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  • SENEGAL-SANTE-APPUI / Du matériel médical d’une valeur de 40 millions CFA à l’hôpital régional de Ndioum

    SENEGAL-SANTE-APPUI / Du matériel médical d’une valeur de 40 millions CFA à l’hôpital régional de Ndioum

    Ndioum (Podor), 30 jan (APS) – Le centre hospitalier régional de Ndioum (nord) a reçu mercredi de la commune du même nom, un don de consommables et de dispositifs médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA.

    « Au nom du maire, je viens remettre un don constitué de consommables et de dispositifs médicaux en guise de contribution au bon fonctionnement de l’hôpital », a déclaré le premier adjoint à l’édile de Ndioum, Oumar Diaw, en remettant cet appui aux autorités de cet établissement hospitalier.

    Selon le directeur du centre hospitalier régional de Ndioum, Abdoulaye Sène, ce geste « va grandement soulager le personnel de l’hôpital, qui est engagé jour et nuit pour assurer des soins aux populations ».

    « Cet appui vient en apport aux gros efforts de l’État par le biais du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Les autres structures de la zone souvent confrontées à des soucis en matière de consommables et équipements vont aussi bénéficier de ce don », a-t-il dit.

    Abdoulaye Sène a par ailleurs plaidé pour l’affectation de spécialistes à l’hôpital régional de Ndioum dont il réclame également le pavage, dans le cadre du partenariat liant cette commune au Programme de modernisation des villes (PROMOVILLE) et au Programme d’agglomération des communes du Sénégal (PACASEN).

    AHD/AT/SKS/BK

  • SENEGAL-COMMERCE-COLLECTIVITES / Diourbel : vers la délocalisation du marché des petits ruminants

    SENEGAL-COMMERCE-COLLECTIVITES / Diourbel : vers la délocalisation du marché des petits ruminants

    Diourbel, 29 jan (APS) – Le préfet du département de Diourbel (centre), Abdou Khadir Diop a indiqué mercredi que le marché des petits ruminants de la commune de Diourbel sera déplacé vers un autre site situé près du marché des bovins, de cette circonscription administrative.

    « (…) nous avons constaté à ce niveau un encombrement des lieux qui peut être source d’accident. J’ai décidé ainsi de concert avec les acteurs de délocaliser le marché des petits ruminants pour des raisons de sécurité », a expliqué M. Diop.

    Il intervenait à l’issue d’une visite effectuée avec des membres de la commission départementale de la protection civile.

    Il a indiqué que la position actuelle du marché pose problème avec la forte présence de véhicules qui traversent la ville de Diourbel, à partir de la route nationale.

    « Le marché sera délocalisé à côté du marché des bovins situé à la sortie de Diourbel vers Gossas », a précisé le préfet de Diourbel.

    « La commune de Diourbel a pris à cet effet l’engagement de construire un mur de clôture pour sécuriser le bétail des éleveurs », a-t-il renseigné.

    Abdou Khadir Diop a indiqué qu’un comité de pilotage est déjà mis en place dans ce cadre pour faciliter la délocalisation.

    Concernant le site de stationnement des camions frigorifiques communément appelé marché Mboudaye, le préfet de Diourbel dit avoir constaté  »une insalubrité liée à la décharge de poissons ».

    L’autorité administrative informe par ailleurs avoir donné des instructions pour aménager une fosse connectée au réseau d’assainissement pour le bien être des usagers.

    Toutefois, il n’écarte pas l’idée de délocaliser aussi ce site pour permettre aux acteurs de ce marché d’ avoir un cadre propice à leur activité.

    « Pour les nuisances dans les marchés communément appelés +louma+, nous avons instruit à la Police de prendre les dispositions nécessaires pour faire face aux encombrements constatés dans ces lieux de commerce », a-t-il indiqué.

    Le préfet de Diourbel s’est engagé à travailler avec l’ensemble des acteurs concernés pour améliorer le cadre de vie dans toute la circonscription.

    MS/ASB/AB

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Bakel : deux sites retenus pour accueillir la prochaine journée nationale de nettoiement

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT-COLLECTIVITES / Bakel : deux sites retenus pour accueillir la prochaine journée nationale de nettoiement

    Bakel, 29 jan (APS) – L’adjoint au préfet de Bakel,  Ngor Pouye, a indiqué mercredi que les activités de la 9ème édition de la journée nationale de nettoiement prévue le 1er février prochain se dérouleront, au marché malien et au cimetière du quartier Grimpalé, deux sites de la commune de Bakel.

