Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-URBANISME-DEFIS / Saint-Louis : la restructuration du quartier de Pikine sera une priorité (tutelle)

    SENEGAL-URBANISME-DEFIS / Saint-Louis : la restructuration du quartier de Pikine sera une priorité (tutelle)

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Le gouvernement du Sénégal veut placer la restructuration de Pikine parmi ses priorité dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, présentant ce quartier populeux de la ville de Saint-Louis comme un « cas d’école ».

    « La restructuration de Pikine sera une priorité, du point de vue des enjeux que nous avons, mais surtout de son poids démographique », a notamment dit le ministre en séjour dans la vieille ville qui abrite les Journées de concertation sur la gouvernance de proximité et la valorisation des déchets municipaux.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de ce Programme national d’accès au logement et de rénovation urbaine, il a cité le quartier de Pikine comme « un cas d’école, avec ses enjeux majeurs liés à la croissance démographique et à l’assainissement ».

    Balla Moussa Fofana a expliqué que ce programme vise essentiellement à « aider les Sénégalais à avoir accès à un logement, mais surtout aussi à l’amélioration de leur cadre de vie ».

    S’exprimant au terme d’un périple qui l’a successivement mené à la digue de Pikine, au bassin d’orage et le site de la zone de recasement, le ministre a insisté sur le fait que « quand on dit renouveau urbain, on parle à la fois de restructuration urbaine, mais aussi de rénovation urbaine ».

    Outre l’adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diong, l’adjointe au maire de la ville de Saint Louis Aida Mbaye Dieng et la Fondation  »Droit à la Ville », ont pris part à la rencontre.

    AMD/SMD/FKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Koungheul : le Conseil départemental veut réduire les inégalités spatiales et économiques

    Koungheul, 31 jan (APS) – Le Conseil départemental de Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), ambitionne, à travers le projet d’élaboration d’un schéma d’aménagement de développement territorial (SDADT), lancé récemment, de réduire les inégalités spatiales et économiques, a annoncé sa présidente, Socé Diop Dionne.

     »Véritable outil de prospective à l’échelle du département, l’objectif visé à travers sa mise en œuvre est d’aider à réduire les inégalités spatiales et économiques, prenant en compte les défis et enjeux liés aux changements climatiques, à l’urbanisation, à l’énergie, à l’emploi des jeunes, à l’économie numérique, à la mondialisation entre autres », a-t-elle expliqué Mme Dionne.

    L’élaboration de ce schéma, qui s’inscrit en droite ligne de l’Agenda national de transformation ‘’Vision Sénégal 2050’’, dont le troisième axe stratégique porte sur l’aménagement et le développement durable des territoires, est appuyé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).

    Socé Diop Dionne s’exprimait au terme d’un atelier de lancement et de mise en place de la Commission départementale d’aménagement et de développement territorial (CDADT), sous la présidence du préfet du département de Koungheul, Souleymane Ndiaye.

    Elle a affirmé que ce projet permettra à sa collectivité territoriale de s’inscrire dans la dynamique de la nouvelle vision du président Bassirou Diomaye Faye, qui a chargé son Premier ministre de la mettre en œuvre pour assurer le développement du pays à partir de ses ressources et de ses potentialités.

    Plus spécifiquement,  »le Conseil départemental de Koungheul pourra prendre toute sa place dans l’agenda national de transformation pour un Sénégal souverain, juste et prospère à l’horizon 2050 », a-t-elle dit.

    Elle estime que  »le SDADT de Koungheul sera un outil au service des acteurs territoriaux pour une bonne cohérence de l’action territoriale dont la mise en œuvre effective nécessite l’implication des différentes catégories d’acteurs des collectivités territoriales ».

    ‘’L’ambition des nouvelles autorités à travers cet axe stratégique est d’accompagner l’atteinte de la souveraineté économique par une option contrôlée et bien structurée d’aménagement durable des territoires’’, a indiqué Tidiane Sidibé, directeur général de l’ANAT.

    D’après M. Sidibé, l’axe 3 de l’Agenda national de Transformation vise, entre autres, le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels, avec un développement territorial plus équilibré autour de huit (8) grands pôles territoires.

    Le SDADT fixe les options d’aménagement et de développement et contribue à la mise en cohérence des projets de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé. Il organise de manière cohérente, prospective et durable, le développement du département de Koungheul’’, a-t-il souligné.

