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  • SENEGAL-RELIGION-REPORTAGE / Plongée dans la ferveur du Gamou annuel de Taïba Niassène

    SENEGAL-RELIGION-REPORTAGE / Plongée dans la ferveur du Gamou annuel de Taïba Niassène

    Taïba Niassène, 19 jan (APS)- Des fidèles et autres disciples de la Faydatou Tidjania venus de différentes contrées du Sénégal et de la diaspora ont commémoré l’anniversaire de la naissance de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass dit Baye, samedi, à Taïba Niassène, cité religieuse de la région de Kaolack (centre).

    Toute la journée, les fidèles venus célébrer ce gamou annuel ont investi la maison natale de Baye Niass, pour s’y recueillir, prier et méditer, dans une grande ferveur religieuse, une ambiance faite de ferveur et de spiritualité.

    Dans cette concession mêlant tradition et modernité, les va-et-vient incessants des fidèles, pieds nus ou chaussures à la main, étaient ponctués de séances de zikr.

    La chambre de Mame Astou Diankha (vers 1800-1937), mère de Cheikh Ibrahima Niass, en particulier, est pris d’assaut par de nombreux fidèles.

    Téléphone en mode selfie, Maïmouna, la trentaine, teint clair, ne pouvait manquer pour rien au monde cet événement.

    « Je suis venue par reconnaissance envers Baye Niass, car il a beaucoup fait pour moi. C’est pourquoi, malgré les difficultés économiques, je me suis débrouillée, quitte à m’endetter, pour venir en ce haut lieu de recueillement et de prières », confie la jeune femme, vêtue de blanc, avant de faire remarquer que l’affluence est plus importante que les années précédentes.

    « Les vœux de tout le monde seront exaucés »

    Non loin d’elle, une autre dame, assise près de la chambre de Baye Niass, héritée de son père El Hadji Abdoulaye Niass, témoigne de la même ferveur pour Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass.

    « Mon amour pour Baye me pousse à venir célébrer le Gamou qui lui est dédié et faire ma ziara », déclare Mama Diassé, une sexagénaire originaire de Passy, dans le département de Foundiougne (Fatick).

    « Je suis très émue, d’autant plus que le nombre de fidèles ne cesse d’augmenter d’année en année », ajoute-t-elle, le visage marqué par la fatigue, qui contraste avec son boubou d’un blanc immaculé.

    Alpha, un jeune homme natif de Kaffrine, assiste pour la première fois au Gamou annuel de Taïba Niassène. Il ne le regrette pas, se disant confiant que tous ses vœux, comme « ceux de tout le monde, seront exaucés à partir d’ici ».

    Dans l’arrière-cour de la maison, la chambre de Mame Astou Diankha a été aménagée pour servir de lieu de recueillement. Selon les fidèles rencontrés, c’est là que Cheikh Ibrahima Niass serait né, sous un baobab qui n’a pas résisté au poids des années.

    Au-delà de la ferveur religieuse du moment, Ndiébel Ndiaye, fils d’un chef religieux à Médina Baye, espère que l’enseignement de Baye Niass, à travers sa vie et son œuvre, servira de référence à la jeunesse pour la préserver de la dégradation des mœurs.

    « Il est crucial de s’inspirer de Baye Niass »

    « Les jeunes sont une catégorie très importante au Sénégal et dans la Fayda, et j’espère que si l’on suit les pas de Cheikh Ibrahima (Baye Niass), notre pays pourra être fier de sa jeunesse », souligne ce jeune homme, la vingtaine, avant de se diriger vers d’autres activités inscrites dans le cadre de cet évènement religieux.

    L’émotion est palpable chez Adama Ndiaye, un homme de taille moyenne, au teint clair et à la barbe soigneusement taillée.

    Cet originaire de Mboulème, dans le département de Guinguinéo, rappelle que le sens de la « ziara » qu’il effectue est de réaffirmer son ancrage dans la Fayda, dont Baye Niass est le détenteur.

    Tout comme Ndiébel, Adama Ndiaye, un instituteur, soutient qu’à l’heure où le souverainisme enregistre des percées partout en Afrique, il est « crucial » de s’inspirer de Baye Niass pour développer la solidarité et le panafricanisme.

    Amoureux de Taïba Niassène, ce père de famille, dont l’épouse est originaire de cette cité religieuse, affirme être en phase avec la décision du khalife de la Faydatou Tidjania, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, de décaler le Gamou jusqu’au week-end, afin de permettre aux fidèles de venir sans contrainte.

