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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / A Bakel, l’ASERGMV reboise plus de 1900 hectares de 2021 à 2024 (responsable)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / A Bakel, l’ASERGMV reboise plus de 1900 hectares de 2021 à 2024 (responsable)

    Bakel, 21 fév (APS) – L’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte (ASERGMV) a reboisé 1 936 hectares dans le département de Bakel, sur la période de 2021 à 2024 (est), a-t-on appris vendredi, de son responsable local Harouna Ba.

    « L’Agence est arrivée à Bakel en 2021. Depuis cette année jusqu’en 2024, on a eu à planter 580 800 plants sur 1 936 ha au niveau du département « , a dit M. Ba dans un entretien avec l’APS.

     »Il s’agit entre autres d’espèces locales comme, l’acacia Sénégal, acacia nilotica, adansonia digitata, zizuphus mauritania, balanites aegyptiaca et bauhinia rufescens », a-t-il cité, expliquant que le choix de ces espèces vise  »à permettre aux communautés et à l’écosystème d’être résilients au changement climatique ».

    Il a indiqué que l’ASERGMV intervient dans le département de Bakel, dans les communes de Ballou, Bélé et Gabou où les actions de reforestation ont relevé le taux de couverture végétale.

    Harouna Ba a précisé que, dans ces trois communes, les 1 936 ha reboisés sont répartis sur 10 parcelles dont  5 parcelles de 536 ha clôturées et 5 autres parcelles de 1 400 ha non clôturées.

    Toutefois, il n’a pas manqué de regretter les actes de sabotage liés à la divagation des animaux, des coupes de bois et des feux de brousse dans des parcelles clôturées et non clôturées.

    Il a signalé à ce propos qu »’une parcelle clôturée a été entièrement brûlée en octobre 2024 à Bélé « .

    Une couverture végétale retrouvée

    Il s’est réjoui des résultats tout de même satisfaisants, avec un tapis herbacé retrouvé et une excellente couverture végétale, au bonheur des communautés après 5 ans d’activités de réhabilitation des terres dégradées.

    Il a souligné que depuis 2022, les résultats en matière de reboisement sont fort appréciables.  »Presque dans toutes les parcelles, on note une excellente couverture végétale. Des femmes y ramassent des +zizuphus+ et de la paille pour les jeunes. Ces derniers y gagnent beaucoup d’argent », a encore dit le responsable local de l’ASERGVM.

     » Par ailleurs, nous avons également la ferme agricole communautaire intégrée (FACI) de Béma qui polarise 9 villages. Là-bas, les communautés y pratiquent du maraîchage mais également de la pisciculture », a-t-il encore souligné.

    Il a rappelé que l’année dernière,  deux tonnes de semences ont été récoltées au niveau des parcelles.  »Ce qui permet de produire des plants au niveau des pépinières mais ensuite pour l’ensemencement », a-t-il relevé.

    Harouna Ba a indiqué que pour l’année 2025, l’Agence a pour objectif de récolter à Bakel plus de 2 tonnes de semences de plants.

    M. Ba a indiqué que les activités de reforestation ont permis d’enrôler plus de 300 jeunes du département dans le programme « XËYU NDAW ÑI ». Ils avaient en charge les activités de reboisement, de production de plants, d’entretien et d’arrosage, a dit M. Ba également responsable du département de Goudiry.

    AND/ABD/AB/OID

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de réhabilitation des bassins hydrographiques, selon le président Faye

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Le PROMOREN s’inscrit dans la dynamique de réhabilitation des bassins hydrographiques, selon le président Faye

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia bolong (PROMOREN) s’inscrit dans la dynamique de valorisation et de réhabilitation de tout le potentiel des bassins hydrographiques du Sénégal, a indiqué vendredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’Le PROMOREN s’inscrit précisément dans cette dynamique’’, a dit le président Faye lors de la cérémonie officielle de lancement des travaux dudit projet.

    ‘’Le Sénégal dispose de nombreux bassins hydrographiques tels que le Nianijia bolong, le Bao bolong, le Gicoy et sans oublier les nombreuses vallées, un potentiel qui demande à être valorisé et réhabilité’’, a-t-il rappelé.

