Catégorie : REGIONS

REGIONS

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Une variété de blé en phase test dans l’île à Morphil

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Une variété de blé en phase test dans l’île à Morphil

    Podor, 26 jan (APS) – Une variété de blé est en phase test dans l’île à Morphil, dans le département de Podor (nord), sur une superficie de 183 hectares, avec la participation d’organisations paysannes.

    « C’est une variété testée d’abord par les chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agronomiques (ISRA) pour être cultivée dans les zones chaudes comme au Sénégal », a-t-il déclaré, dimanche, le chef du service départemental du développement rural à Podor Papa Khoulé.

    Dans un entretien avec l’APS, il expliqué que l’île à Morphil, cette bande de terre comprise entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué, est le type de sol approprié pour cette variété, ajoutant que cette zone est caractérisée par sa qualité de sol qui es argileux, fondé, léger et équilibré.

    Il a informé que la tutelle a déjà remis aux producteurs 21,96 tonnes de semences, 64 tonnes d’engrais de type 15-15-15 et 47, ainsi que 700 tonnes d’urée.

     

    Plusieurs organisations sont engagées dans la culture du blé dans cette partie du pays, a fait remarquer le chef de service départemental du développement rural.

    Il souligne que Dans plusieurs Périmètres irrigués villageois (PIV), des producteurs sont en train de mettre en valeur des lopins de terre de blé.

    Dans un document remis à l’APS, la direction régionale du développement rural de Saint-Louis, il est indiqué que « le blé est cultivé en contre saison froide, entre la mi-novembre er début mars pour lui permettre de boucler son cycle de maturation ».

    AHD/AT/MTN

  • SÉNÉGAL–SPORT–INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Mansour Faye annonce la reprise de la pelouse du stade Mawade Wade

    SÉNÉGAL–SPORT–INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : Mansour Faye annonce la reprise de la pelouse du stade Mawade Wade

    Saint-Louis, 26 jan (APS) – Le maire de la ville de Saint-Louis (nord), Mansour Faye, a annoncé, samedi, la reprise de la pelouse du stade Mawade Wade en vue de rendre opérationnelle « d’ici quelques mois » cette infrastructure sportive.

    « Nous avons évoqué un point important, à savoir la reprise du stade Mawade Wade. Aujourd’hui l’équipe fanion de la ville joue ses matchs à Louga. Ce sera peut-être pour un horizon proche. Nous allons réaliser la pelouse », a assuré Mansour Faye.

    M. Faye s’entretenait avec des journalistes en marge d’une journée d’informations et de partage sur le développement de Saint-Louis.

    Le marché a été signé, il suffit tout simplement de faire un petit réaménagement budgétaire et dans les dix jours, ce sera réalisé, a-t-il ajouté.

    « Cela va permettre un tout petit peu à l’entreprise de pouvoir démarrer les travaux. Au niveau du stade Mawade Wade effectivement, on va reprendre la pelouse et faire des travaux un tout petit peu au niveau de certains équipements. Nous allons aussi réfectionner les vestiaires », a poursuivi le maire de Saint-Louis.

    Il a assuré que le stade sera « opérationnel d’ici quelques mois ».

    « Nous espérons que les dix derniers matchs de la Linguère seront joués au niveau du stade Mawade Wade », a-t-il dit.

    Le stade Mawade de Saint-Louis n’a pas été homologué par une mission de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), à cause d’une pelouse impraticable.

    Cette situation contraint la Linguère de Saint-Louis, l’équipe fanion de la ville à recevoir ses adversaires à Louga.

    CGD/AMD/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE-SINISTRE / Un incendie ravage 30 boutiques dans un marché de Ourossogui

    SENEGAL-COMMERCE-SINISTRE / Un incendie ravage 30 boutiques dans un marché de Ourossogui

    Ourossogui, 26 jan (APS) – Un incendie a dévasté 30 boutiques du principal marché de la ville de Ourossogui, dans la nuit de samedi, a appris l’APS du lieutenant Ignace François Ndiaye, le commandant de la compagnie d’incendie et de secours de Matam (nord).

    Les sapeurs-pompiers, informés du sinistre vers 3 h 38, se sont rendus à Ourossogui, où ils ont passé plus de trois heures pour éteindre le feu, selon la même source.

