Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Tambacounda : plaidoyer pour un plan d’actions intercommunal face aux défis de la santé maternelle et infantile

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SANTE / Tambacounda : plaidoyer pour un plan d’actions intercommunal face aux défis de la santé maternelle et infantile

    Tambacounda, 5 fév (APS) – Le secrétaire général de la plateforme 3CAP-SANTÉ, Karim Diop, a souligné, mercredi, la nécessité de mettre en place un plan d’actions intercommunal pour apporter des solutions durables aux défis de la santé maternelle et infantile dans la région de Tambacounda. 

    M. Diop s’exprimait en marge d’un atelier organisé par le 3CAP-Santé, en partenariat avec l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) pour sensibiliser et mobiliser ses membres et des acteurs de la société civile de la région  de Tambacounda, autour de l’importance cruciale d’investir dans la santé maternelle et infantile.

     »Tambacounda est une vaste région qui compte 4 départements et 46 communes, soit un total de 50 collectivités territoriales. Elle est enclavée, éloignée de Dakar, la capitale sénégalaise, avec des infrastructures sanitaires parfois insuffisantes pour couvrir les besoins d’une population en pleine croissance »,  a-t-il dit, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier. 

     »De plus, sa proximité avec les pays voisins, en fait un carrefour où les enjeux de santé transcendent les frontières administratives. C’est pourquoi, il est primordial de penser au-delà des limites communales et départementales, à mettre en place un plan d’actions intercommunal efficace capable d’apporter des solutions durables aux défis de la santé maternelle et infantile », a-t-il plaidé. 

    Selon Karim Diop, un plan d’actions intercommunal permet de résoudre ces défis auxquels la région de Tambacounda fait face.

     »L’interconnexion de nos populations impose une approche concertée et coordonnée entre communes et départements pour optimiser l’offre de soins, mutualiser les ressources et garantir un accès équitable », a-t-il estimé.

    Le secrétaire général de la  plateforme  de la société civile 3CAP-SANTÉ a invité les collectivités territoriales de la région de Tambacounda à davantage placer le secteur de la santé au cœur des politiques locales. 

    Il a invité les élus locaux à surtout intégrer des montants dédiés à la santé maternelle et infantile dans leurs différents plans locaux de développement.

    « La décentralisation, a-t-il rappelé, a transféré aux collectivités territoriales la responsabilité de la gestion de la santé publique. Cela signifie que vous êtes en première ligne pour garantir l’accès aux soins, aux populations, en particulier aux femmes et aux enfants, qui sont les plus vulnérables ».

    Selon lui,  »investir dans la santé de la mère et de l’enfant, c’est investir dans l’avenir de nos communautés ».  »Chaque franc CFA investi dans la santé est un investissement dans la productivité, la stabilité et le développement socio-économique de nos territoires », a-t-il soutenu face aux élus locaux.

    3CAP-Santé est une plateforme d’acteurs de la société civile qui milite pour la planification familiale, améliorer la qualité de vie des populations mais aussi renforcer l’accès aux soins de santé maternelle, néonatale, infantile.

    ABD/SBS/AB/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Chemin de fer : un programme de construction de 2000 kilomètres de voies annoncé

    SENEGAL-TRANSPORT-PERSPECTIVES / Chemin de fer : un programme de construction de 2000 kilomètres de voies annoncé

    Diourbel, 5 fév (APS) – Le directeur général de la société nationale des chemins de fer du Sénégal (SN-CFS), Ibrahima Ba a annoncé, mercredi, à Diourbel (centre),  »un ambitieux programme » de construction de 2000 kilomètres de nouvelles voies ferrées à écartement standard à l’échelle du territoire national.

