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  • SENEGAL-SANTE / Diourbel : la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant sous le signe de l’engagement communautaire

    SENEGAL-SANTE / Diourbel : la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant sous le signe de l’engagement communautaire

    Bambey, 11 fév (APS) – L’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop, a présidé mardi à Bambey le lancement officiel des activités de la Semaine de la santé de la mère et de l’enfant, placée sous le signe de l’engagement communautaire et de la sensibilisation, a constaté l’APS

    La cérémonie s’est déroulée devant les locaux du district sanitaire de Bambey, en présence, entre autres, du directeur régional de la santé, de celui de l’action sociale et des médecins-chefs des districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Les ‘’’bajenu gox’’ (marraines de quartier) ainsi que les agents de santé ont également pris part à la cérémonie.

    L’adjoint au gouverneur de Diourbel a rappelé que l’Etat du Sénégal a érigé au rang de priorité absolue, le développement de la santé de la mère et de l’enfant dans le nouveau référentiel des politiques publiques ‘’Vision Sénégal 2050’’.

    Il a également évoqué la ratification, par le Sénégal, de » plusieurs traités internationaux ».

     »Ces engagements se sont traduits par un ensemble d’actions et de mesures qui ont abouti à des avancées significatives, notamment, la baisse progressive du taux de mortalité maternelle au niveau national », a-t -il souligné.

    Celui-ci est passé de 236 à 153 décès pour 100 mille naissances vivantes entre 2013 et 2023, selon l’enquête démographique et de Santé (EDS).

    Djibril Diop a indiqué que cette tendance baissière a aussi été notée à Diourbel. Dans cette région, la mortalité maternelle est passée de 350 à 179 décès pour 100 mille naissances vivantes durant la même période.

    S’agissant de la mortalité néonatale, elle a connu une hausse dans la région de Diourbel avec un taux qui a chuté de 25 à 30 décès pour 1000 naissances vivantes entre 2019 et 2023, a-t-il fait savoir.

    « La mortalité infanto-juvénile, quant à elle, est passée de 44 à 40 pour 1000 de 2019 à 2023 au niveau national et de 49 à 52 pour 1000 au niveau de la région de Diourbel durant la même période », a révélé l’adjoint au gouverneur.

    Fort de ce constat, il a indiqué qu’il y a des efforts à faire pour accélérer la baisse des taux de mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Ces taux de mortalité demeurent un problème de santé publique, particulièrement au niveau de la région de Diourbel, a-t-il relevé.

    Pour cette présente édition de la semaine, il s’agit de placer la communauté au cœur du changement pour la mise en place d’un environnement favorable à la santé grâce à un fort engagement communautaire. C’est ce qui justifie le choix du thème de la semaine,  »Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, néonatale infantile, de l’adolescent et de la nutrition », a-t-il expliqué.

    Selon Djibril Diop, la promotion de la santé permet de placer l’individu au cœur du changement grâce à un ensemble de stratégies pour asseoir des comportements favorables au bien-être individuel, familial et communautaire.

    L’organisation de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant au niveau régional constitue une  »opportunité pour renforcer l’engagement communautaire, sensibiliser les parties prenantes sur une meilleure utilisation des services de santé », a ajouté l’adjoint du gouverneur.

    De même, a-t-il poursuivi, la Semaine de la mère et de l’enfant contribue à renforcer l’offre intégrée de soins de qualité et l’accessibilité à travers des stratégies fixes, avancées et mobiles pour la survie de l’enfant et le bien-être des femmes enceintes, allaitantes et des adolescents.

    En outre, cette édition mettra un accent particulier sur la planification familiale afin de garantir l’accès aux services de santé reproductive dans toutes les structures sanitaires de la région.

    MS/ADL/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Décès du khalife des « Baye Fall » à l’âge de 94 ans

    SENEGAL-RELIGION-NECROLOGIE / Décès du khalife des « Baye Fall » à l’âge de 94 ans

    Touba, 12 fév (APS) – Le khalife des « baye fall, » Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, est décédé ce mercredi a l’âge de 94 ans, a appris l’APS de sources concordantes.