    AT/ESF

  • SENEGAL-RELIGIONS / Touba s’apprête à célébrer le Kazou Rajab, la naissance du Serigne Fallou Mbacké

    SENEGAL-RELIGIONS / Touba s’apprête à célébrer le Kazou Rajab, la naissance du Serigne Fallou Mbacké

    Touba, 26 jan (APS) – Des milliers de fidèles musulmans sont arrivés à Touba (centre) pour le Kazou Rajab, la célébration de la naissance de Serigne Fallou Mbacké (1888-1968), le deuxième khalife général de la communauté mouride, prévue lundi 27 janvier.

    Ce dimanche, au domicile du défunt guide religieux, dont la naissance est fêtée, les disciples installaient des bâches, des chapiteaux et d’autres espaces destinés à l’accueil des pèlerins.

    ‘’Tout est fin prêt […] La ville de Touba est prête à accueillir les fidèles, qui viendront de nombreux endroits pour le Magal dédié à Serigne Fallou Mbacké, notre guide’’, a assuré El Hadji Ndiaye, un membre du comité d’organisation de l’évènement.

    Le Magal de Kazou Rajab est un moment de prières et de lecture du Coran, comme l’avait recommandé Serigne Fallou Mbacké, a-t-il dit.

    ‘’Il y aura des débats sur la vie et l’œuvre de Serigne Fallou Mbacké. La traditionnelle conférence de ses petits-fils a eu lieu hier. Elle était consacrée à Serigne Moussa Ka, une figure importante de la confrérie mouride’’, a-t-il ajouté.

    El Hadji Ndiaye, un membre du comité d’organisation du Kazou Rajab

    ‘’Serigne Fallou Mbacké a beaucoup travaillé à la stabilité et au développement du Sénégal’’, a rappelé El Hadji Ndiaye, ajoutant que le guide religieux décédé depuis presque soixante ans a aidé à doter la ville de Touba d’importantes infrastructures.

    Selon M. Ndiaye, Serigne Fallou Mbacké a créé plusieurs centres de vulgarisation des enseignements de son père, le guide musulman Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

    La cérémonie officielle du Kazou Rajab aura lieu mardi 28 janvier, en présence des chefs religieux de Touba et de représentants du gouvernement, selon le comité d’organisation.

    MS/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Un incendie ravage trois maisons, des vivres et du bétail dans un village de la région de Kaffrine

    SENEGAL-SOCIETE / Un incendie ravage trois maisons, des vivres et du bétail dans un village de la région de Kaffrine

    Kaffrine, 26 jan (APS) – Un incendie a ravagé trois maisons, du bétail et des vivres, samedi, à Ndiba Koukoto, un village situé dans la région de Kaffrine (centre), ont annoncé à l’APS des témoins, dont Babou Ba, l’un des notables locaux.

    ‘’Nous avons presque tout perdu dans cet incendie : des vivres, plusieurs moutons et une importante somme d’argent’’, a dit M. Ndao.

    Aminata Ba, une habitante de ce village situé dans le département de Koungheul, a déclaré à l’APS avoir perdu près de 1 million de francs CFA, de l’argent qu’elle avait gardé chez elle.

    Selon Mme Ba, les flammes ont ravagé les marchandises d’une boutique qui se trouvait dans l’une des maisons.

    Les personnes interrogées disent ne rien connaître de l’origine du sinistre.

    CTS/ADE/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Louga : le khalife de Keur Mbarick demande le bitumage de la piste de son village

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Louga : le khalife de Keur Mbarick demande le bitumage de la piste de son village

    Louga, 25 jan (APS) – Serigne Omar Sénéba Lô, le khalife de Keur Mbarick, a réclamé le bitumage de la piste reliant ce village de la région de Louga (nord) à l’une des principales routes de la zone.

    ‘’Nous n’avons qu’une seule revendication. Nous souhaitons que les nouvelles autorités procèdent au bitumage de cette piste de 700 mètres’’, a-t-il dit lors de la célébration du ‘’gamou’’ (rassemblement religieux) annuel de Keur Mbarick.

    Il a exprimé cette revendication en présence de Papa Laïty Mar, l’adjoint du gouverneur de Louga, chargé des questions de développement de la région.

    ‘’Les guides religieux sont des régulateurs sociaux’’, a dit M. Mar.

    Le député Abdou Ahad Ndiaye, membre du groupe Pastef (majorité), et El Hadj Djily Lô, le maire de Nguidilé, ont pris part à la célébration du ‘’gamou’’, aux côtés des autorités administratives, des autres hôtes et des habitants de Keur Mbarick.

