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  • SENEGAL-SANTE-INITIATIVES / A Woudourou, les Journées médicales refusent du monde

    SENEGAL-SANTE-INITIATIVES / A Woudourou, les Journées médicales refusent du monde

    Woudourou, 22 fév (APS) – Les deux sites retenus pour les Journées médicales de trois jours, à Woudourou, ont refusé du monde, samedi, au deuxième jour de cette initiative lancée par l’association ‘’Colibris du Fouta’’. Ils sont venus nombreux des villages environnants de Woudourou dans l’espoir de se faire soigner.

    Vêtu d’une blouse verte, un homme, debout sur une estrade, devant une salle de classe, un cahier à la main, procède à l’appel des patients inscrits la veille. Il est parfois perturbé par le brouhaha qui règne, mais tente d’expliquer en pulaar ce qu’il compte faire, mais a du mal à sortir ses mots.

    Autour de lui, des hommes et des femmes, jeunes et moins jeunes et même des enfants écoutent attentivement leur tour.

    Devant une autre salle de classe, un autre membre de l’organisation tient des fiches déjà remplies depuis la veille, vendredi.

    « Je suis venue ici à six heures du matin et il y avait déjà du monde sur les deux sites’’, explique une dame, habitant le village de Woudourou, une ordonnance entre les mains, qui a pu être consultée par le médecin.

    Dehors, des charrettes, des motos et des véhicules continuent d’emmener des personnes venues des hameaux environnants.

    Elles viennent de Koundel, Nima, Sadel, des villages du Dandé Mayo, dans la commune de Nabadji Civol, ainsi que de Ndouloumadji.

    ‘’Je suis passée hier sans même voir un médecin. Je suis rentée à Koundel, non loin d’ici. Je suis revenue tôt le matin dans l’espoir de repartir satisfaite’’, souligne Aissata Diop.

    Si certains sont venus tôt ce samedi, d’autres ont passé la nuit à Woudourou, chez des proches. C’est le cas de Kalidou Bâ . Natte de prière entre les mains, il attend tranquillement son tour.

    Avec son ami, ils viennent de Bokisaboundou, un village de la même commune, située sur la route nationale 2.

    Devant la salle qui fait office de service pédiatrique, la présidente des ‘’Colibris du Fouta’’, Aissata Kâ tente, depuis de longues minutes, de faire régner l’ordre auprès des patients venus nombreux devant la salle, dont beaucoup d’enfants.

    A l’intérieur, les plus chanceux se font déjà consulter par des spécialistes, alors qu’à dix heures déjà, la liste pour la pédiatrie était close.

    Au poste de santé, une file d’une quinzaine de personnes s’est formée devant le service de gynécologie. Une autre devant la pharmacie et le camion médicalisé, qui accueille les patients souffrant de problèmes oculaires.

    L’association ‘’Les Colibris du Fouta’’ regroupe des ressortissants de la localité établis en France.

    AT/ABB

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès : un colloque interuniversitaire planche sur les approches interdisciplinaires de développement

    SENEGAL-UNIVERSITES / Thiès : un colloque interuniversitaire planche sur les approches interdisciplinaires de développement

    Thiès, 22 fév (APS) – Un colloque portant sur les perspectives de développement socioéconomiques à partir de divers horizons et disciplines, se tient à Thiès, depuis vendredi jusqu’au dimanche, à l’initiative d’un comité interuniversitaire constitué d’étudiants de la dahira ‘’Moustarchidine wal Moustarchidate’’, provenant des différentes universités du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’Nous sommes réunis aujourd’hui pour le lancement d’un colloque interuniversitaire’’, a déclaré, samedi, Adama Niang, membre du comité scientifique du colloque.

    Ce colloque interuniversitaire, ‘’première initiative estudiantine’’ du genre au Sénégal, selon ses organisateurs, est organisée à l’initiative du ‘’Moustarchidine Junio’’’, une structure du dahira ‘’Moustarchidine walmoustarchidate’’.

    ‘’C’est un colloque qui réunit l’ensemble des étudiants mourtachides des universités publiques du Sénégal’’, a précisé le doctorant en pharmacie, ajoutant qu’il s’agit d’un ‘’rendez-vous d’échanges d’idées entre étudiants, enseignants-chercheurs et professionnels’’.

    L’événement, qui se déroule à l’auditorium de l’université Iba-Der-Thiam de Thiès, est axé sur le thème : ‘’Synergie pluridisciplinaire, horizons multiples : comment bâtir un avenir meilleur’’.