    « En tant qu’enseignant, cette décision est à saluer, car elle nous permet de venir sans pression pour célébrer notre guide », a déclaré M. Ndiaye, très enthousiaste.

    ADE/BK/SBS

  • SENEGAL-SOCIAL-APPUI / Tambacounda : le DG de la Maison de la presse remet des vivres aux sinistrés de Sourouyel

    SENEGAL-SOCIAL-APPUI / Tambacounda : le DG de la Maison de la presse remet des vivres aux sinistrés de Sourouyel

    Tambacounda, 19 jan (APS) – Le directeur général de la Maison de la presse, Sambou Biagui, a offert samedi des kits alimentaires et des vêtements aux sinistrés de Sourouyel, un village de la région de Tambacounda (centre) où une vingtaine de concessions ont été emportées il y a quelques jours par un incendie.

    « C’est véritablement très dur ce qui est arrivé à Sourouyel, qui est un village du département de Tambacounda », dans la commune de Nettéboulou, a déclaré M. Biagui lors de la remise du don qu’il a apporté et qui comprend des vivres (riz, huile, savon) et des vêtements.

    Les sinistrés de ce village « traversent des moments très difficiles après cet incendie. En tant que responsable [politique] dans ce département, même si je n’étais pas directeur général, mon devoir s’est d’exprimer ma solidarité à l’endroit de la population de Sourouyel », a dit le DG de la Maison de la presse.

    « En tant que responsable [politique] dans ce département, mon devoir est de soutenir et d’appuyer cette population de Sourouyel », a ajouté Sambou Biagui.

    Daouda Sow, représentant le chef de village de Sourouyel, a salué cet élan de solidarité du directeur de la Maison de la presse.

    « Votre présence ici est un signe évident de votre bonne volonté. Nous sommes très contents de recevoir ce don car c’est dans les moments difficiles qu’on voit les gens qui pensent à nous », a-t-il salué.

    Revenant sur le bilan de l’incendie, Daouda Sow a précisé vingt et une maisons au total ont été emportées par les feux, sans compter les récoltes perdues.

    « Nous avons subi des pertes importantes, au total 21 maisons ont été totalement calcinées et 7 autres touchées, donc dans les 21 maisons, rien n’est sorti. Les pertes sont énormes, toutes les récoltes ont été emportées dans l’incendie », a-t-il insisté.

    Le représentant du chef de village a par ailleurs plaidé pour un règlement définitif de la question de l’approvisionnement en eau potable. Il a également demandé le lotissement du village.

    « Nous avons un problème d’eau. Nous avons certes un forage mais il ne fonctionnait pas quand l’incendie s’est déclaré, c’est d’ailleurs ce qui augmenté l’ampleur des dégâts », a-t-il signalé.

    « Nous demandons à l’Etat de nous aider à gérer notre forage mais aussi à aménager notre village en lotissements pour que nous puissions avoir de l’espace », a plaidé Daouda Sow.

    Daouda Sow, représentant du chef de village de Sourouyel 

    ABD/SBS/BK

     

  • SENEGAL-EDUCATION-STRATEGIE / Déficit d’enseignants dans les zones reculées: un syndicat suggère l’institution d’une prime d’éloignement

    SENEGAL-EDUCATION-STRATEGIE / Déficit d’enseignants dans les zones reculées: un syndicat suggère l’institution d’une prime d’éloignement

    Matam, 19 jan (APS)- Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (SADEF), par la voix de son secrétaire général, Mbaye Sarr, a plaidé, samedi, pour l’allocation d’une prime d’éloignement aux enseignants servant dans des zones reculées du Sénégal.

    « Pour palier au déficit d’enseignants à Matam et dans d’autres régions, nous proposons au gouvernement du Sénégal d’allouer une indemnité spéciale d’éloignement pour les enseignants qui acceptent de servir dans des localités éloignées telles que Matam, Sédhiou, Tambacounda, Kolda, Kédougou et Ziguinchor », a-t-il dit.

    Une telle mesure permettrait aux autorités de faire face à leur « départ massif », année après année, d’enseignants exerçant dans ces zones, a-t-il ajouté dans un entretien avec des journalistes, au terme d’une tournée du syndicat qu’il dirige dans la région de Matam.

