Catégorie : REGIONS

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  • SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    SENEGAL-INCLUSION-PLAIDOYER / Recrutement spécial de 2.000 enseignants : la Fédération des personnes handicapées veut un quota pour ses membres

    Thiès, 6 fév (APS) – La Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées, par la voix de son président Moussa Thiaré, milite pour qu’un quota soit affecté aux personnes handicapées sur les 2.000 enseignants devant être recrutés dans le cadre d’un programme spécial lancé par l’Etat du Sénégal.

    « Il y a un programme de recrutement spécial, nous attirons l’attention [des autorités] sur le fait qu’il y a des jeunes handicapés qui ont subi une formation pour enseigner », a dit M. Thiaré à des journalistes, mercredi à Thiès, en marge d’un atelier de trois jours dédié à la prise en charge du handicap dans l’insertion professionnelle.

    Initié par la Direction de l’insertion professionnelle du ministère de la Formation professionnelle et technique, cet atelier appuyé par l’ONG Sightsavers, enregistre la participation des principales structures concernées, dont la Fédération sénégalaise des personnes handicapées.

    « Ce serait bon d’appliquer, à défaut des 15% prévus à l’article 29, un quota aux jeunes handicapés », a suggéré M. Thiaré.

    Moussa Thiaré dit revenir d’une mission à travers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest francophone, dans lesquels il a découvert de bonnes pratiques en matière d’insertion sur le continent.

    « Dans un pays comme la Côte d’Ivoire, ils font ce qu’ils appellent un recrutement dérogatoire », et chaque année, « depuis 2018, ils insèrent 200 personnes handicapées dans la fonction publique ou les entreprises privées », a-t-il ajouté.

    Le président de la Fédération sénégalaise des associations de personnes handicapées compte présenter cet « exemple » pendant ces trois jours d’atelier.

    ADI/BK

  • SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Des motos et tricycles à la DRS de Thiès pour le transport d’échantillons biologiques humains

    SENEGAL-SANTE-LOGISTIQUE / Des motos et tricycles à la DRS de Thiès pour le transport d’échantillons biologiques humains

    Thiès, 6 fév (APS) – L’ONG Plan international a remis mercredi à la Direction régionale de la santé (DRS) de Thiès, 11 motos « Jakarta » et cinq tricycles, pour aider à la mise en place d’un système intégré de transport des échantillons biologiques humains à travers le pays, en vue de pallier le manque de spécialiste et d’équipement dans les zones reculées.

    « Au total, c’est une centaine de motos et une cinquantaine de tricycles qui vont être disséminés à l’échelle du pays », a annoncé le directeur des laboratoires au ministère de la Santé et de l’Action sociale, professeur Bécaye Fall.

    Selon lui, ce don s’inscrit dans le cadre d’un projet bénéficiant de l’appui de Plan International et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

    Le professeur Fall a pointé « quelques défis » liés à l’impossibilité, à l’état actuel, de « faire en sorte que tous les laboratoires soient en mesure, à l’échelle du pays, de mener les tests dont les populations ont besoin », qu’il s’agisse de tests pour la tuberculose, le VIH Sida, le paludisme ou de toute autre pathologie.

    S’y ajoute, selon lui, que le pays n’a « pas tous les experts partout pour le moment, dans le cadre de l’assurance épidémiologique, mais également dans le cadre des prélèvements des pathologies cliniques comme les leucémies et autres ».

    D’où la nécessité, « de temps à autre, (de) déplacer des prélèvements d’un point à l’autre, pour ne pas que les patients soient obligés eux-mêmes de se déplacer », a-t-il-dit.

    A cette difficulté de déplacement des patients d’une région à l’autre, qui s’avère « compliqué et lourd », s’ajoute le problème de leur logement au moment de leur prise en charge.

    « L’objectif, c’est d’organiser le système de transport de sorte que là où une technologie, un équipement, du personnel qualifié ne sont pas disponibles, que les échantillons puissent être déplacés [vers un point] où ils pourront être pris en charge […] », a expliqué Bécaye Fall. Dans ce cas, a-t-il ajouté, les résultats pourront « être transmis de façon électronique »,

    Les tricycles et les motos sont destinés « aux zones assez éloignées, où le déplacement s’avère compliqué », a-t-il indiqué, avant d’annoncer que ces moyens de déplacement seront complétés par un réseau de véhicules qui ne seront « pas forcément dédiés au projet ». Il s’agira d’utiliser aussi le système de transport existant.