    Il avait succédé à Serigne Cheikh Dieumb Fall au califat, en 2021, devenant ainsi le huitième khalife général de la famille de Mame Cheikh Ibrahima Fall.

    Avant d’accéder au califat, ce petit-fils du fondateur du fondateur de la branche des ‘’Baye Fall’’ s’était établi dans la commune de Diourbel, au quartier Keur Cheikh Ibra Fall.

    Serigne Amdy Modou Mbenda Fall a été rendu célèbre par les ‘’ndogou’’ (repas de coupure du jeûne), qu’il distribuait chaque mois de Ramadan à la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur de la confrérie mouride.

    Né en 1931 à Ndia, Keur Madièye, dans la commune de Dankh Sène, dans le département de Diourbel, Serigne Amdy Modou Mbenda Fall était également, depuis 1994, le khalife de son père Serigne Modou Mbenda Fall.

    MS/ABB/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Matam : un projet veut initier 150 élèves au rugby

    SENEGAL-EDUCATION-SPORT / Matam : un projet veut initier 150 élèves au rugby

    Matam, 12 fév (APS) – Le projet  »Matam Sport » compte initier 150 élèves des écoles primaires de la région au rugby à travers « des séances dynamiques et pédagogiques », a-t-on appris mercredi, auprès de son initiateur.

    ‘’Nous comptons initier à cette discipline 150 élèves des écoles primaires de la région et former 55 encadreurs composés d’enseignants du primaire, des professeurs d’éducation physique et sportive et des acteurs sportifs’’, a-t-il notamment dit dans un entretien avec l’APS.

    M. Thiam a précisé que cette initiation se fera à travers « des séances dynamiques et pédagogiques ».

    Les initiateurs du projet veulent  »d’ancrer de manière durable, le rugby dans les écoles élémentaires et offrir une nouvelle opportunité sportive et éducative aux jeunes de Matam’’.

    « En plus de la formation, nous avons aussi un volet sensibilisation que nous allons dérouler dans les écoles avec des activités ludiques et adaptées. Nous comptons aussi encourager l’intégration de cette discipline dans les programmes scolaires », a-t-il ajouté.

    Samedi, les initiateurs de ce projet ont organisé des activités d’initiation pour permettre aux élèves de découvrir le rugby, à travers des matchs et ateliers ludiques encadrés par des experts.

    La prochaine étape consistera à étendre ces sessions de découverte en accompagnant les enseignants et autres acteurs pour une meilleure vulgarisation du projet, a-t-il fait savoir.

    La Guilde, Africa Basketball développement et l’inspection d’académie (IA) de Matam soutiennent cette initiative, qui entre dans le cadre du projet innovant des sociétés civiles et coalitions et acteurs (PISCCA), en partenariat avec l’ambassade de France et d’autres structures.

    AT/SBS/SKS/ASB/OID

     

     

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saraya : plus de 600 hectares de tapis herbacé brûlés par des feux de brousse (eaux et forêts)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saraya : plus de 600 hectares de tapis herbacé brûlés par des feux de brousse (eaux et forêts)

    Saraya (Kédougou), 12 fév  (APS) – Le département de Saraya, dans la région de Kédougou, a enregistré, du 4 novembre 2024 au 31 janvier 2025, 53 cas de feux de brousse qui ont ravagé 657, 6 hectares de tapis herbacé, a-t-on appris du commandant Papa Gora Dieng, chef du secteur département des eaux et forêts.

    ‘’Le service départemental des eaux et forêts de Saraya a enregistré dans l’arrondissement de Bembou 33 cas feux de brousse qui ont ravagé 389 hectares. 122 hectares ont été consumés par 17 cas de feux de brousse ; 3 feux de feux de brousse ont ravagé 9,6 hectares du tapis herbacé, dans la commune de Saraya‘’, a déclaré Papa Gora Dieng, dans un entretien accordé à l’APS.