    Selon Mbaye Sarr, les régions reculées du pays sont fortement impactées par le départ massif d’enseignants chaque année, à la fin des travaux de la commission nationale de mutation. Une situation qui, dit-il, « déteint sur les enseignements apprentissages ».

    Aussi, le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation préconise-t-il  « des mesures hardies » en vue de remédier à cette situation et de fixer les enseignants dans ces zones reculées.

    La région de Matam, en particulier, se trouve confrontée à ce phénomène se traduisant par un déficit d’enseignants qui a conduit à la fermeture de beaucoup de classes dans la région, a-t-il fait constater.

    Cette situation a poussé les responsables d’école à concentrer les élèves dans d’autres salles sous le format classes à double-flux, a signalé le secrétaire général du Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation.

    « Cette méthode ne favorise pas un enseignement de qualité. De ce point de vue, nous attirons l’attention des autorités pour que des mesures hardies soient prises pour endiguer ce phénomène », a dit le syndicaliste.

    « Nous avons aussi constaté que beaucoup d’écoles sont sevrées de budget. Depuis 2017, les établissements scolaires ne peuvent plus fonctionner sans budget. Ceux qui avaient été initialement alloués aux écoles ont été suspendus pour des raisons que nous ignorons », a déploré Mbaye Sarr.

    AT/BK/SBS

  • SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Vers la tenue d’une journée régionale de l’orientation scolaire à Diourbel

    SENEGAL-EDUCATION-PERSPECTIVES / Vers la tenue d’une journée régionale de l’orientation scolaire à Diourbel

    Diourbel, 19 jan (APS)- Le centre académique de l’orientation scolaire et professionnelle (CAOSP) de Diourbel (centre) prévoit d’organiser, dans le courant de l’année, une journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle en vue d’accompagner les élèves dans leurs choix d’études possibles après le bac, a-t-on appris samedi de son directeur, Malick Bocar Sy.

    « Dans notre plan de travail annuel (PTA) 2025, nous comptons organiser une journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle pour permettre aux lycées élèves d’avoir les informations nécessaires avant le baccalauréat », a-t-il notamment déclaré à des journalistes.

    Il s’exprimait à l’occasion de la première édition d’un salon de l’orientation organisé par l’association Diourbel développement durable (3D), en partenariat avec le CAOSP.

    Plusieurs élèves des établissements du moyen et secondaire de la commune de Diourbel, ont pris part à cette rencontre organisée dans les locaux du conseil départemental de Diourbel, en même temps que des représentants de l’inspecteur d’académie et du maire.

    « Malgré les efforts que notre structure est en train de faire au niveau des établissements à travers l’information et l’orientation, on constate de plus en plus que les élèves ont du mal à choisir après le baccalauréat », a expliqué le directeur du centre académique de l’orientation scolaire et professionnelle de Diourbel.

    Malick Bocar Sy a indiqué que cette journée régionale de l’orientation scolaire et professionnelle sera l’occasion d’aider les élèves dans la prise de décision en matière de formation, d’information et de conseils d’orientation professionnelle.

    Selon Amsatou Fall, vice-président de l’association Diourbel développement durable, ce salon de l’orientation des élèves et des étudiants, vise à informer les futurs bacheliers des opportunités de formation après le baccalauréat.

    Cette initiative constitue, pour les élèves, une opportunité de rencontrer des professionnels de divers secteurs d’activité qui ont pris part à la rencontre.

    MS/BK/SBS

  • SENEGAL-PECHE-SENSIBILISATION / Le non-renouvellement des accords de pêche, un remède contre la cherté des produits halieutiques, selon un officiel

    SENEGAL-PECHE-SENSIBILISATION / Le non-renouvellement des accords de pêche, un remède contre la cherté des produits halieutiques, selon un officiel

    Kaolack, 18 jan (APS)- Le non-renouvellement des accords de pêche liant le Sénégal à l’Union européenne offre l’opportunité de créer des unités de transformation qui permettrait de pallier la charté des produits halieutiques, a souligné, samedi, l’adjoint au gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, Mamadou Habib Camara.

    L’autorité administrative considère qu’avec le non-renouvellement des accords de pêche liant le Sénégal avec les pays membres de l’UE, il est possible de mettre un terme à la cherté du prix des produits halieutiques, en créant des unités de transformation devant permettre de créer de la richesse et des emplois.

    Il recevait les membres de la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED), venus lui remettre un mémorandum, dans le cadre d’une campagne pour la promotion d’une pêche responsable et durable au bénéfice des populations sénégalaises.

