Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Babacar Diop reçoit le prix « Ragnée » du « meilleur maire du Sénégal »

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DISTINCTION / Babacar Diop reçoit le prix « Ragnée » du « meilleur maire du Sénégal »

    Thiès, 9 fév (APS) – Le maire de Thiès, Babacar Diop, a reçu le prix « Ragnée » du « meilleur maire du Sénégal », a appris l’APS de l’institution municipale.

    Le maire a reçu ce trophée, vendredi, des mains du président du jury Malick Diop, président de Convergence technologique, ancien maire de la commune de Fann-Point E-Amitié, lors de la cérémonie de la 13-ème édition du Prix Ragnée, qui s’est tenue au Grand Théâtre de Dakar.

    L’édile de Thiès perçoit cette distinction  »comme un signe d’encouragement à continuer son action au service de la Ville de Thiès », rapporte le service de communication de cette collectivité territoriale sur sa page Facebook.

    Le maire a révélé  »avoir pris le temps de réfléchir avant d’accepter le prix », selon la même source, qui ajoute, citant encore Babacar Diop : « Je me suis dit que juger un maire en activité, c’est presque déclarer vainqueur un athlète en pleine course ».

    « Il est plus sage d’attendre la fin de la course pour le déclarer vainqueur, je pense que j’ai plus à servir la population de Thiès que de prendre des trophées et des distinctions », a-t-il dit.

    Pour Babacar Diop,  »la force d’un maire doit résider dans l’amour qu’il porte à sa ville ».

    ADI/OID

  • SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    SENEGAL-ISLAM-NECROLOGIE / Décès du khalife de Darou Mouhty à l’âge de 92 ans

    Louga, 9 Fév (APS) – Le khalife de Darou Mouhty, Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang, est décédé, samedi, à l’âge de 92 ans, appris l’APS de plusieurs sources concordantes.

    Serigne Bassirou Mbacké Anta Niang est décédé à Darou Mouhty, à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer.

    Il avait été intronisé, en 2020, cinquième khalife de Mame Thierno Birahim Mbacké, dit « Borom Darou », succédant ainsi à son frère aîné, Serigne Abass Mbacké.

    Né en 1933 à Darou Kosso, village fondé par Mame Thierno Birahim Mbacké, il a passé deux décennies à Darou Mouhty avant d’y assumer d’importantes responsabilités religieuses.

    Grand érudit, il a notamment exercé pendant plusieurs années les fonctions d’imam de la grande mosquée de Darou Mouhty et a contribué, par ses écrits, à perpétuer l’héritage de son père.

    Darou Mouhty est une ville religieuse mouride située à 28 kilomètres de Touba, dans le département de Kébémer, au cœur de la région de Louga.

    DS/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Touba va bientôt disposer d’un plan de mobilité (responsable)

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Touba va bientôt disposer d’un plan de mobilité (responsable)

    Touba, 8 fév (APS) – La ville de Touba (centre) va bientôt disposer d’un plan de mobilité en vue d’améliorer la circulation des usagers, a-t-on appris, samedi, du Directeur de la circulation routière et de la mobilité, Mandiaye Faye.

     »Nous travaillons sur un plan de mobilité de Touba pour améliorer la circulation des usagers dans le cadre du projet d’amélioration de l’accessibilité des zones centre », a-t-il notamment déclaré.

    Ce plan, a-t-il indiqué, va contribuer à la modernisation du transport dans la cité religieuse de Touba.

    Il s’exprimait à l’occasion d’une visite au niveau des gares routières de Touba et Mbacké pour constater de visu leur fonctionnement.

    L’administrateur du Fonds de développement des transports terrestres, Bara Sow, des chefs services techniques déconcentrés et les acteurs locaux du secteur des transports terrestres ont pris part à la visite.

    L’objectif de ce déplacement est de faire l’état des lieux des gares routières du Sénégal, selon le Directeur de la circulation routière et de la mobilité.

    Le choix de démarrer cette tournée à Touba s’explique par sa position géographique et l’intérêt des autorités pour la ville religieuse, a dit Mandiaye Faye.

    « Nous comptons travailler avec l’ensemble des acteurs du secteur du transport pour moderniser les gares routières », a-t-il martelé, soulignant la nécessité de faire des gares routières des pôles d’échange multimodal.

    « Le transport constitue un secteur névralgique de l’économie de notre pays. Et les nouvelles autorités accordent une importance particulière au secteur du transport », a de son côté soutenu l’administrateur du Fonds de développement des transports terrestres (FDTT), Bara sow.

    A l’en croire, cette visite est l’occasion de recueillir les préoccupations des acteurs du secteur.