    Il a précisé que le PROMOREN a pour objectifs de maîtriser les eaux de surface du bassin versant du Nianijia bolong, et de stopper l’intrusion de l’eau salée en provenance du fleuve Gambie.

    ‘’Une fois concrétisé, ces actions favoriseront le développement des activités agricoles, pastorales et piscicoles, tout en renforçant la résilience des écosystèmes humides de la zone face au changement climatique’’, a-t-il indiqué.

    ‘’Ce projet traduit ainsi la volonté de l’Etat de prendre en charge les besoins en eau pour l’exercice des activités agro-sylvopastorales et halieutiques durant toute l’année’’, a souligné le Chef de l’Etat.

    Le président de la République s’est dit heureux de procéder au lancement officiel des travaux du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nanija Bolong (PROMOREN), dont le coût global est estimé à 36 milliards de francs CFA.

    Il a rappelé en outre avoir engagé des actions de transformation profonde de l’économie nationale de manière générale et particulièrement dans le secteur primaire.  ‘’Ces changements de modèles, a-t-il expliqué, requièrent particulièrement une bonne maîtrisée de l’eau pour garantir les productions agricoles, pastorales et piscicoles attendues.’’

    Il estime que ‘’cette ambition nationale nécessite une approche stratégique dans la gestion des ressources hydriques du pays en tenant compte des enjeux de développement’’.

    Plusieurs autorités gouvernementales, administratives et territoriales ainsi que des partenaires techniques et financiers ont pris part à la cérémonie.

    CTS/ADE/AB/ASG

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Le PROMOREN va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’

    SENEGAL-HYDRAULIQUE-PERSPECTIVES / Bassirou Diomaye Faye : ‘’Le PROMOREN va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire’’

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN), lancé vendredi à Koungheul, dans la région de Kaffrine (centre), va contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire nationale, avec la mise en valeur de 12 000 hectares par an, a déclaré le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’A terme d’importantes ressources en eau mobilisées permettront la mise en valeur de 6000 hectares par campagne, soit 12 000 hectares par an contribuant ainsi à l’atteinte de la souveraineté alimentaire nationale’’, a-t-il dit.

    Le président Faye s’exprimait ainsi lors du lancement officiel des travaux du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

    Le ministre  de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, la directrice de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Diarra Sow, le directeur du bureau de la Banque islamique de Développement (BID) à Dakar, Nabil Galem, a participé à la rencontre, les autorités administratives et territoriales, ainsi que les partenaires techniques et financiers, ont pris part à la cérémonie.

    ‘’Au regard des bénéficiaires directs notamment les agriculteurs, éleveurs, pécheurs, promoteurs touristiques et industriels, le PROMOREN permettra de contribuer significativement au développement des territoires du bassin arachidier’’, a-t-il ajouté.

    ‘’En outre, il s’agit d’un levier stratégique de sécurisation de la productivité́ de l’Agropole centre et d’insertion sociale professionnelle avec des perspectives de création d’au minimum 30. 000 emplois, sans compter les opportunités d’emplois indirects’’, a fait valoir le chef de l’Etat.

    Selon lui, ce projet va permettre ‘’un net recul de la pauvreté́’’ dans la zone d’intervention grâce à̀ la création de richesses et de croissance. ‘’Ce qui constituera également un dispositif efficace pour fixer les jeunes dans leur terroir et juguler le phénomène migratoire’’, a salué Bassirou Diomaye Faye.

    ‘’De plus conformément à la mutualisation et à la mise en cohérence des programmes de l’Etat, le PROMOREN, sera articulé à d’autres projets majeurs et structurants »,  a-t-il encore souligné, citant en exemple, ‘’le barrage de Samba Ngallu, en cours de construction sous l’égide de l’OMVG et qui permettra d’irriguer et d’aménager plus de 40000 hectares pour le Sénégal’’.

    Il a insisté sur le fait que la prise en charge de ce projet intersectoriel nécessitera une démarche de mise en cohérence avec les politiques, comme la stratégie nationale de souveraineté alimentaire, la transition écologique et les politiques d’emplois, de pêche et d’élevage, avec tous les acteurs susceptibles d’être concernés.

