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  • SENEGAL-FORMATION / Métiers des peaux et cuirs : le centre de Louga devrait être livré en juin 2025 (ministre)

    SENEGAL-FORMATION / Métiers des peaux et cuirs : le centre de Louga devrait être livré en juin 2025 (ministre)

    Louga, 7 fév (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, dit tabler sur la livraison, en juin 2025, du centre de formation aux métiers des peaux et cuirs en construction à Louga (nord), dont il trouve le chantier « très avancé ».

    « Nous avons constaté [que le chantier correspondant] était très avancé et espérons sa livraison en juin. L’entreprise de construction est en train de se battre pour nous livrer ce chantier dans les délais », a-t-il déclaré.

    M. Sarré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a fait cette déclaration à des journalistes, jeudi, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée au centre de formation artisanale et mécanique (CFAM) et au centre de formation professionnelle (CFP) de Louga.

    Il a dit avoir constaté « le dynamisme du personnel et la qualité des équipements » de ces deux centres, qui font face à « une forte demande dépassant les capacités d’accueil actuelles » des structures concernées.

    « Le seul problème, c’est justement la capacité d’accueillir la demande qui est très forte », a-t-il estimé.

    Face à cette situation, il a souligné « l’impératif de démarrer immédiatement les apprentissages dès la fin des travaux [du] chantier » du centre dédié aux métiers des peaux et cuirs.

    Selon lui, « l’achèvement rapide de ce centre représente un levier stratégique pour renforcer la formation professionnelle dans la région de Louga ».

    Il a expliqué que « cette infrastructure permettra non seulement de répondre à la demande croissante de formation, mais également d’accélérer l’insertion des jeunes sur le marché du travail, véritable moteur de développement économique ».

    Le ministre de la Formation professionnelle a insisté sur « l’importance de la formation professionnelle pour le développement du Sénégal et l’insertion des jeunes ».

    « Les Sénégalais comprennent que la formation professionnelle est certainement la voie obligée pour non seulement changer le visage de notre pays, le développer, mais pour rapidement insérer socialement nos jeunes », a-t-il dit.

    Dans cette dynamique, il a rappelé l’ambition du gouvernement de construire « 38 nouveaux centres de formation à travers le pays, dont deux déjà en cours dans la région de Louga, afin de répondre à la demande croissante ».

    « Nous allons continuer à explorer l’extension des centres qui existent déjà, les équiper, et faire en sorte que les jeunes puissent trouver des moyens d’être formés », a-t-il ajouté.

    M. Sarre a fait part de sa « gratitude envers l’administration territoriale pour son soutien lors de ces visites ».

    « Partout où on est passé, les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets nous ont bien accueillis et nous ont véritablement facilité les visites », a-t-il ajouté.

    DS/BK/ABB

  • SENEGAL-FORMATION / Amadou Moustapha Ndieck Sarré satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis

    SENEGAL-FORMATION / Amadou Moustapha Ndieck Sarré satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis

     Saint-Louis, 7 fév (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, s’est dit satisfait du niveau de la formation professionnelle à Saint-Louis, saluant un personnel dévoué et des apprenants enthousiastes.

    ‘’C’est une satisfaction totale que nous avons à Saint-Louis : la formation professionnelle signifie bien quelque chose. Quand nous avons visité ces quatre établissements, nous avons été particulièrement satisfaits, la délégation qui m’accompagne et moi-même’’, s’est-il réjoui.

    Le ministre en charge de la Formation professionnelle, par ailleurs porte-parole du gouvernement, s’entretenait avec des journalistes en marge d’une tournée destinée à s’imprégner de l’état des établissements de formation professionnelle de Saint-Louis.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui à Saint-Louis depuis ce matin. On a fait plusieurs établissements, notamment le Centre de référence aux métiers du tourisme +Gandon+. Nous avons été également au lycée technique André Peytavin. Nous avons également visité le CRFP, Centre régional de formation professionnelle et le CFP, Centre de formation professionnelle (…)’’, a-t-il ajouté.

    Il dit y avoir trouvé ‘’un personnel dévoué, un personnel à la hauteur’’ et ‘’des apprenants très enthousiastes qui veulent bien s’insérer dans la vie sociale’’.