    Le service des eaux forêts a relevé les impacts écologiques, avec la perte de certaines espèces végétales et animales du département de Saraya, a-t-il souligné.

    M. Dieng a notamment évoqué la dégradation du biotope à cause de la baisse drastique de la productivité des sols, une régénération naturelle complètement compromise et l’amplification des types d’érosion.

    Il dit avoir aussi noté des impacts socioéconomiques à travers les pertes de récoltes dont la conséquence reste toujours la famine, la malnutrition, la consumation des habitations et la perte des vies humaines.

    Le chef du secteur a relevé que le service départemental a traité une superficie de 67, 27 hectares pour lutter contre la propagation des feux de brousse.

    ‘’Ces opérations sont plus concentrées dans les zones vulnérables de la concession minière et des villages périphériques. La sécurisation des installations reste le défi’’, a-t-il déclaré. Il annonce que des comités ont été installés dans tout le département de Saraya.

    Le commandant Dieng signale que les comités de lutte préventive ont bénéficié de petits matériels de lutte contre les feux de brousse.

    ‘’Une cinquantaine de pièces composées de paires de gants, de râteaux, de faucilles, de coupe-coupes, de fourchettes, de brouettes ont été distribuées aux comités de lutte’’, a-t-il dit.

    Il a relevé des difficultés lors cette campagne, comme l’insuffisance de petits matériels de lutte contre les feux de brousse, le manque de moyens logistiques, la passivité des collectivités locales.

    Les autres difficultés sont relatives à l’instabilité et la couverture médiatique du réseau téléphonique ainsi que l’insuffisance de moyens pour une bonne couverture en période de mise à feu précoce, a-t-il signalé.

    PID/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / Kaolack : des étudiants de l’USSEIN bloquent la RN1 pour réclamer de « meilleures conditions » de travail

    SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / Kaolack : des étudiants de l’USSEIN bloquent la RN1 pour réclamer de « meilleures conditions » de travail

    Kaolack, 12 fév (APS) – Des étudiants de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) ont barré la route nationale numéro 1 et brûlé des pneus, mercredi, pour dénoncer leurs  »mauvaises conditions » d’études, a constaté l’APS.

    Leur manifestation intervient après une marche pacifique qu’ils avaient initiée la semaine dernière pour exiger de meilleures conditions d’apprentissage et le respect des engagements du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI).

    Des policiers du commissariat central de Kaolack sont intervenus pour disperser les manifestants, à l’aide de grenades lacrymogènes. 

    ADE/ASG/HB

     

     

  • SENEGAL-EDUCATION-GENRE-SCIENCES / Lycée Ameth Fall: la proviseure évoque un problème de maintien des filles dans les séries scientifiques

    SENEGAL-EDUCATION-GENRE-SCIENCES / Lycée Ameth Fall: la proviseure évoque un problème de maintien des filles dans les séries scientifiques

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – La proviseure du lycée de jeunes filles Ameth Fall de Saint-Louis (nord), Khady Ba Sy, a déploré un problème de maintien des filles dans les séries scientifiques en raison d’un important taux d’abandon.

    ‘’Et pour ce qui est des séries scientifiques, l’orientation pose encore problème. Par exemple cette année, nous avons en seconde 28% des élèves qui font la série S contre 20% en terminale. Ça montre tout simplement qu’il y a un taux d’abandon important entre la seconde et la terminale et qu’il se pose un problème de maintien des filles dans cette série’’, a-t-elle déploré dans un entretien avec l’APS.

    Le lycée compte 28% d’élèves en seconde, 21% en première et 20% en terminale dans les séries scientifiques (S1 et S2).  »Un pourcentage très faible donc si on parle de taux d’achèvement », selon Mme Sy.

                                                L’orientation, une des raisons de la tendance baissière

    De l’avis de la proviseure, le critère d’orientation est l’une des raisons de cette tendance baissière.

