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  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Kédougou : un couple arrêté pour détention de comprimés psychotropes et de chanvre indien

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Kédougou : un couple arrêté pour détention de comprimés psychotropes et de chanvre indien

    Kédougou, 23 jan (APS) – Un couple sénégalo-malien a été arrêté le 20 janvier dernier au village de Baitilaye, dans la région de Kédougou, pour détention de 1.440 comprimés psychotropes (tramaking et tapentaking) et de 90 cornés de chanvre indien, a appris l’APS, jeudi, de source sécuritaire.

    La brigade régionale de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Kédougou signale qu’une  »importante quantité de 1.340 comprimés considérés comme substance psychotrope a été saisie le 10 octobre dernier au village de Taifa dans le Diakha qui appartenait au couple sénégalo malien ».

    Lors de cette première opération, le couple s’était enfui avant d’être localisé au village de Baitilaye où il a été finalement arrêté, le 20 janvier dernier.

    L’OCRTIS, a déclaré avoir saisi 100 autres comprimés, soit un total de 1.440 comprimés psychotropes, ainsi que 90 cornes de chanvre indien.

    Selon la même source, l’interpellation de ce couple entre dans le cadre des opérations de sécurisation et de lutte contre le banditisme, dans la zone du sud-est du Sénégal.

    Elle signale que ce couple menait ses  »activités criminelles » dans les sites d’orpaillage de Taifa et de Baitilaye, dans la commune de Bandafassi.

    Les deux prévenus qui vendaient les produits interdits aux orpailleurs et aux travailleuses du sexe ont été ainsi déféré au parquet du Tribunal de grande instance de Kédougou.

    PID/ABD/OID

     

     

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Serigne Mountakha Mbacké à Porokhane pour le Magal dédié à Sokhna Mame Diarra Bousso

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Serigne Mountakha Mbacké à Porokhane pour le Magal dédié à Sokhna Mame Diarra Bousso

    Kaolack, 23 jan (APS) – Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, est arrivé, mercredi, à Porokhane (Kaolack, centre), en prélude de la célébration du Magal dédié à Sokhna Diarra Bousso (1833-1866), la mère du fondateur du mouridisme, dans cette cité religieuse du département de Nioro du Rip.

    Le Magal dédié à Sokhna Diarra Bousso est prévu le 6 février prochain.

    En partance pour Porokhane, le patriarche de la communauté mouride s’est rendu d’abord à Kaolack, plus précisément à ‘’Pencum Serigne Bassirou’’ sis au quartier Touba Ndorong.

    Le Khalife général des mourides a été accueilli par une impressionnante foule à l’entrée de la ville. Les fidèles l’ont accompagné jusqu’au niveau du rond-point de Passoire Ndorong, sous la houlette Serigne Moustapha Mbacké Abass.

    Le dignitaire mouride a offert au khalife 32 bœufs et 9,5 tonnes de couscous pour l’alimentation des pèlerins lors du Magal de Porokhane.

    Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, présidera, lundi prochain, une réunion d’évaluation pour voir l’exécution des engagements pris par les différents services déconcentrés de l’Etat.

    ADE/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Matam : des acteurs de la presse et de la société civile formés sur les concepts clés de la sécurité alimentaire

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Matam : des acteurs de la presse et de la société civile formés sur les concepts clés de la sécurité alimentaire

    Matam, 23 jan (APS) – Des acteurs de la presse et des membres de la société civile ont été formés sur la terminologie liée à la sécurité alimentaire, en vue d’une meilleure compréhension des concepts dans le but d’atténuer la désinformation autour de ce  phénomène, a constaté l’APS

    Cet atelier de deux jours tenu à Ourossogui est une initiative du bureau régional à la sécurité alimentaire (BRSA), de concert avec l’ONG  »Action contre la faim ».

    « Cet atelier vient à son heure, car, il y a eu souvent des interprétations différentes sur les résultats de la situation alimentaire dans le pays, notamment à Matam », a relevé Bocar Koundoul, chef du bureau régional à la sécurité alimentaire (BRSA).