    Selon la directrice du programme santé à Plan International Sénégal, docteur Bamby Sylla,  »il s’agit de mettre à la disposition du pays un manuel qui permette d’uniformiser la manière de transporter les échantillons ».

    Ce système consistera à « mettre à la disposition des districts sanitaires, des directions régionales de la santé, qui sont assez enclavés, un moyen leur permettant de transporter les échantillons vers les laboratoires de référence ».

    Le coût du projet se chiffre à « plus d’un milliard de francs (CFA) » pour l’ensemble du pays, incluant la logistique, la série de formation pour les prestataires, qui seront identifiés, ainsi que les activités de suivi et supervision que la direction des laboratoires aura à réaliser pour s’assurer que les normes requises en la matière sont respectées par l’ensemble des parties prenantes, selon docteur Bamby Sylla.

    BT/ADI/BK

  • SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Louga : lancement des travaux du siège de la Ligue régionale de football

    SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / Louga : lancement des travaux du siège de la Ligue régionale de football

    Louga, 5 fév (APS) – Le Ligue régionale de football de Louga a procédé, mercredi, au lancement des travaux de construction de son siège, a t-on appris de son président.

     »Nous venons de procéder à la pose de la première pierre. D’ailleurs, les travaux ont déjà démarré depuis ce matin’’, déclaré Samba Top.

    La cérémonie de pose de la première pierre s’est tenue en présence des autorités sportives locales, dont l’Inspectrice des sport et des représentants de l’entreprise chargée des travaux.

    Il a souligné que l’administration a voulu faire  »en sorte que le football puisse se développer sur l’ensemble du territoire régional’’.

    Le président de la Ligue a rappelé ‘’l’importance des infrastructures pour le développement du football local’’.

    Il a notamment cité les centres de formation Jules-François Bokandé et Usunyaye de Guereo, qui  »ont contribué aux performances des jeunes footballeurs sénégalais sur le continent’’.

    Samba Top a également évoqué les investissements en cours dans les infrastructures sportives, notamment la réhabilitation du stade Demba Diop, qui doit devenir un stade fédéral, ainsi que la rénovation du stade Lat Dior, financée à hauteur de près de deux milliards de francs CFA.

    Il a aussi mentionné ‘’d’autres projets, comme la pose de gazons synthétiques à Kédougou et Sédhiou’’.

    ‘’Beaucoup d’actions ont été réalisées grâce aux fonds issus des compétitions et aux subventions de la FIFA. Aujourd’hui, c’est au tour du siège de la Ligue régionale d’être construit. Kaffrine en a déjà bénéficié, les chantiers de Fatick et Kaolack progressent, et ceux de Sédhiou et Louga démarrent simultanément’’, a ajouté Samba Top, avant de remercier ‘’les autorités sportives et étatiques pour leur soutien’’.

    La cheffe du service régional des sports, Oulimata Goudiaby, a salué cette initiative, soulignant qu’elle bénéficiera non seulement au football mais aussi aux autres disciplines sportives de la région.

    ‘’Le football est la locomotive qui tire les autres disciplines. Certes, certains critiquent les investissements massifs dans ce sport, mais ils sont justifiés par son impact global’’, a-t-elle expliqué.

    Elle a insisté sur ‘’l’importance d’un tel siège pour la gestion et l’organisation des activités sportives ». ‘’Avoir un espace de travail dédié améliore la performance. Il réduit les coûts de gestion, facilite l’organisation des réunions et renforce l’administration du sport local’’, a-t-elle ajouté.

    La construction de ce siège s’inscrit dans une dynamique de développement des infrastructures sportives au Sénégal, afin de mieux structurer le football et les autres disciplines à l’échelle régionale.

    DS/OID

  • SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    SENEGAL-COMMERCE-ASSAINISSEMENT / Saint-Louis : vers une opération de désencombrement des marchés

    Saint-Louis, 5 fév (APS) – Le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, a annoncé, mercredi, une opération de désencombrement des marchés, à partir du 20 février prochain, pour rendre fluide la circulation dans les grandes artères de la ville.