    ‘‘Nous avons également énuméré un certain nombre de problèmes qui constituaient des préoccupations pour les établissements que nous avons visités. Et mes collaborateurs ont bien pris note. Nous allons réfléchir ensemble, essayer de leur trouver des solutions le plus rapidement possible’’, a-t-il promis.

    Il a remercié l’administration territoriale, les inspecteurs d’académie, le top management de ces établissements mais également le corps professionnel.

    ‘’Quand j’ai visité ces établissements, poursuit-il, je suis encore convaincu que ce pays peut bien devenir en un temps record un pays industrialisé ».

    L’adjoint au gouverneur de Saint-Louis en charge des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue, le préfet du département, Abou Sow, entre autres, personnalités ont pris part à ces visites. 

    CGD/AMD/ASG/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Enseignement de l’anglais: l’IEF de Bakel salue le bon déroulement des cours

    SENEGAL-EDUCATION / Enseignement de l’anglais: l’IEF de Bakel salue le bon déroulement des cours

    Bakel, 7 fév (APS) – La phase expérimentale de l’enseignement de l’anglais dans les écoles primaires et préscolaires se déroule normalement dans le département de Bakel (est) malgré certaines contraintes, a indiqué à l’APS l’inspecteur de l’éducation  et la formation (IEF), Alla Thiaw.

    « Les enseignements ont démarré dès le 14 janvier. Les cours se déroulent bien au niveau du département. Nous avons 11 enseignants dont 10 dans l’élémentaire et une maîtresse au niveau du préscolaire’’, a déclaré M. Thiaw dans un entretien avec l’APS.

    L’inspecteur de l’éducation  et la formation (IEF), Alla Thiaw, a noté cependant un certain nombre de difficultés liées à la mobilité de certains enseignants.

     »La seule principale difficulté, c’est avec les deux maîtres qui se déplacent dans différentes écoles élémentaires du département. Ils sont obligés de faire 12 à 15 Km pour ça », a signalé l’inspecteur.

    Trouvée dans une salle de classe à l’école maternelle El Hadji Thiondy Dramé dans la commune de Bakel, Fily Diallo, maîtresse en anglais, vient de terminer son cours du jour. Elle se dit séduite par l’appropriation des enfants de cette nouvelle langue.

    « Les enfants sont très enthousiastes avec les cours d’anglais. C’est une nouvelle découverte, une nouvelle langue. Ils s’intéressent beaucoup aux cours »,  se réjouit-elle.

    Elle a fait également part des difficultés liées aux matériels adéquats pour dérouler normalement les cours.

     »Le déroulement du cours d’anglais nécessite beaucoup de matériels surtout technologiques comme des ordinateurs, des vidéos projecteurs. Pour le moment, on utilise nos téléphones ou tablettes pour dérouler les cours », renseigne Mme Diallo.

    Fily Diallo a signalé également la non disponibilité des guides d’apprentissage.

    « On nous a dit qu’il y a des guides qui vont venir bientôt mais pour l’instant on se débrouille avec les guides en version électronique qui sont dans les clés USB qu’on nous avait remis », affirme-t-elle.

    AND/ABD/ASB/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Mortalité infantile : 317 décès enregistrés dans la région de Kaffrine en 2024 (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Mortalité infantile : 317 décès enregistrés dans la région de Kaffrine en 2024 (officiel)

    Kaffrine, 7 fév (APS) – La région de Kaffrine (centre) a enregistré 317 décès chez les nouveaux-nés en 2024, a-t-on appris du directeur régional de la santé (DRS), le docteur Mbaye Thiam.

    Le directeur régional de la santé s’exprimait, jeudi, au terme du lancement de la semaine nationale de la mère et de l’enfant, couplée à la campagne gratuite d’offres de services de planification familiale. La rencontre s’est tenue au district sanitaire de Niahène, dans le département de Malem Hodar.

      »27 décès maternels ont été enregistrés dans la même période », a-t-il précisé lors de cette rencontre présidée par le gouverneur de la région, Moustapha Diaw, en présence de différentes personnalités et de la communauté.

    Le docteur Mbaye Thiam a signalé que  »la santé de la mère et de l’enfant est inscrite en priorité par les nouvelles autorités ».