    Il a souligné la nécessité de mettre en place un système de modernisation des gares routières afin de lutter contre le transport irrégulier.

     »Il y a urgence de développer une stratégie pour avoir des gares routières qui répondent aux normes standard avec un parc automobile moderne », a plaidé l’administrateur du FDTT.

    A Touba, Bara Sow dit avoir constaté la vétusté du parc automobile avec des véhicules qui ont une moyenne d’âge qui tourne autour de trente ans.

    Il a fait part de l’urgence d’une mise en œuvre rapide des programmes visant à moderniser le secteur des transports terrestres.

    MS/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le projet « Gunge Mbay » a installé 367 champs écoles paysannes dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le projet « Gunge Mbay » a installé 367 champs écoles paysannes dans les régions de Kaffrine, Fatick et Kaolack

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le projet ‘’Gunge Mbay’’ (Accompagner l’agriculture) a installé 367 champs écoles paysannes dans les départements de Koungheul, Foundiougne et Nioro du Rip (centre) lors de la première campagne, a appris l’APS d’un de ses responsables.

    Ce projet prévoit d’accompagner les producteurs en techniques de production des cultures d’arachides, de sésame, de mil, de sorgho et du maïs, mais également dans des activités de maraîchage.

     »Pour la première campagne agricole, 367 champs écoles paysannes ont été installées dans les trois départements d’intervention du projet. De plus, 367 relais producteurs et 8207 producteurs satellites ont bénéficié des interventions du projet’’, a notamment indiqué Assane Diouf, chef de projet ‘’Gunge Mbaye’’ grandes cultures et Gouvernance des organisations de producteurs (OP).

    Ces deux projets sont financés par le Fonds national de développement agrosylvopastoral (FNDASP). Ils sont mis en œuvre par le consortium Symbiose, Eclosio et RESOPP dans les départements de Koungheul, Foundiougne et Nioro du Rip, pour une durée de deux ans (2024-2026), dans 25 communes.

    Son objectif général est d’améliorer la production et la productivité des cultures oléagineuses (arachide et sésame) et céréalières (mil, maïs et sorgho) ainsi que le développement et la promotion du maraichage dans ses zones d’intervention, a précisé Assane Diouf.

    Quelque 91,75 hectares de terres ont été emblavés dans le cadre de ce projet qui vulgarise les techniques de production agroécologiques.

     »Le projet a donné gratuitement aux 367 relais producteurs 2,4 tonnes de semences certifiées d’arachides, 25kg de semences certifiées de sésame, 150kg de semences certifiées de mil, 308kg de semences certifiées de maïs, 55,2 tonnes de compost amélioré (Tossal), 7,88 tonnes d’inoculum et 11,2 tonnes de terra calko’’, a signalé Assane Diouf.

    S’exprimant dans un entretien avec l’APS, samedi, dans le cadre d’un forum organisé en marge de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA), il a expliqué qu’’’à travers cette activité, nous avons voulu accompagner nos producteurs à exposer et à montrer ce qu’ils produisent dans leurs zones d’intervention’’.

    ‘’Nous les accompagner dans l’agroécologie en les formant aux techniques agroécologiques et aux techniques liées au respect de l’environnement et à une agriculture respectueuse de l’environnement’’, a expliqué M. Diouf.

    L’objectif de l’activité est de faire participer les ‘’producteurs champions’’, bénéficiaires du projet, à la FIKA pour qu’ils puissent faire la promotion de leur production mais aussi découvrir d’autres innovations qui pourraient les intéresser.

    En 2025, le projet compte installer 372 champs écoles paysannes, former 372 relais producteurs et 10 050 producteurs satellites, installer 15 parcelles vitrines, acheter 18 kits testeurs pour la pédologie et contractualiser avec l’initiative ‘’JOKOLANTÉ’’ pour faire accéder l’information climatique à 372 relais producteurs.

    ADE/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 91% des femmes âgées de 15 à 49 ans victimes des mutilations génitales

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : 91% des femmes âgées de 15 à 49 ans victimes des mutilations génitales

    Kédougou 8 fév (APS) – La région de Kédougou a un taux de prévalence de 91% de femmes âgées de 15 à 49 ans victimes de mutilations génitales, a indiqué à l’APS la coordonnatrice en santé de la reproduction à la Direction régionale de la santé, Fatoumata Traoré.

     »Nous avons enregistré un taux de prévalence de 91 % au niveau de la région de Kédougou de femmes âgées de 15-49 ans qui sont victimes des mutilations génitales féminines », a-t-elle déclaré.

