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  • SENEGAL-SECURITE-COLLECTIVITES / Kédougou : les communautés invitées à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité

    SENEGAL-SECURITE-COLLECTIVITES / Kédougou : les communautés invitées à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité

    Kédougou, 29 jan (APS) – La gouverneure de Kédougou, Mariama Traoré, a invité, mercredi, les communautés à collaborer activement avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), pour la préservation de la sécurité dans la région.

     »Les communautés sont invitées activement à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité et de transmettre les renseignements et les informations pour la lutte contre l’insécurité dans la région de Kédougou’’, a-t-elle déclaré.

    Mariama Traoré présidait le lancement d’un projet de sécurité collaborative initié par l’Etat du Sénégal et l’Institut américain pour la paix (USIP) dans la zone Est.

    Henry Ndécky, coordonnateur de la Maison dynamique de paix en Casamance, des préfets, des sous-préfets, des élus locaux et des représentants des Forces de défense et de sécurité et la société civile ont assisté à la cérémonie.

    Dans le cadre de la préservation de la sécurité dans la région de Kédougou, l’autorité administrative a déploré le manque de collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les communautés.

    ‘’Le plus grand problème auquel on est confronté dans la région de Kédougou, c’est le manque de collaboration entre les Forces de défense et de sécurité et les communautés’’, a dit Mme Traoré.

    Elle a salué l’initiative visant à renforcer la lutte contre l’insécurité en zone transfrontalière.

    PID/ABD/ASB/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITE-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Recyclage de plomb: l’entreprise EMP de Ndiakhate veut un cadre de concertation avec les riverains

    SENEGAL-COLLECTIVITE-INDUSTRIE-ENVIRONNEMENT / Recyclage de plomb: l’entreprise EMP de Ndiakhate veut un cadre de concertation avec les riverains

    Thiès, 30 jan (APS) – L’entreprise de recyclage de plomb EMP de Ndiakhate (Thiès, ouest), cible d’une campagne de dénonciation de la part de populations riveraines après la reprise de ses activités, suggère la création d’un cadre de concertation, sous les auspices du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, afin de trouver une solution définitive à la situation de méfiance qui règne entre les deux parties.

    ‘’Nous attendons le ministre sur ce point comme il l’a fait, en partant aux ICS où, il a aidé à la création d’un cadre de concertation avec les populations. Pourquoi pas ici? Nous demandons la création d’un cadre de concertation avec les populations », a dit à des journalistes, Balla Cissokho, responsable qualité à l’EMP.

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom a entamé une tournée dans la région de Thiès.

    « Nous sommes prêts à rencontrer les populations, pour échanger et trouver des solutions », a ajouté M. Cissokho.

    Depuis 2020-2022, l’entreprise EMP (ex-GANESHA) est la cible de contestations de la part d’un collectif qui demande sa délocalisation.

    Il accuse l’usine d’être à l’origine d’une pollution ayant causé de nouvelles maladies et impacté l’agriculture et l’élevage dans la zone.

    « Nous sommes installés à plus de 500 mètres des lieux d’habitation », se défend Balla Cissokho, responsable qualité de l’entreprise EMP, réagissant à la récente levée de boucliers de populations riveraines contre la reprise des activités de l’usine.

     »EMP est une entreprise purement sénégalaise, qui appartient à des Sénégalais, à 100%’’, soutient encore Balla Cissokho, qui précise que « toutes les procédures ont été respectées depuis la création de l’entreprise ».

    ‘’Le village le plus proche est à 1,2 kilomètres: c’est Ndiakhate, l’autre village, Palal, est à plus de deux kilomètres », poursuit-il.

    ‘’Nous respectons toutes les procédures (consignées dans) une lettre que nous avons reçue du ministère de l’Environnement sur les prescriptions et les choses à améliorer ’’, a souligné le responsable qualité.

    Selon lui, l’arrêt temporaire de l’usine observé au mois de septembre, était destiné à assurer la maintenance et à améliorer les conditions pour le respect du Code de l’environnement.