    Il a pour objectif de montrer une autre facette des étudiants intéressés par le développement de leur pays, mais surtout par l’avenir socio-économique de la jeunesse.

    Le choix de ce thème s’explique par le besoin du moment des jeunes d’être accompagnés et d’être dotés de formations supplémentaires, a fait savoir Adama Niang.

    ‘’Les étudiants, a-t-il dit, sont appelés, à se former de façon multilatérale, afin d’être polyvalents et de faire face aux défis du moment’’.

    BT/ADI/ABB

  • SENEGAL-ECONOMIE-CELEBRATION / Le chef de l’Etat est arrivé à Kaolack pour présider la Journée nationale de l’élevage

    SENEGAL-ECONOMIE-CELEBRATION / Le chef de l’Etat est arrivé à Kaolack pour présider la Journée nationale de l’élevage

    Kaolack, 22 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Kaolack (centre), à 10 heures 30 pour y présider la neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage, a constaté l’APS.

    Le chef a été accueilli par les autorités administratives territoriales, militaires et paramilitaires ainsi que par des personnalités religieuses et coutumières.

    A son arrivée, Bassirou Diomaye Faye, accompagné du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, de ministres, notamment celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a visité les stands du salon d’exposition ouvert jeudi.

    Cette neuvième édition de la Journée nationale de l’élevage est placée sous le thème : ‘’La valorisation des produits d’origine animale : un stimulateur pour la souveraineté alimentaire du Sénégal’’.

    Cet événement, qui constitue un moment clé pour le secteur, mettra en lumière les potentialités et les défis de ce secteur important de l’économie sénégalaise.

    ADE/ABB

  • SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

    SENEGAL-FORMATION-RELIGION / Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass : ‘’l’université est un cadre d’incubation des futurs dirigeants du pays’’

    Kaolack, 22 fév (APS) – L’université, par essence, est un cadre d’incubation des futurs leaders et dirigeants du Sénégal, a affirmé, vendredi, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass.

    ‘’De par ses enseignements, l’université, par essence, est un cadre d’apprentissage, de formation et de préparation des futurs leaders et dirigeants de leur pays, en faisant des étudiants des citoyens modèles dans le patriotisme et le don de soi’’, a-t-il notamment déclaré.

    Le khalife s’exprimait au cours du démarrage des activités des journées portes ouvertes de l’université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), prévues aujourd’hui et demain, consacrées à la vie et l’œuvre du parrain.

    Ces activités sont organisées par le Centre régional des œuvres universitaires et sociales du Sine-Saloum (CROUS-SS).

    ‘’Les actions citoyennes incombent à tous les citoyens de ce pays, pas seulement au président de la République. Chaque citoyen doit se demander, qu’est-ce qu’il peut faire pour son pays pour contribuer à son développement durable et non ce que son pays doit faire pour lui’’, a insisté le guide religieux.

    Le développement du pays doit reposer sur la connaissance, l’agriculture, le social et bien d’autres leviers sur lesquels le citoyen doit s’adosser pour apporter sa contribution l’essor socioéconomique, a-t-il ajouté.

    ‘’Pour acquérir des connaissances, il faut faire preuve de souplesse, d’intelligence et de concertations permanentes avec les différentes parties prenantes. Pour participer au développement de son pays et à l’émergence d’une nation prospère, l’étudiant doit se consacrer exclusivement à ses études’’, a dit le khalife de Médina Baye à l’endroit des apprenants.

    ‘’Cela doit se faire dans le calme, la sérénité, le respect mutuel, l’amour de son prochain, la connaissance dans un esprit éclairé’’, a-t-il indiqué.

    Selon Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, le développement n’est pas impossible à atteindre, mais le plus difficile est d’avoir des ressources humaines de qualité.

    Le religieux musulman est également revenu largement sur la vie et l’œuvre de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass, dont les enseignements profitent, selon lui, à l’Afrique et au reste du monde.

    ‘’Dans un contexte de développement des technologies de l’information et de la communication, et quelles que soient nos appartenances religieuses, nous devons cultiver la paix, la concorde et la cohésion sociale’’, a exhorté le khalife de Médina Baye.