    « Pour cette 9ème édition de la journée de l’investissement humain, deux sites ont  été retenus à savoir le marché malien et le cimetière de Grimpalé », a déclaré l’adjoint au préfet de Bakel, en marge d’une réunion préparatoire de la prochaine édition.

    Des autorités territoriales, des chefs de service, des délégués quartiers, des représentants du marché malien et le président communal de la zone ont pris part à la cérémonie.

     »Un arrêté interdisant l’ouverture du marché malien samedi a été envoyé aux responsables de ce lieu de commerce », renseigne l’autorité administrative.

    La fermeture, a-t-il précisé, va être temporaire, environ de 6h jusqu’à 12h. « On a parlé à cet effet, avec le délégué de marché et une campagne de sensibilisation sera faite dès demain pour mieux informer les commerçants et  leurs clients », a indiqué M. Pouye.

    L’adjoint au préfet a invité les chefs de service ainsi que la population de Bakel à sortir massivement à l’heure indiquée pour participer à cette journée parrainée par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Le thème de cette édition est :  »sétal sunu gox mooy sunu kaarangé ».

    AND/ABD/AB

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INSTANCE / Ziguinchor: Demba Diémé porté à la tête du Cadre régional de concertation de la filière anacarde

    SENEGAL-AGRICULTURE-INSTANCE / Ziguinchor: Demba Diémé porté à la tête du Cadre régional de concertation de la filière anacarde

    Ziguinchor, 29 jan (APS) – Demba Diémé a été porté à la tête du cadre régional de concertation des opérateurs de la filière anacarde de Ziguinchor (sud), en remplacement de Siaka Diallo, pour “booster la production” de la filière dans la région, a constaté l’APS.

    M. Diémé a été élu mardi lors d’une assemblée générale de renouvellement de l’instance du Cadre régional de concertation de la filière anacarde de Ziguinchor.

    “Nous sommes prêts à se donner corps et âme pour qu’on puisse travailler dans les règles de l’art afin de régler toutes les questions venant de la filière cajou. Nous allons travailler pour l’intérêt des acteurs de la filière cajou afin de booster l’économie de la région de Ziguinchor”, a réagi Demba Diémé après son élection.

    Il dit avoir comme mission de booster la production de la filière cajou dans la région de Ziguinchor.

    “Tous ceux qui s’activent autour de la filière cajou doivent s’organiser comme un seul homme pour réfléchir ensemble sur tous les mécanismes et voir comment booster la filière cajou”, a appelé M. Diémé, sollicitant l’accompagnement des pouvoirs publics pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.

    MNF/ASB/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-LEGISLATION / Révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale : les acteurs de la région de Sédhiou exposent leurs préoccupations

    SENEGAL-ECONOMIE-LEGISLATION / Révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale : les acteurs de la région de Sédhiou exposent leurs préoccupations

    Sédhiou, 29 jan (APS) – Des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral de la région de Sédhiou (sud) ont passé en revue, lors d’un comité régional de développement spécial (CRD), leurs préoccupations en perspective de la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP).

    Le CRD a réuni pendant deux jours la société civile, les institutions, et les acteurs locaux. La cérémonie de clôture a été présidée, mardi, par le gouverneur de la région, Diadia Dia.

    Les préoccupations de ces acteurs portent, entre autres, sur le changement climatique, l’autonomisation des femmes, les conflits entre agriculteurs et pasteurs, le vol de bétail.

     »Au cours de cette réunion, plusieurs préoccupations ont été abordées, notamment dans les secteurs de la pêche, du changement climatique, de la jeunesse et de l’autonomisation des femmes’’, a déclaré Dièry Guèye, membre du comité ad hoc chargé du processus de révision de la LOASP.

    Diéry Guèye, membre du comité ad hoc.

    Concernant le foncier agricole et pastoral, les acteurs ont exprimé leurs inquiétudes sur les conflits potentiels dans la cohabitation entre agriculteurs et éleveurs, a fait savoir M. Guèye, rappelant que la nouvelle loi prévoit des mécanismes solides permettant à chaque acteur de travailler en paix et de tirer profit de ses activités.

    Il a également affirmé que sur la question de l’environnement, les services concernés prendront des mesures nécessaires pour assurer une bonne gestion des ressources naturelles.

    Dièry Guèye a notamment promis que concernant la cohésion sociale, des mesures strictes seront mises en place pour assurer la paix sociale entre les différents acteurs.