    ‘’Par ailleurs, le PROMOREN permettra un nivellement social en augmentant considérablement, les revenus des travailleurs et entrepreneurs en milieu rural notamment les agriculteurs, éleveurs aquaculteurs, du fait de la diversification des revenus et de la productivité de leurs activités’’, a dit le chef de l’Etat.

    ‘’De garantir également l’équité territoriale à travers le développement des pôles économiques pour sortir progressivement, de la macrocéphalie de la région de Dakar qui concentre depuis plusieurs décennies les plus grandes opportunités d’emplois pour le pays’’, a-t-il indiqué.

    Le PROMOREN est financé à hauteur de 36 milliards FCFA par le Groupe de la  Banque islamique de développement (BID).

    CTS/ADE/AB/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Journée nationale de l’élevage : une officielle décline les attentes des éleveurs de Kaolack

    SENEGAL-ELEVAGE-PERSPECTIVES / Journée nationale de l’élevage : une officielle décline les attentes des éleveurs de Kaolack

    Kaolack, 21 fév (APS) – La cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack, Khady Ndiaye, a décliné les attentes des éleveurs de cette région, en perspective de la 9ème édition de la Journée nationale de l’élevage prévue ce samedi, dans la capitale du Saloum.

    ‘’Compte tenu de l’importance que le chef de l’Etat accorde à la communauté pastorale au Sénégal, les éleveurs s’attendent à ce que des mesures soient prises et qu’elles puissent améliorer les conditions d’existence des éleveurs, mais aussi permettre le développement de l’élevage et sa compétitivité’’, a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Plusieurs activités sont au programme de la journée nationale de l’élevage prévue à Kaolack, sous la présidence  du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Une randonnée pédestre s’est tenue dimanche dernier en prélude à cet évènement qui, cette année, connaîtra des innovations de taille avec l’organisation de courses hippiques et de sauts d’obstacles. Des panels sur des thématiques majeures liées à l’élevage sont également prévus.

    Le thème de cette année est ‘’La valorisation des produits d’origine animale, un stimulateur pour la souveraineté alimentaire au Sénégal’’.

    Khady Ndiaye pense qu’au sortir de cette journée, « les éleveurs vont aller plus vers la valorisation et la transformation des produits animaux, parce que nous voulons atteindre la souveraineté alimentaire’’.

    ‘’Aujourd’hui, tout ce qui est produit animal valorisé est importé tels que les yaourts, les fromages, les beurres, la charcuterie, etc… Au sortir de cette journée de l’élevage, nous nous attendons à ce qu’il y ait plus des produits d’origine sénégalaise valorisés’’, a insisté la cheffe du service régional de l’élevage et des productions animales de Kaolack.

    Pour atteindre cet objectif, elle soutient que la région de Kaolack, zone agrosylvopastorale par excellence, a un rôle ‘’prépondérant’’ à jouer, du fait de ses nombreuses potentialités dans le domaine de l’élevage.

    En atteste l’importance de son cheptel composé de 256 697 bovins, de 265 585 ovins, de 416 576 caprins, de 85 408 équins et de 836 572 volailles, a expliqué Dr Khady Ndiaye. A la date du 14 février 2024, 169 072 petits ruminants ont été vaccinés contre la peste des petits ruminants, a-t-elle fait savoir.

    Elle souligne, par ailleurs, que 19 243 chevaux ont été vaccinés contre la peste équine, 110 194 bovins contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB) et 108 840 bovins contre la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB).

    Selon elle, le secteur de l’élevage peut, dans la région de Kaolack, compter sur le dynamisme des organisations faitières ‘’très bien structurées’’ au niveau de toutes les collectivités territoriales, de la base au sommet, avec des ‘’Maisons des éleveurs’’, l’Association régionale des producteurs de bétail/viande, le Directoire des femmes en élevage (DIRFEL), l’Association régionale de lutte contre le vol de bétail.

