sécuriser la distribution’’.

    ‘’Nous avons identifié certaines insuffisances, notamment au niveau du forage F4 où un château d’eau manque. C’est pourquoi un réservoir de 300 m³ sera construit en 2025, avec un groupe électrogène de 60 KVA pour garantir la continuité du service,” a précisé le directeur général de l’OFOR.

    DS/ASB/SBS/ABB

  • SENEGAL-MINES-CLIMAT / Thiès: l’activité extractive exacerbe les changements climatiques (ONG)

    SENEGAL-MINES-CLIMAT / Thiès: l’activité extractive exacerbe les changements climatiques (ONG)

    Thiès, 13 fév (APS) – La présence des sociétés extractives exacerbe les effets du changement climatique dans la région de Thiès, a déclaré, mercredi à Thiès, Demba Seydi, directeur des programmes de l’ONG CAJUST.

    « Autant, nous sommes assaillis par les effets du changement climatique, autant ces effets sont exacerbés par la présence des activités extractives », a notamment affirmé Demba Seydi, lors d’une d’une table ronde sur le thème ‘’La transition énergétique: une opportunité pour la sécurité alimentaire ».

    Pour lui, l’activité extractive menée dans la région de Thiès représente une « menace réelle » pour les populations, ainsi que leurs droits culturels et socioéconomiques.

    Cette rencontre de deux jours dans la cité du rail a regroupé des représentants de communautés impactées par les activités extractives, notamment l’exploitation du gaz et des mines dans la région, a relevé Demba Seydi.

    Ce partage d’informations a été élargi à des autorités administratives, locales, politiques et des acteurs des médias.

    ‘’L’objet était fondamentalement de renforcer les capacités de ces différents acteurs sur les enjeux [liés à] la gouvernance des ressources naturelles notamment, la question du changement climatique ».

    Les éléments d’information ainsi recueillis devraient aider les participants à développer un plan de plaidoyer pouvant amener les autorités à entendre et répondre aux préoccupations liées à la présence des activités extractives.

    BT/ADI/SBS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Bilharziose féminine : un taux de prévalence de plus de 65% à Richard-Toll (étude)

    SENEGAL-SANTE / Bilharziose féminine : un taux de prévalence de plus de 65% à Richard-Toll (étude)

    Richard-Toll, 13 fév ( APS) – La prévalence de la bilharziose génitale féminine dans le district sanitaire de Richard-Toll est à un taux de plus 65% révèle une étude menée en 2024.

     »Cette étude montre que le taux de prévalence de la bilharziose féminine reste très élevé avec un taux de plus de 65%. Des cas sont détectés dans plusieurs villages situés aux environs de la commune de Richard-Toll’’, a dit Ismaila Mbaye, responsable du volet éducation et santé du district de Richard-Toll.

    Il s’exprimait mercredi lors de la présentation des résultats de cette étude initiée par le Programme nationale de lutte contre les maladies tropicales négligées. Docteur Ndèye Mbacké Kane, coordinatrice de ce programme du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a pris part, à cette cérémonie.

     »Cette étude a ciblé généralement les femmes, avec comme but aussi de voir si elles ne présentent pas d’autres maladies en dehors de la bilharziose comme ce fut le cas des résultats des précédentes études », a-t-il précisé.

    Il a appelé les femmes à participer aux prochaines études, surtout celles vivant en dehors de la circonscription communale de Richard-Toll.  »Ces études ont permis de détecter chez des femmes des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST)’’, a-t-il signalé, informant que ces pathologies peuvent également favoriser la bilharziose.

    La Coordonnatrice du Programme de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN), Dr Ndèye Mbacké Kane, a indiqué que le district sanitaire de Richard-Toll est considéré comme  »le berceau de la bilharziose’’.

    ‘’L’enquête menée en 2024 a confirmé que la bilharziose constitue une véritable problématique dans cette zone, d’où la nécessité, pour les femmes de se faire consulter pour prévenir certaines maladies, les infections et les complications de grossesse’’, a souligné la coordonnatrice.

    Elle a invité les responsables sanitaires, les acteurs locaux et les  »bajenou gox » à sensibiliser davantage la communauté locale pour que d’ici 2030 qu’on arrive à avoir une baisse considérable du taux de prévalence de la bilharziose génitale féminine dans le district sanitaire de Richard-Toll.