     »Donc, nous allons offrir des services surtout de planification familiale qui a été identifiée comme une stratégie, une intervention à fort impact de réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant’’, a-t-il assuré.

    Selon lui, l’objectif de cette journée, c’est de sensibiliser davantage les populations et de faire la promotion de l’offre de services.

    ‘’Le rôle des communautés dans l’amélioration des performances des programmes de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile de l’adolescent et de la nutrition’’, est le thème de cette année.

    CTS/ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Diourbel : un mort et plusieurs blessés dans l’accident d’un  »ndiaga ndiaye » à Ndoulo

    SENEGAL-DIVERS / Diourbel : un mort et plusieurs blessés dans l’accident d’un  »ndiaga ndiaye » à Ndoulo

    Diourbel, 7 fév (APS) – Un véhicule de transport en commun de type ‘’ndiaga ndiaye’’ s’est renversé, vendredi, à l’entrée de Ndoulo, dans le département de Diourbel, faisant un mort et 35 blessés, a appris l’APS de source sécuritaire.

    Douze passagers ont été grièvement blessés et 23 autres légèrement, a indiqué la même source. Elle explique que le véhicule a dérapé avant de se renverser.

    Le corps sans vie et les blessés ont été transportés à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel.

     MS/ASG

  • SENEGAL-SPORT-FOOTBALL / Football : USM, NSFCI et Haayo dans la zone rouge après dix journées en N1 et N2

    SENEGAL-SPORT-FOOTBALL / Football : USM, NSFCI et Haayo dans la zone rouge après dix journées en N1 et N2

    Matam, 7 fév (APS) – Les trois équipes de la région de Matam engagées en National 1 et 2 sont dans la zone rouge, après 10 journées disputées et peinent à enchaîner des victoires à domicile comme à l’extérieur.

    En N1, Haayo des Agnam, le seul club de la région dans cette division, n’a enregistré qu’une seule victoire depuis le début du championnat.

    Lors de la 9ème journée, les joueurs de la commune des Agnam ont signé leur seul succès, après neuf matchs, face à Mbour Petite Côte, sur le score d’un but à zéro loin de ses bases, au stade Caroline Faye de Mbour.

    Avec deux matchs en moins, les verts sont premiers relégables, 13ème avec 8 points sur quatorze équipes.

    Mardi, lors de la 11ème journée, Haayo fera face à Dekeundo de Louga classé 10ème avec deux points de plus que son adversaire.

    En N2, les deux autres formations de Matam connaissent le même sort. Noyau sportif football club Iyane et l’Union sportive de Matam (USM) galèrent dans la poule B du championnat.

    Avec 10 points, l’USM reste première relégable,  sur douze équipes.

    Après 10 matchs, les joueurs d’Ibrahima Thioub n’ont signé que deux victoires, dont une à domicile, quatre défaites et deux nuls. Ils ont également enregistré la plus large défaite du championnat avec sept buts encaissés contre  »Fierté Mbacké ».

    L’autre formation engagée dans ce même championnat a enregistré presque les mêmes résultats.

    Les joueurs de Taïba Nguéyène ont perdu à cinq reprises, dont deux fois au stade régional de Matam, signé deux victoires et concédé trois fois le nul. Avec neuf points, les académiciens occupent la 11ème place.

    Pour la 11ème journée, l’USM reçoit Diamono de Louga, alors que NFSCI fera le sens inverse pour jouer contre ASACASE, mardi.

    AT/ADL/SKS/ASB

  • SENEGAL-NAVIGATION-PERSPECTIVES / Les opportunités d’emploi du secteur maritime présentées à des étudiants de l’USSEIN

    SENEGAL-NAVIGATION-PERSPECTIVES / Les opportunités d’emploi du secteur maritime présentées à des étudiants de l’USSEIN

    Fatick, 7 fèv (APS) – Le directeur de l’Agence nationale des affaires maritimes, Bécaye Diop, a présenté, jeudi, les opportunités d’emploi du secteur maritime et portuaire à des étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass, soulignant que l’ANAM a un « besoin pressant » d’une vingtaine d’inspecteurs à la navigation qu’elle peine à trouver sur le marché.