    Balla Cissokho renseigne que cette suspension d’activités avait été ressentie par les « 100 pères de famille actuellement qui sont en chômage », puisque l’entreprise comptait 20 permanents et plus de 80 journaliers qui venaient travailler sur le site.

    BT/ADI/SBS/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CONSERVATION / Plaidoyer pour le renforcement de la gouvernance du Parc national Niokolo-Koba

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-CONSERVATION / Plaidoyer pour le renforcement de la gouvernance du Parc national Niokolo-Koba

    Tambacounda, 30 jan (APS) – Le conservateur du Parc national du Niokolo-Koba (PNNK), le lieutenant-colonel Paul Moïse Diédhiou, a souligné, mercredi, à Tambacounda, la nécessité de renforcer la gouvernance de cet écosystème en impliquant l’ensemble des acteurs concernés par sa gestion.

    Il s’exprimait au terme d’un atelier de deux jours, organisé par la direction des Parcs nationaux (DPN), en collaboration avec ses partenaires financiers, pour mettre à jour le plan d’aménagement et de gestion (PAG) du Par national du Niokolo-Koba (PNNK).

    L’objectif visé à travers ce nouveau PAG est de favoriser une compréhension commune des enjeux et définir une feuille de route pour l’avenir du PNNK.

     »L’une des recommandations fortes de cet atelier [concerne] la gouvernance, j’avoue que c’est un volet qui n’est pas beaucoup promu. Donc, dans le prochain plan d’aménagement de gestion, on a voulu mettre en place un mécanisme de gouvernance qui va impliquer tous les acteurs, notamment les maires, les autorités administratives, les forces de défense et sécurité et les populations », a indiqué le lieutenant-colonel Diédhiou.

    « Nous avons déjà un PAG de 2019-2023 qui a pris fin, donc il faudrait l’évaluer, faire un diagnostic et le réviser en collaboration avec nos partenaires, les communautés qui vivent autour du parc et les collectivités », a-t-il dit.

    Le lieutenant-colonel Paul Moïse Diedhiou a insisté sur la nécessité de préserver les acquis du parc récemment retiré de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en péril.

    « Le fait de sortir le parc de la liste des patrimoines en péril est un grand effort qui a été fait. Donc, il faut aller dans le sens de la consolidation des acquis et ensuite aller dans le sens de les améliorer », a ajouté le conservateur.

    Le jour où le Parc national du Niokolo-Koba tomberait (à nouveau) dans la liste des patrimoines en péril, « ce serait un grand échec pour nous. Le gouvernement ne ménage aucun effort pour nous donner les moyens de pouvoir consolider et améliorer les acquis », a-t-il poursuivi.

    Il a magnifié la richesse et la diversité des espèces fauniques et forestières du PNNK, estimant nécessaire de renforcer l’écotourisme à travers l’aménagement de nouveaux sites touristiques dans cette aire protégée.

    « Nous avons les populations de lions et de panthères les plus importantes en Afrique. C’est pour cela que dans le cadre de la gestion du parc, nous essayons de promouvoir l’écotourisme, et quand nous le faisons, c’est dans l’intérêt des communautés locales », a soutenu le lieutenant-colonel Paul Moïse Diedhiou.

    « Donc, c’est à partir du volet écotourisme que nous devons faire des efforts en aménageant les sites, les mares, les points d’observation et en ouvrant d’autres sites pour pouvoir accueillir plus de touristes au bénéfice de l’État du Sénégal, et surtout des communautés locales qui ont des campements touristiques et qui sont employées à l’intérieur du parc », a-t-il expliqué.

    ABD/BK/AB

  • SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / USSEIN : des étudiants réclament l’achèvement des travaux des campus social et pédagogique

    SENEGAL-UNIVERSITES-HUMEUR / USSEIN : des étudiants réclament l’achèvement des travaux des campus social et pédagogique

    Kaolack, 30 jan (APS) – Des étudiants de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) réclament l’achèvement des travaux de construction des campus social et pédagogique, lancés depuis 2015.