    L’ANAT, décidant d’accompagner le département de Koungheul dans l’élaboration de son SDADT, au même titre que les départements de Fatick, Mbour, Guinguinéo et Goudiry, est consciente de l’importance du département dans la hiérarchie fonctionnelle des établissements humains au Sénégal mais aussi de ses énormes ressources et potentialités territoriales, a dit son directeur général.

    ‘’Avec la mise en place prochaine des pôles territoriaux de développement, le département de Koungheul aura une partition importante à jouer dans le pôle centre en termes de carrefour logistique’’, a soutenu Tidiane Sidibé, ajoutant que l’élaboration du SDADT devrait permettre au département de se projeter vers le développement, en tenant compte des nouveaux enjeux territoriaux.

    CTS/ADE/SBS/ASB/OID

  • SENEGAL-HANDICAP-FORMATION / Mbour: remise de diplômes à la première promotion de techniciens orthopédistes formés au Sénégal

    SENEGAL-HANDICAP-FORMATION / Mbour: remise de diplômes à la première promotion de techniciens orthopédistes formés au Sénégal

    Mbour, 31 jan (APS) – Une dizaine de jeunes constituant la première promotion de techniciens orthopédistes formés à l’Institut supérieur d’études paramédicales (ISEM) de Saly (Mbour, Ouest), ont reçu jeudi leurs parchemins, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes très heureux d’être là aujourd’hui, pour présider la remise des diplômes de la première promotion de techniciens orthopédistes formés ici au Sénégal, sur financement à 100% du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT)’’, a dit Babo Amadou Ba, directeur général de 3FPT.

    ‘’A part le Togo, le Sénégal a été le premier pays à s’engager dans cette formation de techniciens orthopédistes’’, a souligné pour sa part Abdoulaye Yade, le directeur de l’institut supérieur d’études paramédicales de Saly (ISEM).

    Il note que les récipiendaires ont suivi trois années de formation après le baccalauréat, l’équivalent de la licence.

    Selon M. Ba, cette formation est le fruit d’une collaboration entre le 3 FPT, la Fédération sénégalaise des associations des personnes vivant avec un handicap et l’ISEM.

    ‘’Le renforcement de capacités de qualité et l’équité sociale restent une préoccupation majeure de l’agenda de transformation systémique des nouvelles autorités du pays’’, a-t-il indiqué.

    Selon le directeur général du 3FPT, c’est conscient de la vulnérabilité des personnes vivant avec un handicap, que l’État a organisé cette formation, pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle.

    Parallèlement à cette formation, poursuit encore M. Ba, ‘’le 3 FPT a décidé de renforcer les centres régionaux orthopédiques, en accompagnant les bénévoles dans leur formation technique et la fabrication de protection de tibia’’.

    M. Yade, le directeur de l’ISEM, a plaidé aussi pour l’’’insertion rapide » de ces diplômés.

    ‘’Il faudrait nécessairement que ces jeunes soient insérés au niveau des structures hospitalières dans les centres régionaux d’appareillage orthopédique », a-t-il préconisé.

    Ce qui contribuera à « combler le plus rapidement possible’’, ce qu’il assimile à un « désert médical ».

    ‘’L’État central est conscient de la question de l’emploi des jeunes et ne ménagera aucun effort pour (les) accompagner’’, a rassuré Babo Amadou Ba.

    DOB/ADI/SKS/SBS/ASB/

  • SENEGAL–JUSTICE-FORMATION / Saint-Louis : des magistrats formés sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale

    SENEGAL–JUSTICE-FORMATION / Saint-Louis : des magistrats formés sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Des magistrats ont bénéficié pendant deux jours, à Saint-Louis, d’une formation sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation en matière pénale, a appris l’APS des organisateurs.

    Initié par le Centre de formation judiciaire (CFJ), le séminaire de formation qui a pris fin jeudi avait pour objectif général de renforcer les capacités des acteurs de la chaîne pénale sur le nouveau dispositif de saisie et confiscation ainsi que le recouvrement des avoirs criminels, indique un document transmis à l’APS.

    Le but est d’aboutir à une meilleure appropriation, par les acteurs de la chaîne pénale, des procédures applicables en matière de saisie et confiscation dans la lutte contre la délinquance économique et financière, renseigne le même document.

    « Cette thématique +saisie et la confiscation en matière pénale+ correspond à une expression de besoins des acteurs que sont les magistrats. C’est sur la base de ces expressions de besoins que nous avons élaboré un catalogue qui recense l’ensemble des sessions de formation continue que nous comptons dérouler au titre de l’année 2025’’, a déclaré Souleymane Téliko, Directeur général du Centre de formation judiciaire (CFJ).