    DS/ESF

  • SENEGAL-MAURITANIE-SECURITE / Catastrophes naturelles : un exercice de secours réunit à Matam les forces de sécurité du Sénégal et de la Mauritanie

    SENEGAL-MAURITANIE-SECURITE / Catastrophes naturelles : un exercice de secours réunit à Matam les forces de sécurité du Sénégal et de la Mauritanie

    Matam, 26 jan (APS) – Un exercice destiné à tester la capacité de secours des forces de défense et de sécurité de la Mauritanie et du Sénégal en situation de catastrophe naturelle entraînant un déplacement massif de populations s’est déroulé à Matam, à l’initiative des deux pays et de l’Organisation internationales pour les migrations (OIM).

    Les inondations ont été utilisées comme prétexte pour tester la capacité de riposte des forces de défense et de sécurité mauritaniennes et sénégalaises.

    ‘’Nous voulons que vous vous donniez à fond. Évitez le maximum possible de rire ou de filmer votre camarade. Faites comme si vous étiez dans une situation réelle’’, a recommandé Amadou Dia, l’un des dirigeants de l’exercice de simulation.

    Dans une étroite ruelle du quartier Soubalo, une centaine de personnes, des Sénégalais et des Mauritaniens, sortent pour rejoindre la berge du fleuve.

    La catastrophe simulée comprend un volet sanitaire, des cas de diarrhée aiguë, des traumatismes et des maladies respiratoires étant signalés parmi les personnes à secourir.

    Les services de la police des frontières basés à Matam et d’autres entités des forces de défense et de sécurité des deux pays ont pris part à l’exercice.

    Le test a permis d’indiquer aux populations l’attitude à avoir en cas de catastrophe. Des participants se sont prêtés à la mise en scène en allant à la recherche de leurs proches dont ils sont sans nouvelles.

    La Croix-Rouge et les sapeurs-pompiers ont assuré les premiers secours, avant l’arrivée de nombreux infirmiers partis de Ourossogui et de Matam, les principales villes sénégalaises de la zone. 

    L’administration territoriale a également passé le test, avec la contribution d’une cellule de crise dirigée par Tafsir Baba Anne, l’adjoint du gouverneur de Matam, chargé des questions de développement de la région. Il était entouré de responsables des forces de défense et de sécurité, dont le commandant de la compagnie d’incendie et de secours de Matam, Ignace François Ndiaye, et du directeur de l’agence régionale de la santé, le docteur Moustapha Faye.

    ‘’Ce samedi, nous avons reçu, vers 10 h 40, une alerte faisant état d’un important déplacement de populations venues de la Mauritanie, victimes d’inondations. Nous avons aussitôt relayé l’alerte et informé les forces de défense et de sécurité en vue d’une prise en charge rapide des blessés’’, a annonce Tafsir Baba Anne, en guise de simulation, dans un communiqué publié une heure après le début des secours.

    Se prêtant toujours à l’exercice, l’autorité administrative signale 117 victimes, dont 17 se trouvent dans un état ‘’grave’’. Des personnes étant portées disparues. Dans la cohue, deux individus en possession de stupéfiants ont été arrêtés, selon M. Anne.

    Sur le terrain, les secours se poursuivent. Les blessés sont évacués dans les hôpitaux de Matam et de Ourossogui. Après les soins d’urgence, ils sont conduits à l’école Ibrahima-Soriba-Thioub de Matam, qui est à la fois le point de chute de l’exercice et un site d’accueil des déplacés.

    Sur le plan administratif, la Mauritanie était représentée par Abdoulaye Oumar Ly, le maire de Diowol, une ville située près de la frontière des deux pays, et un agent du ministère de l’Économie et des Finances.

    ‘’La gestion de cette crise implique les deux pays, le Sénégal et la Mauritanie. Cela montre que les relations entre ces deux nations ont de beaux jours devant elles’’, a dit, toujours dans le cadre du test, le gouverneur de Matam.

    La simulation a permis de tester ‘’la capacité de riposte et de résilience’’ des forces de défense et de sécurité, qui ont géré une situation similaire lors des dernières inondations survenues dans la région de Matam, a-t-il ajouté.

    L’exercice a permis de s’assurer que les services et les personnes concernés ont la capacité d’apporter ‘’une réponse rapide’’ au besoin, selon le gouverneur de Matam.

    La ville de Matam a été choisie pour le déroulement de cet exercice, en raison de sa position géographique, a expliqué la cheffe de mission de l’OIM au Sénégal, Aïssata Kane.

    ‘’Cet exercice devrait être fait dans d’autres localités des deux pays où des situations de vulnérabilité se font sentir’’, a-t-elle dit.