    ‘’Depuis 2015, notre université est en construction. Nous sommes en 2025, aucun des travaux n’a encore été achevé. Nous réclamons leur achèvement. Cette situation est inacceptable ’’, a dénoncé mercredi Mouhamadou Lamine Diagne, un des porte-paroles des étudiants, au cours d’un point de presse.

    Il a rappelé qu’en juin 2024, l’actuel ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, en visite dans cette université, leur avait promis qu’ils allaient rejoindre leurs campus, au plus tard, en octobre 2024.

    ‘’Aujourd’hui, l’Etat a programmé l’inscription des étudiants de la septième promotion de l’USSEIN, alors que nous sommes dans des locaux provisoires. Nous ne l’accepterons jamais, parce que nous sommes déjà en surcharge’’, a fait valoir,  Mouhamadou Lamine Diagne.

    Les étudiants de l’USSEIN, en appellent à la diligence du chef de l’Etat, le président Bassirou Diomaye Faye, du Premier ministre, Ousmane Sonko et à leur ministre de tutelle, Dr Abdourahmane Diouf.

    ‘’Nous leur demandons de réagir et d’apporter des solutions à cette situation le plus rapidement possible’’, a lancé M. Diagne.

    Aminata Cissé, représentante des  étudiants de l’UFR Nutrition et Alimentation de l’USSEIN, a précisé que leurs revendications sont légitimes.

    ‘’Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, fait chaque fois, des promesses qui ne sont pas tenues. Nous demandons plus de considération, nous en avons vraiment marre de cette situation’’, a-t-elle fait valoir.

    Selon elle, la capacité d’accueil des résidences est telle que certains étudiants sont obligés de loger aux alentours des campus pédagogique et social des régions, Kaolack, Kaffrine et Fatick, présentement dans des bâtiments d’emprunt.

    Par ailleurs, a-t-elle ajouté, il y a deux jours, la Coordination des amicales de l’USSEIN avait décrété quarante-huit heures de grève pour dénoncer leurs conditions d’apprentissage, tout en exigeant des ‘’conditions d’études plus dignes ». 

    ADE/AB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-TOURNEE / À Thiès, Daouda Ngom visite plusieurs sites à vocation écologique

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-TOURNEE / À Thiès, Daouda Ngom visite plusieurs sites à vocation écologique

    Thiès, 30 jan (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom a visité, mardi, plusieurs sites à vocation écologique et une usine de recyclage de plastique dans le département de Thiès, a constaté l’APS.

    Daouda Ngom a entamé son périple par l’aire marine protégée (AMP) de Kayar, où il a échangé avec les femmes transformatrices qui travaillent avec l’équipe de gestion de l’AMP.

    « Cette AMP est très importante pour l’État, parce qu’elle permet de conserver la biodiversité dans toutes ses dimensions, mais également c’est une source de revenus pour les communautés », a souligné Daouda Ngom.

    Le ministre de l’Environnement s’est aussi rendu sur la bande des filaos, plantée en 1948, pour protéger notamment les établissements humains.

    A Ndène, localité située sur cette bande de filaos, il a relevé les réalisations en cours, de la Direction des eaux, forêts, chasses et conservation des sols, notamment en matière de restauration écologique.

    Selon lui, cette restauration écologique a permis de stabiliser les dunes, et par là, de protéger des cuvettes inter-dunaires propices au maraîchage.

    Daouda Ngom souligne la place importante qu’occupe cette partie de la zone des Niayes, d’où proviennent ‘’80% des légumes frais du Sénégal ».

    Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a loué, en outre, le « rôle écologique fondamental »
    de la fosse écologique située dans la forêt classée de Thiès, qu’il a visitée.

    « C’est un réceptacle naturel des eaux pluviales, une zone de recharge de la nappe, mais également une zone de refuge de la faune sauvage’’, a noté M. Ngom.

    ‘’Malheureusement, avec la pression foncière dans la zone de Thiès, la taille de la fosse a diminué, et elle est dans un état de dégradation que nous avons constaté », a-t-il dit.