     »(…) Il y a un ambitieux programme de développement et de maillage du territoire en chemins de fer dans le cadre de la vision Sénégal 2050 où, il y a deux mille kilomètres de nouvelles voies à écartement standard comme les voies (…) du Train express régional (TER). Donc, c’est une infrastructure moderne qui est prévue dans le cadre de cette vision », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait en marge d’une visite de travail à la gare ferroviaire de Diourbel où il a rencontré les acteurs du secteur en présence de ses collaborateurs.

    « La première étape de ce programme va concerner la ligne Dakar-Tambacounda qui est inscrite comme projet prioritaire pour ce quinquennat du président de la République, Bassirou Diomaye Faye », a indiqué le directeur de la SN-CFS.

    A l’en croire, ce projet dont les études sont en train d’être mises à jour va contribuer à la redynamisation des échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali.

    Selon lui, il faut un plan de rattrapage dans le domaine des chemins de fer pour redynamiser ce sous secteur des transports.

    Ibrahima Ba a expliqué que cette visite de travail vise à partager avec les travailleurs les nouvelles orientations de la société et le rôle qu’elle doit jouer dans la mise en œuvre de la nouvelle vision Sénégal 2050.

     »Cette rencontre, a-t-il ajouté, est aussi l’occasion de recueillir leurs préoccupations par rapport à leurs conditions de travail sur le terrain afin de l’améliorer de manière durable ».

    MS/SBS/OID/AB

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Kaffrine : lancement officiel d’un projet de promotion des emplois verts

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Le projet ‘’Initiative pour le renforcement des jeunes dans la transformation des systèmes agroalimentaires et de promotion des emplois verts’’ a été lancé, mercredi, à Kaffrine (centre).

    Le projet est initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en partenariat avec l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) et l’Ong Enda Ecopop.

    Il vise à renforcer les capacités des jeunes, afin qu’ils maîtrisent mieux les processus de transformation du système agroalimentaire urbain. 

    ‘’Le projet vise surtout à les aider à intégrer le réseau mondial des jeunes qui travaillent à améliorer ces dispositifs et à rendre plus pertinent la problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes au niveau du processus agroalimentaire’’, a expliqué Abdoulaye Cissé, directeur exécutif de l’Ong Enda Ecopop.

    Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un atelier consacré au lancement du projet qui vise également à renforcer les jeunes pour accélérer le verdissement et la transformation des systèmes agroalimentaires urbains, en promouvant des opportunités d’emplois verts à Kaffrine.

    Selon M. Cissé, cette nouvelle initiative vient en appui pour contribuer à  »stopper » cette vague migratoire interne comme externe, constatée depuis des années.

    Venue présider la rencontre, Aïssatou Ndiaye Diallo, préfet du département de Kaffrine, a souligné la place centrale de la région dans le développement économique du pays.

    ‘’Kaffrine est une région foncièrement agricole, où il y a beaucoup d’opportunités en termes de production. Aujourd’hui, face aux enjeux liés au changement climatique, l’idée d’inclure la dimension environnementale dans ce processus va permettre d’assurer la durabilité du projet’’, a-t-elle indiqué.

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Kaffrine : plus de 60 jeunes formés aux techniques d’embouche ovine

    SENEGAL-COLLECTIVITES-FORMATION / Kaffrine : plus de 60 jeunes formés aux techniques d’embouche ovine

    Kaffrine, 5 fév (APS) – Plus de soixante jeunes de la région de Kaffrine (centre) ont bénéficié d’une formation aux techniques d’embouche ovine initiée par l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), en partenariat avec le Projet d’appui à l’insertion des jeunes ruraux agri-preneurs (Agri-jeunes).

    Ils ont reçu mercredi leurs titres de qualification lors d’une cérémonie présidée par l’adjoint au préfet de Kaffrine, Modou Thiaw, en présence du président du Conseil départemental, Abdoulaye Wilane, entre autres.

    ‘’C’est une formation importante car Kaffrine est une région qui a un grand potentiel dans les domaines de l’agriculture et l’élevage. Aujourd’hui, pour exploiter ce potentiel-là, il faut former les jeunes’’, a déclaré Mouhamadou Lamine Bara Lo, directeur général de l’ONFP.