    Le séminaire de Saint-Louis, a-t-il souligné,  »est donc la première de cette série d’activités. Et ensuite, nous comptons aller dans les autres Cours d’appel que sont Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor, Thiès et Dakar ».

     »Au sortir de ce séminaire, nous comptons parvenir à l’objectif qui est de renforcer les capacités et surtout de faire de telle sorte que les sessions de formation organisées par le Centre de formation judiciaire puissent avoir un impact réel à la fois sur le fonctionnement des juridictions et sur les pratiques professionnelles des uns et des autres », a-t-il fait valoir.

    Madické Diop, secrétaire général de la Cour d’appel de Saint-Louis a, de son côté, magnifié la tenue de cette rencontre qui a permis de passer en revue cet arsenal juridique pour une mise à niveau de tous les acteurs de la chaîne pénale.

    Il espère tout de même qu’au sortir de ce séminaire, les magistrats du ressort judiciaire (Saint-Louis, Louga et Matam) vont s’approprier les mécanismes et procédures de saisie et de confiscation afin d’anticiper une probable recrudescence de la délinquance financière.

    CGD/AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Des entrepreneurs « prêts » à investir dans la transformation des déchets plastiques (ministre)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Des entrepreneurs « prêts » à investir dans la transformation des déchets plastiques (ministre)

    Saint-Louis, 31 jan (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, a annoncé, jeudi, à Saint-Louis (nord), avoir reçu plus de vingt offres d’entrepreneurs qui sont “prêts” à investir dans l’industrie de transformation des déchets plastiques.

    ‘’Chaque jour, je reçois des entrepreneurs prêts à investir dans l’industrie de transformation des déchets plastiques’’, a dit le ministre à l’ouverture des journées de concertation sur la gouvernance de proximité et la valorisation des déchets municipaux.

    Ces rencontres qui vont durer trois jours vont déboucher sur des recommandations pour un changement systémique dans la gouvernance de proximité et la gestion des déchets, a dit Balla Moussa Fofana.

    ‘’La balle est dans notre camp et nous devons revoir la fiscalité en ayant comme ambition le principe du pollueur payeur’’, a-t-il ajouté.

    Le ministère des Finances est prêt à réfléchir dans ce sens, a fait savoir M. Fofana, soulignant qu’avec les déchets, beaucoup de choses peuvent être réalisés notamment les pavés, le carburant, les fertilisants, etc.

    Il pense à l’éventualité de la création d’un fonds municipal orienté exclusivement vers la valorisation des déchets.

    Il rappelle que l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 repose sur la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources nécessaires, à garantir une stabilité politique durable, à coordonner les efforts de tous les acteurs de la société sénégalaise.

    Deux grandes rencontres ont déjà été organisées sur quinze thématiques spécifiques aux collectivités territoriales que le ministère souhaite approfondir, a expliqué le ministre qui souhaite l’implication de tous les acteurs pour l’atteinte des objectifs.

    Il signale que le but visé par ces séries de rencontres est d’assurer un développement urbain, économique et durable de nos territoires.

    Aïda Mbaye Dieng et Badara Samb, représentants la mairie de Saint-Louis et l’Union des associations de département, ont aussi évoqué l’urgence des réformes envisagées, pour aboutir à une décentralisation plus bénéfique aux populations.

    Les structures représentatives des maires du Sénégal, les associations de chefs de village et de quartier prennent part à cette rencontre.

    AMD/SKS/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Bakel: lancement d’un plan d’actions pour soutenir les populations impactées par la pollution de la Falémé

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENVIRONNEMENT / Bakel: lancement d’un plan d’actions pour soutenir les populations impactées par la pollution de la Falémé

    Bakel, 31 jan (APS) – L’ONG International budget partnership (IBP Sénégal) a procédé, jeudi, à Bakel, (est) au lancement d’un plan d’actions visant à soutenir les populations impactées par des activités d’orpaillage et produire des enquêtes sur les vulnérabilités liées à la pollution des eaux de la Falémé.

    « Ce plan est venu concrétiser l’ensemble des actions qu’on a déjà menées dans le bassin de la Falémé depuis 2023. Il vise à soutenir les populations impactées par les activités d’orpaillage alluvionnaire dans le bassin de la Falémé », a expliqué Djibril Badiane, chargé de programmes à l’ONG IBP.

    Selon lui, malgré les mesures interdisant les activités d’orpaillage à 500 mètres, les riverains peinent toujours à utiliser l’eau de ce principal affluent du fleuve Sénégal.