    OG/AT/ADL/AB/SKS

  • SENEGAL-HANDICAP-SOCIAL / Thiès : 35 fauteuils roulants offerts à des personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-HANDICAP-SOCIAL / Thiès : 35 fauteuils roulants offerts à des personnes vivant avec un handicap

    Thiès, 13 fév (APS) – L’ONG Human Appeal International en collaboration avec la Direction régionale de l’action sociale, a offert 35 fauteuils roulants à des personnes vivant avec un handicap, a constaté l’APS.

    Le don qui a été remis symboliquement lors d’une cérémonie dans les locaux de la Gouvernance de Thiès, est constitué de 35 fauteuils roulants, dont cinq électriques et 30 ordinaires.

    ‘’Nous avons reçu au niveau des services départementaux de l’Action sociale de Thiès, de Tivaouane et de Mbour, des personnes handicapées qui ont exprimé le besoin d’avoir des fauteuils roulants », a renseigné le directeur régional de l’action sociale, Alioune Fall.

    Il a précisé que ces demandes ont été consignées dans des fiches.

    ‘’L’arrivée des dons de Human Appeal International, a permis à la Direction générale de l’Action sociale, de satisfaire ces demandes en fauteuils roulants », a salué le responsable.

    Il a expliqué que les plus nécessiteux parmi les demandeurs ont été ciblés sur la base des dossiers reçus, pour bénéficier de ces fauteuils roulants.

    ‘’Il y a cinq fauteuils électriques, d’une valeur de plus d’un million de francs (CFA) l’unité et des fauteuils ordinaires au nombre de 30’’, a renseigné Alioune Fall.

    Le gouverneur de la région de Thiès Saer Ndao, s’est dit fier du partenaire qu’il a remercié pour ce geste de solidarité.

    ‘’Ce matériel nous permet d’autonomiser nos personnes handicapées et de renforcer l’inclusion, c’est très rassurant », a dit M. Ndao.

    Pour lui, ces actions participent à atténuer  »certaines vulnérabilités ».

    BT/ADI/AB

  • SENEGAL-PECHE-AQUACULTURE / Aquaculture : les professionnels invités à s’approprier du code de la filière

    SENEGAL-PECHE-AQUACULTURE / Aquaculture : les professionnels invités à s’approprier du code de la filière

    Louga, 12 fév (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA), Samba Kâ, a exhorté, mercredi, les acteurs du secteur à s’approprier le code de l’aquaculture, dont il a souligné l’importance dans la structuration et la crédibilisation de la filière.

    « Ce code est un outil essentiel pour organiser et encadrer l’aquaculture au Sénégal. J’invite tous les acteurs du secteur à le connaître, à l’appliquer et à en faire un levier de développement. Une activité bien réglementée attire des investisseurs, crée des emplois et renforce la sécurité alimentaire », a-t-il déclaré.

    Intervenant lors d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation du code de l’aquaculture, entré en vigueur le 15 avril 2022, Samba Kâ a insisté sur « la nécessité pour les professionnels d’en maîtriser les dispositions ».

    « L’Agence nationale de l’aquaculture existe depuis 2011, après avoir succédé à l’Agence de promotion de l’aquaculture (2006-2011). Pourtant, le code n’a été promulgué qu’en 2022, ce qui a longtemps freiné la reconnaissance et le développement du secteur », a-t-il expliqué.

    Selon lui, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles du Sénégal (SENRM), logé au ministère de la Pêche et de l’Environnement.

    « Elle vise à vulgariser le code auprès des acteurs à travers les régions du pays. Après Fatick, Louga accueille cette phase avant Saint-Louis, dans un processus qui couvrira sept régions dans un premier temps », a ajouté M. Kâ.

    Il a souligné que la mise en place du code de l’aquaculture vise à structurer le secteur, à attirer des investissements et à renforcer la crédibilité de l’activité.

    « Un investisseur sérieux, national ou international, exige d’abord un cadre réglementaire clair. Ce code joue le même rôle qu’un code de la route : il fixe les règles, garantit la transparence et assure la viabilité de l’activité », a-t-il indiqué.

    Le président de l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA), Mouhamed Lamine Ndiaye, a salué ce qu’il considère comme une « avancée ».

    « Ce code était une demande forte des professionnels. Il nous permet d’exercer notre métier dans un cadre organisé et reconnu, et d’accéder plus facilement à des partenaires », a-t-il déclaré, appelant à « une large diffusion du texte auprès des acteurs ».

    L’atelier de Louga a réuni divers représentants du secteur, dont l’Association régionale des acteurs de la filière aquacole (ARAFA) et l’Association nationale des acteurs de la filière aquacole du Sénégal (ANAFAS) ainsi que les services techniques concernés.

