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  • SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kolda : élus et membres de comités communaux formés à la promotion des droits des enfants

    SENEGAL-COLLECTIVITES-ENFANCE / Kolda : élus et membres de comités communaux formés à la promotion des droits des enfants

    Kolda, 22 jan (APS) – Une session de formation sur la promotion de la participation des enfants et des adolescents dans le suivi de leurs droits à travers le renforcement de la gouvernance locale, a pris fin mercredi, à Bagadadji, dans le département de Kolda (sud).

    Cette formation a été organisée à l’intention des élus locaux et membres des comités communaux de protection de l’enfant, dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la prise en compte des droits de l’enfant dans les politiques et stratégies piloté par l’ONG “Educo”.

    “Nous avons ciblé des élus locaux et des membres des comités communaux de protection de l’enfant pour une session de formation pour promouvoir la participation des enfants et des adolescents dans le suivi de leurs droits à travers le renforcement de la gouvernance locale”, a déclaré Salimata Sabaly Baldé, chargée des projets à “Educo”.

    Elle a précisé que le projet intervient dans huit collectivités territoriales réparties dans les départements de Kolda et de Médina Yéro Foulah.

    “Nous travaillons avec les enfants pour promouvoir leurs droits et c’est cette raison qui nous amène à organiser ces formations pour les élus et membres des comités communaux de protection de l’enfant pour intégrer les besoins des enfants dans les élaborations des budgets participatifs”, a-t-elle indiqué.

    Mme Baldé a saisi l’occasion pour inviter les acteurs, notamment les élus et les populations, à la mobilisation des ressources afin d’appuyer les initiatives de développement dans les collectivités territoriales.

    “Nous savons que nos collectivités ont des problèmes de ressources. Il faut aller vers plus de mobilisation à travers la participation citoyenne pour accompagner les projets de développement et assurer la prise en charge des besoins des couches vulnérables, à savoir les enfants et les femmes”, a-t-elle plaidé en présence des élus locaux.

    Elle a en outre exhorté les élus à intégrer les besoins des plus petits dans l’élaboration des budgets, particulièrement via l’accompagnement par des conseillers municipaux des enfants installés dans les communes de la zone d’intervention du projet.

    L’ONG “Educo”, dans le cadre d’un partenariat avec l’UNICEF, déroule, depuis 2023, un projet pour le renforcement des capacités des élus locaux pour la prise en charge des droits des enfants dans les départements de Kolda et Médina Yéro Foulah .

    MG/SKS/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou: le Dg de la SODAGRI préconise l’aménagement de terroirs agricoles modernes pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

    SENEGAL-AGRICULTURE / Kédougou: le Dg de la SODAGRI préconise l’aménagement de terroirs agricoles modernes pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire

    Kédougou, 22 jan (APS) – Le directeur général de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI), Aboubacar Sidi Sonko, a préconisé, mercredi, à Kédougou, l’aménagement de terroirs agricoles modernes dans cette du région du sud-est du Sénégal pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

    ‘’Pour contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire, nous devons aménager des terres agricoles pour les producteurs de la région de Kédougou afin d’avoir de grandes emblavures et en même temps procéder à la mécanisation’’, a-t-il déclaré.

    Il s’exprimait au terme d’une visite de terrain et de prise de contact avec les autorités administratives de la région de Kédougou. 

    Le directeur général de la SODAGRI a ainsi promis de mettre à la disposition des producteurs agricoles tous les moyens pour promouvoir la souveraineté alimentaire.

    ‘’Les producteurs doivent avoir tous les matériels agricoles aujourd’hui pour pouvoir atteindre véritablement la souveraineté alimentaire. Les producteurs de Kédougou doivent agir de façon globale, c’est-à-dire être dans une logique de chaine de valeur, qui va de la production à la commercialisation en passant par la transformation’’ a-t-il dit.

    Aboubacar Sidi Sonko a en outre salué les réalisations du Projet Tiers Sud dans la région de Kédougou, surtout concernant les activités pastorales et le plan d’aménagement agricole.

    Ce projet, qui intervient dans quatre départements et vingt communes des régions de Kolda, Tambacounda et Kédougou, a pour objectif le développement économique durable des terroirs ruraux du Tiers Sud du Sénégal et l’amélioration des conditions de vie, de sécurité alimentaire et de nutrition des populations rurales.