    ‘’L’idée, dans cette étape, c’est de discuter des opportunités dans le domaine maritime et portuaire. C’est vrai que le milieu maritime est un peu méconnu du grand public. Heureusement qu’on a des étudiants qui se forment dans ce domaine’’, a-t-il notamment dit, en s’adressant à des étudiants de la filière des affaires maritimes de l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass.

    Cette visite à l’université s’est déroulée en marge d’une tournée de prise de contact du DG de l’ANAM avec la circonscription maritime centre (CIRCAM Centre) à Fatick.

    Il s’est également rendu au port de Ndakhonga, dans le département de Foundiougne, dont les travaux de construction sont en cours.

    Selon lui, cette infrastructure portuaire est en mesure de créer « beaucoup d’emplois et énormément de ressources ». Il a insisté sur les « aspects sécuritaires » permettant de répondre aux normes et standards.

    Devant des étudiants de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, Bécaye Diop a indiqué que l’ANAM avait un « besoin de vingt inspecteurs à la navigation, mais elle n’arrive pas en trouver ». C’est une offre ‘’très pressante’’, a-t-il dit.

    ‘’L’idée, pour nous, c’est de les (étudiants) orienter, le mieux possible, dans le domaine maritime qui est un véritable pourvoyeur d’emplois qui paient bien.. Il est de notre devoir, donc, de discuter avec les étudiants, de discuter avec eux sur l’employabilité qu’offre le secteur maritime’’, a-t-il poursuivi.

     Le DG de l’ANAM va boucler sa tournée par un de point de presse prévu vendredi à 17 heures et destiné à évaluer sa visite dans la zone centre du pays.

    ADE/SMD/ADL/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SPORT / JOJ 2026 : le CNOSS veut impliquer Kaolack pour une participation massive de ses populations (président)

    SENEGAL-MONDE-SPORT / JOJ 2026 : le CNOSS veut impliquer Kaolack pour une participation massive de ses populations (président)

    Kaolack, 7 fév (APS) – Le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) a décidé d’impliquer la région de Kaolack (centre) afin que ses populations participent ‘’massivement’’ aux Jeux olympiques de la jeunesse 2026, a indiqué son président, Mamadou Diagna Ndiaye.

    ‘’Nous avons une devise : +Dakar accueille, l’Afrique célèbre !+. Aujourd’hui, c’est Kaolack qui reçoit et qui célèbre’’, a-t-il rappelé lors d’une visite dans la région.

    ‘’Nous avons construit un agenda pour pouvoir associer Kaolack dans l’organisation des Jeux olympiques avec une sensibilisation extrême sur le terrain, pour que les populations participent à cet évènement mondial’’, a-t-il notamment ajouté.

    Mamadou Diagna Ndiaye dit compter sur le maire de la capitale du Saloum, Serigne Mboup, pour un ‘’soutien massif’’ à la mobilisation, expliquant que toutes les régions du Sénégal doivent être mobilisées lors des JOJ 2026.

    ‘’Nous avons l’intention de mobiliser toutes les régions du Sénégal et, avec un certain nombre de principes, nous allons y arriver. Mais le cœur du dispositif, ce sont les jeunes de 15-18 ans’’, a précisé M. Ndiaye.

    Le coordonnateur du Comité d’organisation des JOJ 2026, Ibrahima Wade, souligne que cette visite est une réponse à l’invitation du maire de Kaolack, Serigne Mboup, à l’occasion de la neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA).

    ADE/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    SENEGAL-MEDIAS-LEGISLATION / A Thiès, divers acteurs planchent sur le toilettage du Code de la publicité

    Thiès, 7 fév (APS) – Des acteurs issus de divers secteurs planchent à Thiès sur l’avant-projet de loi portant Code de la publicité, à travers un toilettage des textes juridiques régissant cette activité, afin de les adapter aux mutations surtout d’ordre numérique, intervenues au Sénégal et dans le monde.

    Après une première journée pendant laquelle des juristes se sont retrouvés pour déterminer l’opportunité ou non d’intégrer des amendements proposés par divers acteurs, ces derniers ont épluché, jeudi, avec des juristes, tous les articles pour s’assurer que leurs préoccupations ont été prises en charge.