    En plus de la formation de ces jeunes, l’objectif vise également à les formaliser et leur accorder des financements afin qu’ils puissent mener des activités économiques durables, selon M. Lo.

    ‘’Il faut aller vers des formations qualifiantes de courtes durées. Le président de la République a donné des orientations très claires qui connaissent déjà un début de mise en œuvre’’, a-t-il souligné.

    Mouhamadou Lamine Bara Lo soutient que le ministère de la Formation professionnelle est dans un ‘’vaste projet’’ de construction, de réhabilitation et d’extension de centres de formation professionnelle et de lycées techniques dans toutes les régions du Sénégal.

    L’idée, a-t-il précisé, c’est de renforcer leur accessibilité et de permettre aux jeunes qui ont cette vocation de pouvoir trouver une formation de qualité à leur portée, dans des domaines diversifiés et de s’insérer plus tard dans la vie socioéconomique.

    S’exprimant au nom des bénéficiaires, Samba Diao, président de l’Association des personnes vivant avec un handicap dans la région de Kaffrine, s’est félicité de cette formation qui, selon lui, vient davantage leur permettre de mieux contribuer au développement économique du pays.

    Samba Diao, président de l’Association des personnes vivant avec un handicap dans la région de Kaffrine

    CTS/ADE/ASB/OID

  • SENEGAL-PROFIL-CULTURE / Fatima Fall Niang, une carrière dédiée au patrimoine

    SENEGAL-PROFIL-CULTURE / Fatima Fall Niang, une carrière dédiée au patrimoine

    Saint-Louis,5 fév (APS) – Ancienne directrice du Centre de recherche et de documentation du Sénégal (CRDS) rattaché à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Fatima Fall Niang, nouvellement admise à faire valoir ses droits à la retraite est une figure incontournable quand on parle de Saint-Louis et de son patrimoine pour avoir joué un rôle capital dans l’inscription de la ville tricentenaire sur la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco en 2000.

     »Le jour où l’information a été donnée, j’étais à Dakar avec l’ancien directeur du CRDS, Abdoul Kadir Haidara. Quand je lui ai dit que Saint-Louis était sur la liste du patrimoine mondial, il n’en croyait pas ses yeux et je lui dis que ce n’est donc pas une blague, le quotidien national +Le Soleil+ en avait fait ses choux gras », se souvient-elle.

    Mme Niang se rappelle de la synergie qui a prévalu à l’époque entre les acteurs culturels à Saint-Louis pour obtenir ce résultat.

     »Il y avait entre les acteurs du tourisme et les autorités, une synergie mais aussi une complicité, et les gens se faisaient confiance dans le travail qui nous a pris deux ans. Mais cette inscription nous avait tous surpris », se remémore-t-elle.

    Pour Fatima Fall Niang, cette surprise s’explique par l’omission du volet communication.

     »Il fallait sensibiliser les propriétaires des maisons anciennes, les autorités », explique-t-elle reconnaissant avoir trouvé une oreille attentive auprès de l’ancien maire de Saint-Louis de 1984 à 2001, le défunt Abdoulaye Chimère Diaw (1922-2021).

    Pour la conservatrice, ce n’est pas tous les maires qui peuvent avoir cette sensibilité pour le patrimoine.

    En 2016, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture avait menacé de retirer Saint-Louis de la liste du patrimoine mondial après la destruction de maisons historiques.

    Le gouvernement de l’époque, notamment, le ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye avait annoncé des mesures prises par les autorités pour remédier à cela.  

    Fatima Fall Niang pense que pour maintenir Saint-Louis sur cette liste, il faut se rapprocher des autorités et les sensibiliser, car dit-elle,  »parfois comme les propriétaires, elles aussi peuvent ignorer l’importance de ce patrimoine ».