    Cette opération va débuter par le marché de Sor ou Tendiguedj, a-t-il précisé au terme d’une réunion avec le maire de Saint-Louis, Mansour Faye.

    Il a expliqué le choix de la date du 20 février 2025 par l’approche du mois de Ramadan.

    Selon M. Sow,  »parallèlement des solutions sont à l’étude pour des marchés plus modernes et répondant aux normes de sécurité ».

    L’encombrement des grandes artères est source d’accident de la circulation dont le principal responsable est l’occupant de l’espace public, a dit le préfet, affichant sa volonté d’installer de cette opération dans la durabilité.

    Le maire Mansour Faye a saisi cette occasion pour demander aux autorités gouvernementales d’accompagner la commune à doter Saint-Louis de marchés modernes.

     »Saint-Louis a grandi et ses marchés qui datent de longtemps ne satisfont plus les besoins de la ville », a dit le maire qui met l’accent sur l’augmentation de la population et les perspectives de l’exploitation du gaz.

    Selon lui, la mairie va accompagner cette opération en mobilisant les moyens nécessaires pour sa réussite.

    AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    SENEGAL-SOCIETE / Louga : installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance

    Louga, 5 fév (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé, mercredi, à Louga (nord), à l’installation du comité régional multisectoriel de gestion du handicap et d’accessibilité aux technologies d’assistance.

    ‘’L’installation du comité régional à Louga représente une avancée significative dans notre engagement pour l’inclusion et la protection des droits des personnes handicapées”, a salué le directeur de la Promotion et de la Protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty.

    Selon lui,  »cette initiative, validée par le gouverneur, témoigne de notre volonté commune d’améliorer concrètement les conditions de vie de nos concitoyens vulnérables, en facilitant notamment l’accès aux technologies d’assistance et aux dispositifs d’aide sociale”.

    Mamadou Lamine Faty s’entretenait aves journalistes à l’issue d’un comité régional de développement consacré à la mission nationale d’installation des comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap, en présence de l’adjoint au gouverneur chargé de développement, Papa Leity Mar.

    Il a souligné ‘’l’importance de cette initiative, inscrite dans le cadre de la loi d’orientation sociale de 2010, qui définit les politiques publiques en matière de handicap’’.

    Parmi les mécanismes d’inclusion mis en place, il a cité la carte d’égalité des chances qui occupe une place centrale.

    ‘’A ce jour, l’État du Sénégal, sous la tutelle du ministère de la Santé et de l’Action sociale, a produit 98 126 cartes d’égalité des chances. Celles-ci sont associées à plusieurs programmes sociaux tels que les bourses de sécurité familiale, la couverture maladie universelle et le transport’’, a-t-il détaillé.

    M. Faty a également annoncé ‘’la mise en place d’une nouvelle plateforme de gestion de ces cartes, désormais accessible dans les 46 départements du pays’’

    ‘’Cette plateforme génère automatiquement un certificat de handicap, ayant la même valeur juridique que la carte d’égalité des chances’’, a-t-il souligné.

    Par ailleurs, a-t-il noté, pour accélérer le processus, des bureaux régionaux dédiés à la carte d’égalité des chances sont en cours d’installation. “Nous avons récemment ouvert les bureaux régionaux de Ziguinchor et de Tambacounda”, a-t-il ajouté.

    Concernant la production des cartes, il a indiqué que ‘’l’État, à travers le Projet d’accélération de l’économie numérique au Sénégal (PAENS), ambitionne d’accroître la fabrication de ces documents pour atteindre l’ensemble des bénéficiaires’’.

    A cette fin, a-t-il fait savoir, une collaboration avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) est envisagée afin de réaliser un recensement spécifique des personnes en situation de handicap.

    Mamadou Lamine Faty a salué ‘’l’implication des partenaires techniques et financiers, notamment l’OMS, l’UNICEF et HETISCAL, pour leur soutien dans le développement des technologies d’assistance’’.

    ‘’C’est un projet spécifique de deux milliards francs CFA visant à améliorer l’accès des personnes handicapées à ces technologies’’, a-t-il fait valoir.