    « Nous allons essayer de prendre des initiatives allant dans le sens de restaurer cette fosse, afin qu’elle puisse continuer à jouer son rôle’’, a-t-il promis.

    L’officiel a dit avoir été marqué, dans le cadre de cette tournée dans la région de Thiès, par l’étape de l’usine de recyclage de plastique, à un moment où le Sénégal traverse un « péril plastique », avec une production d’environ 200.000 tonnes de plastique par an, sur lesquelles la quantité recyclée « ne dépasse pas 10 à 15% ».

    « Si nous voyons une entreprise qui s’active dans le recyclage du plastique, cela ne peut que nous faire plaisir’’, a-t-il confié.

    Il s’agit d’une entreprise sociale qui s’active dans l’économie circulaire, en nouant un partenariat avec des GIE de femmes qui font de la récupération de plastique.

    BT/ADI/AB

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Mbour: le quai de pêche abritera les activités de la Journée de nettoiement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Mbour: le quai de pêche abritera les activités de la Journée de nettoiement

    Mbour, 30 jan (APS) – Le quai de pêche de Mbour (Ouest) va abriter, le 1er février, les activités de la 9-ème édition de la journée nationale de nettoiement « Setal Sunu Rew », a appris l’APS du préfet de Mbour Amadou Diop.

    « Pour l’édition de la journée nationale de nettoiement, c’est le quai de pêche qui va abriter les activités au niveau de Mbour », a annoncé l’autorité administrative, lors d’une réunion préparatoire de cette activité.

    Le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, des chefs de service, des délégués de quartiers, des représentants de pêcheurs et des commerçants ont pris part à cette rencontre.

    Amadou Diop a appelé à la mobilisation de toute la population, notamment les associations sportives et culturelles, les communautés de pêcheurs et les différents services déconcentrés de l’État pour la réussite de cette édition dont le maitre d’oeuvre est le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / La région de Matam peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire, selon un acteur

    SENEGAL-AGRICULTURE / La région de Matam peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire, selon un acteur

    Matam, 30 jan (APS) – La région de Matam, compte tenu de sa position à la frontière nord du Sénégal, peut tirer le pays vers la souveraineté alimentaire, estime le directeur exécutif de l’Institut prospective agricole et rurale (IPAR), Cheikh Oumar Bâ.

    « On est convaincu aujourd’hui que Matam peut être la région qui peut tirer le Sénégal vers la souveraineté alimentaire. Compte tenu de sa position géographique qui fait d’elle une région transfrontalière, il est aussi possible de développer des relations avec la Mauritanie et le Mali », a-t-il dit.

    M. Bâ intervenait lors de la clôture, mercredi à Matam, des consultations citoyennes sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo pastorale, auxquelles plus 300 acteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche participaient depuis lundi.

    La région de Matam peut compter sur son grand potentiel, dans le cadre de la mise en œuvre des pôles territoriaux, selon le directeur exécutif de l’IPAR, un espace de réflexion, de dialogue et de proposition pour des politiques agricoles et rurales concertées au Sénégal et dans la région ouest-africaine.

    Il note cependant qu’il faudra voir « comment s’assurer que les ressources naturelles, notamment les phosphates de Ndendory, soient valorisées ».

    « Ce sera une manière de régler l’autosuffisance alimentaire en engrais », a souligné M. Bâ, par ailleurs coordonnateur technique du comité ad hoc mis en place dans le cadre de la révision de la loi d’orientation agro-sylvo pastorale. Il ajoute toutefois qu’il faut chercher à « anticiper les conflits notés entre agriculteurs, pêcheurs et éleveurs ».

    Selon lui, il y a aussi lieu d’anticiper sur les questions d’inondation avec des digues de protection devant assurer la sécurité de la région et les productions.

    Les aménagements agricoles méritent d’être améliorés pour la maîtrise de l’eau, ainsi que toutes les questions liées aux attaques granivores, insiste le directeur exécutif de l’IPAR. « Toutes ces questions doivent trouver des réponses sur long terme », a-t-il indiqué.