    ADE/ABB

  • SÉNÉGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Un second forage inauguré à Fass-Diacksao

    SÉNÉGAL-HYDRAULIQUE-INFRASTRUCTURES / Un second forage inauguré à Fass-Diacksao

    Fass-Diacksao, 22 fév (APS) – Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a procédé, vendredi, à la réception du deuxième forage, d’un débit de 86 mètres cubes à l’heure, pour Fass Diacksao.

    La réception de cette infrastructure s’est déroulée en présence de plusieurs dignitaires religieux de Tivaouane, dont Serigne Mansour Ibn Serigne Babacar Sy Mansour, des imams de la mosquée de Fass Diacksao et de la Zawiyya Elhadji Malick Sy, ainsi d’autres notables venus représenter Sidy Ahmed Sy Dabakh.
    Ce second forage figurait parmi les doléances des populations, mais aussi des autorités locales et religieuses, et devrait couvrir les besoins en eau de toutes les localités environnantes.

    Selon le ministre Cheikh Tidiane Dièye, il sera étudié la possibilité de permettre aux populations de la contrée, notamment les femmes et les jeunes, d’utiliser le forage pour des activités génératrices de revenus, comme le maraîchage.

    Ce forage est le deuxième réalisé à Fass-Diacksao, après celui inauguré en 1983 par le ministre de l’Hydraulique de l’époque, feu Samba Yella Diop.

    Le maire de la commune Koul, Modou Fall, n’a pas manqué d’exprimer le soulagement et la joie des habitants qui profiteront grandement de ce nouveau forage, dont les travaux ont été seulement lancés en fin décembre.

    « Le ministre Cheikh Tidiane Dièye a bien respecté son engagement. Nous le remercions vivement et invitons toutes autorités à s’inspirer de son efficacité », a dit l’édile.

    MKB/ADI/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE-JUSTICE / Saint-Louis : un responsable appelle à corser les peines infligées aux auteurs de vols de bétail

    SENEGAL-ELEVAGE-JUSTICE / Saint-Louis : un responsable appelle à corser les peines infligées aux auteurs de vols de bétail

    Saint-Louis, 21 fév (APS) – Le président du Comité communal de lutte contre le vol de bétail de Fanaye (nord), Bocar Ndiaye exhorte les autorités judiciaires à corser davantage les peines d’emprisonnement d’auteurs de ce délit.

    ‘’Souvent, nous nous mobilisons et faisons tout pour appréhender des voleurs mais devant le tribunal ils n’écopent que de 5 à 6 mois de peine d’emprisonnement et pourtant le vol de bétail a été criminalisé’’, a-t-il dit à l’APS, en marge d’un atelier sur la santé animale.

    La loi de 2017 sur le vol de bétail prévoit une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans.

    ‘’A chaque fois qu’un cas suspect est signalé, a-t-il souligné, nous nous mobilisons et demandons aux autorités de corser les peines’’.

    Bocar Ndiaye dit n’avoir jamais entendu un voleur de bétail condamné à une lourde peine malgré la criminalisation du vol de bétail.  »Et les éleveurs dépensent plus pour être rétablis dans leurs droits alors qu’il était question du point de vu de la loi que le voleur rembourse cinq fois plus le prix de l’animal volé », a-t-il souligné, déplorant que le fait que » cela ne soit pas appliqué en réalité ».

    Il a indiqué que le Comité communal de lutte contre le vol de bétail de Fanaye mène ses activités de surveillance  bien au-delà de leur commune.

     »Le comité a ainsi mis en place dans cette dynamique une brigade d’alerte et de surveillance composée de bonnes volontés qui se mobilisent à chaque fois qu’un cas de vol est déclaré dans la commune », a-t-il ajouté.

    Selon lui, ce comité a fortement contribué à réduire les vols qui se comptaient avant à trois en moyenne dans la semaine.

     »Cette baisse, s’explique par le fait que la majorité des grands voleurs qui semaient la terreur dans la zone ont été arrêtés », a-t-il justifié.

    AMD/ASB/AB

  • SENEGAL-ARTISANAT / Mékhé veut un soutien de l’Etat pour valoriser les métiers des cuirs et peaux

    SENEGAL-ARTISANAT / Mékhé veut un soutien de l’Etat pour valoriser les métiers des cuirs et peaux

    Mékhé, 21 fév (APS) – Le maire de la commune de Mékhé, Maguette Wade a plaidé pour un soutien multiforme de l’État, afin de valoriser ses métiers de cuirs et peaux et sa position stratégique, et devenir un pôle de développement et une zone d’investissement.