    ADE/HK/HB/ASB/ASG

  • SENEGAL-RECHERCHE-SANTE / UGB : lancement d’un projet pour un système d’alerte précoce de la maladie de la vallée du rift

    SENEGAL-RECHERCHE-SANTE / UGB : lancement d’un projet pour un système d’alerte précoce de la maladie de la vallée du rift

    Saint-Louis, 21 fév (APS) – Le projet de recherche pour la mise en place d’un système d’alerte précoce pour prévenir la maladie de la vallée du rift (AIRFARE-EWS, sigle en anglais) a été lancé, ce vendredi, au Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’Université Gaston berger (UGB), de Saint-Louis (nord).

    Ce projet ambitionne d’utiliser les technologies innovantes comme l’intelligence artificielle pour essayer de détecter les premiers signaux des épidémies et endiguer cette maladie, a expliqué à la presse Dame Diongue, enseignant-chercheur à l’Institut polytechnique de Saint-Louis (IPSL).

     »L’intelligence artificielle que nous allons utiliser nous permettra de surveiller la dynamique du vecteur mais aussi les conditions climatiques favorables pour le développement de la maladie », a t-il indiqué.

    Ainsi, les éleveurs seront formés dans le cadre de ce projet pour ‘’envoyer les premiers signaux qui permettraient aux autorités sanitaires de prendre les dispositions pour éviter une propagation de la maladie ».

    Ce projet est né du constat que ‘’pendant très longtemps, les chercheurs s’enfermaient dans les laboratoires et préparaient des solutions qui, au final, ne traitent pas des besoins’’, a-t-il dit.

    M. Diongue note que ‘’cette tendance est en train de changer. Ce qui est à la mode, c’est que les principaux bénéficiaires des solutions que nous proposons puissent être mis à contribution’’.

     »Nous avons pris l’initiative dans le cadre de ce projet, d’inviter les éleveurs qui sont les principaux concernés, les techniciens de l’élevage, et ensemble, qu’on essaie de réfléchir sur comment formater cet outil afin de mieux prendre en charge cette problématique de santé publique », a-t-il indiqué.

    Le fort taux de pénétration du téléphone facilite les choses, a-t-il ajouté, signalant que WhatsApp sera utilisé par les éleveurs qui peuvent aussi mettre à profit des photos ou des messages vocaux pour alerter par le biais d’une application qui leur sera indiquée.

    Ce projet de 18 mois, financé par la coopération canadienne, sera élargi pour la prise en charge d’autres pathologies au-delà de la maladie de la vallée du rift qui est une zoonose.

    AMD/ASB/OID

  • SENEGAL-ELEVAGE / Le maire de Niani Toucouleur réclame un poste de police pour lutter contre le vol de bétail

    SENEGAL-ELEVAGE / Le maire de Niani Toucouleur réclame un poste de police pour lutter contre le vol de bétail

    Tambacounda, 21 fév (APS) – Un poste de police doit être érigé dans la commune de Niani Toucouleur, dans l’arrondissement de Makacolibantang, dans le département de Tambacounda (est), pour lutter contre le vol de bétail dans cette zone frontalière de la Gambie, plaide son maire, Seydou Ba.

    ‘’Le vol de bétail constitue un véritable obstacle pour les éleveurs, parce que ça bouleverse la personne et réduit ses ambitions. Il a des impacts sociaux également, parce que nous éleveurs, nous n’avons que notre cheptel. C’est à travers ça que nous essayons de prendre en charge nos besoins’’, déclare-t-il, dans un entretien avec l’APS.

    Il souhaite que l’Etat du Sénégal ‘’aide’’ sa commune à se doter d’un poste de police et même d’un poste de douane. Il explique que cette collectivité territoriale est, par endroits, distante de moins d’un kilomètre de la frontière avec la Gambie.

    Selon le maire Seydou Ba, les postes de police les plus proches de Niani Toucouleur se trouvent à Kaen ou à Makacolibantang.

    ‘’Pour voir un poste de police, il faut aller à Kaen ou à Makacolibantang. Nous sommes juste au niveau de la frontière entre le Sénégal et la Gambie. Et pourtant nous n’avons pas de poste de police. En tant que maire, j’ai beaucoup lutté pour obtenir cela mais en vain pour le moment’’, a-t-il expliqué.