    ‘’Je crois que la tendance baissière est liée à l’orientation parce que la politique de l’État c’est d’orienter le maximum d’élèves dans les séries scientifiques et techniques mais tout le monde n’a pas le profil », a-t-elle expliqué.

    Selon elle,  »on se base sur les notes dans les disciplines scientifiques mais quelques fois les notes ne reflètent pas le niveau des élèves qui viennent du collège ». “Et cela fausse donc tout et le résultat, c’est la déperdition scolaire avec des élèves qui quittent en masse les séries scientifiques’’, a-t-elle ajouté.

    Professeur de mathématiques au lycée de jeunes filles Ameth Fall, Sira Dhi Dème abonde dans le même sens.

    ‘’Pour moi la transition collège–lycée pose problème. Si on arrive à régler cela, on peut avoir beaucoup d’élèves en S1. Il faut revoir les critères d’orientation des élèves au lycée’’, a-t-il laissé entendre.

    Malgré tout, au lycée de jeunes filles Ameth Fall, les élèves qui suivent les séries scientifiques parviennent à exceller dans ce domaine, selon la proviseure.

    ‘’Celles qui restent dans les séries scientifiques parviennent à faire des performances. Nous avons des élèves très engagées, déterminées à réussir qui obtiennent la mention au Bac. L’année dernière même nous avons eu un taux de 88% au Bac, ça veut dire que malgré tout, on fait de bons résultats’’, se félicite-t-elle.

    Ameth Fall, un lycée de jeunes filles d’origines diverses

    Considéré comme l’unique lycée public de jeunes filles dans la partie nord du pays, Ameth Fall regroupe des élèves venues d’horizons divers.

    ‘’C’est un lycée particulier qui abrite des filles d’origines diverses. Donc, c’est un lycée qui polarise beaucoup d’établissements, pas seulement de la ville mais même de la région. Les élèves viennent de partout. Et nous avons plusieurs profils dans cet établissement’’, explique Mme Sy.

    “Dans la région, poursuit-elle, c’est le seul lycée de jeunes filles. Je dirais même au Sénégal, il fait partie des trois lycées publics de jeunes filles. Les deux autres se trouvent à Dakar. Donc si vous sortez de Dakar, vous n’avez que le lycée de jeunes filles Ameth Fall donc qui mérite une attention particulière.”

    La proviseure du Lycée évoque, par ailleurs, certaines contraintes spécifiques liées à la particularité de cet établissement scolaire à savoir la gestion des jeunes filles.

    ‘’Gérer des jeunes filles, ce n’est pas facile. Elles n’ont pas la même éducation. Et nous avons aussi constaté que beaucoup de filles ont des difficultés à la maison et ça se reflète aussi dans leur travail et leur comportement à l’école. Surtout les violences, beaucoup de filles sont victimes de violences. Nous enregistrons des cas de viol, des cas de grossesses non désirées et tout. Donc ce n’est pas facile et ça fait quand même mal au cœur’’, a-t-elle fait savoir.

    De l’avis de Mme Sy, au lycée Ameth Fall, plusieurs stratégies et méthodes sont mises en avant pour encourager les jeunes filles à rester mais surtout à réussir dans les disciplines scientifiques.

    ‘’C’est des filles qu’on encourage. Et on les encourage de plusieurs manières avec les cours de renforcement. Et nous avons beaucoup de partenaires qui interviennent aussi dans la promotion de l’éducation des filles et leur maintien dans les séries scientifiques », a-t-elle dit.

    Elle a évoqué des activités de formation, le club scientifique et environnement, le club numérique et la participation des élèves au concours scientifique au niveau local comme au niveau national.

    “Tout cela les encourage à rester, à performer et à réussir dans les disciplines scientifiques’’, a-t-elle révélé.

    L’État invité à agir sur la formation des professeurs

    Elle invite tout de même l’État à agir sur la formation des professeurs.