    S’exprimant, jeudi, lors d’une table ronde sur le financement de l’artisanat, Maguette Wade a décliné ses ambitions pour Mékhé, réputée pour son ingénierie dans les métiers des cuirs et peaux, qui pourront être atteints grâce à un financement qui impacte l’ensemble des acteurs évoluant dans le département et la région de manière générale.

    Présidée par l’adjoint au préfet du département de Tivaouane, Mamadou Thiam, la rencontre qui a eu lieu à l’hôtel de ville de Mékhé, a regroupé des experts financiers, des citoyens de la commune, des acteurs de développement et des chefs d’entreprise.

    Le conseiller économique du ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Sène était aussi présent.

    ‘’Notre volonté est de booster l’économie à travers une plateforme des peaux et cuirs, faciliter les prêts parmi les acteurs de l’écosystème et acter l’érection d’un centre de formation aux métiers des peaux et cuirs’’, a-t-il dit.

    Pour lui, cela permettra de ‘’tirer avantage de la position stratégique de Ngaye Mékhé’’.

    ‘’Pour renforcer cette position, nous en appelons vivement à l’Etat du Sénégal, pour qu’il poursuive la construction de la route Mékhé-Touba, Mékhé-Baba-Garage et Mékhé-Thilmakha’’, a plaidé l’édile.

    Il a aussi fait part de son souhait de voir un port sec implanté à Mékhé, par l’extension du chemin de fer d’une quinzaine de kilomètres, ainsi qu’un data center, pour assurer la continuité des affaires.

    Pour l’élu, la commune de Mékhé a besoin d’élargir son assiette foncière et fiscale.

    ‘’Notre survie dépendra de la volonté de l’Etat d’élargir notre périmètre communal, qui s’étend sur 5 kilomètres-carrés, pour 35.000 habitants’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous avons chiffré nos besoins en investissements autour de 8 milliards (de FCFA). Notre passé se dessinait par l’artisanat, notre présent se confirme par l’artisanat et notre futur se fera à travers l’artisanat’’, a-t-il affirmé.

     Maguette Wade considère que ‘’le Sénégal ne se fera pas sans compter sur Ngaye (…), avec ses 1.400 ateliers’’.

    Il a indiqué que le chiffre d’affaires des 1.400 ateliers répertoriés, s’élève à 40 milliards de FCFA.

    Le maire de Mékhé s’est étonné de ce que ‘’l’Afrique ne retienne que moins de 4% du marché mondial des peaux et cuirs’’, qui se chiffre à ‘’460 milliards de dollars’’.

    Il a évoqué deux exemples de politique artisanale sur le continent, celui du Nigeria, qui ‘’importe peu’’ de chaussures, comptant essentiellement sur sa production locale à Kaduna, et celui du Kenya, où, ‘’à partir du mois de juin, on ne peut plus importer de chaussures’’.

    ‘’Pourquoi le Sénégal veut continuer d’être le dindon de la farce pour alimenter les grandes puissances comme la Turquie, l’Italie, la France, la Chine ?’’, s’interroge-t-il.

    Il n’a pas manqué de donner l’exemple du Maroc.

    En tant qu’ancien secrétaire général de l’Association des institutions africaines de financement du développement, dont était membre la Banque populaire du Maroc, il a noté que ‘’c’est cette banque qui a financé le développement de l’artisanat du Maroc’’.

    Le conseiller économique du ministre du Commerce, Abdoulaye Sène a noté que la vision développée par Maguette Wade ‘’colle parfaitement avec les préoccupations du référentiel Sénégal Vision 2050’’.

    ‘’L’Institut de technologie alimentaire (ITA), dans sa nouvelle politique, entend se déployer au niveau des terroirs, pour apporter son expertise’’, a dit son directeur général Momar Talla Guèye, conformément à la vision de territorialisation des politiques publiques.

    Il a annoncé la signature d’une convention avec la mairie de Mékhé, pour lui faire bénéficier du savoir-faire de l’ITA.

    MKB/ADI/ASB/MK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Le DG de la LONASE annonce la construction d’une agence moderne à Ziguichor

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Le DG de la LONASE annonce la construction d’une agence moderne à Ziguichor

    Ziguinchor, 21 fév (APS) – La Loterie nationale du Sénégal (LONASE) travaille sur un projet de construction d’un bâtiment moderne pour son agence de Ziguinchor (sud), a annoncé vendredi, son directeur général, Toussaint Manga.