    S’exprimant au terme de de la rencontre, il a insisté sur la nécessité de partager ces mots clés avec les journalistes et membres de la société civile afin de les entretenir sur les éléments qui composent la sécurité alimentaire.

    Ces concepts clés tournent essentiellement autour de la « disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité », a fait savoir M. Koundoul, ajoutant que « chacun de ses mots à un sens et des éléments qui le composent ».

    Selon le chef du BRSA, cette compréhension des notions va faciliter « une bonne interprétation » des termes relatifs à  la sécurité alimentaire.

    Le chef de projet de l’Action contre la faim. Mor Pène, a pour sa part estimé que le fait d’outiller les professionnels des médias permettra de les amener à une « utilisation optimale » de certains concepts.

    « Tout cela va atténuer la désinformation. C’est pourquoi cet atelier revêt une importance capitale pour nous », s’est-il félicité.

    AT/SMD/FKS/SKS/ASB

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Podor : le site de l’hôpital de Ndioum choisi pour la prochaine journée « Sétal Sunu Reew »

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-NETTOIEMENT / Podor : le site de l’hôpital de Ndioum choisi pour la prochaine journée « Sétal Sunu Reew »

    Podor, 23 jan (APS) – Le site du centre hospitalier de Ndioum (nord) a été choisi par les autorités administratives locales pour abriter la prochaine édition de la journée de nettoiement « Sétal Sunu Reew » dans la région de Podor, le 1er février, a-t-on appris jeudi du préfet, Mactar Diop.

    « Pour cette journée, nous avons choisi l’hôpital de Ndioum, une structure sanitaire de référence dans la région de Saint-Louis. C’est un endroit important pour coller au thème de cette édition », a-t-il dit lors d’une réunion avec les parties prenantes à cette journée, dont le ministère de l’Intérieur est le maître d’œuvre.

    Le thème de cet événement porte sur « Sétal Sunu Gox Moy Sunu Karangué » (Notre cadre de vie conditionne notre sécurité, en français).

    Le commandant de la Place d’arme de Podor, le capitaine Mamadou Ndiaye, et l’adjoint au maire de Podor, Assane Yaba Mbodj, ont pris part à la réunion.

    Selon l’autorité administrative, la propreté et la salubrité de ce site « est plus qu’une nécessité pour le renforcement du bien-être et de la sécurité des populations ».

    Prenant part à la rencontre, le directeur de l’hôpital de Ndioum, Abdoulaye Sène, a salué le choix porté sur l’établissement sanitaire qu’il dirige, annonçant qu’il compte mobiliser tout son personnel pour la réussite de l’évènement.

    « La mairie de Ndioum va dérouler des activités de sensibilisation en vue d’une forte mobilisation de la communauté pour un éclatant succès », promet le premier adjoint au maire de Ndioum, Oumar Diaw.

    AHD/AT/BK/SMD

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Vers un pôle logistique de la PNA à Kaffrine

    Kaffrine, 23 jan (APS) – La région de Kaffrine va bientôt se doter d’un pôle logistique devant permettre une disponibilité, à temps réel, de médicaments dans cette partie centre du Sénégal, a annoncé le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), docteur Seydou Diallo.

    S’exprimant dans le cadre d’une visite de travail dans la capitale du Ndoucoumane il a indiqué, sans d’autres détails, que des aires de stockage aux normes sont également prévues pour faciliter la disponibilité en médicaments dans cette région.

    « On a été reçus par le gouverneur, qui a promis de nous octroyer une assiette foncière pour pouvoir ériger ce pôle logistique, qui permettra à la région de Kaffrine de se doter en médicaments et d’avoir des aires de stockage aux normes », a-t-il dit en s’entretenant avec des médias.

    De cette manière, la Pharmacie régionale d’approvisionnement (PRA) va pouvoir distribuer des médicaments, « partout dans la région, pour le bien être des Kaffrinois », a ajouté docteur Diallo, dont le but de la visite était de s’enquérir de la situation au niveau des pharmacies régionales d’approvisionnement, en vue de prendre contact avec les agents et de faire un état des lieux.

    « Les pôles logistiques vont permettre aux régions d’être beaucoup plus autonomes, de disposer de suffisamment de stocks à l’intérieur du pays et de réduire la dépendance des régions vis-à-vis de Dakar », a-t-il expliqué.