     »Beaucoup de travail a quand même été entamé depuis l’inscription, malheureusement à un moment donné, cela s’est estompé ou bien complètement arrêté, ce sont toutes ces questions qu’il faut reprendre », indique-t-elle.   

    La passionnée du patrimoine a aussi participé au travail sur l’inscription du  »Ceebu Jën » (riz au poisson) [Plat national du Sénégal] inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en décembre 2021.

    Elle a pris part à beaucoup d’activités pour sensibiliser les restaurateurs, les femmes par rapport à l’utilisation nocive des bouillons, au type de riz, etc.

    Fatima et ses autres collègues ont aussi bénéficié d’accompagnement des agents de la Saed, d’Africa Rice [centre du riz pour l’Afrique], de l’Isra, des chercheurs de l’Ugb, etc.

    Elle a coécrit un livre intitulé  »Ceebu Jën – un patrimoine bien sénégalais » avec le professeur Alpha Amadou Sy. L’ouvrage a reçu le premier prix aux  »Gourmand Awards 2023 » en Suède, dans la catégorie  »patrimoine immatériel-livres et magazines ».

    Destinée à ses débuts à l’enseignement

    Sa présence dans la conservation du patrimoine est comme dit-elle,  »un cheveu dans la soupe », car Fatima Fall Niang était destinée à ses débuts à l’enseignement qu’elle a exercé pendant deux ans au lycée Diéry Fall à Bambey en tant que professeur d’art sous l’encadrement du célèbre éducateur Ibrahima Fall.

    Son entrée au Centre de recherche et de documentation du Sénégal a été possible à la faveur du départ à la retraite du doyen Adama Sylla.

    Elle ne cesse d’ailleurs de le remercier pour lui avoir signalé la vacance du poste l’incitant à postuler parce que persuadé de ses capacités à exercer le métier de conservateur.

    A son arrivée, Fatima trouvera un terrain favorable et évoluera sous l’aile protectrice de l’ancien directeur Abdoul Kadir Haidara et du Dr Thilmans. Des années plus tard, elle succédera à M. Haidara.

    Elle reconnaît avoir beaucoup profité de l’entregent de ces derniers pour trouver des bourses de formation et se perfectionner dans ce métier.

    Ce qui lui a permis  »de beaucoup voyager pour se renforcer ».

     »J’ai beaucoup voyagé à travers le monde. J’ai fait presque quatre continents sur les cinq », révèle Fatima Fall Niang. Elle a été aussi à l’origine du jumelage entre les communes de Saint-Louis et Douala Premier au Cameroun.

    Ces retrouvailles entre les deux communes autour de leur patrimoine ont été sanctionnés par des déplacements du maire de Saint-Louis au Cameroun et du maire de Douala premier dans la vieille ville.

    Fatima Fall Niang a ainsi exploré à côté de la conservation d’autres créneaux en s’essayant à la médiation culturelle, à la communication, au management apprise à l’Institut sénégalais de management et à l’enseignement qu’elle a souvent et continue à exercer à l’école du patrimoine africain au Bénin.

    Une retraite à l’Ecole du patrimoine africain du Bénin

    C’est d’ailleurs au pays du président Patrice Talon qu’elle continuera à faire valoir ses compétences, car elle a accepté un poste de conservatrice d’un musée d’art contemporain de Cotonou en 2023 après une première sollicitation repoussée en 2018.

     »Je n’étais pas disponible, j’avais des engagements, le CRDS était en chantier, il y avait beaucoup de choses à finir, il fallait chercher des ressources et les laisser sur place », souligne Mme Niang soucieuse de la continuité au CRDS.

    Selon elle, d’autres actions sont attendues cette année pour renforcer cette coopération.  »Au-delà du Bénin et du Cameroun, je peux apporter ma contribution, mon expérience en Afrique et ailleurs, comme en France, en Allemagne, en Espagne ».