    Sur le plan économique, a-t-il évoqué, l’objectif est de travailler intelligemment avec tous les acteurs à la base pour identifier les potentialités économiques de l’ensemble du territoire régional.

    ‘’En amont de cette rencontre, diverses organisations de producteurs ont tenu une réunion de quarante-huit heures, analysant minutieusement le projet de loi et partageant leurs préoccupations’’, a rappelé le gouverneur Diadia Dia.

    Il a précisé que ces organisations, provenant de secteurs tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage, la foresterie, et l’aquaculture, ont joué un rôle actif durant les consultations régionales.

    Selon le gouverneur, parmi les principales recommandations formulées, figurent le renforcement des capacités des producteurs, le financement et l’amélioration des systèmes financiers pour les secteurs concernés par la LOASP.

    Le problème du vol de bétail, souvent évoqué lors des discussions, a également retenu l’attention des hautes autorités.

    Le chef de l’exécutif régional a fait savoir que des réunions ont été organisées avec les associations de lutte contre le vol de bétail, et des mesures ont été mises en place pour renforcer la présence des forces de défense et de sécurité, et créer des postes de gendarmerie le long de la frontière.

    Les conclusions et recommandations issues de ce CRD spécial constituent une étape essentielle dans la révision de la LOASP, visant à garantir une gestion durable et équitable des ressources agricoles et pastorales de la région, a-t-il laissé entendre.

    OB/ASB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Louga: validation des concertations départementales sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale

    SENEGAL-AGRICULTURE-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Louga: validation des concertations départementales sur la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale

    Louga, 29 jan (APS) – Le processus de révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (LOASP) a franchi une étape clé avec la validation des conclusions issues des concertations départementales dans la région de Louga, a indiqué, mardi, le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, Alpha Ba.

    ‘’La validation des conclusions des concertations départementales marque une étape essentielle dans la réforme de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale parce que cette démarche participative permet aux producteurs de faire entendre leurs préoccupations et de proposer des solutions adaptées à leurs réalités’’, a-t-il déclaré.

    M. Ba s’entretenait avec des journalistes à l’issue du Comité régional de développement (CRD) consacré aux concertations régionales sur la révision de la loi agro-sylvo-pastorale (LOASP), en présence de la gouverneure de la région de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

    Il a souligné que ‘’cette rencontre s’inscrit dans une série de consultations menées à l’échelle nationale pour recueillir les avis et recommandations des acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral’’.

    Selon lui, ‘’l’objectif de cette réunion était d’examiner et de valider les conclusions issues des consultations tenues dans les trois départements de la région’’.

    ‘’Notre rôle, en tant que décideurs, est d’intégrer ces recommandations dans un cadre législatif efficace et d’assurer leur mise en œuvre pour un développement durable du secteur’’, a-t-il assuré.

    La rencontre a rassemblé  »les représentants des organisations paysannes ainsi que les services techniques de l’État afin de discuter des orientations proposées par les producteurs eux-mêmes’’, a-t-il précisé.

    A l’issue des échanges, ‘’les acteurs ont partagé leurs préoccupations et avancé des solutions concrètes qui seront intégrées au projet de réforme », a-t-il fait valoir.

    Selon lui, ‘’les principales préoccupations soulevées portent sur l’accès à l’eau, un enjeu majeur dans cette zone pastorale, l’encadrement technique des producteurs, la mécanisation agricole ainsi que la formalisation du secteur’’.

    Il a souligné que ‘’les producteurs ont insisté sur la nécessité de transformer l’agriculture et l’élevage en véritables métiers bénéficiant d’un cadre juridique et de dispositifs de protection sociale’’.

    ‘’Ils ont également plaidé pour un accès facilité aux financements afin d’améliorer la productivité et moderniser leurs exploitations », a-t-il ajouté.

    Le ministre a rappelé que ‘’cette réforme repose avant tout sur les propositions des acteurs du secteur parce que l’Etat vise, à travers cette démarche participative, à doter le secteur agro-sylvo-pastoral d’un cadre législatif plus moderne et mieux adapté aux réalités des producteurs’’.

    Dans cette dynamique, il a souligné que ‘’le rôle de l’État est d’intégrer ces recommandations dans un cadre législatif adapté et de veiller à leur mise en œuvré’’.

    Il a également insisté sur ‘’l’importance du renforcement des dispositifs d’encadrement pour accompagner les producteurs dans cette transition’’.

    ‘’Les conclusions de cette rencontre seront prises en compte lors du Conseil national d’orientation agro-sylvo-pastorale, qui sera présidé par le chef de l’État’’, a-t-il assuré.