    ‘’A un moment donné, l’Etat du Sénégal nous avait promis un poste de police dans le cadre du Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA). Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue’’, a-t-il déploré.

    Le maire de Niani Toucouleur alerte les autorités sur la récurrence du vol de bétail, qui constitue un véritable obstacle pour les éleveurs de sa commune.

    ‘’Le vol de bétail sur des petits ruminants est le plus grand obstacle auquel nous faisions face, parce que c’est avec [le bétail] que les éleveurs règlent certains besoins primaires. Les voleurs s’organisent en réseau, ils ne commettent pas leur forfait ensemble, mais ils communiquent et s’entendent très bien’’, dénonce le maire de la commune de Niani Toucouleur.

    En attendant que ses doléances soient prises en compte par l’Etat du Sénégal, Seydou Ba magnifie le rôle ‘’important’’ de l’association ‘’Filing Kaffo’’ dans le cadre de la lutte contre le vol de bétail, dans la région de Tambacounda.

    ‘’Pour lutter contre le phénomène, les éleveurs ont mis en place une association dénommée +Filing Kaffo+, dont l’objectif est de lutter contre le vol de bétail dans la région de Tambacounda. C’est une association qui regroupe des éleveurs de la région et même de la Gambie’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Depuis la mise place de cette association, se réjouit-il, les malfaiteurs s’échappent difficilement. Des personnes sont régulièrement arrêtées pour vol de bétail, c’est difficile de rester une semaine sans qu’un voleur ne soit arrêté.’’

    ABD/HK/MT/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-POINT / La position géographique de Sédhiou a amplifié le phénomène de vol de bétail

    SENEGAL-ECONOMIE-POINT / La position géographique de Sédhiou a amplifié le phénomène de vol de bétail

    Sédhiou, 20 fév (APS) – A l’instar de plusieurs localités du Sénégal, les éleveurs de Sédhiou sont aussi confrontés à la problématique croissante du vol de bétail. Dans cette région méridionale du pays, frontalière avec la Guinée-Bissau et la Gambie, la position géographique est citée comme un facteur aggravant de cette activité criminelle.

    Des zones telles que Goudomp, Sansamba, Kabada et l’axe du Pakao, sont particulièrement exposées à ce fléau, posant d’énormes défis aux éleveurs locaux, selon des acteurs locaux interrogés par l’APS sur place.

    El Hadji Sidy Faty, chef de village de Diafar Santo dans la commune de Bémet Bidjini et président des chefs de villages de Sédhiou, ainsi que d’autres acteurs locaux, ont exprimé leurs inquiétudes face à ce fléau.

    Ils ont notamment évoqué la position géographique de leur région, frontalière avec la Guinée-Bissau et la Gambie, qui facilite le développement de cette activité criminelle prenant de plus en plus d’ampleur.

    ‘’Chaque année, des centaines d’animaux sont volés, impactant négativement l’économie locale et plongeant les éleveurs dans une situation désespérée », a déclaré El Hadji Sidy Faty.

    Ce dernier, également président des chefs de villages de la région de Sédhiou, n’a pas manqué de souligner l’importance du renforcement de la sécurité le long de la bande frontalière entre le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Gambie pour permettre aux éleveurs de vivre sans crainte pour leur bétail.

    « Malgré les ateliers de sensibilisation organisés périodiquement, le phénomène persiste, les malfaiteurs collaborant souvent avec des personnes de mauvaise foi dans les villages », a déploré le notable.

    Il indique que l’intervention des comités de veille est limitée par le manque de moyens logistiques pour leurs déplacements.

    El Hadji Sidy Faty estime qu’il est crucial de doter ces comités de téléphones portables pour alerter en cas de vol.

    Une perte annuelle entre 10 et 20 millions de FCFA dans la région

    Moussa Mballo, résidant de Niagha, souligne que le vol de bétail récurrent reste le principal problème des éleveurs.

    ‘’Le vol de bétail est récurrent, et quand nous arrêtons un voleur, il est souvent libéré après quelques mois, ce qui est déplorable’’, dénonce le président du comité de lutte contre le vol de bétail du département de Goudomp.