    AMD/FKS/MK/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Matam : le SATSUS en tournée de redynamisation et d’installation de ses sous-sections

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Matam : le SATSUS en tournée de redynamisation et d’installation de ses sous-sections

    Matam, 5 fév (APS) – Une délégation du Syndicat autonome des techniciens supérieurs de santé (SATSUS) séjourne depuis lundi dans la région de Matam (nord) où elle va procéder à l’installation de des sous-sections, dans une optique de redynamisation de ses troupes.

    « Cette tournée initiée par le bureau national du SATSUS vise à redynamiser les troupes, mais aussi installer les sous-sections au niveau de la région de Matam, dans le cadre d’une tournée nationale, qui est en cours », a expliqué son secrétaire régionale, Ibrahima Sy.

    Il intervenait au terme d’une réunion entre des membres du bureau national et les nouveaux adhérents servant dans les hôpitaux et centres de santé de la région de Matam.

    Selon Ibrahima Sy, par ailleurs technicien en anesthésie et réanimation au centre hospitalier régional de Ourossogui, le SATSUS est « bien représenté dans les trois grands hôpitaux de la région avec des membres affiliés aux deux sous-sections ».

    « Dans les autres établissements sanitaires de la région, les membres se sont affiliés aux deux sous-sections, vu que notre syndicat n’est pas une structure de masse », a-t-il indiqué.

    Le secrétaire général national du SATUS, Ibrahima Ndiaye, a rapporté que les débats avec leurs collègues de Matam ont tourné autour de la retraite à 65 ans, du reclassement des techniciens supérieurs et de la « revalorisation du portage des indemnités ».

    Le secrétaire général national du SATUS, Ibrahima Ndiaye

    AT/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Ziguinchor : un incendie ravage trois cantines au marché Saint-Maur

    Ziguinchor, 5 fév (APS) – Un incendie dont l’origine n’a pas encore été déterminée s’est déclaré au marché Saint-Maur de Ziguinchor dont trois cantines ont été ravagées par les flammes dans la nuit de mardi à mercredi, a constaté l’APS.

    Les sapeurs-pompiers, alertés, ont réussi à circonscrire rapidement le feu avec l’aide des commerçants.

    « Trois cantines ont été complètement ravagées par le feu. Heureusement, les sapeurs-pompiers et les commerçants ont réussi à maîtriser rapidement le feu », a déclaré Serigne Kassé, secrétaire général du marché Saint-Maur, communément appelé Boucotte.

    « Il y a des dégâts importants mais aucune perte en vie humaine [n’a été enregistrée] », a précisé le capitaine Mansour Faye, commandant de la 41e compagnie d’incendie et de secours de Ziguinchor, dont les services avaient mobilisé deux véhicules incendies, un fourgon, une ambulance et un véhicule d’intervention rapide.

    L’incendie qui s’est déclaré vers 22 heures a été finalement été maîtrisé aux alentours de 23h 30.

    Selon le capitaine Faye, la tâche des secouristes a été rendue difficile par le fait que le marché Saint-Maur se trouve dans une zone difficile d’accès.

    Le 6 décembre dernier, un violent incendie était survenu dans le même marché avait entraîné des dégâts matériels évalués à 1, 5 milliard de francs CFA.

    Cet incendie avait ravagé des magasins et installations commerciales érigés sur une emprise de 4000 mètres carrés.

    MNF/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL / Mamadou Diop Dia démissionne de son poste d’entraîneur de l’ASC Kaffrine

    SENEGAL-FOOTBALL / Mamadou Diop Dia démissionne de son poste d’entraîneur de l’ASC Kaffrine

    Kaffrine, 4 fév (APS) – Mamadou Diop Dia, l’entraîneur de l’ASC Kaffrine, a démissionné de son poste du club qui évolue en ligue 2 du championnat sénégalais de football, a appris l’APS, mardi.

    ‘’A un certain moment de la vie, il faut savoir céder la place à quelqu’un d’autre. Depuis neuf matchs, on ne parvient plus à gagner’’, a dit à l’APS le  technicien, dans une liaison téléphonique.