    ‘’Le Projet Tiers Sud a fait beaucoup de réalisations dans les activités pastorales, dans la région de Kédougou, au-delà de celles agricoles, entre autres. Nous allons continuer sur cette dynamique de construction et d’aménagement des terroirs agricoles’’, a assuré le directeur général de la SODAGRI.

    Aboubacar Sidi Sonko a, par ailleurs, promis de mener des actions pour améliorer les conditions de travail de ses services dans la région de Kédougou.

    PID/ABD/ABB/SBS/OID

  • SENEGAL-ARMEE-CELEBRATION / Saint-Louis: la Base navale nord célèbre le 50e anniversaire de la Marine nationale

    SENEGAL-ARMEE-CELEBRATION / Saint-Louis: la Base navale nord célèbre le 50e anniversaire de la Marine nationale

    Saint-Louis, 22 jan (APS)- La Base navale nord Capitaine de Vaisseau Hamedine Fall de Saint-Louis a célébré, mercredi, dans l’enceinte de son cantonnement, le 50e anniversaire de la Marine nationale.

    « Cela fait aujourd’hui 50 ans, jour pour jour, que le capitaine de Corvette Faye Gassama fut placé à la tête de la Marine nationale du premier bataillon sénégalais de l’État-major de la Marine », a déclaré le commandant de la Base navale nord, Abdou Wahab Sarr.

    « Depuis cette date, a-t-il ajouté, des hommes et des femmes ont travaillé et continuent de travailler d’arrache-pied, avec dévouement et engagement, pour maintenir plus haut la flamme de cette Marine qui est aujourd’hui une fierté nationale’’.

    Le commandant Sarr s’exprimait à l’occasion de la cérémonie du 50e anniversaire de la Marine nationale présidée par le colonel Thiendella Fall, commandant de la zone militaire Nº2.

    Dans sa communication, il est également revenu sur les performances enregistrées par la Base navale nord durant l’année 2024.

    Il a par ailleurs annoncé le démarrage des activités du cabinet dentaire du centre médico-social de la Base navale.

    La cérémonie a été marquée, entre autres, par un dépôt de gerbe de fleurs, la projection d’un film sur les activités de la Marine nationale, un défilé des troupes, mais également une visite dynamique du camp.

    Elle a été précédée par un tournoi de football, le mercredi 15 janvier, et une randonnée pédestre, le dimanche 19 janvier.

    CGD/AMD/ASB/ABB/OID

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Lutte contre la malnutrition: près de 5000 enfants âgés de 0 à 24 mois suivis à Kédougou

    Kédougou 22jan (APS) – Quelque 4958 enfants âgés de 0 à 24 mois ont bénéficié d’un suivi en 2024 dans le cadre du programme nutritionnel de l’ONG Caritas, dans le département de Kédougou (sud-est), a indiqué Mamadou Lamine Diallo, agent de développement communautaire dudit programme.

    “Nous avons touché 4958 enfants de 0 à 24 mois en 2024 pour améliorer l’état nutritionnel et le suivi de la croissance par rapport au pesage dans les zones urbaines et rurales très pauvres du département de Kédougou”, a-t-il déclaré.

    Il intervenait, mardi, au village de Boussra Peul dans la commune de Dindéfélo, où des enfants sont retombés dans la malnutrition alors que l’intervention de Caritas avait pris fin en décembre dans cette zone.

    Mamadou Lamine Diallo a révélé que 11 188 enfants ont été dépistés en 2024 dans le cadre de la lutte contre la malnutrition aigüe et modérée.

    “Nous avons dépisté également 11 188 enfants âgés de 5 ans sur la malnutrition et le programme a couvert tous les sept communes du département de Kédougou”, a-t-il indiqué en rappelant que plus de 17.000 enfants étaient ciblés pour le dépistage durant l’année dernière.

    Pour la prise en charge de la malnutrition aigüe modérée, a-t-il précisé, “nous faisons une recherche d’enfants malnutris au niveau des ménages et quand nous les découvrons, nous les prenons en charge avec de la farine enrichie. Et d’autres sont conduits au niveau du poste de santé de la commune quand il s’agit de  la malnutrition sévère”.

    L’agent de développement communautaire a rappelé que le programme qu’il a coordonné au niveau communautaire vise à améliorer l’état nutritionnel des populations particulièrement les enfants âgés de 5 ans dans les zones reculées ou pauvres.