    Le directeur régional de la santé (DRS) de Kaffrine, le docteur Mbaye Thiam, a magnifié cette visite, estimant que Kaffrine « a besoin d’être automne sur tous les plans », pour une meilleure prise en charge des questions de développement dans cette région.

    CTS/ADE/BK/SMD/ADL

  • SENEGAL-SANTE  / Fièvre de Crimée Congo : un décès enregistré à Birkilane, dans la région de Kaffrine

    SENEGAL-SANTE  / Fièvre de Crimée Congo : un décès enregistré à Birkilane, dans la région de Kaffrine

    Kaffrine, 23 jan (APS) – Le district sanitaire de Birkilane, dans la région de Kaffrine (centre), a enregistré un décès parmi les deux cas de fièvre hémorragique de Crimée Congo confirmés dans ce département, a appris l’APS du directeur régional de la santé, docteur Mbaye Thiam.

    « Le district sanitaire de Birkilane a notifié deux cas de fièvre hémorragique Crimée Congo. Un des deux cas est décédé, l’autre a une évolution favorable », a-t-il révélé au cours d’un entretien téléphonique.

    Selon le directeur régional de la santé de Kaffrine, 51 cas contacts identifiés sont actuellement suivis par les services compétents. Il a invité les populations à garder leur sérénité et à s’orienter vers les hôpitaux dès les premiers symptômes pour une prise en charge précoce.

    La fièvre hémorragique de Crimée Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par le biais des tiques, avait rappelé le ministère de la Santé, après l’apparition du premier cas fin avril 2023.

    Le virus est hébergé par les animaux sauvages et domestiques. Sa transmission à l’homme se fait par « contact direct avec du sang ou des tissus d’animaux infectés ».

    CTS/SKS/ADL/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Richard-Toll : le projet MELITIJI-WASU présenté aux acteurs de la filière laitière

    SENEGAL-ECONOMIE-ELEVAGE / Richard-Toll : le projet MELITIJI-WASU présenté aux acteurs de la filière laitière

    Richard-Toll, 22 jan (APS) – Le projet MELITEJI-WASU (Meew liggey tekki Jiggeen-West african scaling Up) , né d’une alliance stratégique de diverses structures s’activant dans la filière laitière a été présenté, mercredi, aux acteurs locaux pour les sensibiliser sur cette chaîne de valeur.

    ‘’Ce projet financé par la fondation MasterCard et composé de trois acteurs vise à travailler avec les éleveurs de toutes les régions mais également avec les services de l’État évoluant dans la filière laitière »,  a dit Al Hassan Sall, gouverneur de la région de Saint-Louis.

    Il intervenait lors d’une réunion du Comite régional de développement (CRD) consacrée à la présentation du projet MELITEJI-WASU, mis en place dans le cadre d’un partenariat tripartite entre Heifer Project international, la Laiterie du Berger et la FAM Advisory, une société qui gère le Fonds de soutien au lait local (FSLL).

     »Les actions combinées de ces trois entités vont permettre à la filière laitière locale de faire face à la concurrence », a-t-il ajouté.

     »Elles vont aussi favoriser la création d’emplois décents, sécuriser la filière et permettre aux acteurs de gagner leur vie, à travers une exploitation rationnelle du lait, mais aussi une bonne conservation,  commercialisation et transformation grâce aux industries agroalimentaires de la zone », a-t-il dit.

    M. Sall a assuré que l’Etat a décidé d’accompagner ce projet en raison de son importance et de ses objectifs louables.

    Dr Daouda Ndao, directeur de l’ONG Heifer international, a indiqué que  »ce projet ambitionne de relever les défis du secteur laitier, notamment celui local ».

     »Nous avons comme objectif d’améliorer la production laitière de nos éleveurs confrontés à une production laitière insuffisante », a-t-il ajouté, précisant qu’ils sont en  »consortium » pour apporter des solutions à ces problèmes du secteur.