    « Le poisson se fait rare, l’agriculture a un faible rendement, les éleveurs ne parviennent plus à abreuver leurs bétails avec l’eau de la Falémé. Donc, au-delà des impacts environnementaux, c’est une situation à la limite de sécurité alimentaire qui se pose », a signalé M. Badiane.

    Il a indiqué que ce plan d’action annuel vise aussi à « mener des activités de sensibilisation, mettre en place un cadre de concertation au niveau communal et faire aussi des productions d’enquêtes d’impacts sur les secteurs clés comme l’agriculture ».

    Le chargé des programmes à l’ONG IBP dit vouloir s’appuyer sur l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) pour inviter les autres pays à fournir des efforts à l’image du Sénégal pour que la Falémé retrouve son lustre d’antan.

    « Nous avons sollicité la collaboration de l’OMVS pour une convention de partenariat. Ceci va porter sur l’accompagnement de l’organisation régionale à la formalisation de tous ces plans d’actions au niveau des rives de la Falémé », a t-il dit.

    Venu présider la rencontre, l’adjoint au préfet de Bakel, Ngor Pouye, a relevé que l’activité mettait en péril l’écosystème de la Falémé et la vie des communautés riveraines.

    « Cette exploitation sauvage a également un impact direct sur les activités agro-sylvo-pastorales et maraîchères. Face à l’urgence de la situation, les autorités sénégalaises ont pris des mesures pour tenter de freiner cette situation », a dit M.Pouye.

    « Aujourd’hui, l’ONG IBP, partenaire de l’État du Sénégal, vient apporter sa contribution à travers un plan d’activités de lutte contre ce mal qui gangrène le développement économique du département », s’est-il réjoui.

    AND/ABD/OID/SBS

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Tivaouane: le nouveau palais de justice va améliorer le service (délégué du procureur)

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / Tivaouane: le nouveau palais de justice va améliorer le service (délégué du procureur)

    Tivaouane, 31 jan,(APS) – Le nouveau palais de justice de Tivaouane, dont l’inauguration est prévue, ce vendredi, va régler définitivement les problèmes de bureaux et permettre l’affectation de nouveaux agents pour une amélioration du service, a indiqué, jeudi, Ousmane Basse délégué du procureur de la République dans le département de Tivaouane.

    Il a exprimé sa satisfaction quant à la construction d’un nouveau palais de justice, qui entre en droite ligne de la modernisation de la justice.

    Dans les nouveaux locaux du palais de justice de Tivaouane, cinq salles d’audience ont été aménagées, contre une seule pour l’ancien site.

     »Le bâtiment où nous sommes était une maison transformée en tribunal. Il est étroit, vétuste et manquait de commodités », a relevé Ousmane Basse.

    Le fait de construire un nouveau bâtiment qui répond aux normes d’un vrai palais de justice, règle le problème de bureaux, a commenté M. Basse.

    La disponibilité de bureaux, dotés des commodités requises, motive davantage les agents à mieux se concentrer sur le travail et à satisfaire les usagers du service de la justice, a-t-il fait valoir.

    Le délégué souhaite que cette vague de modernisation touche à la maison d’arrêt et de correction de Tivaouane pour son extension.

    Cette infrastructure devrait également améliorer la productivité et l’accessibilité de la justice pour les justiciables.

    Selon lui, l’ancien tribunal sis sur la route de Mboro, « n’offrait aucune commodité. Les agents avaient du mal à recevoir les justiciables ou à leur donner des orientations. Il n’y avait pratiquement pas de salles d’attente ».

    « Du coup, certains usagers qui cherchaient des informations ou devaient déposer des requêtes ou plaintes, se mettaient au dehors, quand le nombre était pléthorique », a t-il déploré.

    Le délégué souhaite que cette vague de modernisation soit étendue à la maison d’arrêt et de correction de Tivaouane, pour son agrandissement.

    Interpellé sur l’existence d’une éventuelle spécificité de la manière dont il exerce sa fonction dans une cité religieuse, Ousmane Basse qui vient de boucler quatre mois en tant que délégué du procureur de la République à Tivaouane, dit ne faire « aucune différence entre travailler dans une ville religieuse et dans toute autre ville du pays ».

    « Je n’ai pas senti la différence entre travailler ici et ailleurs. Depuis que je suis à Tivaouane, je n’ai reçu aucun émissaire venant d’un marabout. Tout le contraire, le marabout ne protège personne », dit-il.