    “C’est un rôle d’assurer un état nutritionnel des populations particulièrement les enfants de moins de 5 ans, les femmes en âge de procréer et des adolescents”, a-t-il souligné.

    M. Diallo a signalé que l’arrêt du programme de la Cellule de la lutte contre la malnutrition (CLM) a entraîné des conséquences alimentaires chez les enfants dans le département de Kédougou.

    “Nous avons déjà des conséquences au niveau communautaire parce que les enfants commencent à retomber dans la malnutrition. Et c’est un danger pour les enfants qui vont avoir la diarrhée durant la saison sèche qui est causée le plus souvent dans les zones pauvres par un manque d’eau et la forte chaleur”, a-t-il dit.

    Il a invité l’Etat du Sénégal à poursuivre le programme de lutte contre la malnutrition qui vise à améliorer l’état nutritionnel des populations au niveau communautaire.

    “La nécessité de continuer ce programme est fondamentale aujourd’hui pour l’Etat du Sénégal, afin de développer des initiatives de diversification alimentaire au niveau des ménages et généraliser les greniers de l’enfant en renforçant la participation effective des collectivités territoriales aux activités de nutrition communautaire”, a-t-il plaidé.

    PID/ABD/SKS/SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE / Touba : des professionnels de l’agroalimentaire réclament une usine de raffinage de l’huile d’arachide

    SENEGAL-ECONOMIE / Touba : des professionnels de l’agroalimentaire réclament une usine de raffinage de l’huile d’arachide

    Touba, 22 jan (APS) – Le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba (RASIAT) a plaidé, mercredi, pour la mise en place, dans cette ville du centre du pays, d’une usine de raffinage de l’huile d’arachide locale.

    ‘’Nous sommes souvent confrontés à des difficultés en voulant commercialiser l’huile locale. Il n’existe pas à Touba une usine de raffinage de l’huile locale. Nous attendons du ministère de l’Industrie et Commerce qu’il mette en place une usine destinée aux huiliers artisanaux’’, a dit le président du RASIAT, Ousmane Diakhaté.

    Il juge les prix de l’huile de palme élevés à Touba et estime que le raffinage de l’huile locale peut aider à les réduire.

    Une unité de fabrication d’huile d’arachide  

    S’exprimant lors d’une conférence de presse de cette association de professionnels de l’agroalimentaire, M. Diakhaté a signalé qu’il était difficile de vendre les produits dérivés de la transformation artisanale des graines d’arachide, dont les tourteaux.

    Le Regroupement des acteurs du secteur de l’industrie agroalimentaire de Touba relève aussi des difficultés d’accès aux financements pour la campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    ‘’Nous sommes confrontés à d’énormes difficultés, qui nous empêchent de jouer pleinement notre rôle dans cette campagne. Seules 20 des 154 unités de trituration fonctionnent, faute de financements suffisants’’, a dit Ousmane Diakhaté.

    Il est difficile de trouver à Touba des acquéreurs des produits dérivés de la transformation artisanale des graines d’arachide.

    Le président du RASIAT s’est toutefois réjoui des efforts fournis par le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) en faveur de l’industrie agroalimentaire locale.

    M. Diakhaté salue la suspension des exportations de graines d’arachide par le gouvernement.

    ‘’La suspension des exportations a permis aux unités industrielles d’avoir de la matière première et à la SONACOS de disposer d’une importante quantité de graines d’arachide’’, a-t-il dit.

    MS/ESF/OID

  • SENEGAL–LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : Louis Camara rappelle l’importance du chien dans les cultures humaines

    SENEGAL–LITTERATURE-EDITION / Saint-Louis : Louis Camara rappelle l’importance du chien dans les cultures humaines

    Saint-Louis, 22 jan (APS) – L’écrivain saint-louisien, Louis Camara, auteur du livre ‘’Au milieu des dunes’’, a rappelé, mardi, l’importance et la place du chien dans les cultures humaines.

    ‘’Au milieu des dunes’’ est un récit dans lequel Camara fait parler Nestor, un chien qui raconte les péripéties de sa vie et celle de son maître dans la vieille ville.