    Les membres de la CONAPED se sont ensuite rendus au marché central au poisson de Kaolack, pour discuter avec les acteurs sur les tenants et les aboutissants de leur caravane démarrée le 12 janvier dernier et qui se poursuivra jusqu’au 23 de ce mois à travers les zones de pêche du Sénégal.

    Ils comptent de cette manière parler directement avec les acteurs, de Saint-Louis (nord) à Kafountine (sud), et recueillir leurs avis pour enrichir davantage la charte adoptée par les plus hautes autorités du pays.

    « Ensemble pour une pêche durable, gérée de manière transparente et inclusive au bénéfice des populations sénégalaises à l’horizon 2030 », est le thème de cette caravane de la CONAPED, qui regroupe des organisations de la pêche membres de cette coalition.

    Cette charte, signée par de nombreux acteurs de la société civile et les candidats à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, préconise, entre autres engagements, le gel de l’octroi de toute nouvelle licence de pêche industrielle sur des stocks pleinement exploités et surexploités, l’appui à la mise en œuvre des mesures visant la restauration des écosystèmes dégradés et la réduction de la pollution marine.

    La pêche fournit 75% de protéines animales dont a besoin la population sénégalaise, en même temps qu’elle permet à l’Etat d’engranger des recettes de plus de 250 milliards de francs CFA, « là où le pétrole ne lui apporte que trente milliards de francs CFA », a fait observer l’écologiste Mbacké Seck, membre de la CONAPED.

    L’adjoint au gouverneur de Kaolack a magnifié cette initiative de la Coalition nationale pour une pêche durable, estimant que dans un contexte marqué par les effets néfastes du changement climatique qui impacte « très fortement » le secteur des pêches, organiser une telle caravane démontre que ses initiateurs ont « la claire conscience » des enjeux du secteur.

    « Le gouvernement du Sénégal est prêt à vous accompagner comme à l’accoutumée, en atteste les mesures prises par les nouvelles autorités qui n’ont pas voulu renouveler les accords de pêche, parce que tenant compte des préoccupations des acteurs que vous êtes », a indiqué Mamadou Habib Kamara.

    La révision de la loi d’orientation agrosylvopastorale et halieutique, qui prend en compte les activités de pêche, « en est une parfaite illustration », a-t-il ajouté à l’endroit de ces acteurs de la pêche.

    ADE/SBS/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Diass : deux maçons meurent dans l’effondrement d’un bâtiment à Benténier

    SENEGAL-SOCIETE-DIVERS / Diass : deux maçons meurent dans l’effondrement d’un bâtiment à Benténier

    Mbour, 18 jan (APS) – Deux maçons ont perdu la vie samedi matin dans l’effondrement du mur d’un bâtiment en chantier à Benténier, un village de la commune de Diass, dans le département de Mbour (ouest), a appris l’APS de source sécuritaire.

    « L’effondrement s’est produit ce jour (samedi), à 11 heures, au village de Benténier, commune de Diass, causant deux morts et deux blessés graves », a renseigné la même source.

    « Le bâtiment s’est effondré sous l’effet du vent », a-t-elle précisé.

    Après le constat de la gendarmerie de Diass, les corps sans vie des deux victimes, dont l’une était âgée de 27 ans, ont été transportés à la morgue et les blessés à l’hôpital départemental Thierno Mansour Barro de Mbour par les sapeurs-pompiers de Saly, « en présence d’enquêteurs », poursuit la source.

    « Le chef de chantier a été interpellé et une enquête est ouverte », a-t-elle signalé.

    DOB/ADI/SBS/BK

  • SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Tivaouane: Diacksao en effervescence à quelques heures de son gamou

    SENEGAL-RELIGION-EVENEMENT / Tivaouane: Diacksao en effervescence à quelques heures de son gamou

    Diacksao (Tivaouane) ,18 jan (APS)- L’effervescence monte à Diacksao avec l’arrivée des fidèles tidjanes, venus commémorer le gamou qu’abrite chaque année cette cité religieuse fondée en 1904 par Seydi Hadji Malick Sy, a constaté l’APS.

    Tous les coins de cette localité située dans la commune de Koul refusent du monde, avec l’arrivée en grand nombre de fidèles venus pour le gamou prévu ce samedi soir.

    Le dispositif sécuritaire est visible partout dans ce village du département de Tivaouane, dans la région de Thiès (ouest).