    Selon lui,  »ce conseil marquera une étape décisive dans l’adoption de la nouvelle loi et définira les stratégies de mise en œuvré ».

    DS/OID/SBS/SKS/ASB

  • SENEGAL-COLLECTITIVIES-ELEVAGE / Fanaye: le comité communal engagé à éradiquer le vol de bétail

    SENEGAL-COLLECTITIVIES-ELEVAGE / Fanaye: le comité communal engagé à éradiquer le vol de bétail

    Fanaye, 29 jan (APS)- Le comité communal de lutte contre le vol de bétail mis en place, il y a quelques années à Fanaye, dans le département de Podor (nord) participe, malgré des moyens limités, à l’éradication de ce fléau, en collaboration avec l’administration et la Gendarmerie, a déclaré son président, Bocar Ndiaye.

    ‘’En attendant le bilan de 2024, pour l’année 2023, nous avons permis de retrouver 38 vaches et 139 petits ruminants. Ce qui nous fait dire que des points importants ont été notés dans la lutte contre ce fléau’’, a-t-il informé.

    M. Ndiaye s’exprimait au cours d’un entretien avec l’APS, à l’occasion des préparatifs de la Journée nationale de l’Elevage prévue le 22 février prochain.

    Le comité communal qui a remplacé la section locale de l’association nationale de lutte contre le vol de bétail a été institué par le maire de Fanaye, à la suite d’un processus de partage avec l’ensemble des villages et hameaux.

    Une initiative qui a suscité une grande adhésion volontaire, selon Bocar Ndiaye, qui renseigne que la structure a aidé ‘’au démantèlement de réseaux de malfaiteurs’’, dont les membres ont été arrêtés par la Gendarmerie.

    ‘’Nous avons des membres dans toutes les localités, connus et indentifiables avec des femmes et des jeunes. Ici, tout le monde est engagé à éradiquer le vol de bétail dans la zone, car tous se sentent concernés’’, a soutenu M. Ndiaye.

    Il estime que c’est un travail très difficile, qui ‘’requiert engagement et volontarisme, avec des moyens limités’’, précisant que le soutien de la communauté est une source de motivation pour les membres du Comité communal.

    Bocar Ndiaye n’a pas négligé l’apport des populations qui a permis l’achat du véhicule qu’il utilise, sans oublier le volet communication à travers les réseaux sociaux qui est d’une importance capitale.

    Il souhaite, à défaut de corser les peines, ‘’l’application rigoureuse de la loi criminalisant le vol de bétail pour enfin éradiquer le phénomène’’.

    ‘’Les chefs de villages, les élus et les notabilités religieuses ont été suffisamment informés et sensibilisés pour prendre part à la lutte. Le comité travaille également en collaboration avec les autorités administratives, la brigade de gendarmerie de Thillé Boubacar, le service des Eaux et forêts et la Douane’’, a déclaré Bocar Gaye, le maire de Fanaye.

    M. Gaye qui a salué le travail des membres du comité a signalé que les résultats obtenus par le comité de lutte ont inspiré plusieurs collectivités dans le département et même hors des frontières du Sénégal, notamment dans la commune de Tékane, en Mauritanie.

    ‘’Avec nos voisins de la commune de Tékane en Mauritanie, nous tenons des rencontres périodiques et échangeons des informations en vue de retrouver des animaux volés’’, s’est réjoui M. Gaye.

    AHD/AT/ASB/SKS/SBS

  • SENEGAL-DIVERS / Kaffrine: plusieurs ateliers de menuiserie ravagés dans un incendie 

    SENEGAL-DIVERS / Kaffrine: plusieurs ateliers de menuiserie ravagés dans un incendie 

    Kaffrine, 29 jan (APS)- Plusieurs ateliers de menuiserie ont été ravagé dans un incendie qui s’est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi, non loin du marché central de Kaffrine.

    Le sinistre survenu vers les coups de 23 heures a fait d’importants dégâts matériels estimées à plusieurs millions de francs CFA.

    Les éléments de la 33ème compagnie d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers de Kaffrine, aidés par les propriétaires des cantines et autres citoyens, ont réussi à maitriser le feu.

    Les circonstances de l’incendie restent inconnues, mais une enquête été est ouverte par les autorités compétentes.

    CTS/ADE/OID/SBS

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Kanel: le PADAER met une unité de transformation à la disposition de la coopérative des femmes

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Kanel: le PADAER met une unité de transformation à la disposition de la coopérative des femmes

    Sinthiou Bamambé, 29 jan (APS) – Le Programme d’appui au développement et à l’entreprenariat rural (PADAER 2) a construit une unité de transformation d’un coût de 100 millions de francs CFA à Sinthiou Bamambé au profit de la coopérative des femmes du département de Kanel.