    ‘’Pour l’agence de Ziguinchor, nous n’avons pas encore toutes les conditions requises qui mettent les agents dans un bon confort de travail. Avec la direction des grands projets de la LONASE, nous sommes en train de travailler sur la construction d’un immeuble’’, a annoncé le DG de la LONASE. Il précise que ‘’les plans architecturaux sont en cours pour (…) doter l’agence de Ziguinchor d’un bâtiment flambant neuf, moderne et bien équipé’’.

    Toussaint Manga s’exprimait lors d’une tournée dans la région, en vue de rencontrer les travailleurs, les vendeurs et les parieurs de la Loterie nationale sénégalaise.

    Il a assuré que ‘’la LONASE est actuellement une entreprise en pleine croissance’’.

    ‘’Et si nous arrivons à avoir des résultats performants, c’est parce que derrière il y a des agents dévoués, engagés et qui se battent nuit et jour pour relever les défis et atteindre les objectifs. Mais aussi, il y a des vendeurs et parieurs dévoués, engagés, qui se battent nuit et jour pour booster les performances’’, a salué Toussaint Manga.

    Il a promis de faire un réaménagement et donner une ossature complète à toutes les agences et à tous les bureaux, pour que le travail puisse se faire correctement et  éviter de mettre les agents dans des situations de surcharge de travail pour cause de déficit de personnel.

    ‘’La LONASE sera toujours aux côtés des vendeurs pour les accompagner. Notre objectif est que tout vendeur de la LONASE puisse gagner correctement sa vie et puisse être sécurisé dans sa profession’’, a-t-il rassuré.

    Toussaint Manga promet également de faire le nécessaire pour que les vendeurs puissent bénéficier d’une couverture sanitaire correcte.

    ‘’Nous allons travailler à avoir un modèle d’offres pour nos parieurs. Nous allons travailler pour que les vendeurs se retrouvent dans leur travail’’, a-t-il ajouté, promettant aussi de remplacer les kiosques qui ne répondent pas aux normes par des kiosques conformes.

    Toussaint Manga a promis aussi de prendre en compte les préoccupations en termes d’effectifs.

    Il a informé que Bignona sera bientôt doté d’une agence de la loterie nationale sénégalaise pour pouvoir être plus proche des populations. M. Manga a rappelé qu’un bureau est déjà ouvert à Goudomp et sera bien inauguré.

    ‘’Chaque année, la direction ira à la rencontre de ses parieurs et vendeurs pour discuter et mettre un dialogue interactif qui permet ensemble de relever les défis’’, a promis le directeur général de la LONASE.

    MNF/ASB/MK/ASG

  • SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Mabouba Diagne inaugure deux marchés à bétail à Diouroup et Thiawando

    SENEGAL-ELEVAGE-INFRASTRUCTURES / Mabouba Diagne inaugure deux marchés à bétail à Diouroup et Thiawando

    Thiawando (Kaolack), 21 fév (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a inauguré, vendredi, deux marchés à bétail à Diouroup, dans la région de Fatick, ainsi qu’à Thiawando, dans la commune de Latmingué, dans la région de Kaolack (centre).

    Ces deux infrastructures ont été réalisées par le gouvernement du Sénégal, à travers le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaines de valeur (PROVAL-CV), pour un coût global de 150 millions de francs CFA, a précisé le ministre, en présence des autorités administratives et territoriales, des éleveurs et de chefs de services régionaux.

    Selon le chef d’antenne du PROVAL-CV de Kaolack, Mamadou Camara, la réalisation de ces infrastructures répond à de  »vieilles doléances’’ des éleveurs et entre dans le cadre de la structuration et la modernisation des filières animales initiées par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

    Il s’agit d’infrastructures modernes présentant toutes les fonctionnalités et comprenant un quai de débarquement et d’embarquement des animaux, un parc de gardiennage et d’amener des bovins, un hangar de repos pour les éleveurs et un magasin de stockage d’aliment de bétail d’une capacité de 50 tonnes.

    Ces marchés à bétail disposent également d’un bloc administratif constitué de bureaux pour les organisations d’éleveurs bénéficiaires et pour le docteur vétérinaire, d’un local pour gardien, d’un bloc d’hygiène à quatre box, d’une alimentation en eau avec des abreuvoirs et d’un branchement sur le réseau électrique.

    Le marché à bétail intercommunal de Thiawando à vocation sous-régionale porte le nom d’Amadou Sow, un responsable d’une organisation locale d’éleveurs, décédé récemment.