    Il affirme que la proximité de Niagha avec la Guinée-Bissau, à moins d’un kilomètre, exacerbe le problème, notant que les malfaiteurs opèrent de part et d’autre de la frontière.

    Chaque année, les pertes liées au vol de bétail peuvent être estimées entre dix et vingt millions de francs CFA., dit-il

    Outre les pertes de bétail, fait-il remarquer, des personnes sont également tuées lors de ces vols, sans suite favorable pour les malfaiteurs.

    En période de saison sèche, les éleveurs disent avoir des besoins cruciaux en périmètres clôturés et en approvisionnement en eau pour leur bétail.

    ‘’Il faut également accompagner les éleveurs en installant des enclos et créant des points d’approvisionnement en eau dans chaque collectivité locale’’, insiste le président des chefs de villages de la région de Sédhiou.

    Il plaide pour que le comité de veille soit reconnu par l’État, notamment en termes d’équipements, d’encadrement et de formation sur des techniques de surveillance.

    ‘’Les membres de ce comité ne disposent que de bâtons comme outils de défense, une situation qui nécessite une révision’’, préconise le président du comité de lutte contre le vol de bétail du département de Goudomp.

    Appel à une synergie d’actions

    Ansoumana Sané, secrétaire général de la maison des éleveurs du département de Bounkiling a plaidé pour la dotation en équipements des acteurs locaux qui s’activent dans la lutte contre le vol de bétail.

    Il a également rappelé que ce problème persiste existe depuis  longtemps. Il fait remonter ses origines à 1976, lorsque le comité de lutte contre le vol de bétail a été mis en place dans l’est de la région de Sédhiou, fait-il savoir.

    ‘’Aujourd’hui, les voleurs ont changé de stratégies, en transportant les animaux volés en Gambie ou à l’intérieur du pays, souvent avec des véhicules frigorifiques ou des tricycles, et armés de fusils de chasse’’, note le président départemental de l’association des chefs de villages.

    Ansoumana Sané affirme que cinq à dix animaux disparaissent chaque mois, impactant la vie quotidienne des éleveurs.

    Il estime qu’il est impératif de créer des enclos pour les animaux, de procéder à des marques d’identification et d’équiper les comités de veille et les chefs de villages en logistique.

    Selon M. Sané, ces mesures permettraient d’organiser des forums de sensibilisation et des concertations avec la population pour réduire ce fléau.

    Abordant la question du vol de bétail, Alkaly Cissé, président des chefs de villages du département de Goudomp, a exprimé son inquiétude face à ce fléau qui sévit dans la région.

    ‘’Chaque semaine, des cas de vol de bétail sont signalés, causant d’énormes difficultés aux éleveurs locaux’’, déplore M. Cissé.

    Il a rappelé que plus de trois éleveurs ont déjà perdu la vie en poursuivant les voleurs vers la frontière avec la Guinée-Bissau.

    Alkaly Cissé préconise l’organisation de séances de sensibilisation entre les deux pays, appelant à une synergie d’actions entre les chefs de villages, les éleveurs et les acteurs concernés pour lutter efficacement contre ce phénomène.

    Les acteurs locaux engagés dans la lutte contre le vol de bétail ont notamment appelé à une collaboration renforcée entre les forces de défense et de sécurité, les comités de veille et les acteurs locaux pour lutter efficacement contre ce fléau et permettre aux éleveurs de Sédhiou de vivre de cette activité et ainsi travailler en toute sécurité.

    OB/ASB/SMD/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Le vol de bétail, ‘’frein au développement de l’élevage familial’’ à Diourbel

    SENEGAL-ECONOMIE-POINT / Le vol de bétail, ‘’frein au développement de l’élevage familial’’ à Diourbel

    Diourbel, 20 fév (APS) – Des éleveurs de la région de Diourbel (centre) ont relevé la persistance du vol de bétail malgré sa criminalisation au Sénégal depuis 2017, insistant notamment sur la nécessité d’aller vers une ‘’approche globale’’ pour venir à bout de ce fléau qu’ils qualifient de ‘’frein au développement de l’élevage familial’’.