    L’Etat doit agir plus sur la formation des enseignants, des professeurs surtout, a plaidé la proviseure. En effet, pour elle,  »le problème des élèves, c’est surtout les mathématiques. Et quand on n’est pas bien en mathématiques, on n’est pas bien en sciences physiques par exemple ».

     »Donc je crois que c’est ça leur principal problème. Recruter et former un grand nombre de professeurs de mathématiques. Et ce n’est pas suffisant, il faut aussi les accompagner, les recycler c’est important », a-t-elle préconisé.

    Sira Dhi Dème, le professeur de mathématiques formé à l’Université Gaston Berger (UGB), partage ce plaidoyer.

     »Il y a le manque de professeurs qualifiés pour les accompagner. C’est une réalité qui existe mais les gens ne parlent que des élèves et le faible effectif dans les séries scientifiques », a-t-il fait valoir, soulignant que la terminale S1 compte un effectif de seulement trois élèves cette année.

    Pour l’enseignant, la première chose qu’il faut régler, c’est d’abord les coefficients ensuite le programme. Au Sénégal, a-t-il souligné,  »on passe quatre ans au collège sur des choses qu’on répète ».

    Il a donné l’exemple du calcul vectoriel qu’on peut dispenser juste au collège. Il s’agit également d’outiller les enseignants pour qu’ils puissent gérer ces classes-là tout en motivant les élèves de S1 qui après leur Bac pourront choisir le métier de mathématicien mais également les étudiants qui font mathématiques.

    Il a souligné que pour les classes de première S et seconde S, il y a de  »bonnes graines », se réjouissant ainsi d’un effectif de qualité cette année.

    Les autorités étatiques invitées à promouvoir les séries scientifiques

    Élève en classe de terminale S1 au lycée de jeunes filles Ameth Fall, Khar Diop invite davantage les autorités à accompagner les élèves qui suivent les séries scientifiques.

    ‘’J’invite les autorités à accompagner davantage les élèves qui suivent les séries scientifiques en améliorant leurs conditions de travail. Peut-être en leur donnant des ordinateurs et autres outils nécessaires pour le travail. Une manière de les encourager à rester dans ces séries scientifiques’’, a-t-elle plaidé.

     »Je me suis intéressée aux séries scientifiques dès la classe de quatrième [collège]. J’aime beaucoup les matières scientifiques surtout les mathématiques. C’est ça qui m’a poussé à choisir les séries scientifiques, a-t-elle laissé entendre.

    ‘’Les séries scientifiques ne sont pas du tout compliquées, il faut juste avoir une méthode de travail et être engagée dans ce que tu fais’’, assure la lycéenne de 18 ans qui rêve de suivre des études en médecine après l’obtention du Bac.

    Élève en classe de terminale S2 [TS2], Khady Bidi Yade Niang explique son choix d’avoir quitté la première S1 au profit de la terminale S2.

    ‘’En seconde, on m’a orienté en série S1. J’ai dit que vais aller la faire parce qu’en S1 c’est maths et PC +physique –chimie+ qui sont les matières dominantes. Et quand tu fais la première S1, en maths et PC tu as une bonne base. Et le programme de TS2 en maths est à peu près la même chose que celui de première S1 en maths’’, a-t-elle expliqué.

    “En maths et en PC, on a une longueur d’avance, poursuit-elle, sur les élèves qui étaient en S2. Donc en TS2, en maths et PC, on gère et on se débrouille en SVT [Sciences de la vie et de la terre]”, fait-elle savoir.

    La jeune lycéenne encourage tout de même les élèves à suivre les séries scientifiques.

    ‘’Je les encourage à suivre les séries scientifiques. Je pense que c’est plus passionnant et qu’après le Bac, les débouchées vont être plus faciles et tout’’, exhorte-t-elle. Khady Bidi Yade souhaite également que l’Etat puisse promouvoir les séries scientifiques surtout chez les filles dès la classe de troisième.