    DS/ASB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Cheikh Tidiane Dièye à Richard-Toll, vendredi, pour lancer les travaux de deux infrastructures hydrauliques

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Cheikh Tidiane Dièye à Richard-Toll, vendredi, pour lancer les travaux de deux infrastructures hydrauliques

    Richard-Toll, 5 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, va lancer, vendredi, les travaux de construction d’une usine de traitement et d’un château d’eau à Richard-Toll, dans le cadre des ‘’48 heures de l’eau potable dans le nord’’, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    L’usine de traitement apportera des volumes d’eau supplémentaires évalués à 14 000 m3/j aux populations de Richard-Toll et de Rosso, selon la même source.

    Grâce au château d’eau, les usagers verront la capacité de stockage augmenter de 2500 m3. Le réseau, qui sera aussi renforcé permettra de connecter de nouveaux quartiers de Richard-Toll.

    Cette cérémonie intervient après le lancement, à Kolda, le 18 janvier 2025, du Programme national de branchements sociaux au nombre, 39 000 au total, et des travaux de renforcement de l’alimentation en eau potable.

    OG/AT/OID/ASB

  • SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    SENEGAL-USA-SOCIETE / Suspension des programmes de l’USAID : à Ziguinchor, 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris (maire)

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Quelque 300 familles de déplacés risquent de se retrouver sans abris avec la décision du président américain Donald Trump de suspendre les programmes de son Agence de coopération et d’aide au développement (USAID), a indiqué, mercredi, le maire de Boutoupa-Camaracounda, Ousmane Sandeng.

    « La suspension des programmes d’accompagnement de l’USAID n’arrangent pas les populations déplacées de retour en Casamance. Il y a, par exemple, le programme +Shelter for life+, qui déroulait un projet d’accompagnement de 300 familles. Elles sont aujourd’hui menacées d’être des sans abris. Ce sont des familles vulnérables qui sont rentrées dans leur terroir cette année », a-t-il dit.

    Le maire de Boutoupa-Camaracounda s’exprimait en marge d’un comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance.

    « Ces 300 familles comptaient beaucoup sur ce programme des Etats-Unis, pour espérer avoir des abris. Elles ne verront sans doute pas leurs habitations couvertes. Pire, elles risquent de s’effondrer », a-t-il alerté.

    Cette rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs de service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    « C’est bientôt l’hivernage. Nous invitons le comité régional à prendre en compte la nouvelle donne, afin d’intégrer ces 300 familles dans le processus de retour », a plaidé Ousmane Sandeng.

    Le maire a rappelé que ces familles sont identifiées dans les communes de Boutoupa-Camaracounda, Niaguis, Nyassia, Oulampane, Kataba (Ziguinchor) et à Djibanar (Sédhiou).

    « Avec cet arrêt brutal et sans solution, les populations seront découragées de retourner chez eux. Il faut dès maintenant envisager des alternatives si jamais, les Etats-Unis ne renouvellent pas le programme +Shelter for life+, lancé en octobre 2024 », a insisté M. Sandeng, saluant la mise en œuvre du Plan « Diomaye pour la Casamance ».

    Du nom du chef de l’Etat, ce programme, doté d’un budget de 53,6 milliards de francs CFA, vise à répondre aux besoins des populations déjà de retour et de celles en attente de rapatriement.

    « Il faut davantage accompagner ces 300 familles pour pouvoir davantage faciliter leur processus de retour », a lancé le maire.

    Sa collègue de Nyassia, Justine Manga a, quant à elle, plaidé pour le déminage de certaines zones de sa localité pour permettre aux populations déplacées de rejoindre leur fiefs.

    « Le processus de déminage est lent. Nous subissons la pression des populations, qui ont décidé de repartir dans leur zone. Nous demandons que le déminage soit accéléré en multipliant les acteurs sur le terrain », a-t-elle déclaré.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique, depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, ce conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les bases rebelles qui tentent encore de résister, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie sud du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai 2024, au moins 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont déposé leurs armes, lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé, une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/ASB/SBS/OID/ABB

  • SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Casamance: plus de deux millions de mètres carrés déminés entre 2008 et 2024 ( CNAMS)

    SENEGAL-SOCIETE-SECURITE / Casamance: plus de deux millions de mètres carrés déminés entre 2008 et 2024 ( CNAMS)

    Ziguinchor, 5 fév (APS)- Plus de deux millions de mètres carrés ont été déminés en Casamance entre 2008 et 2024, a-t-on appris, mercredi, à Ziguinchor (sud), du directeur du Centre national d’action anti-mine au Sénégal (CNAMS), l’ambassadeur Papa Magueye Diop.