    ‘’(…) le chien, il a une symbolique assez particulière. Le chien, comme on a l’habitude de le dire, c’est le plus fidèle ami de l’homme. Donc, il y a sa proximité d’abord avec l’être humain. Depuis la nuit des temps, le chien a toujours été un compagnon pour l’homme. Sa fidélité et certaines qualités qu’on lui prête. Donc, pour dire l’importance du chien aussi dans les cultures humaines’’, déclare l’écrivain.

    Il s’exprimait ainsi en marge de la présentation de son livre au centre Ndar Weesul. 

    Dans son intervention, l’écrivain s’est également appesanti sur le choix du titre de son ouvrage, ‘’Au milieu des dunes’’.

    Le titre s’explique, selon lui, par le fait que l’histoire se déroule dans un milieu caractérisé par la présence de dunes. Il s’agit en l’occurrence de Saint-Louis et en particulier de la Langue de Barbarie, une zone parsemée de dunes de sable.

    Le livre est composé d’une série de narrations superposées et assez diversifiées. Sa particularité et son originalité tiennent au fait que le narrateur du livre est un chien. 

    ‘’Donc, j’ai choisi de faire du narrateur de mon roman un chien. Ça fait ressembler le roman à un conte. Tout se passe dans le milieu saint-louisien. Et on a une petite description de la ville de Saint-Louis’’, explique Louis Camara.

    ‘’Au milieu des dunes’’ est un récit où le narrateur, Nestor,’’ nous raconte sa belle vie, ses rencontres, sans inquiétude ni questionnement auprès de son ami qui est son maître’’, selon une note parvenue à l’APS.

    ‘’Louis Camara s’adresse à nous cette fois-ci en laissant à son chien la liberté de s’exprimer’’, indique la même source.

    Écrivain, poète et conteur, Louis Camara est né à Saint-Louis du Sénégal. Il est l’auteur de plusieurs recueils de contes dont le plus connu est ‘’Le Choix de l’Ori’’, Grand Prix du président de la République pour les lettres en 1996.

    Louis Camara est également lauréat du Prix de la meilleure nouvelle de la Fondation Léopold Sédar Senghor et du concours de poésie haïku de l’ambassade de Japon.

    Élevé au rang de Chevalier des Palmes académiques de la République française, ce professeur de lettres à la retraite consacre à présent l’essentiel de son temps à la littérature.

    CGD/AMD/ASG/FKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE-INTRANTS / Tambacounda : le directeur général de la SODAGRI insiste sur la nécessité de moderniser le matériel agricole

    SENEGAL-AGRICULTURE-INTRANTS / Tambacounda : le directeur général de la SODAGRI insiste sur la nécessité de moderniser le matériel agricole

    Tambacounda, 21 jan (APS) – Le directeur général de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI), Aboubacar Sidi Sonko, a souligné, mardi, à Tambacounda (est), la nécessité de moderniser le matériel agricole des producteurs du Sénégal oriental pour promouvoir la souveraineté alimentaire.

    « Il faut un accompagnement structurel, surtout en  ce qui concerne la partie aménagement. En aménageant, il nous faut du matériel moderne pour atteindre la souveraineté alimentaire », a-t-il déclaré.

    Aboubacar Sidi Sonko s’exprimait en marge d’une tournée devant le conduire dans les  régions de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

    Il a insisté sur la nécessité d’aller vers un accompagnement global en termes de matériel agricole, de production et de commercialisation.

     »Dès fois, on peut produire énormément de maïs, mais, pour la récolte, si on n’a pas le matériel nécessaire, on peut avoir des difficultés. Donc, il faut un appui structurel mais aussi hollistique en termes de matériel agricole », a fait savoir le directeur général SODAGRI. 

    Il a également souligné la nécessité de mettre en place un cadre pour accompagner les agriculteurs sur les techniques culturales à adopter.

    « En termes d’accompagnement, les producteurs ont besoin d’un appui technique, des conseils pour adopter les bonnes  pratiques culturales, car on est dans un monde où la technologie joue un rôle clé dans tout ce qu’on fait », a indiqué Aboubacar Sidi Sonko.

    ABD/SBS/ABB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE-APPUI / Bakel: des intrants agricoles remis aux producteurs victimes des inondations

    SENEGAL-AGRICULTURE-APPUI / Bakel: des intrants agricoles remis aux producteurs victimes des inondations

    Bakel, 21 jan (APS) – Le ministère de la Famille et des Solidarités, à travers le projet de résilience et de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS), a remis, mardi, à Bakel, des intrants agricoles destinés à accompagner les producteurs victimes des inondations de l’hivernage.