    AT/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Kaolack : Maïmouna Dièye donne le coup d’envoi de la neuvième édition de la FIKA

    SENEGAL-ECONOMIE / Kaolack : Maïmouna Dièye donne le coup d’envoi de la neuvième édition de la FIKA

    Kaolack, 26 jan (APS) – La neuvième édition de la Foire internationale de Kaolack (FIKA) a démarré samedi 25 janvier en présence de la ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye, qui considère cet évènement comme ‘’une vitrine exceptionnelle’’ pour l’économie de cette région.

    La FIKA, l’une des principales rencontres commerciales du pays, contribue à la promotion des activités entrepreneuriales et à l’autonomisation des femmes, selon Mme Dièye.

    ‘’La FIKA est une vitrine exceptionnelle pour la région de Kaolack. Elle contribue de manière significative à la promotion de l’entrepreneuriat féminin et à l’autonomisation économique des femmes’’, a-t-elle dit.

    Maïmouna Dièye est la marraine de cet évènement qui se poursuivra jusqu’au dimanche 9 février.

    ‘’L’intégration du digital dans les secteurs de l’économie : enjeux et perspectives’’ est le thème de la FIKA 2025, dont les exposants pakistanais sont les invités d’honneur.

    Plusieurs personnalités, dont les ambassadeurs de l’Indonésie, de l’Iran et du Pakistan au Sénégal, ont pris part à la cérémonie d’ouverture de la Foire internationale de Kaolack.

    ‘’La promotion de l’économie numérique comme levier de transformation de l’économie nationale est l’un des axes prioritaires [du plan] ‘Sénégal 2050’‘’, a rappelé la ministre de la Famille et des Solidarités en relevant ‘’une parfaite adéquation’’ du thème choisi pour l’animation de la FIKA avec l’une des priorités des autorités du pays.

    La digitalisation apporte ‘’une plus-value incommensurable’’ aux initiatives entrepreneuriales des femmes et peut engendrer un développement économique ‘’inclusif et durable’’, a dit Mme Dièye.

    ‘’Les femmes sont des acteurs économiques de premier plan’’, a-t-elle souligné, ajoutant que la promotion des produits fabriqués au Sénégal, l’un des objectifs de cette foire, fait partie des priorités du gouvernement.

    Le secrétaire d’État chargé du Développement des petites et moyennes entreprises, Ibrahima Thiam, estime que la FIKA est ‘’un évènement majeur’’ de la vie économique de la région de Kaolack.

    ‘’La FIKA cadre parfaitement avec la Stratégie nationale de développement 2025-2029 et le nouveau référentiel des politiques publiques, qui doivent être utilisés pour bâtir des pôles économiques viables’’, a dit M. Thiam.

    ADE/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Ziguinchor : les populations invitées à plus de collaboration avec la douane

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIETE / Ziguinchor : les populations invitées à plus de collaboration avec la douane

    Ziguinchor, 25 jan (APS) – Le gouverneur de la région de Ziguinchor (sud), Mor Talla Tine a invité, samedi, les populations à davantage collaborer avec l’administration des douanes afin de lui permettre d’atteindre les objectifs que les autorités publiques lui ont fixé pour l’année 2025.

    ‘’Nous invitons les populations à mieux soutenir la douane qui est une administration qui travaille à aider les pouvoirs publics à renforcer les marges budgétaires mais également à mieux protéger les consommateurs », a appelé le gouverneur de Ziguinchor.

    Mor Talla Tine s’exprimait au terme de la randonnée pédestre organisée à Ziguinchor par l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes pour célébrer la Journée internationale des douanes.

    Des autorités administratives, des chefs de services, des agents de la douane, des membres de comités locaux de randonnées, ainsi que plusieurs autres personnes ont pris part à cette randonnée pédestre avec un circuit de huit kilomètres.

    « J’invite les populations à collaborer mieux avec l’administration des douanes pour lui permettre d’atteindre les objectifs que les autorités publiques lui ont fixés pour l’année 2025 », a insisté le chef de l’exécutif régional.

    « Cette activité a permis d’échanger avec les populations et de montrer les résultats des administrations douanières. Cette randonnée nous donne entière satisfaction parce que les populations sont venues en masse », a salué le colonel Ousmane Kane, président de l’Amicale des inspecteurs et officiers des douanes.

    Axée cette année sur le thème « Une douane qui concrétise ses engagements en matière d’efficacité, de sécurité et de prospérité », la Journée internationale des douanes est célébrée à travers le monde le 26 janvier de chaque année.