    Le nom de son remplaçant sera connu dans les prochains jours, indique une source proche du club de la capitale du Ndoucoumane.

    CTS/ADE/AB/ASB

  • SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Kolda : liberté sous surveillance électronique pour 13 individus arrêtés lors des affrontements à Médina Gounass

    SENEGAL-JUSTICE-DIVERS / Kolda : liberté sous surveillance électronique pour 13 individus arrêtés lors des affrontements à Médina Gounass

    Kolda, 4 février (APS) – Treize des 180 personnes arrêtées suite aux violents affrontements de Médina Gounass, dans la région de Kolda (sud), le jour de la Tabaski de l’année 2024, ont bénéficié mardi d’une liberté sous surveillance électronique, a constaté l’APS.

    Les personnes incriminées ont déjà purgé une peine de prison de sept mois.  

    Les affrontements entre deux communautés religieuses ont fait un mort et plusieurs blessés à Médina Gounass.

    Les personnes retenues dans les liens de la détention étaient poursuivies pour association de malfaiteurs, participation à une manifestation armée, tentative de meurtre et incendie volontaire d’un lieu habité, entre autres.

    MG/SKS/ABB/OID

  • SENEGAL-SANTE-SOCIETE / À Tambacounda, un faible taux de prévalence contraceptive (gouverneur)

    SENEGAL-SANTE-SOCIETE / À Tambacounda, un faible taux de prévalence contraceptive (gouverneur)

    Tambacounda, 4 fév (APS) – Le gouverneur de la région de Tambacounda, Guedj Diouf, a fait état, mardi, d’un faible taux de prévalence contraceptive dans cette circonscription administrative, relevant  »des facteurs bloquants comme le refus des maris ». 

    « Le taux de prévalence de la planification familiale est faible dans la région de Tambacounda. Des facteurs bloquants ont été identifiés parmi les lesquels, le refus des maris’’, a-t-il déclaré.

    Le chef de l’exécutif régional intervenait au terme du Comité régional de développement portant sur le plan stratégique de Santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes et de la nutrition (SRMNIA-N) 2024-2028.

    Cette réunion qui s’est déroulée dans les locaux du Conseil départemental de Tambacounda, en présence des représentants des collectivités territoriales et du personnel de santé de la région, était aussi consacrée à la présentation du plan d’actions national budgétisé de planification familiale (PANBPF) 2024-2028.

    Le gouverneur de la région Tambacounda a ainsi annoncé des stratégies pour sensibiliser les acteurs, faciliter l’adoption de cette méthode contraceptive visant à espacer les naissances.

    ‘’Des stratégies ont été mises en place à cet effet pour résoudre ces problèmes et lever ces barrières socioculturelles à travers notamment +l’école des maris+, une soixante dans la région’’ a-t-il indiqué.

    ‘’Il y a également des sensibilisations qui sont prévues avec les chef religieux, les autorités coutumières et toutes les personnes susceptibles d’apporter leur concours pour mieux intégrer la planification familiale dans la société‘’, a-t-il ajouté.

    Guedj Diouf a salué les efforts fournis par l’Etat du Sénégal pour renforcer les ressources humaines et les moyens logistiques du secteur de la santé dans les quatre départements de la région. 

    L’autorité administrative a signalé cependant que des défis persistent toujours en matière de renforcement des moyens logistiques et humains en termes de santé reproductive.

    « L’Etat du Sénégal, a-t-il souligné, a fait beaucoup d’efforts et continue à faire des efforts pour renforcer la logistique, les ressources humaines et les structures sanitaires de la région de Tambacounda où nous avons d’autres défis à relever en termes de santé reproductive et planification familiale ». 

    « Il s’agit entre autres des défis liés à la logistique, notamment les ambulances et les structures sanitaires », a-t-il précisé. 

    ABD/AB/SKS/OID