    OG/AT/SBS/AB/OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    SENEGAL-ECONOMIE-AGRICULTURE / Commercialisation arachidière: 2356 tonnes collectées à Tambacounda (DRDR)

    Tambacounda, 22 jan (APS) – La campagne de commercialisation arachidière a démarré de “façon très timide” dans la région  de Tambacounda (est), où 2356 tonnes de graines ont été collectées contre 2 650 tonnes l’année dernière à la même période, a-t-on appris mercredi, du directeur régional du développement rural  (DRDR), Ibrahim Mamadou Ba.

     »La campagne a démarré au niveau national le 5 décembre 2024, à Tambacounda, c’est la dernière semaine du mois de décembre que les opérations de collecte ont débuté et de façon très timide. Nous sommes pratiquement à la 7ème semaine et à ce jour nous sommes à 2.356 tonnes de semences d’arachide collectés contre 2 650 l’année dernière à la même période », a-t-il-déclaré dans un entretien avec l’APS

    Pour ce qui concerne l’arachide destinée à l’huilerie, 477 tonnes ont été collectées a-t-il indiqué, signalant qu’il n’y avait pas eu d’opérations de collecte de l’arachide pour l’huilerie l’année dernière.

    Selon Ibrahim Mamadou Ba, sur les 114 points  de collectes accordés aux opérateurs, seuls 14 sont fonctionnels à ce jour.

     »14 sur 114 cela signifie qu’il n’y pas beaucoup de points de collectes. Ces points ont été accordés à 85 opérateurs. Mais ils n’ont pas répondu à l’appel à cause des crédits que bon nombre d’entre eux avaient au niveau des banques et pour prétendre bénéficier des crédits de commercialisation, il fallait honorer les crédits qu’ils avaient au niveau des banques’’, a-t-il expliqué. 

    ‘’C’est un problème d’argent qui se pose, les opérateurs n’ont pas encore obtenu des crédits au niveau des banques et cela se répercute sur la collecte. Les producteurs nous appellent pour dire qu’ils ont des stocks d’arachide mais ils n’arrivent pas à vendre car ils ne voient pas d’acheteurs’’, a-t-il-ajouté.

    Le directeur régional du développement rural de Tambacounda s’est montré inquiet par rapport au faible taux de collecte.

    “On ne peut pas dire que cette campagne est pour le moment satisfaisante dans la région car si on fait la comparaison de la situation actuelle à la situation de l’année dernière, nous sommes en deçà’’, a-t-il- fait savoir.

    ‘’Habituellement, on collectait aux alentours de 8.000 à 10.000 tonnes et actuellement nous sommes à juste  plus de 2.300 tonnes, donc nous sommes loin du quota habituel de la région et la campagne est en train de tirer à sa fin, cela  suscite des inquiétudes’’, a-t-il-poursuivi.

    Ibrahima Mamadou Ba a signalé également une baisse de la production de l’arachide contrairement à la production de céréales qui a connu une légère hausse.

    ‘’La production d’arachide de façon globale a baissé cette année, et c’est le cas à Tambacounda. On a fait une évaluation de la production et on s’est rendu compte qu’il y a une baisse d’au moins 25 à 30 % par rapport aux années passées’’, a-t-il- souligné.

    Concernant les céréales, le DRDR fait part d’une “légère hausse” de la production par rapport à l’année dernière, soulignant que “les rendements sont beaucoup plus importants”.

    ABD/ASB/OID

     

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Podor: des producteurs d’oignon réclament des équipements de conservation et de stockage adaptés

    SENEGAL-AGRICULTURE / Podor: des producteurs d’oignon réclament des équipements de conservation et de stockage adaptés

    Podor, 22 jan (APS) – Les producteurs d’oignon du département de Podor (nord), par la voix du président de l’Interprofessionnelle des producteurs d’Oignons au Sénégal (IPOS), ont réclamé, mercredi, des équipements de conservation et de stockage adaptés pour une bonne campagne maraîchère.

    ‘’Nous manquons grandement de moyens de conservation de l’oignon et pourtant nous mettons en valeur des milliers d’hectares lors de chaque campagne maraîchère. Pour la conservation de l’oignon, il nous faut des équipements disposant d’une bonne ventilation, à la place des chambres froides’’, a souligné Boubacar Sall, dans un entretien avec l’APS.