    Fatoumata Traoré s’exprimait en marge de la commémoration de la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines dans le cadre du projet  »Engagement communautaire pour l’abandon des MGF à Kédougou ».

    Elle a révélé que beaucoup de jeunes et de femmes souffrent d’infections telles que l’hépatite B, le VIH la tétanos et d’autres complications à cause de la pratique des MGF.

    La coordonnatrice a expliqué que certaines filles et femmes âgées de 15-49 ans ont des douleurs liées à la pratique de l’excision.

     »Le plus souvent c’est une pratique qui est faite au niveau des domiciles  avec des instruments ne sont pas propres. Et durant la pratique l’enfant ou la fille court un risque d’hémorragie et des infections très graves’’ a-t-elle-indiqué.

    Mme Traoré a signalé que certaines femmes souffrent de fistules obstétricales. ‘’Ces femme perdent les urines et elles ne peuvent ne peut pas les contrôler. Ces cas sont nombreux dans la région de la région de Kédougou et elles ne viennent pas au niveau des structures pour se soigner », a t-il expliqué.

    Elle a évoqué également le problème de la sexualité de la femme. ‘’Par rapport à l’excision, il y a des parties qu’on enlève comme le clitoris, le bouchon et d’autres éléments et qui jouent un rôle important (…). Et ce sont des éléments qui sont importants dans l’accouchement et qui protègent la femmes des déchirures », a-t-elle dit non sans relever l’impact physique et psychologique des MGF.

    PID/ABD/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Tambacounda : l’IA récompense ses meilleures élèves

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION / Tambacounda : l’IA récompense ses meilleures élèves

    Tambacounda, 8 fév (APS) – L’Inspection d’académie (IA) de Tambacounda a récompensé, samedi, les meilleurs élèves de l’année scolaire 2023-2024.

    Le Professeur Cherif Sidi Kane, Doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheickh Anta Diop de Dakar et ancien  élève du Lycée Mame Cheikh Mbaye de Tambacounda, était le parrain de cette fête de l’excellence scolaire.

     »La Journée de l’excellence est un moment privilégié de rencontre de la communauté éducative pour honorer et rendre un hommage mérité aux élèves qui se sont particulièrement distingués par leurs brillantes performances scolaires ainsi qu’aux enseignants et parents d’élèves qui se sont illustrés par leur sérieux, leur engagement et leur dévouement à la cause de l’Ecole », a déclaré Babacar Diack, Inspecteur d’académie de Tambacounda.

    L’évènement était placé sous le thème :  »La transformation du système éducatif en société éducative : enjeux et perspectives ».

    ‘’Ce thème, plus qu’actuel, s’inscrit en droite ligne de la vision de l’Etat qui est de +faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative, inclusive et efficiente, pour enfin former, à l’horizon 2035, un citoyen bien adossé à son socle endogène de valeurs africaines et spirituelles tout en étant préparé aux défis du développement durable, des sciences et technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle+’’, a affirmé Babacar Diack.  

    L’Inspecteur d’académie a adressé ses vives remerciements aux chefs de services régionaux et départementaux, aux partenaires de l’Inspection, aux IEF et aux chefs d’établissements scolaires, invitant également les lauréats à préserver davantage dans les études.

     »Au nom de la communauté éducative, je vous présente mes vives félicitations et vous demande, surtout, de maintenir le cap. Dans ce monde en perpétuel devenir et dans votre quête permanente de repères, continuez de vous inspirer de modèles comme votre parrain pour être toujours parmi les meilleurs », a-t-il- dit aux lauréats.

    ABD/OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Goudomp : un comité de pilotage réclame le démarrage des travaux du pont de Témento

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Goudomp : un comité de pilotage réclame le démarrage des travaux du pont de Témento

    Sédhiou, 8 fév (APS) – Le comité de pilotage pour la réalisation du pont de Témento, dans le département de Goudomp, a réclamé le démarrage des travaux de construction de cette infrastructure, une doléance qui date de plusieurs décennies.

    Les membres du comité de pilotage se sont réunis, vendredi, lors d’une assemblée générale à Goudomp pour réclamer la réalisation du pont de Témento.

     »Cette mobilisation marque la première étape décisive vers ce qu’on appelle la mise en œuvre du projet de réalisation du pont de Témento », a déclaré Dieylani Diatta, vice-président du comité de pilotage.

    Le projet de construction du pont de Témento est une vieille doléance qui remonte à 1945, lorsque les autorités coloniales ont réalisé la nécessité de rapprocher l’administration des administrés par la construction d’un pont reliant Goudomp à la capitale régionale Sédhiou.