    DS/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-SOCIETE-STRATEGIE / Tambacounda: installation de comités de lutte contre la migration irrégulière

    Tambacounda, 12 fév (APS) – Des comités de lutte contre la migration irrégulière au niveau régional et départemental ont été installés mercredi à Tambacounda (est), en vue de mieux lutter contre ce phénomène dans cette région.

    Ces comités, dirigés par le gouverneur au niveau régional, et par le préfet, à l’échelle départementale, regroupent des membres des associations de migrants, des élus locaux, chefs de service, des partenaires financiers de l’État du Sénégal, des ONG, autorités religieuses et coutumières.

    Ils constituent « des démembrements du comité interministériel qui a pour mission de coordonner l’ensemble des actions et structures qui sont compétentes dans la lutte contre la migration irrégulière, la gestion des frontières et la mise en œuvre de la migration circulaire », a expliqué Modou Diagne, secrétaire général du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI).

    S’exprimant en marge de la cérémonie d’installation du comité régional et départemental, il a signalé que l’État du Sénégal avait mis en place ces comités pour apporter une réponse au fléau de la migration irrégulière, à l’origine de beaucoup de pertes en vies humaines.

     »En mettant en place ces comités régionaux et départementaux, l’autorité a voulu territorialiser la lutte et impliquer les populations » dans l’élaboration des politiques et leur application. « C’est pour cela que ces comités sont inclusifs avec notamment la participation de tous les segments de la société », a déclaré M. Diagne.

     »Toutes les couches de la population sont représentées dans ces comités qui vont travailler directement avec le comité interministériel pour procéder à la sensibilisation, mais aussi pour permettre aux jeunes d’avoir des projets et d’être formés à des métiers pour qu’on puisse atteindre les objectifs assignés dans la stratégie nationale, qui est de réduire drastiquement le phénomène de la migration irrégulière à l’horizon 2034 », a-t-il-ajouté.

    Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, présidant la cérémonie d’installation de ces comités, a engagé les acteurs concernés à travailler pour faire desdits comités des leviers sur lesquels les pouvoirs publics peuvent s’appuyer pour freiner la migration irrégulière dans cette région du Sénégal oriental. 

     »La région de Tambacounda est en train de se vider de ses jeunes qui quittent ici pour aller à Mbour, à Kafoutine, en Gambie ou en Mauritanie […] », principaux points de départ des candidats à l’émigration irrégulière, a fait observer le chef de l’exécutif régional.

    « Nous devons donc agir bien et vite pour freiner ce phénomène », a conclu le gouverneur de la région de Tambacounda. 

    ABD/BK/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : en 10 ans, la mortalité maternelle a reculé à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes (officiel)

    Kaolack, 12 fév (APS) – La mortalité maternelle a reculé de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 2013 et 2023, dans la région de Kaolack (centre), a révélé, mercredi, l’adjoint au gouverneur de cette région chargé du développement.

    Mamadou Habib Kamara a aussi déclaré que la mortalité néonatale est passée de 44 à 11 pour 1000 naissances vivantes entre 2005 et 2023.

    ‘’La région de Kaolack a enregistré des résultats notables dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile’’, s’est-il félicité.

    Il intervenait au lancement officiel de la cinquième Semaine de la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents dans la région de Kaolack.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, infantile, des adolescents et de la nutrition’’ est le thème de la présente semaine qui s’est tenue, à Kaolack, au poste de santé des Abattoirs Ndangane.

    Mamadou Habib Kamara observe par ailleurs que ‘’la mortalité infanto-juvénile s’est nettement améliorée avec un taux qui est passée de 79% des naissances vivantes en 2005 à 19% des naissances vivantes en 2023’’.

    ‘’Malgré ces progrès importants, des efforts restent à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile qui demeurent encore un problème majeur’’, a-t-il affirmé.

    Selon l’autorité administrative, le premier objectif sectoriel du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028) porte sur la réduction du ‘’fardeau’’ de la morbidité et de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.

    ADE/ASG/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Touba va abriter une zone industrielle et artisanale dédiée à la filière peau et cuir

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Touba va abriter une zone industrielle et artisanale dédiée à la filière peau et cuir

    Diourbel, 12 fév (APS) – L’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) ambitionne d’implanter à Touba  une zone industrie et  artisanale dédiée à la filière peau et cuir dont l’étude de faisabilité a fait l’objet d’une validation, mercredi, à Diourbel, a constaté l’APS.