    « Entre 2008 et 2024, les opérations de déminage ont permis de dépolluer au total, une superficie de 2 millions 203 976,37 mètres carrés dans 54 localités (141 zones). Les équipes de déminage ont réussi à détruire 504 engins », a déclaré le directeur du CNAMS.

    L’ambassadeur Papa Magueye Diop qui s’exprimait en marge de la réunion du comité régional de pilotage du plan spécial 2024- 2025 pour le retour des déplacés en Casamance, a rassuré que ses équipes vont parachever le processus dans, au moins, 20 localités dont les 14 sont abandonnées.

    La rencontre a été présidée par le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, en présence des élus territoriaux, des chefs service, des chefs de villages, des acteurs de développement et des autorités administratives.

    Le directeur du Centre national d’action anti-mine au Sénégal a rappelé qu’à ce jour, vingt localités restent à déminer. « Sur cette liste, les 14 sont abandonnées et 06 sont en cours d’enquête », a-t-il révélé.

    Le gouverneur Mor Talla Tine a rappelé que le déminage humanitaire est intimement lié au processus de paix.

    « Pour que le retour des déplacés puisse être effectif dans les terroirs, il faut impérativement accélérer le processus de déminage », a préconisé le chef de l’exécutif régional.

    Selon lui,  »la question du déminage constitue une dimension importante dans le retour des populations déplacées et dans le travail qu’on nous a confiés ».

    « L’État du Sénégal doit accélérer le programme de déminage en Casamance pour qu’en 2026, le Sénégal puisse respecter ses engagements. Nous voulons un Sénégal sans mines », a-t-il souhaité.

    Mor Talla Tine a ainsi invité la sous-commission de déminage à tout mettre en œuvre pour accélérer le processus. Il s’est félicité de l’initiative de l’État qui a décidé d’octroyer un financement de 15 milliards de francs CFA pour booster les activités de déminage en Casamance.

    Le président du Conseil départemental d’Oussouye, Maurice Diédhiou a déploré « le fait qu’aucune action de déminage ne soit entreprise dans le département d’Oussouye, notamment dans la commune de Santhiaba Manjack où, plusieurs villages sont encore abandonnés à cause de la présence des mines ».

    Le maire de la commune d’Oulampane, Sagar Coly, a réclamé l’accélération du processus pour, dit-il, ne pas freiner la dynamique de retour des populations déplacées.

    Les engins explosifs ont fait 870 victimes officiellement répertoriées et dont les 186 présentent des séquelles physiques.

    La Casamance, séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982.

    Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l’économie de cette région, le conflit a continuellement baissé en intensité.

    Il y a deux ans environ, l’armée nationale avait mené des opérations d’envergure pour neutraliser les principales bases rebelles, renforçant ainsi l’accalmie notée dans cette partie du pays et favorisant le retour des personnes déplacées dans leurs villages d’origine.

    En mai dernier, au moins, 250 combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) ont acté samedi le dépôt de leurs armes lors d’une cérémonie organisée à Mongone, une localité du département de Bignona, qui abritait par le passé une importante base du mouvement irrédentiste.

    MNF/OID/ASB/SBS

  • SENEGAL-SOCIETE-INCLUSION / Plus de 98 000 cartes d’égalité des chances déjà délivrées (officiel)

    SENEGAL-SOCIETE-INCLUSION / Plus de 98 000 cartes d’égalité des chances déjà délivrées (officiel)

    Louga, 5 février (APS) – Le directeur de la Promotion et de la protection des personnes handicapées, Mamadou Lamine Faty, a annoncé, mercredi, l’attribution de plus de 98 000 cartes d’égalité des chances sur l’étendue du territoire national.

    ‘’À ce jour, 98 126 cartes ont été attribuées aux bénéficiaires à travers le pays, leur garantissant un accès facilité aux services sociaux et aux programmes d’accompagnement’’, a-t-il déclaré.

    La carte d’égalité des chances vise à favoriser l’inclusion sociale et financière des personnes en situation de handicap.