    D’abord école élémentaire avant de devenir un collège, le Lycée Ameth Fall, a été érigé en lycée de jeunes filles en 1962.

    L’établissement scolaire est situé au quartier sud de l’Île de Saint-Louis (Nord) appelé aussi Sindoné.

    CGD/AMD/ADL/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Bambey : plaidoyer pour le paiement des motivations des  »bajenu gox »

    SENEGAL-SANTE / Bambey : plaidoyer pour le paiement des motivations des  »bajenu gox »

    Bambey, 12 fév (APS) – La présidente régionale des  »bajenu gox » (marraines de quartier) de Diourbel, Lalla Fall, a plaidé mardi auprès des autorités du ministère de la Santé et de l’Action sociale, pour le paiement des arriérés de motivation financière dus aux marraines de quartier.

     »Je souhaite profiter de cette occasion pour demander au ministre de la Santé et de l’Action sociale, à travers les autorités locales ici présentes, de verser aux +bajenu gox+ leur motivation. Elles sont restées dix mois sans percevoir cette aide », a-t-elle déclaré.

    Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement de la Semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant, au district sanitaire de Bambey.

    Celle-ci a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Djibril Diop. Elle s’est déroulée présence de l’adjoint au préfet de Bambey, Mamadou Faye, du directeur régional de la santé de Diourbel, ainsi que des médecins-chefs des districts sanitaires de Bambey, Diourbel, Mbacké et Touba.

    Lalla Fall a insisté sur l’urgence de payer ces motivations avant le début du ramadan afin de permettre à ces mères de famille de subvenir à leurs besoins.

    Saluant leur engagement, la présidente régionale des  »bajenu gox » de Diourbel a rappelé le rôle essentiel joué par ces marraines de quartier dans l’amélioration de la santé maternelle et infantile.

    Le programme  »bajenu gox », mis en place par le Sénégal en 2009, vise à promouvoir la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants. Il s’agit d’un programme innovant et original, inspiré des valeurs socioculturelles du pays.

    MS/ADL/SBS/HB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack: les paysans invités à prendre en compte l’information climatique pour augmenter les rendements agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kaolack: les paysans invités à prendre en compte l’information climatique pour augmenter les rendements agricoles

    Gandiaye (Kaolack), 12 fév (APS)- Le président de la Société coopérative des groupements inter-villageois des producteurs agricoles de l’arrondissement de Ngothie (S/COOP-GIPA), Sidy Bâ, a invité, mardi, les producteurs à prendre en compte l’information climatique pour augmenter les rendements agricoles.

     »La prise en compte de l’information climatique est nécessaire pour arriver à de bonnes productions agricoles », a dit M. Bâ.

    Il s’entretenait avec l’APS en marge de l’assemblée générale annuelle de la S/COOP-GIPA, présidée par le  sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie, Bassirou Dia.

    La réunion a enregistré la présence des 418 membres de cette coopérative agricole. 

    Sidy Bâ a expliqué que le dernier hivernage a été assez particulier en terme de production.  »Les paysans, a-t-il souligné, n’ont pas pu avoir de revenus à cause des très faibles rendements de l’hivernage passé ».  

     »Nous invitons donc, tous les producteurs à prendre en compte les informations climatiques et de s’y adapter’’, a-t-il insisté, faisant allusion à la prochaine saison des pluies.

     »Nous invitons également les autorités à ouvrir des discussions avec les organisations professionnelles agricoles de base pour connaitre l’expression de leurs besoins en semences et intrants agricoles et que les semences soient mises en place à temps’’, a lancé M. Bâ, par ailleurs porte-parole du Cadre de concertations et de coopération des ruraux (CNCR).

    A ce titre, il a plaidé pour une subvention de l’Etat des intrants agricoles, à hauteur de 70-75%.

    ‘’Nous invitons aussi l’Etat à mettre, dans les commissions de distribution d’intrants agricoles des hommes compétents’’, a-t-il encore plaidé.