    « Nous sommes en train de boucler presque une première tournée de remise des intrants agricoles notamment des semences de riz, d’oignons de maïs, d’engrais urée, de DAP et des produits herbicides et pesticides », a déclaré Alassane Kane, responsable suivi évaluation du PDRC-VFS.

    Les communes de Ballou, Bakel, Bélé Diawara et Moudéry ont été choisies pour bénéficier de ces intrants agricoles après un travail fait de concert avec le service du développement rural et la direction de la SAED de Bakel pour identifier les personnes les plus impactées.

    « La démarche était de privilégier les communes dont les périmètres ont été négativement impactés durant l’hivernage mais qui ont décidé d’aller en campagne de contre saison chaude. Sur la base des deux critères, on a fait des propositions qu’on a validées avec le préfet de Bakel », a ajouté M. Kane.

    Mbaye Sarr Diop, chef de service départemental du développement rural, a révélé qu’avec les inondations plus de 2 000 ha ont été impactés, ce qui a occasionné une perte économique en production estimée à plus de 6 milliards de FCFA.

    « Ces intrants vont permettre aux producteurs de relancer leurs activités agricoles. Pour le riz, ça nous permettra d’emblaver 195 ha en contre saison chaude pour une production de plus de 1 000 tonnes », s’est réjoui M. Diop.

    En plus de cet appui aux producteurs, le PRDC-VFS a remis au comité départemental des inondations et autres calamités naturelles, représenté par Ngor Pouye, l’adjoint au préfet de Bakel, 313 matelas et 39 tentes destinés aux populations sinistrées du département de Bakel.

    « Nous nous réjouissons de cet appui qui va considérablement soulager les populations du département après le débordement des eaux du fleuve Sénégal et de la falémé. Nous mesurons à sa juste valeur, cet acte de haute portée humanitaire », a dit M.Pouye.

    AND/ABD/MK/SBS/OID

  • SENEGAL-CINEMA / Matam : plaidoyer pour la construction d’un complexe culturel et une salle de cinéma dans la région

    SENEGAL-CINEMA / Matam : plaidoyer pour la construction d’un complexe culturel et une salle de cinéma dans la région

    Matam, 21 jan (APS)- Le directeur du centre culturel régional de Matam (nord), Samba Kandé, a plaidé, mardi, pour la construction d’un complexe culturel et une salle de cinéma dans la région, pour aider les acteurs et réalisateurs à diffuser leurs productions.

    « Nous appelons les autorités, notamment la tutelle, à aider la région à disposer d’un complexe culturel et des infrastructures culturelles de proximité. Une grande salle de cinéma, par exemple, aiderait les acteurs et réalisateurs à diffuser leurs productions », a-t-il déclaré.

    S’exprimant lors d’un entretien avec l’APS, M. Kandé a signalé que la région de Matam regorge énormément de jeunes qui s’activent dans la production cinématographique.

    Il a précisé que beaucoup d’entre eux produisent des courts et longs métrages dans des localités différentes de la région.

    « A coté des ces productions, des films comme +Demba+ et +Bamoum Nafi+ de Mamadou Dia ont fait que la région connaît aujourd’hui un essor dans le domaine du cinéma. Certains ont juste besoin d’accompagnement en moyens matériels et financiers », a soutenu Samba Kandé.

    Il a ainsi invité les collectivités territoriales à appuyer le secteur culturel régional en y investissant, ajoutant que le cinéma est « devenu la vitrine de la région, un excellent levier qui peut booster la production économique locale ».

    Selon lui, le septième art permet de mieux faire connaître le patrimoine culturel régional.

    Le directeur du Centre culturel régional de Matam souligne qu’il travaille avec le réalisateur Baba Dia pour la mise en place d’un ciné-club dans tous les départements pour y diffuser des films sénégalais et africains.

    Samba Kandé n’a pas manqué de saluer les différents prix remportés récemment par le film « Demba » du réalisateur Mamadou Dia.

    Cette oeuvre a remporté le Tanit de bronze aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), en Tunise, et le Grand prix du Nil à la 14ème édition du Festival du cinéma africain de Louxor, en Egypte.

    Le film vient d’être sélectionné pour l’Etalon d’Or au prochain Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tiendra du 22 février au 1er mars 2025.