    Le gouverneur de Matam, présidant la rencontre, a assuré que la plupart des préoccupations et inquiétudes des acteurs ont été prises en compte.

    La réflexion continue, même toutes les questions ne peuvent pas être prises en compte charge, selon le chef de l’exécutif régional.

    « Nous ne pouvons accepter que les enfants soient utilisés dans le cadre du travail, en restant seuls dans la brousse à gérer le bétail. Nous avons aussi rejeté la proposition selon laquelle on doit autoriser les éleveurs à fréquenter les sites d’amodiation », a-t-il signalé.

    Il considère que c’est un danger de laisser les animaux à la merci des chasseurs utilisant des fusils et outils mortels.

    AT/BK/OID

  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le nouveau commissaire central s’engage pour « une meilleure sécurité » 

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : le nouveau commissaire central s’engage pour « une meilleure sécurité » 

    Ziguinchor, 29 jan (APS) – Le chef du service régional de la Sécurité publique de Ziguinchor, Ameth Tidiane Thiam, a promis, mercredi, de « travailler avec dévouement et rigueur », pour garantir une meilleure sécurité aux populations de la capitale sud du Sénégal.

    Le nouveau commissaire central et chef du service régional de Sécurité publique de Ziguinchor, Ameth Tidiane a été installé ce mercredi dans ses fonctions.

    La passation de service a été présidée par le directeur de la Sécurité publique, le commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, Ndiarra Sène.

    Ameth Tidiane Thiam, précédemment commissaire d’arrondissement du Point E, à Dakar, a été nommé en remplacement du commissaire de police Malick Dieng, affecté à Fatick.

    « Le commissaire de police Malick Dieng à qui j’ai l’honneur de succéder à ce poste est un homme rigoureux. Je sais qu’il a réussi à hisser la barre très haut. Donc, j’ai beaucoup plus à faire qu’à dire », a lancé le nouveau commissaire central de Ziguinchor.

    Il dit tendre la main à tous les agents de ce commissariat et à toutes les populations de Ziguinchor.

    « Tous, nous allons essayer de faire plus afin de continuer à assurer la mission de sécurisation de la commune de Ziguinchor », a ajouté le commissaire Ameth Tidiane Thiam.

    Il a promis de travailler « avec dévouement et rigueur, en synergie avec tous les agents de police et en collaboration avec les Ziguinchorois, afin de leur garantir une meilleure sécurité ».

    Le directeur de la Sécurité publique, venu présider la cérémonie d’installation du nouveau commissaire central de Ziguinchor, a souligné son « professionnalisme » et son « sens élevé de la responsabilité ».

    Le commissaire Thiam était un « élément clé » de la direction de la Sécurité publique, a relevé le commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle Ndiarra Sène.

    le commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, Ndiarra Sène.

    MNF/BK/SMD

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  • SENEGAL- AGRICULTURE-DEFIS / Le DG de la SODAGRI  évoque les potentialités agricoles du barrage d’Affiniam

    SENEGAL- AGRICULTURE-DEFIS / Le DG de la SODAGRI évoque les potentialités agricoles du barrage d’Affiniam

    Bignona, 29 jan (APS) – L’aménagement des vallées rizicoles autour du barrage d’Affiniam, dans le département de Bignona (sud), devrait permettre aux populations riveraines de pratiquer l’agriculture toute l’année, a déclaré, mercredi, le directeur général de la Société de développement agricole et industriel, Aboubacar Sidy Sonko.

    « C’est une zone naturellement agricole et une zone où le potentiel est énorme », a-t-il dit en marge d’une tournée qu’il effectue dans la zone, pour s’enquérir de la situation de ce barrage situé dans la commune de Mangagoulac.

    Ce déplacement du directeur général de la SODAGRI fait suite à une mobilisation organisée dimanche dernier par des populations de la localité pour dénoncer l’impact de ce barrage anti-sel dont la pose de la première pierre avait été faite le 8 mai 1983.