    Le processus de révision avait démarré le 3 janvier dernier à Dakar. A cette occasion, les parties prenantes avaient proposé des amendements au texte qui leur a été soumis.

    Selon Amadou Kanouté, chef de la Division presse et information du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, les textes encadrant la pratique de la publicité au Sénégal remontent à 1964 et 1983.

    Pour M. Kanouté, cet atelier de consolidation de l’avant-projet de loi sur la publicité, datant de 2000, se veut un séminaire inclusif, avec la participation des acteurs de secteurs en liés à la publicité, dont les acteurs des médias et les régies publicitaires.

    Les démembrements de l’Etat et des collectivités territoriales qui interviennent dans la publicité sont aussi représentés à cet atelier, de même que le ministère de l’Urbanisme et des agences de marketing.

    « Nous savons tous que le secteur a beaucoup évolué », a fait remarquer Kanouté, notant qu’avec le contexte actuel, les lois de 1964 et de 1983 sont « complètement dépassées ».

    En plus de cette loi sur la publicité, il est prévu une autre loi sur une autorité de régulation de la publicité, avec comme mission de protéger aussi bien les acteurs que les consommateurs, renseigne Amadou Kanouté, relevant que ce sont des « textes complémentaires ».

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ne s’intéresse qu’à l’audiovisuel, alors qu’il y a d’autres supports médiatiques tels que la presse écrite, la presse en ligne sont à prendre en compte.

    « Une vingtaine de juristes se sont déjà réunis [mercredi], avant que le reste des participants ne viennent ». Ils devaient intégrer les contributions qui ont été faites pour renforcer et actualiser les textes, selon Amadou Kanouté.

    « Aujourd’hui, tous les participants sont là. La méthodologie retenue est de parcourir l’avant-projet de texte, article par article, de voir si l’ensemble des contributions ont été intégrées », a expliqué le chef de la Division presse et information au ministère de la Communication.

    Dans un contexte où « tout est numérique », il faudra intégrer les réseaux sociaux, les plateformes numériques, des supports de diffusion qui impliquent beaucoup d’acteurs.

    Avec les apports d’experts issus de divers secteurs, sur la base de leur expérience et d’un benchmarking, on peut arriver à un « texte révolutionnaire », espère l’officiel.

    Un texte pour faire revivre le secteur de la presse

    Pour Amadou Kanouté, le ministre de la Communication a fait de ce texte, comme de celui sur la régulation de la publicité, une « priorité », depuis sa prise de fonctions.

    Depuis le 3 janvier, il s’évertue à « accélérer » le processus, relève-t-il, disant espérer qu’il sera bouclé d’ici la fin de l’année 2025, pour que les deux projets de loi soient soumis à l’Assemblée nationale.

    Le député Adama Tandjigora, membre de la commission communication et culture de l’Assemblée nationale qui a représenté le Parlement à cette rencontre, a admis que « le secteur de la publicité connaît beaucoup de problèmes. Ça va dans tous les sens ». D’où l’importance de réfléchir au toilettage nécessaire des textes existants.

     

    Il a évoqué la possibilité de donner « quelques orientations », en attendant que le texte arrive à l’Assemblée nationale.

    Ibrahima Lissa Faye, président l’Association de la presse en ligne (APPEL) a salué la « belle démarche » adoptée par le ministère de la Communication en associant « tous les secteurs » et en passant en revue, un à un, les articles du texte.

    « Nous sommes en train de bâtir un texte qui va nous engager et qui permettra de réglementer le secteur de la publicité », afin que tout le monde y trouve son compte, a-t-il dit, insistant sur les médias dont la publicité est la « sève nourricière ».

    Il dit espérer que ces textes vont « faire revivre le secteur de la presse mais aussi l’écosystème de la communication qui vit une certaine crise depuis plus d’une dizaine d’années ».

    Pour le journaliste, la crise que traverse le secteur de la presse est due, en grande partie, à « ces multinationales qui sont établies dans des pays occidentaux ou dans des pays asiatiques et qui touchent directement le marché sénégalais ».

    Elles provoquent un « manque à gagner terrible » aux organes de presse, puisqu’ »il y a même des Sénégalais qui font directement leur publicité à partir de ces agences-là ».