    Le PROVAL-CV est financé grâce à l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), du Fonds international pour le développement (OPEC) et du Fonds fiduciaire de l’Aapravasi Ghat (AGTF), pour un montant de 80 milliards de francs CFA.

    Il intervient dans le développement des chaines de valeur agrosylvopastorale, la promotion de l’entrepreneuriat et la création d’emploi, notamment pour les jeunes et les femmes.

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a annoncé la tenue d’une réunion interministérielle sous la présidence du Premier ministre Ousmane Sonko.

    La date, a-t-il indiqué, sera fixée après la tenue de trois réunions entre la tutelle et les acteurs, pour discuter des problèmes du secteur de l’élevage et trouver des solutions structurelles.

     »Sur les vingt problèmes qui caractérisent l’élevage sénégalais, il faut en résoudre cinq principalement pour permettre à ce secteur de jouer son véritable rôle de moteur de croissance économique », a ainsi relevé le ministre.

    Pour ce faire, il estime qu’il faut, dans le cadre de la mise en place des coopératives communautaires agricoles, s’adonner au développement de la culture fourragère, travailler à la maîtrise de l’eau, à la vaccination du cheptel, surtout contre la peste des petits ruminants et lutter contre la divagation des animaux qui créent souvent des conflits entre agriculteurs et éleveurs.

    Fort de ce constat, Mabouba Diagne promet la mise en place d’un protocole de sensibilisation et la création d’une commission nationale de médiation pour pacifier les relations entre agriculteurs et éleveurs.

     »Pour développer le secteur de l’élevage, il faut davantage former les jeunes et les femmes dans le domaine de l’élevage moderne, les formaliser en vue de leur professionnalisation pour ensuite leur permettre d’avoir accès à des financements », a-t-il insisté.

    ADE/MK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Matam : les journées médicales des ‘’Colibris du Fouta’’ lancées à Woudourou

    SENEGAL-SANTE / Matam : les journées médicales des ‘’Colibris du Fouta’’ lancées à Woudourou

    Woudourou (Matam), 21 fév (APS) – La quatrième édition des journées médicales initiées par les ‘’Colibris du Fouta’’, une association réunissant de Sénégalais établis en France, a été lancée, vendredi à Woudourou, dans la région de Matam, pour une durée de trois jours, a constaté l’APS.

    « Les objectifs de ces journées sont multiples, mais il faut juste retenir que notre association a à cœur que les soins de santé soient accessibles à tous, notamment les spécialités », a déclaré Maimouna Bâ, la trésorière de l’association, à l’occasion du lancement de cette campagne.

    Elle s’est félicitée de voir que cette association basée dans la région parisienne a la chance de disposer d’un réseau assez étendu.

    Elle a rappelé que la présente édition a nécessité un an et demi de préparation.

    Les journées médicales initiées par l’association mobilisent, selon elle, des ressources humaines et financières énormes. Elles nécessitent en outre la participation de plusieurs spécialistes, qui ont  »le courage de devenir dans cette zone excentrée ».

    « Nous ne manquons pas de bonnes volontés qui sont prêtes à participer à cette activité. Nous faisons avec les compétences sénégalaises et celels française », souligne cette ingénieure sociale, originaire d’Aéré Lao, dans le département de Podor.

    Maimouna Bâ signale que les initiateurs se sont aussi rapprochés de l’Action sanitaire pour le Fouta (ASFO) et des étudiants en médecine de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis originaires du Fouta.

     

    Au total, 90 bénévoles participent à cette journée, dont des gériatres, des pédiatres, des gynécologues, des spécialistes en ORL et des ophtalmologues.

    « Nous voulons faire en sorte d’avoir de belles journées médicales, car les populations de cette zone sont très éloignées des villes, c’est à dire les pôles de santé où il faut faire des kilomètres pour avoir un spécialiste. C’est important de venir avec de la ressource humaine de qualité et du bon matériel », a dit Maimouna Bâ.

    Le ministère de la Santé et la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) ont mis du matériel et un bus médicalisé à la disposition des organisateurs, pour permettre aux patients d’être reçus dans de très bonnes conditions.

    Ces 4e journées se tiennent dans le poste de santé et au daara moderne de Woudourou. Elles font suite à celles organisées à Baïla, en Casamance, et à Aéré Lao, dans l’arrondissement de Cas-Cas.

     

    AT/ASG/OID