    Ziguinchor est à l’honneur en abritant l’édition 2025.

    L’inspection régionale de la douane a remis aux hôpitaux de Ziguinchor et de Kolda et à des établissements scolaires de la région de Ziguinchor, un don d’une valeur de dix millions de francs CFA.

    Ce don est composé notamment de fournitures scolaires, de photocopieuses et des matériels de soin.

    MNF/MTN

    MNF

     

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Diégane Diouf, un enseignant-chercheur chevronné, nommé recteur de l’USSEIN

    SENEGAL-UNIVERSITES / Diégane Diouf, un enseignant-chercheur chevronné, nommé recteur de l’USSEIN

    Kaolack, 24 jan (APS) – Le professeur Diégane Diouf, nouveau recteur de l’université du Sine-Saloum El-Hadj-Ibrahima-Niasse (USSEIN), est auteur de 72 publications dans des revues scientifiques, en plus d’avoir exercé d’importantes administratives dans l’enseignement supérieur public au Sénégal.

    Les publications de cet enseignant-chercheur portent sur l’évaluation des effets des stress environnementaux (le sel, la sécheresse, etc.) sur l’écologie microbienne et les interactions entre les plantes et les micro-organismes, selon une note reçue de l’USSEIN.

    Il a entamé sa carrière de chercheur en 1993, dans un laboratoire commun à l’Institut sénégalais de recherche agricole, à l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar à l’Institut de recherche pour le développement, un établissement public français.

    M. Diouf enseigne les sciences agronomiques, l’élevage, la pêche, l’aquaculture et la nutrition, les sciences fondamentales et de l’ingénieur, les sciences sociales et environnementales, ainsi que les sciences juridiques et économiques.

    Il a fait toute sa formation universitaire à l’UCAD, où il a obtenu un doctorat de troisième cycle en biologie végétale en 1999. Onze ans plus tard, il soutient une thèse de doctorat d’État ès sciences.

    Auparavant, il était chef de la division chargée de la valorisation des résultats de recherche et de l’appui aux projets, à la direction de la recherche et de l’innovation de l’université Cheikh-Anta-Diop, d’octobre 2009 à février 2019. Cette division a pour mission d’assister le personnel de l’UCAD à protéger et à valoriser ses droits de propriété intellectuelle. Ces fonctions, en plus de ses activités de recherche, l’ont doté d’une solide expérience en matière de gestion des structures universitaires.

    Diégane Diouf a rejoint l’USSEIN en décembre 2019, lorsque cette université à vocation agricole venait de démarrer ses enseignements.

    De 2019 à 2021, il était directeur de l’unité de formation et de recherche en environnement, biodiversité et développement durable de l’USSEIN. Il était vice-président de l’assemblée de la même université, durant la même période.

    Il dirige depuis 2021 la commission institutionnelle du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur de l’USSEIN. Pendant ses vingt-cinq ans d’enseignement, il a beaucoup contribué à l’encadrement des étudiants et a dirigé une vingtaine de mémoires et de thèses soutenus.

    Une ‘’stratégie globale’’

    Le nouveau recteur, titulaire d’un master en droit de la propriété intellectuelle de l’Université de Yaoundé II (Cameroun) en 2012, a été choisi à la suite d’un appel à candidatures ouvert en octobre dernier, après la démission de Ndèye Coumba Kane. 

    Il est chargé, en tant que recteur, d’assurer la direction de l’USSEIN, de définir sa ‘’stratégie globale’’, de mettre en œuvre les décisions du conseil d’administration et du conseil académique de cette université, dont les enseignements sont dispensés aussi bien à Fatick, qu’à Guinguinéo, Kaffrine et Kaolack.

    M. Diouf remplace la professeure Ndèye Coumba Touré dans un contexte où l’USSEIN est confrontée, selon ses enseignants, à d’‘’énormes difficultés qui s’aggravent au fil des années en menaçant la stabilité sociale et le bon déroulement des enseignements’’.

    Ses enseignants déplorent ‘’le retard de la livraison [certaines] infrastructures’’, une partie des cours se tenant dans des locaux empruntés à des structures locales. À Fatick, l’université du Sine-Saloum El-Hadj-Ibrahima-Niasse ne dispose que de trois salles de cours pour 1.490 étudiants. Le déficit d’infrastructures pédagogiques est également noté à Kaolack et à Kaffrine.

    Les infrastructures doivent être construites et livrées de manière ‘’très urgente’’, a dit le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, lors d’une visite à l’USSEIN.

    ADE/ESF