    L’ouvrage hydro-agricole avait été réhabilité en 2020 dans le cadre d’une coopération avec la République populaire de Chine pour permettre l’aménagement des terres dans cette zone.

    L’ouvrage est désormais « fonctionnel, l’eau mobilisée. Il ne reste que d’aller vers l’aménagement des terres », a relevé Aboubacar Sidy Sonko, selon qui « la nouvelle vision », c’est de faire du barrage d’Affiniam, « un des poumons de la SODAGRI ».

    « Il faudrait maintenant procéder à l’aménagement des vallées rizicoles qui sont autour du barrage disposant d’un potentiel de plus de 11.000 hectares », a-t-il recommandé.

    « Si on réalise cet aménagement, ça peut permettre d’augmenter les emblavures dans la zone et on pourra faire dans cette zone la double culture, c’est-à-dire permettre aux agriculteurs de travailler douze mois sur douze », a encore fait valoir le DG de la SODAGRI.

    Il a évoqué « la nouvelle approche » de la structure qu’il dirige, consistant à « faire en sorte que tout producteur qui se trouve dans sa zone d’intervention, puisse accéder facilement à un service », relativement à la mécanisation, à la récolte ou à la transformation.

    « Les attentes sont fortes par rapport à cet ouvrage. Nous avons longtemps attendu. Nous espérons qu’en synergie avec les populations, nous allons très bientôt transformer les vallées rizicoles en véritables zones de production », a pour sa part indiqué le maire de Mangagoulac, Sekouna Diatta.

    L’édile a appelé les pouvoirs publics à donner suffisamment de moyens à la SODAGRI, afin qu’elle puisse accompagner les populations dans la mécanisation de l’agriculture.

    Il considère que le barrage d’Affiniam « peut permettre au Sénégal d’être autosuffisant en riz. Il faut mettre en place un mécanisme qui permet de travailler en synergie avec les communautés locales pour pouvoir y arriver ».

    MNF/SMD/BK

  • SENEGAL-TRANSPORTS-SECURITE / Immatriculation des deux-roues : 764 demandeurs enrôlés en trois semaines à Kolda

    SENEGAL-TRANSPORTS-SECURITE / Immatriculation des deux-roues : 764 demandeurs enrôlés en trois semaines à Kolda

    Kolda, 29 jan (APS) – Quelque 764 demandeurs d’immatriculation ont été enrôlés trois semaines après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues dans la région de Kolda (sud), a appris l’APS, mercredi, de la cheffe de la division régionale des transports terrestres, Awa Fatou Ama N’diaye Sène.

    “Nous avons eu 320 dossiers dont 228 valides la première semaine et la deuxième semaine nous avons enregistré 841 dossiers, dont 634 valides et la troisième semaine, nous avons reçu 1.108 dont 764 sont valides”, a-t-elle déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Mme Sène dit avoir noté “des manquements par rapport aux dossiers notamment un problème de pièces, et souvent l’absence de documents requis pour certains.”

    Pour faciliter l’enrôlement des deux-roues, le service régional des transports terrestres a déployé une équipe mobile dans les communes de la région de Kolda, a-t-elle ajouté.

    “La population a répondu en masse pour procéder à l’immatriculation des motos, et compte tenu de la situation nous avons initié des équipes mobiles dans les communes de la région », a-t-elle expliqué, soulignant qu’un planning a été établi pour retrouver les populations dans leurs localités.

    La cheffe de la division régionale des transports terrestres a exhorté les personnes concernées à « plus de patience », assurant toutefois que ses agents feront le nécessaire pour enrôler les demandeurs dont les dossiers sont complets.

    Le service régional des transports terrestres de Kolda a été victime d’un saccage et d’un incendie lors des manifestations politiques de juin 2023. A l’absence d’une réhabilitation, ses agents procèdent aux opérations d’immatriculation des deux-roues dans l’enceinte du service sans aucune commodité. Ils se rendent aussi à “Sénégal service” où deux bureaux ont été mis à leurs disposition.

    MG/ASB/SKS/SMD