    Beaucoup d’organisations religieuses ont assisté, la veille, au rassemblement d’invocations déclamées en chœur, qui se tient les vendredis dans l’après-midi.

    Elles ont aussi participé à la journée de consultation médicale gratuite.

    Aux côtés des forces de défense et de sécurité, des disciples se sont mobilisés pour faciliter le mouvement des fidèles vers les différents sites.

    Le plan de circulation élaboré lors de la réunion de sécurité tenue mardi, est déroulé sur le terrain. Il va de la commune de Pire à Diacksao, en passant par Fass où s’est tenue la journée de consultation gratuite.

    Le préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, a dit avoir reçu des instructions des plus hautes autorités du pays, de faire de cet évènement « un gamou sans anicroches ».

    La délégation gouvernementale devant prendre part à la cérémonie officielle prévue dans l’après-midi à Diacksao, sera dirigée par Birame Soulèye Diop, ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines.

    Il sera accompagné des autorités administratives de la région de Thiès.

    MKB/ADI/BK/SBS

  • SENEGAL-PECHE-SECURITE / Plaidoyer pour l’érection d’un poste de police au marché central au poisson de Kaolack

    SENEGAL-PECHE-SECURITE / Plaidoyer pour l’érection d’un poste de police au marché central au poisson de Kaolack

    Kaolack, 18 jan (APS)- Le président du marché central au poisson de Kaolack (centre), Atou Ndiaye, plaide pour l’érection d’un poste de police à proximité de ce lieu de commerce pour assurer la sécurité de ses usagers et de leurs biens.

    « Nous saluons la bonne collaboration entre le comité de gestion et la municipalité à travers l’administration du marché central au poisson, mais sollicitons des pouvoirs publics, l’érection d’un poste de police pour assurer la sécurité des personnes et des biens », a-t-il dit.

    Atou Ndiaye, également coordonnateur du Conseil local de pêche artisanale (CLPA) du département de Kaolack, a fait ce plaidoyer samedi lors du passage de la caravane de sensibilisation pour la promotion d’une pêche responsable, durable et inclusive, à l’initiative de la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED).

    Se disant « très préoccupé » par l’insécurité qui règne dans ce marché fournissant du poisson à d’autres du Sénégal et de la sous-région, il a insisté sur la nécessité de sensibiliser les autorités sénégalaises sur la nécessité de doter ce lieu de commerce d’un poste de police.

    Le président de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS), Pape Ibrahima Diaw, a fait observer que le secteur des pêches est confronté à un « réel problème » à Kaolack, en raison de la forte salinisation impactant négativement l’évolution et la reproduction des ressources halieutiques, contribuant ainsi à la dégradation de l’écosystème marin et côtier.

    « Nous devons œuvrer ensemble, inlassablement, avec l’implication de tous, pour arriver à une gestion responsable et durable de la ressource. Il ne faut pas attendre l’Etat quand il s’agit vraiment de promouvoir des pratiques irréprochables », a dit M. Diaw, également chargé des relations extérieures du comité de gestion du marché central au poisson de Kaolack.

    Il a déploré la capture de juvéniles par certains pêcheurs et appelle les mareyeurs, micro-mareyeurs et autres femmes transformatrices à ne pas acheter de poisson dont la capture est interdite par les services compétents du ministère des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires.

    Saluant l’engagement et la forte mobilisation des membres de sa coalition, le président de la Coalition nationale pour une pêche durable, Malick Fall, a rappelé que « la mer est un patrimoine national » qu’il faut préserver avec ses ressources.

    « Tout le monde, pas seulement les acteurs de la pêche, doit œuvrer sans répit pour aller vers une meilleure préservation de ce patrimoine que constitue la mer », d’autant que « les ressources halieutiques contribuent à la sécurité alimentaire des populations », a lancé M. Fall, par ailleurs président du Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal (CONIPAS).

    Amy Diouf, membre de la Coalition nationale de lutte contre l’implantation des usines de farine et d’huile de poisson au Sénégal, a abondé dans le même sens. « On ne peut pas asseoir une bonne politique dans la gestion d’une pêche qui soit profitable à tous, si nos pêcheurs continuent de capturer des poissons juvéniles », a-t-elle soutenu.

    Selon le chef du bureau de contrôle sanitaire du marché central au poisson de Kaolack, Diène Diouf, la Coalition nationale pour une pêche durable est venue à son heure mais elle doit travailler davantage en mettant en place des stratégies de promotion de pratiques de pêche responsables pour la durabilité de la ressource.