    « Ce hub qui se trouve dans la commune de Sinthiou Bamambé va aider la coopérative des femmes du département de Kanel à transformer des produits céréaliers et non ligneux. Il a coûté en construction et en équipements 100 millions de francs CFA », a indiqué mardi, Sada Ly, le coordonnateur national du PADAER 2.

    Il s’exprimait au cours d’une visite de la délégation du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural sur le site.

    D’après M. Ly, l’objectif est aussi ‘’d’appuyer ces femmes, dans un cadre organisé, à assurer la transformation de leurs produits’’ mais aussi, d’avoir des codes-barres.

    L’infrastructure située à la sortie de la commune de Sinthiou Bamambé permettra aux femmes, avec le produit fini, « de pouvoir participer à des rencontres au Sénégal et à l’étranger comme le salon international d’agriculture de Paris ».

    « Elles ont toutes reçu une formation à l’Institut des technologies alimentaires (ITA), à Dakar pendant une semaine. Ce hub est constitué d’une salle de réception, une autre pour le stockage et le tri. Il y a aussi une salle de réunion et des bureaux pour anticiper le recrutement prochain de personnel dans le cadre de sa gestion », a-t-il expliqué.

    Selon lui, l’infrastructure est construite en mode « préfabriqué » pour qu’elle soit enlevée et implantée ailleurs « une fois que le site ne soit plus accessible ».

    Sada Ly a fait savoir qu’en collaboration avec la mairie de Sinthiou Bamambé et le Fonds international de développement agricole (FIDA), un mini-forage solarisé y sera construit pour favoriser l’accès à l’eau.

    Il a informé que cette unité de transformation sera la première à être inaugurée sur les cinq prévues dans quatre régions d’intervention du projet.

    AT/OID/SBS/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Kaolack : la mortalité maternelle en baisse (DRS)

    SENEGAL-SANTE / Kaolack : la mortalité maternelle en baisse (DRS)

    Kaolack, 29 jan (APS) – La mortalité maternelle a connu une baisse dans la région de Kaolack (centre), passant de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes, entre 2013 et 2023, a indiqué la directrice régionale de la santé (DRS), Docteur Aichétou Barry.

     »La région de Kaolack a fait beaucoup d’efforts et ça s’est reflété sur les résultats, parce que nous avons noté qu’il y a eu une baisse de la mortalité maternelle entre 2013 et 2023, passant de 378 à 176 décès pour 100 000 naissances vivantes’’, a notamment déclaré Dr Aichétou Barry.

    Elle s’exprimait mardi, au cours d’une réunion de Comité régional de développement (CRD) consacrée à la dissémination du Plan stratégique de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, des adolescents et des jeunes et de la nutrition (SRMNIA-N/2024-2028) et au Plan annuel budgétisé de planification familiale (PANBPF/2024-2028).

    Selon elle, la mortalité néonatale a été divisée par quatre entre 2005 et 2023, passant de 44 à 11 décès pour mille naissances vivantes, en deçà de la moyenne nationale.

    Dr Aichétou Barry soutient également que c’est la même tendance qui est observée pour la mortalité infantile qui est passée de 79 à 29 décès pour mille naissances vivantes. La même tendance est notée concernant la mortalité infanto-juvénile.

    Lors de la rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Kamara, Dr Barry a signalé que la planification familiale fait partie des stratégies prioritaires du ministère de la Santé et de l’Action dans le cadre de la mortalité maternelle, néonatale et infantile.

     »Après le Plan stratégique qui couvre la période 2024-2028, nous allons, dans les quatre prochains jours, faire la planification opérationnelle pour adapter les stratégies au contexte de la région de Kaolack. Chaque district sanitaire va faire son plan opérationnel, de même que l’hôpital régional et la DRS’’, a-t-elle expliqué.

    D’après la directrice régionale de la santé, dans les défis à devoir relever, il est ressorti la disponibilité des infrastructures sanitaires, avec l’érection d’un autre hôpital dans la région de Kaolack qui compte ‘’plus de 1 million 300 mille habitants’’.

     »Et nous n’avons que le Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN), un établissement public de santé (EPS) centenaire. Aujourd’hui, nous avons besoin d’avoir un deuxième hôpital’’, a-t-il plaidé.

    ADE/OID/SKS/ASB