    Mamadou Lamine Faty s’entretenait avec des journalistes à l’issue d’un Comité régional de développement (CRD) sur la mission nationale d’installation des comités régionaux multisectoriels de gestion du handicap à Louga (nord).

    Il a, à cette occasion, souligné ‘’l’importance de cette carte dans l’inclusion sociale’’, rappelant que la carte d’égalité des chances est un outil fondamental qui permet aux bénéficiaires d’accéder aux services sociaux tels que la couverture maladie universelle, les bourses de sécurité familiale et des avantages liés aux transports publics.

    ‘’La loi d’orientation sociale de 2010 a posé les bases, mais nous devons aller plus loin en renforçant les mécanismes d’accompagnement et en assurant une couverture totale des bénéficiaires’’, a ajouté le directeur de la Promotion et de la protection des personnes handicapées.

    Il a en ce sens annoncé la délivrance de 705 000 cartes d’égalité des chances d’ici 2029, grâce à l’accompagnement de ministère de l’Économie numérique et du Projet d’accélération de l’économie numérique au Sénégal (PAENS), partenaires du ministère de la Santé et de l’Action Sociale.

    Pour mener à bien ce projet, la direction de la Promotion et de la protection des personnes handicapées envisage de collaborer avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) pour la réalisation d’‘’un recensement spécial’’.

    ‘’Cette démarche permettra de constituer une nouvelle base de données des personnes en situation de handicap, afin de permettre à chacune d’elles de pouvoir bénéficier de ces cartes d’inclusion sociale’’, a insisté Mamadou Lamine Faty.

    Il a ainsi signalé la création d’une nouvelle plateforme numérique pour faciliter l’enregistrement et la production des cartes, afin d’accélérer le processus.

    ‘’Ce système, désormais disponible dans les 46 départements du pays, génère automatiquement un certificat de handicap ayant la même valeur que la carte physique’’, a-t-il dit.

    Cette dématérialisation permet de répondre plus efficacement aux demandes et de garantir une délivrance plus rapide, a assuré le directeur de la Promotion et de la protection des personnes handicapées.

    DS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Kédougou : des soins bucco-dentaires prodigués à plus de 250 patients à Tomboronkoto

    SENEGAL-SANTE / Kédougou : des soins bucco-dentaires prodigués à plus de 250 patients à Tomboronkoto

    Kédougou, 5 fev (APS) – Plus de 250 patients ont bénéficié de soins bucco-dentaires au poste de santé de Tomboronkoto dans le cadre d’un partenariat entre la structure sanitaire et l’ONG espagnole, Waw Sénégal, a indiqué à l’APS la présidente de ladite ONG, Sarah Pérez.

    Au cours de cette campagne qui a duré quatre jours, douze chirurgiens-dentistes espagnols ont offert gratuitement des soins bucco-dentaires allant du diagnostic au nettoyage en passant par l’extraction et le plombage.

    S’exprimant au poste de santé de Tomboronkoto au terme de ces journées de consultations, la présidente de l’ONG Waw Sénégal, a déclaré que toutes les personnes consultées souffrent d’infections bucco-dentaires et de caries dentaires.

    ‘’Nous avons soigné, durant les quatre jours, beaucoup de personnes qui avaient des infections et des caries dentaires. Et nous comptons prendre en charge d’autres avant la fin de la campagne, parce que les maladies bucco-dentaires sont très négligées au niveau communautaire’’, a-t-elle souligné avant de sensibiliser, en tant que chirurgienne-dentiste de métier, les populations de Tomboronkoto à accorder davantage d’importance à la prévention des maladies bucco-dentaires.

    ‘’Chaque année, nous venons deux fois dans la commune de Tomboronkoto pour offrir, aux populations, des soins bucco-dentaires et des médicaments. Et on a constaté de nombreux problèmes liés aux caries dentaires chez les jeunes, les adultes et surtout chez les enfants’’, a renseigné Sarah Pérez. la présidente de l’ONG Waw Sénégal.

    La présente campagne va se poursuivre jusqu’à jeudi en fin d’après-midi, avec l’objectif d’atteindre 300 patients.

    Une nouvelle campagne est prévue à Tomboronkoto au mois de juillet prochain en vue de soulager les enfants soufrant d’infections bucco dentaires et détecter les fistules obstétricales. 

    ID/ABD/HB/OID