    « Tous les dignitaires de la famille Sy que j’ai rencontrés, s’accordent sur une chose : le marabout veut une stricte application de la justice », dit Ousmane Basse.

    Dans cette localité, relève-t-il par ailleurs, la plupart des dossiers qui arrivent au tribunal portent généralement sur des vols à l’arrachée, des cas de vol de bétail, des agressions ou atteintes physiques.

    Les litiges fonciers, les cas de viol et autres atteintes sexuelles figurent aussi en bonne place dans les affaires qui y sont traités.

    MKB/ADI/OID

  • SENEGAL-SECURITE / Richard-Toll : la commissaire de police Aïssatou Kâ privilégie la coopération avec les populations

    SENEGAL-SECURITE / Richard-Toll : la commissaire de police Aïssatou Kâ privilégie la coopération avec les populations

    Richard-Toll, 30 jan (APS) – Le commissaire central de Saint-Louis (nord), Mamadou Lamarana Diallo, a dirigé, jeudi, la cérémonie de prise de fonctions de la nouvelle cheffe du commissariat urbain de police de Richard-Toll, Aïssatou Kâ, qui a souhaité avoir une parfaite collaboration avec les populations et les forces de défense et de sécurité.

    ‘’Je mesure bien le poids de cette charge, car je suis consciente du fait que Richard-Toll est une ville frontalière. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire, pour moi, de collaborer avec tous les corps (les forces de défense et de sécurité), pour qu’on puisse ensemble relever les défis d’ordre sécuritaire’’, a dit Mme Kâ.

    Elle assure vouloir collaborer avec les populations, dans une ‘’approche inclusive et participative’’, pour assurer leur sécurité.

    OG/AT/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / La région de Diourbel dotée d’un nouveau palais de justice

    SENEGAL-JUSTICE-INFRASTRUCTURES / La région de Diourbel dotée d’un nouveau palais de justice

    Diourbel, 30 jan (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé, jeudi, une cérémonie d’inauguration du nouveau palais de justice de Diourbel (centre), où sont réunis le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance de cette région.

    ‘’Plus qu’un édifice destiné à accueillir le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance de Diourbel, ce palais de justice est le symbole d’une nouvelle ère pour la justice sénégalaise’’, a dit M. Diagne.

    L’ouvrage offre aux travailleurs de la justice un ‘’cadre de travail propice à leur épanouissement’’, a-t-il affirmé, estimant que le tribunal d’instance et le tribunal de grande instance de Diourbel occupaient des bâtiments inadéquats pour les services judiciaires.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne

    ‘’Cette situation de précarité sera bientôt dépassée’’, lorsque les deux juridictions vont aménager dans le nouveau palais de justice, a ajouté Ousmane Diane.

    La nouvelle infrastructure comprend 73 bureaux et six salles d’audience, selon le ministre de la Justice.

    Les nouveaux palais de justice de Diourbel et de Fatick (centre), inaugurés le même jour, découlent des recommandations faites au ministère de la Justice lors des assises de la justice qui ont eu lieu en juillet dernier, selon M. Diagne.

    Il avait été demandé au gouvernement, lors de cette concertation, de renforcer les ressources humaines et d’améliorer la qualité des infrastructures des cours et tribunaux, a rappelé le ministre de la Justice.

    ‘’Une exécution […] rigoureuse du programme de modernisation des infrastructures du ministère de la Justice est nécessaire pour l’atteinte des objectifs’’ des assises, a-t-il ajouté.

    Ousmane Diagne a annoncé la construction prochaine d’un palais de justice à Mbacké, dans la région de Diourbel.

    MS/SMD/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Bignona : le Premier ministre présente les condoléances de l’État au khalife El Hadji Fansou Bodian

    SENEGAL-SOCIETE / Bignona : le Premier ministre présente les condoléances de l’État au khalife El Hadji Fansou Bodian

    Ziguinchor, 30 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, s’est rendu jeudi à Bignona (sud) pour présenter les condoléances du président de la République et du gouvernement au khalife El Hadji Fansou Bodian, à la suite du décès de son épouse Nafissatou Sonko.

    Le chef du gouvernement, accompagné du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé, et d’autres personnalités, n’a pas fait de déclaration à son arrivée au domicile du guide religieux et imam de Bignona.

    Nafissatou Sonko est décédée des suites d’une maladie, le 20 janvier dernier, à Ziguinchor (sud).

    El Hadji  Fansou Bodian, l’imam de Bignona

    MNF/BK/ESF