    ADE/BK/SBS

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Mbour : invocations et prières vont rythmer la 18-ème « ziarra » annuelle de Thierno Mansour Barro

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Mbour : invocations et prières vont rythmer la 18-ème « ziarra » annuelle de Thierno Mansour Barro

    Mbour, 18 jan (APS) – La 18e édition de la  »ziarra » annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro, un grand érudit musulman de la Petite-Côte, s’est ouverte vendredi tard dans la soirée à Mbour (ouest), en présence du khalife de cette famille religieuse, Cheikh Ahmed Tidiane Barro, a constaté l’APS.

    La manifestation a démarré par une série d’invocations chantées en chœur par des fidèles venus de divers horizons, a indiqué à l’APS Abdoulaye Siré Daff, secrétaire général adjoint du comité d’organisation de l’événement.

    Samedi, « en plus des cinq prières, il y aura des causeries religieuses des marabouts pour la formation spirituelle des disciples », causeries qui seront suivies de la « wazifa » (séance d’invocations) du matin et du soir.

    Prévue pour se poursuivre jusqu’à dimanche, l’édition 2024 de la  »ziarra » annuelle de Thierno Mouhamadoul Mansour Barro se déroulera sur un terrain situé près du Croisement Saly, à l’entrée de Mbour.

    « Dimanche, c’est la cérémonie de clôture réservée aussi à l’accueil de la délégation gouvernementale, qui viendra délivrer le message du gouvernement et faire son ziarra auprès du Khalife », a ajouté Abdoulaye Siré Daff.

    Thierno Mouhamadoul Mansour Barro était très connu à l’époque coloniale au Sénégal.

    Né en 1925 à Doumga Ouro Thierno, dans la région de Matam (Nord), il est devenu imam après son éducation spirituelle auprès de son illustre père Thierno Ahmadou Barro, à Mbour.

    Rappelé à Dieu le 15 janvier 2007 à Trappes (France), à l’âge de 82 ans, il a été inhumé dans sa mosquée à Mbour, aux côtés de son père.

     »Thierno est un homme de Dieu qui a consacré toute sa vie à la réconciliation de l’homme avec Dieu et par le biais des retraites spirituelles qu’il organisait au Sénégal et dans toute la sous-région et même en Europe », a témoigné M. Daff.

    « Ces retraites spirituelles ont pour but de réconcilier l’homme avec Dieu et de débarrasser la pratique de la prière de toute souillure, pour l’inscrire dans la tradition du Prophète Muhammad (PSL) », a-t-il ajouté.

    DOB/ADI/SBS/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL-AGENDA / N2 : derby de Matam entre NSFCI et l’USM, dimanche

    SENEGAL-FOOTBALL-AGENDA / N2 : derby de Matam entre NSFCI et l’USM, dimanche

    Matam, 18 jan (APS) – Noyau sportif football club Iyane (NSFCI) et l’Union sportive de Matam (USM), deux équipes de la région de Matam (nord) engagées en Nationale 2, vont s’affronter dimanche dans un derby comptant pour la huitième journée de ce championnat.

    Classés 8e et 9e respectivement avec sept points au compteur, les deux clubs vont se rencontrer pour la première fois à ce niveau du football amateur.

    Après 7 journées, les deux clubs n’ont gagné que deux matchs, perdu à quatre reprises et concédé le nul une seule fois.

    L’USM a enregistré la plus large défaite du championnat lors de la troisième journée, en perdant devant Fierté de Mbacké, 7-1.

    L’USM évolue en N2 depuis quatre ans, alors que le club de Taïba Nguéyène effectue cette année sa première saison en 4e division.

    Les deux formations qui reçoivent au stade régional de Matam partagent la poule B, en compagnie des équipes de Saint-Louis, Louga et Diourbel.

    Haayo des Agnam, l’autre équipe de la région évoluant en Nationale 1, reçoit Avenir de Dakar, ce samedi.

    Avec quatre points, l’équipe de la commune des Agnam occupe la 13ème place de la poule B, en position de premier relégable.

    Après sept journées, Haayo n’a toujours pas gagné le moindre match. Le club partage la poule B avec des équipes comme la Jeanne d’Arc de Dakar, l’UCT Port de Dakar, Yeggo, l’Association des forces armées (ASFA),  entre autres.

    AT/SBS/BK