    A 24 heures de la tenue de la journée nationale de l’élevage à Kaolack, sous la présidence du chef de l’Etat, des éleveurs de la région de Diourbel interrogés par le correspondant de l’APS, ont été unanimes à souligner l’impact néfaste du vol de bétail dans le secteur.

    ‘’Nous voulons des solutions durables face au vol de bétail. Malgré les efforts déployés, le phénomène perdure avec des conséquences désastreuses’’, a dit le président de l’Association des éleveurs de Touba, en faisant allusion à l’appauvrissement des ménages et la cohésion sociale en milieu rural.

    Ilô Ba a notamment déploré le manque de surveillance, l’insuffisance des effectifs des Forces de l’ordre et la complicité de certains acteurs locaux.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba, a aussi confirmé ‘’l’ampleur du problème’’ du vol de bétail.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba

    ‘’Dans le département de Bambey, nous enregistrons en moyenne un vol d’une dizaine de petits ruminants tous les deux jours. En janvier dernier, 15 cas ont été recensés, et 12 autres depuis le début du mois de février », a-t-il relevé.

    Les communes de Réfane, Gawane, Thiakhar, Ngogom et Ngoye sont, selon lui, les localités les plus touchées par le vol de bétail, devenu un phénomène dans la région de Diourbel.

    M. Ba a aussi fait observer les conséquences de ce fléau sur les entrepreneurs, qui veulent se lancer dans l’embouche bovine et ovine.

    A ce propos, Elimane Diouf, un autre éleveur de la région, a fait ce témoignage : ‘’on m’a volé un taureau que j’aurais pu vendre à 600 000 francs CFA. Depuis, j’ai perdu toute motivation à investir dans l’élevage’’.

    Des puces électroniques pour l’identification du bétail

    Outre les pertes financières, ce phénomène entraîne également une baisse de la production de lait et de viande dans la région. L’insécurité croissante pousse certains éleveurs à abandonner leurs activités et à migrer vers les centres urbains, indiquent plusieurs d’entre eux.

    Le président des éleveurs de Touba, Ilô Ba a préconisé une approche globale pour éradiquer le fléau, à travers le renforcement des mesures de sécurité et la création de brigades spécialisées.

     Il a aussi émis l’idée d’une  »identification systématique » du bétail par des puces électroniques et le marquage des bêtes pour faciliter la traçabilité en cas de vols.

    De son point de vue, la lutte contre le vol de bétail nécessite une  »synergie » entre l’État, les forces de sécurité, les éleveurs et la société civile.

    Il s’agira, selon lui, de prendre des  »mesures urgentes » pour protéger une activité économique essentielle en milieu rural. 

    Le secrétaire général de la maison des éleveurs de Diourbel, Mbare Fogui Fall, a pour sa part plaidé pour une  »application stricte » des sanctions prévues par la loi criminalisant le vol de bétail depuis 2017 au Sénégal.

    « La loi criminalisant le vol de bétail existe, mais son application reste insuffisante. Il faut des peines dissuasives pour lutter efficacement contre ce fléau », dit-il.

    Le chef du service départemental de l’élevage de Bambey, Bassirou Ba a encouragé les éleveurs à aller vers la mise en place de  »comités de surveillance » pour la sécurisation de leurs troupeaux.

    Il a également préconisé le construction de ranchs sécurisés afin de limiter les risques de vol.

    MS/SMD/ASB/ABB

  • SENEGAL-ELEVAGE-COLLECTIVITE / Vol de bétail à Matam : un fléau amplifié par l’abattage clandestin

    SENEGAL-ELEVAGE-COLLECTIVITE / Vol de bétail à Matam : un fléau amplifié par l’abattage clandestin

    Matam, 20 fév (APS) – Le développement de l’abattage clandestin dans la région de Matam (nord) encourage le vol de bétail, a déploré le président de la Fédération régionale des éleveurs, Abou Rabi Bâ.

    Il y a quelques jours, lors des concertations citoyennes sur le secteur agrosylvopastoral, des éleveurs avaient justement soulevé ce phénomène intimement lié au vol de bétail.

    Pour beaucoup, l’abattage clandestin constitue un aspect qui encourage les voleurs de bétail, qui ne cessent de s’adonner à cette activité criminelle.