    Des acteurs de la filière peau et cuir, des responsables des chambres consulaires et des services techniques déconcentrés ont pris part à cet atelier de validation présidé par le gouverneur adjoint de Diourbel en charge du développement, Djibril Diop.

    Le projet ZIAR (Zone industrielle et artisanale : peaux et cuirs) sera mis en œuvre par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), de concert avec des services techniques de l’État et la municipalité de Touba Mosquée qui va accueillir les unités industrielles.

    À travers ce projet, « nous voulons créer, sur un continuum territorial allant de Linguère et Dahra à Ngaye Mekhé en passant par Touba, un écosystème favorable à la création de valeur ajoutée et à la transformation locale de nos matières premières », a expliqué le directeur du développement territorial de l’ANAT, Aboubakry Gollock.

    « Cette zone industrielle et artisanale que nous ambitionnons de créer se veut un espace dédié à l’émergence d’une véritable filière cuir et peau, où se côtoient artisans, petites et moyennes entreprises ainsi que des services d’appui performants », a-t-il poursuivi.

    M. Gollock a évoqué le label Touba qui constitue selon lui, un « atout commercial prometteur, porteur de potentiel en matière de création d’emplois et de richesse dans le domaine du cuir et des peaux ».

     Il souligne que le projet ZIAR ambitionne de transformer « les potentialités de la localité en opportunités concrètes ».

    Le représentant du maire de Touba a affirmé la disponibilité de la municipalité à mettre à la disposition des autorités le « foncier nécessaire » pour abriter la zone industrielle et artisanale.

    La mise en œuvre de ce projet industriel nécessitera également la contribution d’autres localités comme Louga et Kaolack, disposant elles aussi de la matière première pour la tannerie, a-t-on appris lors de l’atelier de validation.

    MS/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine : un agent de la SONAGED meurt dans un accident à Mboule Sérère

    Kaffrine, 12 fév (APS) – Un agent de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) a été tué et quinze autres passagers blessés, dans un accident de la route survenu ce mercredi à Mboule Sérère, village de la commune de Boulel (Kaffrine, centre), a appris l’APS de source sécuritaire.

    Le véhicule qui transportait les victimes a dérapé, à la suite de l’éclatement d’un de ses pneus, a expliqué le lieutenant Assane Ndiaye, commandant de la 33e compagnie d’incendie et de secours de Kaffrine.

    Un des passagers a été grièvement blessé, tandis que quatorze autres le sont légèrement, selon le bilan communiqué par les sapeurs-pompiers.

    Ces derniers ont donné les premiers soins aux blessés avant de les acheminer à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine. 

    CTS/ADE/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Matam : le gouverneur liste les potentialités du pôle nord-est

    Matam, 12 fév (APS) – Le gouverneur de Matam (nord), Saïd Dia, a souligné, mercredi, les potentialités dont regorge la région et qui peuvent assurer son développement dans le cadre de la mise en œuvre du pôle territorial nord-est, appelé à devenir un maillon clé de la souveraineté alimentaire par le biais de l’agro-industrie.

    « Nous savons que la région de Matam a une vocation agrosylvopastorale, avec trois zones éco-géographiques, notamment le Ferlo, le Dandé Mayo et le Diéri. À cela, s’ajoutent des potentialités dans le domaine de la pêche, de l’écotourisme et de l’élevage », a détaillé le chef de l’exécutif régional, lors d’une réunion de coordination et de partage d’informations sur les pôles territoires.

    Selon Saïd Dia, avec toutes les potentialités de la région de Matam, « il est hors de question de faire croire aux populations, que Matam a été laissée en rade ou divisée en deux pôles ».

    « Quand on parle du pôle nord-est, certains ont du mal à comprendre que ce n’est qu’une localisation, un point cardinal. C’est un pôle à part entière », assure le gouverneur.

    Il a soutenu que cette réunion vise aussi à lever « les équivoques » concernant la création de ce pôle et faire comprendre aux populations que Matam  »est au cœur des politiques publiques ».

    Saïd Dia a salué la pertinence de cette réunion, qui fait suite à plusieurs interpellations sur certaines orientations des nouvelles autorités, en vue de  »fixer un peu les esprits ».

    Une présentation sommaire du pôle nord-est a été faite, en attendant la venue des experts qui vont entrer dans les détails, selon le gouverneur.

    En plus du pôle nord-est, le nouvel exécutif sénégalais mise sur sept autres pôles territoriaux pour impulser le développement du Sénégal, dont ceux de Dakar, Thiès, Diourbel-Louga. Il y a aussi les pôles centre, sud et sud-est.

    AT/SBS/BK/ASG