    Le texte va tenter de légiférer sur ce phénomène des GAFAM, acronyme de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, mais « ça ne sera pas facile », selon Ibrahima Lissa Faye.

    « Mettre en cohérence les textes avec la marche du monde »

    Abondant dans le même sens, Matar Sylla, président du comité scientifique des Assises des médias, estime que « les médias et les ayants droit africains ne sont pas pris en compte et rémunérés ».

    Il a donné l’exemple du Canada qui a pu « imposer au bout d’un certain nombre d’années de procédure, le paiement de plus de 100 millions de dollars canadiens aux ayants-droit ».

    Le Sénégal devrait s’en inspirer, constituer des statistiques, pour défendre le principe selon lequel « il n’y a pas de raison que l’Afrique en général et le Sénégal en particulier, en tant que producteur de contenus qui sont fortement repris, ne soient pas rémunérés, au nom de l’équité ».

    M. Sylla, ancien directeur de la Télévision nationale sénégalaise et d’autres chaines africaines et mondiales, a salué cette initiative du ministère de la Communication, consistant à « mettre en cohérence les textes qui régissent le secteur, avec la marche du monde et les mutations qui se sont opérées, pour que le Sénégal puisse tirer profit de cette activité économique importante pour les médias, les consommateurs et le pays ».

    Pour lui, l’exercice auquel se prête le Sénégal, « sera utile aussi bien pour le pays que pour beaucoup d’autres pays africains ».

    ADI/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION-REACTION / Grand Prix du chef de l’État : le CEM Louga commune salue le sacre de Bara Mbengue

    SENEGAL-EDUCATION-DISTINCTION-REACTION / Grand Prix du chef de l’État : le CEM Louga commune salue le sacre de Bara Mbengue

    Louga, 7 fév (APS) – Le lauréat du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant 2025, Bara Mbengue, se démarque par son dévouement et son sa rigueur, qualités qui font de lui « un enseignant exceptionnel », a déclaré la principale du collège d’enseignement moyen (CEM) de Louga au sein duquel il exerce comme professeur de lettres, d’histoire de géographie.

    Bara Mbengue « a bien mérité ce sacre. Il s’est battu corps et âme pour cet établissement. Il aime son métier et incarne les valeurs recherchées chez un enseignant : la discipline, la ponctualité, l’amour du travail bien fait et la disponibilité », a déclaré Aïda Faye Mbaye.

    La principale du CEM Louga commune a fait part de sa satisfaction relative au sacre de Bara Mbengue, estimant que la récompense qu’il vient d’obtenir « honore non seulement l’établissement » qu’elle dirige, « mais aussi toute la communauté éducative de Louga ».

    « Ce prix consacre un enseignant exceptionnel, dont le dévouement et la rigueur ont fait la différence », a-t-elle dit, avant d’inviter l’ensemble du corps enseignant à s’inspirer du lauréat qu’elle considère comme un modèle, convaincue que « seul le travail paie ».

    « C’est un enseignant modèle pour tous les élèves, car il incarne les valeurs recherchées : transmettre un savoir tout en inculquant des principes à la nouvelle génération », a ajouté Aïda Faye Mbaye.

    Elle a également remercié le président de la République, estimant que le Grand Prix du chef de l’Etat est une distinction qui « met à l’honneur tous les enseignants du Sénégal ».

    Bara Mbengue a remporté, jeudi, le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, avec « une note exceptionnelle de 98,5/100 ».

    Le résultat du concours a été dévoilé par le jury en présence du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors d’une cérémonie de remise de cette distinction, au Grand Théâtre Doudou Ndiaye-Coumba Rose de Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont des membres du gouvernement.

    Il y avait aussi des représentants de syndicats d’enseignants, d’organisations de la société civile, d’associations de parents d’élèves et d’institutions partenaires de l’État en matière d’éducation.

    Bara Mbengue a remporté le Grand Prix du Chef de l’État pour l’enseignant, édition 2023, avec une note de 98, 5 sur 100.

    Outre le chèque d’un montant de 20 millions de francs CFA qui lui a été remis pour le Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignement, M. Mbengue a été élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Lion par le président de la République.

    DS/BK