    « Demba », entièrement tourné dans la commune de Matam, avec des acteurs locaux, sera d’ailleurs la seule production sénégalaise en lice pour l’Etalon de Yennega, la récompense suprême.

    « C’est un honneur pour toute la région de Matam. Cependant, il y a un paradoxe car à côté de ces performances, Matam ne dispose même pas de salles de cinéma. Cela constitue une entrave à la diffusion de ce film, de même que ceux produits par des Sénégalais et autres réalisateurs africains », a-t-il déploré.

    AT/SKS/MK/SBS/ABB

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PANNE / Kaffrine : les habitants de plusieurs quartiers tourmentés par un manque d’eau

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PANNE / Kaffrine : les habitants de plusieurs quartiers tourmentés par un manque d’eau

    Kaffrine, 21 jan (APS) – Les habitants de plusieurs quartiers de Kaffrine (centre) sont confrontés depuis lundi à un manque d’eau à cause d’une fuite qui affecte l’un des forages de la commune, a constaté l’APS.

    Munie de bassines pour certains et de bidons pour d’autres, les habitants de ces quartiers parcourent les rues de la ville pour aller à la recherche du liquide précieux.

    Aucune goutte d’eau ne coulant des robinets, les familles commencent à vivre un véritable calvaire. Elles ne ménagent pas leur peine pour s’approvisionner en eau.

    Au quartier Diamaguène Ndiobène, certaines d’entre elles n’ont d’autre choix que d’acheter des bidons d’eau.

    Il faut, pour cela, se rendre jusqu’à Ndjigui, dans la commune de Kahi, où le bidon de 20 litres est vendu à 100 francs CFA.

    ‘’Depuis hier, nous n’avons pas d’eau. Nous sommes en train de vivre un calvaire, car l’eau est indispensable pour la vie’’, se désole une femme, qui a requis l’anonymat.

    Cette mère de famille marchande avec un conducteur de mototaxis ‘’Jakarta’’ le tarif pour la course qu’elle doit effectuer pour aller acheter de l’eau.

    D’autres familles se rabattent sur les packs d’eau vendus à 500 francs CFA l’unité dans les boutiques et autres lieux de commerce, pour pouvoir préparer leurs repas.

    ‘’Nous n’avons pas de solutions face à cette situation inattendue. Depuis ce matin, je peine même à prendre mon bain. Mes enfants étaient obligés de partager un bidon d’eau pour se laver avant d’aller à l’école. Nous souffrons énormément’’, lance une dame après avoir acheté un pack de sachets d’eau.

    Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les conducteurs de moto-taxis ‘’Jakarta’’ commencent à se frotter les mains avec les courses incessantes pour transporter les bidons et autres packs de sachets d’eau.

    ‘’C’est vraiment difficile ce que nous vivons actuellement. Nous achetons le bidon à 100 francs CFA, et depuis hier, j’ai en déjà acheté 10 en plus des 500 francs CFA à payer à un conducteur de moto +Jakarta+, alors que c’est la morosité économique’’, s’alarme Abdou Wilane, un homme rencontré au quartier Médina Baye Kaffrine.

    Maodo Malick Youm, le chef de la Division régionale de l’hydraulique et de l’assainissement de Kaffrine, explique que la pénurie d’eau est liée à une fuite  sur l’une des conduites du forage F3 de forte pression de la commune.

    ‘’Nous avons un dispositif de mise en place de citernes d’eau du service de l’hydraulique pour soulager les populations au niveau des différents quartiers impactés, en rapport avec la Sénégalaise des eaux (Sen’eau)’’, signale-t-il.

    ‘’Nous suivons de près le dispositif mis en place pour assurer la couverture mais également la réparation de l’équipement. Nous sommes sur le terrain, depuis hier [lundi], avec l’équipe de Sen’eau’’,  assure M. Youm.

    La Sen’eau a publié un communiqué pour informer et rassurer les populations locales sur les perturbations notées dans la distribution de l’eau potable dans les différents quartiers de la commune de Kaffrine.

    Les quartiers touchés par ces perturbations sont Diamaguène Centre, Diamaguène Ndiobène, Médina Baye Kaffrine, Ndjigui 1 et 2, Kaffrine 2 Nord, Kaffrine 2 Sud, Diamaguène et Pèye Mbamba.

    CTS/ADE/ASG/ABB/OID