     »Nous avons dépoussiéré un vieux dossier avec le concours de la communauté pour que le gouvernement du Sénégal, auprès duquel un mémorandum sera transmis, prenne en compte les préoccupations profondes des populations du Balanta-counda », a-t-il ajouté.

    Le comité de pilotage espère que le nouveau gouvernement, sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement Ousmane Sonko, répondra rapidement à cette demande urgente.

     »Ce pont est vital pour l’ouverture économique, sociale et culturelle avec la sous-région », a souligné Dieylani Diatta.

    La population de Goudomp a exprimé son soutien massif au projet, espérant que la construction du pont de Témento permettra une meilleure intégration et un développement économique et social pour la région.

    Le comité de pilotage continue de mobiliser les forces vives de la communauté pour faire entendre leurs voix et obtenir des résultats concrets.

    OB/FKS/OID

     

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Bakel : le PAREC-CC veut améliorer les conditions de vie des communautés

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-INITIATIVE / Bakel : le PAREC-CC veut améliorer les conditions de vie des communautés

    Bakel, 8 fév (APS) – Le projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatiques (PAREC-CC) veut apporter des solutions à la dégradations des sols et améliorer les conditions de vie des communautés, a indiqué son Coordonnateur national.

     » »Dans le tracé de la Grande muraille verte, nous avons une forte pauvreté, des sols fortement dégradés, des conditions de vie et d’existences très difficiles. Ce projet vient en appui à l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte pour pouvoir inverser les tendances négatives notées sur ce tracé », a déclaré Ibrahima Sall, vendredi, à Bakel (Est).

    Il s’entretenait avec des journalistes après une visite des périmètres maraîchers du secteur des eaux et forêts et du centre de formation professionnel (CFP2) de Bakel.

    Sous la tutelle de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV), le PAREC-CC, présent à Bakel depuis 2022, vise à réduire les vulnérabilités au changement climatique.

    « Le département de Bakel fait partie du tracé de la grande muraille verte. Ici nous faisons avec nos deux piliers c’est-à-dire la résilience économique et la résilience écologique », a révélé Ibrahima Sall.

    « En termes de résilience économique, nous avons mis en place une ferme agricole communautaire intégrée à Bema de 20 ha. Nous aidons 13 villages que polarise la ferme à mener des activités maraîchers », a souligné M. Sall.

    Pour la résilience écologique, il a déclaré que le projet travaille à restaurer des terres dégradées, annonçant qu’ils vont bientôt réhabiliter 500 ha de terres dans le département.

    Ibrahima Sall s’est réjoui des activités maraîchères menées par des jeunes de manière communautaire et individuelle en parlant d’un programme « champs-écoles-paysans ».

    « Nous ne voulons pas des paysans, mais des agriculteurs qui vont transformer le Sénégal. Si nous voulons que les jeunes vivent de ce métier, nous devons les former. Avec le programme champs-écoles-paysans, les jeunes auront des formations pratiques où ils vont apprendre sur toute la chaîne de valeur », a fait savoir M. Sall.

    Le PAREC-CC est appuyé par la coopération canadienne et de la FAO.

    AND/ABD/FKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Goudomp : pose de la première pierre du poste de santé de Niagha

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Goudomp : pose de la première pierre du poste de santé de Niagha

    Goudomp, 9 fév (APS) – La mairie de Niagha, dans le département de Goudomp, a procédé, vendredi, au village de Bantagnel, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau, à la pose de la première pierre d’un poste de santé.

     »Cette cérémonie marque le début des travaux de construction d’un poste de santé moderne destiné à offrir des soins de meilleure qualité aux habitants de Niagha et des villages environnants », a déclaré, vendredi, Idrissa Baldé, maire de la commune de Niagha.

    Il intervenait lors de la cérémonie de pose de la première pierre qui a rassemblé les autorités locales et des membres de la communauté.

    Selon lui, cette journée marque une avancée significative pour la commune de Niagha dans le domaine de la santé.

    L’investissement dans les infrastructures de santé et d’autres projets et programmes permet un accès équitable et de qualité aux services sociaux de base, a t-il soligné.

    Le sous-préfet de l’arrondissement de Simbandi Birasssou, Jean Paul Diatta,  a exprimé sa gratitude, soulignant l’importance de cette infrastructure stratégique, située à quelques kilomètres de la Guinée Bissau. Elle polarise également plusieurs villages.

    Les acteurs de la santé ont réitéré leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être de la population locale.

    Ils ont également souligné l’importance de la coopération pour atteindre des objectifs communs et améliorer l’accès aux soins de santé.

    La cérémonie a été marquée par la réception d’une ambulance offerte  »Bamtaré Fouladou Birasssou » de la diaspora.