    ADE/AB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Un agriculteur plaide pour une « bonne politique » de maitrise de l’eau

    SENEGAL-AGRICULTURE / Un agriculteur plaide pour une « bonne politique » de maitrise de l’eau

    Gandiaye (Kaolack), 12 fév (APS) – Une  bonne politique de maîtrise de l’eau peut contribuer au développement de l’agriculture sénégalaise en permettant aux paysans de mener des travaux champêtres toute l’année, a soutenu Sidy Bâ, président de la Société coopérative des groupements inter-villageois des producteurs agricoles de l’arrondissement de Ngothie (S-Coop-Gipa), de la région de Kaolack (centre),

    ‘’Il faut que nous arrivions à une bonne politique de maîtrise de l’eau des bas-fonds et que nous développions une bonne politique agricole au niveau des terroirs, pour que les paysans et, surtout les jeunes, puissent rester en campagne et travailler correctement, en ayant l’appui de notre coopérative dans le cadre de ses activités’’’, a-t-il notamment indiqué.

    Il s’entretenait mardi avec l’APS au terme d’une assemblée générale annuelle de la S-coop-Gipa au quartier Ndiobène de Gandiaye, en présence du sous-préfet de l’arrondissement de Ngothie, Bassirou Dia, et des membres de cette coopérative qui compte 418 membres répartis dans les communes de Thiomby et de Gandiaye.

    Sidy Bâ, par ailleurs président Conseil régional de concertations et de coopération des ruraux (CNCR) de Kaolack, a invité l’Etat, à travers le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, à ne pas chercher à ‘’recréer la roue’’, en voulant mettre en place des ‘’coopératives communautaires agricoles’’ qui existent déjà dans beaucoup de localités du Sénégal.

    ‘’Il faut appuyer ceux qui sont déjà là et nous invitons l’Etat du Sénégal à nous accompagner en tant qu’organisation communautaire ancrée dans son milieu, depuis quelques années’’, a fait valoir M. Bâ.

    La coopérative a reçu une  »adhésion massive’’ des populations, selon M. Bâ pense qu’avec l’accompagnement de l’Etat, leurs objectifs seront serait ‘’vite atteints ».

    ADE/ADL/OID

  • SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : les marchands-tabliers veulent un site de recasement avant tout déguerpissement

    SENEGAL-COMMERCE / Saint-Louis : les marchands-tabliers veulent un site de recasement avant tout déguerpissement

    Saint-Louis, 12 fév (APS) – Les marchands-tabliers de Saint-Louis invitent les autorités administratives et municipales locales à leur trouver un site de recasement avant l’opération de déguerpissement qu’elles comptent lancer à partir du 20 février prochain.

    ‘’Nous demandons au maire et au préfet, qui ont récemment fait une sortie pour annoncer une opération de déguerpissement à compter du 20 février, de nous trouver un site de recasement’’, a dit à la presse Abdoulahad Faye, de l’Association des marchands-tabliers de Saint-Louis.

    Il a rappelé que ‘’des discussions avaient été entamées avec le maire [de Saint-Louis, Mansour Faye], pour trouver une solution à l’occupation anarchique de la voie’’ publique.

    Compte tenu de cela, déclare-t-il, cette annonce a fait l’effet d’une surprise auprès des marchands-tabliers. Selon Abdoulahad Faye,  »les tabliers sont complètement abattus à l’idée de quitter leur lieu de travail, à quelques semaines du ramadan, le mois du jeune musulman ».

    Il estime que les vendeuses de poisson établies sur l’avenue Macky Sall, ex avenue général de Gaulle, sont dans le désarroi au même titre que les marchands et n’ont pas d’autre lieu pour mener leurs activités.

    Il a rappelé que l’avènement du nouveau régime avait fait naitre l’espoir qu’une solution définitive allait être trouvée à leur situation avec des marchés ou des centres commerciaux où, dit-il, ils sont disposés à aller.

    AMD/ASG/ADL