    ‘’L’abattage clandestin constitue un très grand problème pour nous éleveurs. Ceux qui abattent de manière clandestine du bétail sont en collaboration avec des conducteurs de moto, des chauffeurs, des charretiers et même des bouchers qui achètent de la viande issue de l’abattage clandestin’’, a notamment dit Abou Rabi Bâ dans un entretien avec l’APS.

    Le président de la Fédération régionale des éleveurs de Matam croit savoir que tout ce monde participe aux vols commis la nuit, en pleine brousse, avant que les bêtes ne soient tuées et acheminées dans les marchés tôt le matin.

    Pourtant, il existe une réglementation qui oblige à procéder à un contrôle de toute viande mise en vente.

    Pour Abou Rabi Bâ, les responsables des foirails doivent faire en sorte que tout bétail qui arrive dans les marchés soit en règle et que les bêtes abattues sur place soient certifiées par un agent vétérinaire.

    ‘’Les régimes précédents ont beaucoup fait contre le vol de bétail mais jusqu’à présent, le phénomène n’est pas éradiqué. Tant que ce fléau perdure, les éleveurs vont continuer à souffrir’’, regrette-t-il.

    Les éleveurs s’organisent, en attendant des solutions durables

    Selon lui, le vol de bétail participe à l’appauvrissement des éleveurs, qui ‘’deviennent pauvres du jour au lendemain ».

    En plus, les voleurs de bétail, dit-il, sont armés. Ce qui n’encourage pas, selon lui, les éleveurs à suivre leurs pas, précisant qu’il est ‘’très risqué de se mettre à leur trousse’’.

    ‘’Dans la région, tous les trois départements sont touchés par ce fléau. Personne ne peut nier l’existence de ce phénomène car, chaque jour, des éleveurs se mettent à chercher leur bétail volé’’, explique cet éleveur originaire d’un village du département de Kanel.

    Malgré les difficultés, les éleveurs de la région de Matam ne manquent pas de stratégies pour lutter contre ce fléau.

    Le président de la Fédération régionale des éleveurs de Matam signale que des méthodes ont été mises en place pour décourager les auteurs de vols de bétail.

    Il fait savoir que les populations sont sensibilisées sur le phénomène, de sorte qu’elles informent les responsables des associations d’éleveurs à la vue de toute personne suspecte en possession de bétail.

    ‘’A chaque fois qu’on voit des personnes suspectes et inconnues du village, on les interroge sur l’origine du bétail aux fins de voir si elles ont un laissez-passer. On vérifie également les marques sur les animaux, car ici, tous les éleveurs reconnaissent les marques sur le bétail de son collègue’’, confie Bâ.

    Les réseaux sociaux sont aussi utilisés pour amplifier la lutte, en dénonçant toute personne suspecte à travers des groupes WhatsApp ouverts.

    Dans la région de Matam, notamment dans le département de Ranérou, le phénomène du vol de bétail s’amplifie de jour en jour, au point qu’il constitue une grande partie des affaires qui atterrissent au tribunal de Matam.

    Malgré des condamnations prononcées, et la criminalisation de cette infraction, en 2017, le vol de bétail demeure un problème pour lequel les éleveurs de la région attendent des solutions durables.

    AT/ABB/SBS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Le président Faye est arrivé à Koungheul pour le lancement du PROMOREN

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Le président Faye est arrivé à Koungheul pour le lancement du PROMOREN

    Koungheul, 21 fév (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé, vendredi en fin de matinée, à Koungheul (région de Kaffrine, centre),  où il doit procéder au lancement du Projet de mobilisation des ressources en eau du bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN), a constaté l’APS.

    Evalué à près de 36 milliards de francs CFA, sur financement de la Banque islamique de développement (BID), en partenariat avec l’Etat du Sénégal, ce projet va contribuer au renforcement de capacité du pays dans la production d’eau potable et favoriser les initiatives économiques, a-t-on appris sur place.

    Prévu sur une période de cinq ans (2025-2030), le projet prévoit la réalisation de travaux d’aménagement et de construction de barrages à Koungheul, renseigne la même source.

    CTS/ADE/SMD/HK/MT