    Docteur Babacar Valentin Badji, médecin chef du district de Goudomp, s’est réjoui de ce don,  »une avancée majeure », selon lui, pour renforcer la capacité de réponse aux urgences médicales.

     »Cet ajout crucial au parc de véhicules médicaux de Niagha permettra un transport rapide et sécurisé des patients vers les centres de soins, améliorant ainsi la prise en charge des urgences et sauvant des vies », a-t-il affirmé.

    Selon Idrissa Baldé, maire de la commune de Niagha,  »la construction de ce nouveau poste de santé et l’arrivée de l’ambulance représentent un pas en avant vers l’amélioration des conditions de vie et de la santé publique » dans sa collectivité territoriale.

    OB/FKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Port autonome de Dakar : vers le lancement d’un plan de repositionnement

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Port autonome de Dakar : vers le lancement d’un plan de repositionnement

    Kaolack, 8 fév (APS) – Le Port autonome de Dakar (PAD) va lancer son plan de repositionnement pour être en cohérence avec le nouveau référentiel des politiques publiques, a t-on appris du directeur de la stratégie et du suivi des concessions dudit port, Momar Ngary Ba.

    ‘’Le directeur général du PAD va lancer cette semaine un plan de repositionnement pour mettre en adéquation nos stratégies par rapport au nouveau référentiel des politiques publiques. Mais, nous faisons tout de façon inclusive avec les opérateurs pour que les besoins de nos investissements et de nos programmes puissent refléter des attentes et des investissements qui sont attendus’’, a-t-il notamment dit, vendredi.

    M. Ba s’exprimait lors d’un point de presse au terme d’une visite de prise de contact du Directeur général de l’Agence nationale des affaires maritimes (ANAM), Bécaye Diop, avec le personnel de la Circonscription maritime (CIRCAM) de la zone centre.

    Le DG de l’ANAM était à la tête d’une forte délégation composée de ses collaborateurs et de responsables du Port autonome de Dakar.

    Ainsi, pendant son périple, il a rencontré les autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et Kaolack, entre autres acteurs maritimes et portuaires.

    ‘’Nous sommes dans un secteur où il ne faut pas juste construire des ports et des infrastructures pour les besoins de l’affaire ; c’est pour soutenir une activité, un commerce et développer les industries’’, a souligné Momar Ngary Ba, estimant que le maillage du pays en infrastructures portuaires est important.

    En créant ce maillage national entre les différents ports régionaux, cela va ‘’forcément permettre de faire des économies d’échelle et des leviers pour le développement », a soutenu M. Ba.

    ‘’Nous avons vu l’état de dégradation et les accidents causés sur nos routes. Nous devons forcément développer ce maillage national et créer de la complémentarité entre le Port autonome de Dakar, ceux de Ndayane, de Bargny-Sendou et les ports régionaux’’, a dit Momar Ngary Ba.

    L’idée, d’après lui, ce n’est pas de se substituer ou de faire baisser les revenus des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture dont celle de Kaolack, mais plutôt d’être un émulateur et d’emmener les conditions de développement de ces infrastructures portuaires.

    ‘’Nous sommes dans un secteur où l’intensité capitaliste est énorme, il faut beaucoup de moyens pour faire ces investissements. Nous avons, mine de rien, le savoir-faire au niveau du PAD et avons aujourd’hui enclenché le projet de construction du port de Ndayane sur 1200 hectares avec une première vague d’investissements d’environ 700 milliards de francs CFA’’, a-t-il relevé.

    Pour y arriver, le PAD doit nécessairement avoir des ‘’pôles d’appui’’, pense-t-il.

    Le port autonome de Dakar ne compte pas seulement se limiter sur l’infrastructure portuaire, mais surtout créer les conditions favorable pour que les zones économiques et le tissu industriel, obéissant à la politique de ‘’pôles territoires’’ fixés dans le nouveau référentiel des politiques publiques puissent se développer, a-t-il souligné.

    ‘’Nous pouvons avoir des navires après avoir créé des voies d’accès, mais si derrière, nous n’avons pas l’activité et le trafic, ce qu’on appelle dans le secteur +l’aliment+, les bateaux ne viendront pas’’, a-t-il signalé.

    ‘’C’est un secteur holistique, une vue d’ensemble que nous comptons développer et nous saluons le fort engagement de l’ANAM aux côtés du PAD avec toutes les composantes des autres secteurs de notre écosystème pour pouvoir ensemble mener vers cet objectif’’, a indiqué le directeur de la stratégie et du suivi des concessions du PAD.

    ADE/ASB/FKS/OID