    M. Sall, président de l’Interprofessionnelle des producteurs d’Oignons au Sénégal (IPOS), estime que cette situation est l’une des principales causes des pertes post-récoltes dans le département de Podor, l’une des plus grandes zones de production horticole.

    Les producteurs sont aussi confrontés à un problème d’accès au financement et un coût élevé du transport, a-t-il fait savoir.

    Pour cette saison froide, les producteurs de Podor ont déjà mis en valeur 2 000 hectares d’oignon dans les secteurs de la délégation de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED) du département, à savoir Thillé Boubacar, Gamadji Saré et Cas-Cas-Saldé.

    Boubacar Sall a signalé que les producteurs commencent à mettre sur le marché des produits issus de leurs récoltes, à Ndiandane, Ngeundar, Loboudou Doué et Guia.

    Le producteur a fait savoir que les prix varient entre 11 000 et 12 500 francs CFA le sac de 45 à 50 kg.

    ‘’Nous avions des projections de l’ordre de 4 000 hectares. Mais le débordement du fleuve Sénégal, durant l’hivernage, a envahi des milliers d’hectares, rendant difficile la réhabilitation des parcelles’’, a-t-il dit, précisant que les semis et la mise en valeur se poursuivent.

    “Nous espérons atteindre 3 000 hectares contre 3 400 lors de la précédente campagne’’, a laissé entendre le président du Collège national des producteurs de l’oignon.

    AHD/AT/SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et Taïba Ndiaye

    SENEGAL-MINES-GOUVERNANCE / Industries extractives : des parlementaires recueillent les doléances des populations riveraines à Mboro et Taïba Ndiaye

    Taiba Ndiaye, 22 jan (APS) – Une délégation de parlementaires, membres de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, et des responsables de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Forum civil, s’est rendue, mardi, à Taïba Ndiaye et Mboro, afin de recueillir les préoccupations des populations riveraines des industries extractives, a constaté l’APS.

    Ces deux communes de l’arrondissement de Méouane concentrent la plus forte présence d’entreprises extractives du département de Tivaouane (ouest).

    « Le contrôle de l’action gouvernementale nous préoccupe en tant que députés », a déclaré Babacar Ndiaye, président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, ajoutant que les membres de ladite commission, entendent « prendre en considération toutes les attentes des populations de l’arrondissement de Méouane ».

    Il était accompagné de Birahim Seck, le coordonnateur du Forum civil qui a noué un partenariat avec l’USAID sur les questions de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif.

    Les maires des quatre communes de l’arrondissement de Méouane ont également pris part à cette visite de terrain.

    Le président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale a souligné, à cette occasion, la nécessité de tenir compte des préoccupations des populations riveraines des entreprises extractives.

    Ces préoccupations ont trait à des demandes d’adduction d’eau, à la réalisation d’une voie de contournement à Mboro, à la réfection de la route principale qui traverse cette commune, entre autres.

    Pour le président de la Commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale, ce genre de visite contribue à faciliter aux députés leur travail de contrôle de l’action du gouvernement, mais permet également mesurer les attentes réelles des collectivités locales et des populations.

    Le coordonnateur du Forum civil a salué les échanges entre les parlementaires et les maires de l’arrondissement de Méouane, d’une part, et avec les populations, d’autre part, qui ont permis d’aborder les enjeux de la gouvernance du secteur minier et la cohabitation entre populations et entreprises extractives.

    La première adjointe au maire de Mboro, Mariétou Sall, a saisi l’occasion de cette rencontre pour lister les principales doléances de sa commune.

    Elle a ainsi indiqué que la visite des parlementaires suscite beaucoup d’espoir dans sa commune, où les populations réclament une route de contournement.

    « Nous voulons aussi que nos jeunes soient recrutés, après plusieurs années de travail en tant que journaliers dans les entreprises », a plaidé Mariétou Sall.
    Elle a également porté à l’attention des visiteurs l’urgence pour l’arrondissement de Méouane de disposer, au moins, d’un centre de santé et de trouver une solution à son récurrent problème d’eau.

    MKB/ADI/ABB/OID